Cerf de virginie
Odocoileus virginianus
Malgré leur nombre et leur diffusion, les cerfs de Virginie sont souvent invisibles. La majeure partie de l’année, ils vivent seuls dans un domaine vital qui dépasse rarement 1 km2. Ils s’installent sur des terrains marécageux, boisés et broussailleux, partout où ils trouvent assez de buissons pour les dissimuler. Ils se déplacent lentement, toujours sur le qui-vive et vigilant contre les prédateurs tels que les pumas. En cas de danger, le cerf siffle et détale en bondissant et en remontant sa queue blanche pour impressionner les assaillants.
Le territoire du cerf de Virginie lui offre tout ce dont il a besoin durant l’année, même au nord où les hivers sont longs et rudes. Il ne migre pas à l’approche de l’hiver, mais suit des sentiers bien tracés dans la neige à la recherche du moindre végétal accessible. Son pelage rougeâtre s’épaissit en hiver et devient gris.
Camouflage moucheté
À l’approche de l’Automne, les femelles entrent en rut. Les mâles exhibent alors leurs ramures et bataillent pour s’accoupler à chacune de leur partenaire. Les faons naissent au printemps et restent cachés derrières des arbustes pendant que leur mère part se nourrir. Ils commencent à suivre celle-ci au bout d’un mois et sont sevrés au bout de trois. Utile pour se cacher lorsqu’ils sont jeunes, le pelage moucheté disparaît au cours du premier hiver.
Longueur | 1,2 à 1,9 m |
Poids | 52 à 140 kg |
Disparition | commun |
Alimentation | Bourgeons, feuilles, brindilles, cactus |
Habitation | forêt, pinède, prairie, étang |
Origine | Sud du Canada au Nord d’Amérique du Sud |