Animaux

Scorpion centruroides vittatus

Centruroides vittatus Le jour, ce scorpion reste tapi dans des recoins humides, sous des rochers ou des bûches, et dans la végétation touffue. Il émerge au crépuscule pour chasser. Il détecte ses proies grâce à leur odeur et leurs mouvements au moyen d’un organe sensoriel en forme de peigne situé entre les pattes arrières. Le scorpion saisit sa victime avec ses pinces et la tue avec son dard. Après une gestation de 8 mois environ, les femelles pondent 30 à 50 petits qui se réfugient sur le dos de leur mère jusqu’à la première mue.

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Couleuvre rayée

Thamnophis sirtalis Reptile très répandu en Amérique du Nord, la couleuvre rayée fréquente tous les habitats sauf les régions très sèches ou très froides. Les individus des régions les moins chaudes hibernent dans des terriers, des cavez ou autres lieux de ce type, afin de conserver leur énergie en ralentissant leur métabolisme. A la fin de l’été, les femelles donnent naissance à une portée de 10 à 70 serpenteaux.

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Tetras des armoises

Centrocercus urophasianus   Le plus grand tétras d’Amérique du Nord ne possède pas de gésier de broyage et ne peut donc digérer les graines et les pousses dures. Il se nourrit de diverses variétés d’armoises qui lui fournissent une protection.   A la saison de reproduction, les femelles observent les mâles réaliser la parade nuptiale sur une arène commune, appelée Lek. Elles choisissent le plus fort pour se reproduire. Seuls quelques mâles dominants s’accoupleront aux femelles qui pondront de 6 à 9 œufs. 6 à 8 semaines plus tard, les poussins sont aptes à se déplacer et migrent avec la famille vers de basses altitudes pour trouver de la nourriture pendant l’hiver.

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Coyote

Canis latrans La plupart des espèces de canidés souffre de la pression des humains qui empiètent sur leurs vastes aires de répartition. Cependant, le coyote prolifère et se répand dans les habitats humains où il braconne les poulaillers et pille les poubelles. De taille intermédiaire entre le loup et le renard, le coyote a un comportement très adaptable. S’il lui arrive d’être en meute pour chasser de grands animaux, notamment des cerfs, c’est avant tout un chasseur solitaire qui cible des proies plus petites que lui et solitaires, notamment les chiens de prairie. Les coyotes passent la journée dans des tanières souterraines ; ils creusent parfois leur propre tanière, mais préfèrent élargir le terrier abandonné d’un blaireau ou d’un écureuil terrestre. Des parents impliqués Pour élever leurs petits, les coyotes balisent un domaine vital qu’ils marquent en urinant ou déféquant sur les buissons et autres repères. Ils revendiquent ce territoire avec des jappements et des hurlements perçants. Les coyotes vivent en couple durant plusieurs années. La saison des amours commencent à la fin de l’hiver et 6 petits naîtront 2 mois plus tard. Les deux parents nourrissent les petits dans la tanière avec de la nourriture régurgitée. Les coyotes coopèrent avec les blaireaux d’Amérique pour chasser les rongeurs fouisseurs.

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Putois à pieds noirs

Mustela nigripes Ce chasseur fouisseur solitaire est un des mammifères les plus rares d’Amérique du Nord. Il n’en restait que 18 au milieu des années 1980, mais la population croît à nouveau. Près de 90% de l’alimentation de ce putois se compose de chiens de prairie. Les putois creusent leur tanière au milieu d’une communauté de chiens et s’établissent même dans des portions inutilisées de réseaux souterrains. Ils suivent les chiens de prairie jusque dans les terriers où ils les tuent et les mangent.

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Chien de prairie à queue noire

Cynomys ludovicianus Espèce répandue d’écureuil terrestre, les chiens de prairie à queue noire sont des rongeurs très sociaux. Ils vivent dans des « villes » composées de réseaux de galerie souterraines et de terriers. Une ville abrite des centaines de chiens, organisés en plus petits groupes appelés coteries. Composée d’une douzaine d’adultes et de leurs petits, une coterie travaille à maintenir sa portion de galeries et à la défendre contre les intrus. Les membres d’une même coterie partagent une odeur spécifique qui les distingue des autres. Les chiens de prairie creusent des tunnels asses profonds pour se protéger du gel. La terre déblayée est entassée à l’entrée et forme des monticules parfaits pour localiser les prédateurs.

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