Domestication des lézards
Les lézards sont extrêmement différents des autres reptiles, à la fois en termes d’apparence et de besoins. Réfléchissez toujours aux exigences spécifiques d’une espèce et assurez-vous que vous serez capables de la satisfaire. Si les lézards sont généralement insectivores, quelques-uns sont carnivores et d’autres ont besoin d’un régime strictement végétarien. Les plus petits vivent entre six et sept ans et les plus gros jusqu’à 15 ans.
Les lézards peuplent de nombreux habitats divers, depuis les régions désertiques jusqu’à la bordure du cercle Arctique, en dépit de leur nature à sang froid (poïkilotherme). Ce groupe extrêmement adaptable revêt des aspects variables, de l’orvet (anguis fragilis) sans pattes au rapide gecko ou au caméléon, aux changements de couleurs spectaculaires.
Domestique
Dans un cadre domestique, certains lézards tels que les geckos sont faciles à loger grâce à leur “petite” taille, tandis que d’autres comme l’iguane vert à l’agame aquatique, mesurant jusqu’à plus de 1 m, exigent un hébergement spacieux. Quelques-uns, notamment les agames barbus, sont doués d’une véritable personnalité ; aujourd’hui, ils sont élevés de manière extensive, ce qui reflète bien leur popularité en tant qu’animaux de compagnie.
Les iguanes verts, également, sont très appréciés dans les foyers, mais les mâles adultes, parfois assez agressifs, sont difficiles à contrôler ; la castration peut aider à surmonter cette difficulté. Manipuler un lézard présente quelques problèmes spécifiques. Ainsi, il n’est guère aisé d’attraper un gecko échappé de ses quartiers. Pire encore, s’il est brutalisé, il risque de perdre sa queue, mécanisme de défense naturel destiné à maintenir les prédateurs potentiels à distance de sa tête. Pour cette raison, chez de nombreux lézards, cet appendice est plus coloré que le reste du corps. Détaché, il continue de se tortiller quelque temps, mais l’animal ne semble pas souffrir ni saigner de la perte. Bien que la queue se reforme, elle atteint rarement sa longueur initiale et reste donc plus courte.
Le choix du lézard
Si vous avez l’intention de faire d’un lézard votre animal de compagnie et si vous souhaitez le sortir régulièrement de son repaire, il est vital de commencer par un jeune que vous apprivoiserez vous-même. Le reptile grandira en se sentant en sécurité et chez lui. Des recherches ont prouvé qu’il reconnaît les individus et crée des liens solides avec ses maîtres.
S’il ressemble à un serpent, l’orvet est en fait un lézard sans pattes, celles-ci ayant littéralement disparu.
Si vous recherchez un couple de reproducteurs, choisissez de jeunes lézards. Cependant, le sexage est souvent difficile. Pour évaluer leur santé, sachez qu’ils doivent être assez dodus, notamment au niveau de l’arrière-train, quant aux petites espèces, elles seront alertes et dynamiques. Toute difficulté manifeste à se mouvoir indique une faiblesse du squelette, ce que pourra confirmer un vétérinaire. La couleur joue également un rôle important.
Les individus aux teintes vives étant généralement en bonne santé. Toutefois, un coloris sombre n’est pas forcément signe de maladie, mais peut simplement indiquer qu’un individu est brutalisé par un mâle dominant (les lézards possèdent en effet leur chasse gardée). Enfin, avant la mue, leur peau est plus sombre.
Avant l’achat, réfléchissez au type d’animal que vous souhaitez et assurez-vous de pouvoir satisfaire et assurez-vous de pouvoir satisfaire à ses exigences. L’aspect étrange de nombreux lézards, comme le caméléon, a contribué à leur popularité et grâce à une meilleure compréhension de leurs besoins, il est plus facile de s’en occuper aujourd’hui que par le passé. Cependant, les caméléons ont des exigences particulières. Dans le cas de l’imposant iguane vert, tenter de gagner sa confiance une fois qu’il est adulte est une tâche littéralement impossible. Il risque de vous griffer profondément et vous frapper douloureusement de sa queue.