Eclectus
perroquet et perruche

Eclectus

Eclectus
Eclectus

Les couleurs vibrantes et le plumage exceptionnel, semblable à un pelage, qui recouvre la tête et les parties inférieures des éclectus attirent l’œil des amateurs d’oiseaux. Cette espèce présente le dimorphisme sexuel le plus spectaculaire de tous les psittacidés : le mâle est vert vif et la femelle rouge et bleue, ou violette (ou entièrement rouge). Un mâle et une femelle côte à côte offrent un des spectacles les plus saisissants que des oiseaux puissent offrir, même, on les aperçoit rarement ensemble. Les éclectus appartiennent à un large groupe de perroquets, dont les mâles possèdent des becs rouges ou orange, et les femelles des becs noirs ou d’une teinte neutre.

Eclectus

La perruche de Müller [Tamygnathus sumatranus] et les perruches du genre Psittacula, comme la perruche à collier, font également partie de ce groupe. Les femelles sont dominantes et seule la perruche à collier est courante en captivité. Ces oiseaux entretiennent très peu, voire pas du tout, de relations de couple. Il est probable que dans la nature, la femelle change de partenaire à chaque saison de reproduction. Les mâles doivent commencer par surmonter leur peur de la femelle. 

Ils s’enhardissent à mesure que la saison de reproduction approche. Le bec du mâle joue un rôle important dans la parade amoureuse. Un mâle éclectus, par exemple, fait la cour à la femelle en tapant vigoureusement son bec contre le sien, et chez les perruches du genre Psittacula, les mouvements de tête et le nourrissage jouent également un rôle important. Le bec rouge du mâle agité devant la tête de la femelle agit certainement comme une sorte de stimulant. Le comportement affectueux sont rares et les oiseaux se lissent peu les plumes entre eux.

Comme évoqué plus haut, les femelles éclectus sont dominantes et elles sont assez lunatiques. Élevées à la main, elles peuvent faire de bons oiseaux de compagnie jusqu’à ce qu’elles atteignent leur maturité sexuelle, vers l’âge de trois ans. Après, leur comportement risque de devenir imprévisible. Ce n’est pas dans la nature d’une femelle à l’état sauvage de tisser des liens étroits avec un mâle. En captivité, elle ne nouera donc généralement pas de liens forts avec l’être humain. Une personne désirant un compagnon affectueux choisira donc un mâle ou une autre espèce. Les mâles sont plus gentils et aimants et peuvent faire de merveilleux compagnons. Toutefois, ce sont des oiseaux sensibles et les mâles comme les femelles ont tendance à se piquer s’ils sont stressés. Ils peuvent être de bons imitateurs, mais également se montrer très bruyants.

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