Homéopathie animale

comment agit le remède homéopathique

Comment expliquer que l’information transportée par quelques globules puisse supprimer des douleurs, des spasmes, des troubles métaboliques ? En fait, tout semble indiquer que les substances à doses homéopathiques n’ont pas elles-mêmes de propriétés curatives. Elles transmettraient en revanche à l’organisme malade un signal faible, mais net, qui déclencherait la réaction thérapeutique. Face à un organisme malade, un vétérinaire peut réagir de deux manières :  S’il ignore ou sous-estime la capacité de défense de l’organisme, sans parvenir à déceler et comprendre ce signal, il ne peut qu’agir en fonction de signes cliniques et s’employer à combattre les symptômes, au risque de se tromper totalement sur la véritable nature d’une maladie. Si, au contraire, le vétérinaire aide l’organisme à se défendre en améliorant la puissance et la netteté du signal, il superpose à la maladie une agression médicamenteuse, d’effet similaire, mais plus précise et plus contrastée. C’est ainsi que des doses infimes de substances à action très caractérisée (venin de serpent, par exemple) peuvent faire émerger d’une foule de signes cliniques variables et confus, dépendant de l’état physique du sujet, du climat ou de son mode de vie, le signal réel de la maladie, forçant ainsi l’organisme à réagir et à lutter contre la causer réelle de la maladie, et non contre ses symptômes dérivés. La préparation du remède homéopathique Une loi du 21 Décembre 1948 considère comme seules valables les préparations homéopathiques dites « hahnemanniennes », qui consistent à diluer 1 cm³ d’un produit actif dans 99 cm³ d’un solvant (en général de l’alcool à 90°). Ce mélange correspond à la première dilution centésimale et s’écrit 1 CH (Centésimale Hahnemannienne). Une goutte de cette dilution mélangée à quatre-vingt-dix-neuf gouttes de solvant s’écrira 2 CH, et ainsi de suite jusqu’à 9 CH. Ces dilutions centésimales – dites « basses dilutions » – sont stimulantes. Les dilutions décimales, elles, constituent d’excellents drainages du rein, du foie et même de la peau. Le produit de base -appelé « teinture mère » ou « TM » – est cette fois dilué à raison d’une goutte de TM pour neuf gouttes de solvant. Le remède ainsi obtenu correspond à la première dilution décimale, et s’écrit 1 XH ou 1 DH. En diluant une goutte de ce mélange dans neuf gouttes de solvant, on obtient la deuxième décimale, 2 XH ou 2 DH, et ainsi de suite jusqu’à la neuvième décimale. Après chaque dilution, le récipient est secoué cent à deux cents fois, opération qu’on nomme « dynamisation ». Toute préparation homéopathique (tube, doses, gouttes, etc) porte une étiquette où figure le nom du remède en latin, suivi du numéro de la dilution et des lettres qui désignent le degré de cette dynamisation. Arsenicum album 9 CH signifie donc « Arsenic, en neuvième dilution centésimale hahnemannienne » et Saponaria 1 XH ou 1 DH, « Saponaire, en première dilution décimale hahnemanienne ». Tableau des dilutions hahnemanniennes (adapté de l’ouvrage de Denis Demarque, L’homéopathie, Médecine de l’expérience, Moulin-lès-Metz, Maisonneuve, 1981) Il est scientifiquement reconnu qu’au-delà de la dilution 12 CH (10‾²4), aucune molécule de la substance originelle ne peut subsister -théoriquement – dans la solution, la limite du nombre d’Avogadro (qui s’élève à 6,023 X 10²³  molécules) étant alors dépassée. De ce fait, l’action thérapeutique pourrait s’expliquer par la physique atomique ou par des phénomènes énergétiques mal définis en l’état actuel de la science. Sans doute la dynamisation joue-t-elle un rôle important dans le mode d’action et de transmission de l’information. Il existe également la dilution dite de « Korsakov », qui consiste à effectuer une première dynamisation préparée comme une première dilution centésimale (1 CH), puis à vider le flacon, qu’on remplit de quatre-vingt-dix-neuf gouttes d’alcool. Après dynamisation, le flacon est de nouveau vidé et rempli de quatre-vingt-dix-neuf gouttes d’alcool, et ainsi de suite. Des dilutions très élevées ( à 1 000 K, 10 000 K, voire 1 000 000 K) peuvent être ainsi obtenues.  image source l’homéopathie e-monsitesource dictionnaire de l’homéopathie pour nos animaux de compagnie

