Expression animale

Avoir la chair de poule

Avoir la chair de poule

Comme tous les oiseaux, une fois déplumée, la poule a des petits boutons sur tout le corps, correspondant à l’implantation des plumes. Lorsqu’on a froid, notre peau réagit de telle façon qu’elle ressemble à celle d’une poule déplumée : on dit alors qu’on a la chair de poule. Cette réaction de notre épiderme est utile lorsqu’il fait froid, car elle consiste à placer une couche d’air sous notre peau.  L’air étant un bon isolant, cela nous réchauffe. En revanche, si nous avons une vive émotion, c’est moins utile parce que dans ce cas, nous avons moins besoin de nous réchauffer !

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Ne pas attacher son chien avec des saucisses

Ne pas attacher son chien avec des saucisses

Avoir des oursins dans les poches Avoir un hérisson dans le porte-monnaie En imaginant que l’on attache un chien avec des saucisses, il est facile de prévoir ce que le chien va faire : les manger !  Ainsi, si l’on n’attache pas son chien avec des saucisses, c’est que l’on n’est pas prêt à les remplacer, que l’on est avare et radin, que l’on garde tout pour soi.

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Papillonner

Papillonner

Courir après les papillons Celui qui a déjà essayé d’attraper un papillon de jour en plein vol, avec ou sans filet, sait à quel point c’est difficile, même impossible ! Son vol est très rapide, et ses changements de direction très fréquents, comme s’il ne savait pas quoi faire, ni où aller. Aussi, lorsqu’on dit que quelqu’un papillonne, c’est qu’il semble aller et venir dans tous les sens, qu’il s’agite sans but. Mais, malgré les apparences, le vol des papillons est très précis, il leur permet d’éviter tous les obstacles, de fuir les prédateurs, voire les chasseurs de papillons avec leur filet… Les papillons savent aussi se poser avec une grande précision sur les fleurs pour aspirer leur nectar. En langage papillon, papillonner peut donc signifier savoir exactement où l’on va !

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Être curieux comme une belette

Être curieux comme une belette

Fouiner Queue incluse, la belette ne mesure guère plus de 30 cm de long. Avec l’hermine, elle est le plus petit représentant français de la famille des mammifères mustélidés, qui accueille le putois, le blaireau, la fouine, la loutre, etc. Cette petite taille lui permet de pénétrer dans les terriers de rongeurs, qu’elle recherche sans relâche pour s’en nourrir. Elle renifle partout, rapidement, pour trouver des proies, parfois des oiseaux et des œufs, voire des lapins plus gros qu’elle. Est-ce de la curiosité ?  Non, plutôt une question de survie, car elle ne peut pas rester plus de 24 heures sans manger !

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Payer en monnaie de singe

Payer en monnaie de singe

Cette expression date du XIIIe siècle, lorsque le roi Saint-Louis décida de faire payer une taxe pour emprunter le pont parisien qui reliait l’île de la Cité au quartier Saint-Jacques. Il y avait toutefois une exception à cette règle : étaient dispensés de payer les forains, les bateleurs et les jongleurs qui possédaient un singe. Pourquoi ? Parce qu’en guise de paiement, ils faisaient faire gratuitement à leur animal un numéro, une acrobatie. Depuis, on dit que quelqu’un qui, comme ces montreurs de singes, ne paie pas avec de l’argent paie en monnaie de singe.

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Mouche à merde !

Mouche à merde !

Une merde, ou plus poliment un excrément, est un déchet. Dans la nature, où presque tout est recyclé, certains animaux sont destinés à grignoter ces crottes, et donc à les faire disparaître. Parmi eux, certaines mouches ont une place de choix, avec d’autres insectes comme les bousiers, car leurs larves s’en nourrissent. Ainsi, dès qu’un animal fait une crotte, y a-t-il presque toujours des mouches qui tournent autour pour y pondre. Une “mouche à merde” est donc une personne peu recommandable, qui s’intéresse de trop près à nos ennuis et, qui plus est, s’en délecte !

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