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Qu’est-ce que l’homéopathie

Samuel Hahnemann a établi de façon claire l’opposition entre sa thérapeutique, visant à « traiter le mal par le mal » ou, en d’autres termes, à obtenir la guérison au moyen de remèdes provoquant les mêmes symptômes que ceux de la maladie, et les médecines traditionnelles qui cherchent, elles, à obtenir des symptômes contraires. Tandis qu’en médecine classique on prescrit un analgésique contre la douleur, un laxatif contre la constipation ou un barbiturique contre l’excitation nerveuse, l’homéopathe va rechercher un remède en étudiant les symptômes de la maladie et les circonstances de leur apparition, et prescrira alors celui qui, en doses massives, provoquerait chez un sujet sain les inconvénients mêmes contre lesquels il veut lutter. C’est ce qu’on appelle le principe de similitude. Le principe de similitude si vous faites avaler de l’arsenic à un chat sain, vous provoquerez une diarrhée irritante, parfois sanguinolente, une anxiété nocturne aggravée (vers 1 heure du matin), des vomissements, des éruptions prurigineuses, et une soif intense et fréquente. Au stade ultime, il peut être victime d’une paralysie des membres postérieurs. Mais si vous administrez un remède homéopathique à base d’arsenic très dilué – Arsenicum album 4 CH – à un chat qui présente l’ensemble de ces troubles, provoqués par une quelconque maladie, vous le guérirez. Le docteur Stephenson, de New York, m’a révélé avoir guéri un boa de music-hall qui avait mangé une souris intoxiquée à l’arsenic à l’aide de quelques globules de dilution du même poison ! Pour mettre au point cette thérapeutique nouvelle, Hahnemann commença par dresser le tableau de la « pathogénésie » de chacun des remèdes qu’il utilisait, c’est-à-dire l’ensemble des symptômes nerveux, psychiques ou digestifs qui suivent son absorption. Ce travail de Romain fut poursuivi par ses disciples, ce qui permet aux homéopathes modernes de disposer de plusieurs milliers de remèdes aux propriétés bien connues.   Le principe d’individualité L’homéopathie est une médecine individuelle. Chaque chien, chaque chat, chaque canari est un individu à part entière, avec ses réactions propres, ses goûts singuliers, ses aversions particulières. Le choix du remède n’est pas seulement dicté par les troubles que présente le malade (vomissements, diarrhées ou insomnie), mais aussi par sa morphologie, sa typologie (constitution) et sa disposition à être sujet à un type donné de maladie (diathèse). Comme le souligne justement le docteur Desmichelle, éminent président honoraire du Centre homéopathique de France : « on ne soigne pas un frileux comme un homme qui a toujours chaud, on ne soigne pas un lent avec le même remède qu’un sujet hyperpressé, on ne soigne pas un indécis comme un sujet volontaire, un maigre comme un gros… ». L’homéopathe vétérinaire devra donc essayer de collecter auprès du maître de l’animal malade le maximum de renseignements sur les goûts particuliers du patient, ses habitudes, son tempérament, mais aussi ses caractéristiques psychiques : timidité, agressivité, peurs, jalousies, tristesses et gaietés exacerbées…(voir l’homéopathie dans les troubles du comportement p 225 et sq) L’homéopathie s’attache ainsi à soigner chaque malade en fonction de toutes ses caractéristiques : morphologie, goûts et dégoûts, allure etc.   Le principe d’infinitésimalité « Si l’on donne une substance toxique à des doses suffisamment importantes, on est dans le domaine de la toxicologie ; en donnant la même substance à la limite de sa toxicité, on est dans le domaine de la pharmacologie ; en donnant une substance à des doses excessivement faibles, on est dans le domaine de l’allergie ; mais si l’on dilue la substance au point d’arriver à des doses infinitésimales, on est dans le domaine de l’homéopathie (extrait de l’homéopathie française, septembre 1979) ».    Déterminer la constitution d’un sujet et sa typologie Le but de cet ouvrage de vulgarisation est de faire le tour d’horizon des remèdes homéopathiques adaptés aux symptômes de la maladie. Le vétérinaire homéopathe prendra cependant en compte d’autres éléments dans sa recherche du « similimum » – Le médicament précis pouvant soigner l’animal – et s’intéressera notamment à la constitution de son patient. Trois types de constitution, relevés chez l’homme, se retrouvent chez les animaux : Les carboniques (brévilignes, robustes, trapus, musclés, solides et résistants) : cocker, fox, chat persan, cheval de trait et vache normande. Ces sujets peuvent souffrir d’arthritisme et s’auto-intoxiquent facilement. Les phosphoriques (plus effilés, longilignes, plus nerveux et secs, thorax étroits, têtes allongées) : lévrier, cheval de pur sang, vache holstein, chats siamois et abyssin. Ces sujets présentent de mauvaises défenses organiques, leurs organes nobles peuvent être atteints et connaître des réactions inflammatoires avec fièvre. Les fluoriques ( à corps dissymétrique, parfois nains, à pattes tordues, à la denture irrégulière) : pékinois, teckel, King Charles spaniel, bouledogue, caniche nain, vache charolaise, etc. Ces sujets sont irritables, leurs éliminations sont anarchiques, ils sont souvent frappés de sclérose en vieillissant. Il existe également des constitutions mixtes : carbo-fluoriques, (boxer, certains bergers allemands…) ou carbo-phosphoriques (danois…).   Le rôle du vétérinaire consiste donc à « découvrir dans chaque patient les caractères de son individualité, sa résistance propre à l’agent pathogène, le degré de sa sensibilité à la douleur, la valeur de toutes ses activités organiques, son passé et son avenir ». (Alexis Carrel, l’homme, cet inconnu, Paris, éditions Plon 1935 ; réédition 1997). Ce n’est qu’à partir de tous ces traits originaux, propres à chaque malade, que le vétérinaire établira une médecine adaptée au terrain de chacun de ses malades, qu’il soit chien, chat, cheval ou oiseau.   Le trépied d’appel Le choix du remède idéal, adapté à la situation donnée, est lié à trois facteurs, qu’on nomme « trépied d’appel » : l’étiologie (étude des causes de la maladie) ; l’état psychique ; l’état général La priorité du symptôme étiologique Découvrir la cause d’une maladie permet d’établir une hiérarchie des symptômes et de négliger les effets secondaires. Le docteur Bernard Py avait ainsi soigné un chat atteint de coryza. Trompé dans un premier temps par le symptôme local de la maladie (des yeux larmoyants), il ne put soigner le chat qu’après avoir découvert la cause de la maladie, un simple refroidissement.   L’importance du signe anormal « Il faudra rechercher avant tout les symptômes généraux, rares, étranges, bizarres, écrivait Hahnemann. Les plus frappants, les plus originaux, les plus inusités et les plus personnels…. ». Il n’est pas toujours possible de trouver le remède idéal (le similimum), correspondant parfaitement à l’affection, à l’état du sujet et à son tempérament. On ajoute donc souvent à la prescription le médicament correspondant au tempérament, complété par le remède de constitution. Un exemple, cité par Pierre Schmidt, prouve à quel point il est important d’observer soigneusement le sujet et d’analyser ses réactions : « C’était en Novembre. Les chats d’un village avaient de la température, ils vomissaient, étaient pris de diarrhée dégoûtante, persistante, et ils en mouraient en quelques jours ! Nous avons vu un chat se hérisser brusquement, avec la queue en l’air, et évacuer une espèce de diarrhée jaune, infecte. Ferréol (vétérinaire de Genève) lui palpe le ventre, lui trouve de la température, puis il demande du lait. On lui en apporte une assiette, qu’il va mettre près de la porte : je vois le chat s’approcher et renifler le lait, puis de coucher à côté, sans en boire, et ne plus bouger. Le chat n’avait donc pas soif, malgré la température. C’était un animal en général doux et gentil, d’une yielding disposition, comme disent les Anglais. Ferréol lui a donné Pulsatilla, qui a ces caractéristiques. Le lendemain, quand il est revenu, le chat était parfaitement bien, il n’avait plus aucune diarrhée, alors que presque tous ceux du quartier étaient morts ! Ferréol a expliqué qu’il avait choisi Pulsatilla d’après les symptômes suivants : n’a pas soif même de lait n’a pas soif, malgré la fièvre recherche la fraîcheur, malgré le froid de novembre Schmidt recommande lui aussi de trouver « le signe exceptionnel, curieux, inhabituel, irrégulier, qui frappe par singularité inattendue ». Cette particularité anormale, bizarre, représente en quelque sorte la clef (key note), symptôme guide qui ouvrira le cas et dévoilera le remède.   La valorisation des symptômes Pour déterminer le remède qui convient à un animal donné, à un moment donné, l’homéopathe James Tyler Kent souligne l’importance de valoriser les symptômes, en les retenant par ordre d’importance : les symptômes étiologiques (causes de la maladie) ; les symptômes nerveux ou psychiques ; l’environnement et les modalités ; la nourriture (répulsion ou attirance de l’animal pour tel ou tel aliment) les symptômes génitaux ou locaux et la nature des sécrétions. source : dictionnaire d’homéopathie pour nos animaux de compagnie du dr philippe de wailly

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La relève francophone

Les francophones prennent alors la relève en matière de recherches. Parmi eux se distinguent Pierre Schmidt, vétérinaire à Genève – traducteur en langue française de la sixième édition de l’Organon – , Marcel Ferréol, mais encore Hans Rabe, Dutems de Montargis et Maurice Pigot. Ce dernier, praticien à Reuil-Malmaison est à l’origine de nombreuses observations de grand intérêt. [cf. notamment l’article paru dans l‘Homéopathie française, décembre 1937, n°10 p 791 – 794]. En 1938, outre son article consacré à la « thérapeutique des affections de l’appareil génital des carnivores domestiques » (l’homéopathie française février 1938, n°2, p. 145 – 152), paraît son Précis de thérapeutique homéopathique vétérinaire pour chiens et chats (Paris, éditions Douin). Un autre médecin d’envergure s’inscrit dans l’histoire de l’homéopathie vétérinaire de cette époque : il s’agit de Charles Faré, qui publie, également en 1938, dans ses Eléments de matière médicale vétérinaire, le résultat de près de trente ans de recherches. Les années quarante et cinquante sont marquées, en particulier, par les travaux de Maurice Bardoulat. En 1948, ce dernier livre ses observations sur « quelques malades urinaires et génitaux » (Comme le Précis de Pigot, cet ouvrage fut publié à Paris par les éditions Douin.). Son Précis d’urologie (Toulouse, imprimerie régionale), rédigé en collaboration avec Jean Charbonnier, est publié en 1949. Cette même année, il consacre un article au « traitement homéopathique des diarrhées des jeunes animaux (l’homéopathie française, novembre 1949, n°9 p 417 – 424.). Ces études donnent lieu, en 1950, à la publication des Essais de traitements homéopathiques des diarrhées, que Bardoulat rédige avec son confrère Monteil. Deux ans plus tard, il pulbie un autre ouvrage, intitulé Médecine vétérinaire homéopathique (Ce livre, publié à Paris par les édutions J-B Baillière, est malheureusement épuisé.), écrit cette fois en collaboration avec Pierre Aubry. Ce dernier est l’auteur, en 1957, d’une importante « Contribution à l’étude de quelques remèdes urinaires et génitaux du chien et du chat » (l’homéopathie française, août-septembre 1957 n°4 p 243 – 251), qui avait déjà fait l’objet d’une communication au XVe Congrès national du Centre homéopathique de France , en mai 1956. La fin des années cinquante voit aussi la rédaction de deux importantes thèses de doctorat vétérinaire. La première, soutenue à Lyon par Constantin Sollogoub en 1957, porte sur les remèdes des hépatites du chien. La seconde, soutenue à Alfort l’année suivante, par Belloir, est consacrée aux microdoses de calcium dans le traitement des ostéites suppurées du cheval. Au cours des deux décennies suivantes, de nombreuses études continuent d’être publiées, parmi lesquelles se distinguent la « contribution de l’homéopathie à la pratique chirurgicale vétérinaire » ( Annales homéopathiques françaises octobre 1966 n°8 p 604 – 613) de Roger Bordet, ainsi que deux articles de Bardoulat, traitant de Rhus toxicodendron (l’homéopathie française avril 1977 n°4 p 255 – 264) et d’Hepar sulfur (Ibid février 1977 n°2 p 123 – 128). Elles ne font que confirmer l’importance d’une thérapeutique qui ne cesse d’étendre son champ d’action. Se pose dès lors avec plus d’acuité la question de son enseignement. La fin des année soixante-dis voit ainsi la publication par le Centre homéopathique de France, en septembre 1979, d’un numéro spécial consacré à l’enseignement, en France, de l’homéopathie en médecine vétérinaire. Depuis, l’intérêt pour l’homéopathie vétérinaire n’a cessé de s’intensifier. Plusieurs ouvrages – parfois accessibles aux non-spécialistes – en témoignent. Ce sont d’abord ceux de Jacqueline Peker, qui publie un Dictionnaire des médecines douces pour chiens et chats (Monaco, éditions du Rocher), avec Luce Bonnefous, en 1986 et L’homéopathie en médecine vétérinaire en 1991 (Paris, éditions Maloine). Marie-Noëlle Issautier et son collègue Henry Calvet sont, pour leur part, à l’origine d’un livre intitulé La thérapeutique homéopathique vétérinaire, paru en 1987 (sainte-foy-lès-lyon, éditions Boiron). Elle a fait aussi paraître, en 1990, le Mémento de thérapeutique homéopathique des principales maladies des oiseaux (Ibid). Neuf ans plus tard, elle rédige avec Jacqueline Peker, Homéopathie et cheval : conseils thérapeutiques (Ibid). Enfin, l’année 1999 voit la publication de l’ouvrage dirigé par Jacques Millemann : Matière médicale homéopathique vétérinaire (Paris, éditions Similia) dictionnaire d’homéopathie pour nos animaux de compagnie du Dr Philippe de Wailly

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Aperçu historique de l’homéopathie vétérinaire

Le mot « homéopathie  » date de 1796. Christian Friedrich Samuel Hahnemann, l’inventeur de cette méthode, le créa à partir de l’association de deux termes grecs : homoios, semblable, et pathos, souffrance. Plus tard, en 1800, il désigna la médecine classique par le terme « allopahtie » du grec allos, autre.   Les débuts En 1810, Samuel Hahnemann, âgé de cinquante-cinq ans, publie son Exposé de la doctrine homéopathique : Organon de l’art de guérir. Il y actualise la tradition d’Hippocrate (v.460 – 377 av. J.C) et de Paracelse (v.1493 – 1541), et édicte la loi de la similitude. Comme toutes les théories nouvelles, l’homéopathie eut ses partisans et ses adversaires acharnés. Le 17 mars 1835, l’Académie de médecine condamne sans recours les doctrines d’Hahnermann, suivie dix ans plus tard par son équivalent américain, l’American Medical Association. Toute la seconde moitié du XIXe siècle est secouée par l’affrontement entre irréductibles des deux bords. Imperturbable, Hahnemann n’a de cesse d’enrichir sa Matière médicale homéopathique, répertorie des substances médicamenteuses utilisables en homéopathie. La première d’entre elles qu’il expérimente est le quinquina (china) ; il s’utilise alors lui-même comme cobaye. Ayant absorbé de fortes doses de cette substance pendant plusieurs jours , il s’aperçoit que les symptômes similaires à ceux de la fièvre intermittente (paludisme) se manifestent chez lui. Il en déduit le principe suivant : « Le quinquina, qui détruit la fièvre, provoque chez les sujets sains les apparences de la fièvre ». Suivant cette méthode, il éprouve alors chacun de ses remèdes sur des sujets sains, relevant scrupuleusement les symptômes qu’ils provoquent et leur ordre d’apparition. Cet énorme travail lui vaut une clientèle immense et une renommée internationale. En 1843, à la fin de sa vie, soixante et une substances avaient été expérimentées par ses soins et une centaine d’autres par ses élèves. Parmi eux se trouvait Ruckert Ernst Ferdinand, dit « l’aîné », Né à Herrnhut en 1775, il est le médecin fondateur de l’homéopathie dans l’art vétérinaire : l’emploi de seulement cinq remèdes (Dulcamara, Aconit, Rhus toxicodendron, Bryonia et Helleborus) a déterminé toute sa pratique thérapeutique ! En 1833, presque vingt-cinq ans après la parution de l’Organon, devenu bible de l’homéopathie, le vétérinaire Guillaume Lux publie à Leipzig Zooiasis où il proclame : « De même qu’il n’y a qu’une anatomie, qu’une physiologie, il n’y a qu’une pathologie, qu’une matière médicale, qu’une médecine pour tous les êtres vivants ». Marcel Ferréol, qui pratiqua la médecine vétérinaire à Genève au siècle dernier, a eu la curiosité et la patience de lire, dans le texte, les quatre-vingts premières observations cliniques de Lux. Il a constaté que celui-ci n’utilisait que quatre remèdes pour guérir toutes sortes d’affections : Nux vomica, Camphora, Aconitum et Opium. Ainsi, coliques de chevaux, indigestions du bétail, boiteries, étaient soignées avec le « pauvre »arsenal thérapeutique. Pour guérir la morve du cheval et le charbon du mouton, Lux avait toutefois recours aux dilutions isopathiques.   Naissance de l’isothérapie L’isothérapie est une technique consistant à préparer des dilutions homéopathiques à partir de prélèvements de pus d’abcès, d’urine, de salive, de sang, de calculs urinaires ou de placenta, prélevés sur le sujet même. La première étude sur l’isothérapie est publiée en 1833 par Guillaume Lux à Leipzig. Il déclare alors : « toutes les maladies contagieuses renferment dans leur produit même les éléments de leur guérison ». Il conseille déjà de « dynamiser » les sécrétions pathogènes à la trentième CK (5CH). Quelques années plus tard, son compatriote Gross prépare la « vaccinine » contre la variole à la dilution 3 CH, tandis que Constantine Hering met au point, aux Etats-Unis, un « nosode » encore largement utilisé de nos jours en médecine animale : Psorinum, préparé à partir du grattage de gale. Deux ans à peine après la parution de Zooiasis, F.A Gunther, dans une étude intitulée Die Krankenheiten des Pferles, affirme, quant à lui, avoir éprouvé cent quatre-vingt-huit remèdes. Son livre remporte un tel succès que cinq éditions en allemand vont se succéder… Au milieu du XXe siècle, un médecin américain du nom d’Humphreys contribue grandement aux progrès de l’homéopathie vétérinaire. Ses remèdes homéopathiques, déjà fameux dans le domaine médical humain, sont en effet utilisés en médecines des animaux vers les années 1860, il rappelle combien « il y a vingt-cinq ans, la médecine vétérinaire était brutale ». Les recherches en la matière ne cessent de s’approfondir. En 1892 est publié à Paris le Nouveau Manuel de médecine vétérinaire homéopathique » (Paris éditions J.B Baillière) de F.A Gunther et J. Prost Lacuzon. Plus de cent soixante pages y sont consacrées aux maladies du cheval et une centaine aux troubles bovins. La pathologie des ovins, des chèvres, des porcs, ainsi que celle des chiens et des chats, font l’objet de chapitre particuliers.Celle des oiseaux, en revanche n’occupe que cinq pages… Cette année est marquée également par la parution du dernier volume des Guiding Symptoms de Constantine Hering, installé aux Etats-Unis depuis 1833 et créateur, en 1848, du collège médical Hahnemann à Philadelphie.   Constantine Hering (1800 – 1880) Constantine Hering peut être considéré comme le véritable propagateur de l’homéopathie en Amérique du Nord, bien que, dès 1825, on puisse signaler la présence à New York du médecin danois Hans Burch Gram. Né en Saxe (Allemagne), le 1er Janvier 1800, Hering fit ses études de médecine à Dresde, puis à Leipzig, où il eut comme maître le professeur Robbi, un ancien chirurgien de Napoléon qui le chargea de rédiger un ouvrage destiné à ridiculiser, à accabler et à confondre la nouvelle thérapeutique hahnemanienne. Hering rejoignit donc Hahnemann, auprès de qui il étudia avec soin l’homéopathie. Après avoir lu tout ce qui la concernait, il expérimenta sur lui les remèdes et constata en parfaite honnêteté les excellents résultats obtenus dans la pratique. Converti à l’homéopathie dont il devint un adepte convaincu en le défenseur le plus acharné, il fut mis à la porte de la Société de pathologie qui, auparavant, avait apprécié ses mérites. En 1826, il fut reçu docteur en médecine à Wurtsbourg où il présenta sa thèse : »Medecina futura », où il prônait cette médecine d’avant-garde, véritable révolution de la thérapeutique. L’année suivante, il part avec le naturaliste Weinhold en mission de recherche botanique et zoologique en Amérique du Sud et séjourne en Guyane, où il continue à exercer la médecine homéopathique. C’est là-bas, à Paramaribo, au Surinam, qu’il expérimenta Lachesis, le venin de serpent mortel au prix d’atroces souffrances. Pour l’anecdote, il rapporta, en 1828, dix gouttes de ce venin. A partir de cette souche minime furent préparées toutes les dilutions homéopathiques du monde jusqu’en 1868 ! Après un séjour de six ans sous les tropiques, il repartit en bateau en longeant les côtes de Pennsylvanie, et, à la suite d’un naufrage, il débarque en 1833 à Philadelphie. Il devait s’y installer comme médecin et y pratiquer avec succès la médecine homéopathique durant quarante-sept années. Il maintint assidûment une abondante correspondance avec son maître Hahnemann jusqu’en 1843, date de la mort de ce dernier à Paris. Hering fut le fondateur des premiers instituts d’enseignement homéopathique aux Etats-Unis. En 1835, il crée l’Académie de l’Amérique du Nord pour la médecine homéopathique (Homeopathic Mecical College of Pennsylvania) à Allenstown, avec la collaboration de Wesselholft, son compatriote, ami Gœthe, et du naturaliste suisse Henry Detwiller, installé à Philadelphie en 1828. Cet institue publie, en 1836, la première édition américaine de l’Organon d’Hahnemann. Un autre institut, l’Hahnemann Medical College of Philadelphia, est fondé en 1848. Travailleur infatigable, il contribua en 1844 à la création de l’American Institute of Homeopathy, encore actif de nos jours, et à la création d’hôpitaux et polycliniques à travers les Etats-Unis. Il publia, tant en allemand qu’en anglais, des centaines d’articles et plusieurs livres dont le plus volumineux est le fameux Guiding Symptoms, matière médicale monumentale constituée de dix volumes. Les parutions du début du XXe siècle témoignent de l’intensité des recherches en homéopathie vétérinaire qui s’effectuent alors. Aux Etats-Unis, James Tyler Kent publie son Répertoire en 1900, sa Matière mécicale en 1904 et sa Philosophie homéopathique en 1919. Se succèdent, entre autres les Key-Notes de Timothy Field Allen et les dix volumes de l’Encyclopedia of Materia Medica. En Angleterre, la diffusion de quelques Vademecum et pocket books (notamment ceux de Scheeffer, Gooday, von Rosenberg et Rush) confirme l’intérêt suscité par l’homéopathie vétérinaire à cette époque. Après la Première Guerre mondiale, en 1926, Willmar Schwabe, à Leipzig, publie son Grosser Illustrierte Haustierarzt, qui se termine par un répertoire de plus de mille symptômes, au demeurant très incomplet. Il marque néanmoins une date dans l’histoire de la médecine vétérinaire. D’autres répertoires le suivent : ceux de William Boericke en 1927 et de Cyrus Boger en 1931. Ce dernier, intitulé Synoptic Keys of the Materia Medica (New Dehli, éditions Jan) fut considéré par Ferréol « comme un des livres de chevet du vétérinaire qui veut mériter le titre d’homéopathe ».   source : dictionnaire d’homéopathie pour nos animaux de cie par le dr philippe de wailly

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Remèdes complexes

Les remèdes complexes se composent de plusieurs substances homéopathiques et couvrent une multitude de symptômes. Ces remèdes proposent une bonne alternative pour les novices en homéopathie, évitant la recherche fastidieuse de substances isolées. Chez le chien, il est parfois difficile de qualifier les symptômes psychiques si importants en homéopathie, par exemple « désespoir profond » ou « chagrin », de même que les modalités comme « amélioration par le froid » ou « aggravation par les aliments gras » ; c’est pour cela que les remèdes complexes s’appliquent avec pertinence auprès des animaux. Autre avantage : les préparations complexes ne provoquent pas de dégradation passagère comme cela peut être le cas avec les remèdes homéopathiques classiques. Il n’est d’ailleurs pas toujours facile de savoir comment les substances isolées agissent sur le chien. Ce domaine fait actuellement l’objet de nombreuses études. Avec les remèdes complexes, vous ne ferez pas d’erreur.   Posologie en cas de troubles aigus :  Petit chien : 1 comprimé ou 7 gouttes 2 à 3 fois par jour Chien de taille moyenne : 2 comprimés ou 10 gouttes 2 à 3 fois par jour Grand chien : 3 comprimés ou 12 gouttes 2 à 3 fois par jour Posologie en cas de maladie :  Quelle que soit la maladie, 1 fois par jour à 1 fois par semaine, pendant une longue période. Demandez conseil à votre praticien. De nombreux remèdes complexes existent également – parfois uniquement – sous forme d’ampoules. Ces ampoules peuvent être bien entendu administrées par voie orale.   Posologie pour les ampoules sauf indication contraire : Petit chien : 1 ml par jour Chien de taille moyenne : 2 ml par jour Grand chien : 4 ml par jour source : dictionnaire d’homéopathie pour nos animaux de compagnie du Dr Philippe de Wailly

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l’homéopathie chez l’animal

Les principes d’action de l’homéopathie Samuel hahnemann a mis en lumière l’homéopathie au XVIIIe siècle, en se basant sur le principe suivant : « similia similibus curenbur » (« le semblable peut être soigné par le semblable »). Pour ses recherches, il a répertorié l’effet curatif de différentes plantes, de métaux, de sels minéraux et même de poisons. Le docteur hahnemann a découvert qu’une substance absorbée dans un corps sain pouvait déclencher différents symptômes, qui disparaissent à l’arrêt de la consommation. Or, cette même substance, administrée sous forme diluée, peut guérir exactement ces mêmes symptômes. Plus la dilution est importante, plus l’action bénéfique augmente. C’est l’aspect le plus surprenant de l’homéopathie. Les fondements de l’homéopathie sont le principe de similitude, l’examen individuel et l’infinitésimal (dilution des substances). Pour déterminer quels remèdes utiliser, les symptômes su patient doivent être comparés avec la « matière médicale » (liste des symptômes que la substance provoque sur un organisme sain). Cette répertorisation est élaborée par des thérapeutes de formation classique, et permet de trouver le remède adapté à chaque individu. Pour des symptômes isolés, on peut recourir à des remèdes qui ont fait leurs preuves : en cas de maladie grave ou chronique, avec de nombreux symptômes différents, il est indispensable de consulter un naturopathe. Avantages de l’homéopathie Par rapport à la médecine conventionnelle, les grands avantages de l’homéopathie résident dans l’absence d’effets secondaires, et dans l’efficacité rapide face aux symptômes apparaissant soudainement. La plupart des maladies bénignes fréquentes et soudaines, comme la diarrhée, les maux de gorge, la fièvre ou les blessures légères guérissent rapidement si on les traite soi-même avec sa propre pharmacie homéopathique. La posologie et la dilution se définissent en fonction du type de maladie. Ainsi, pour des troubles soudains, on administrera des dilutions faibles jusqu’à 12 CH ; pour des maladies chroniques de fortes dilutions à partir de 30 CH. Les remèdes homéopathiques se présentent généralement sous forme de granules, de comprimés, d’ampoules et de gouttes. posologie en cas de symptômes aigus : 5 granules 3 fois par jour posologie en cas de maladie chronique : 5 granules 1 fois par jour Remèdes de constitution On appelle « remède de constitution » un remède qui a fait ses preuves pour une grande diversité de maladies, et qui révèle systématiquement des caractéristiques physiques ou comportementales typiques. Devant un chien souffrant de maladie chronique ou passant d’une affection à l’autre, on aura besoin d’un remède homéopathique de fond qui prendra en compte tous les symptômes présentés par le chien. L’animal sera entièrement analysé (comportement, morphologie, symptômes organiques) afin de définir un profil. les remèdes de constitution, s’ils sont choisis avec justesse, seront en mesure de soigner le chien. La posologie des remèdes de constitution dépend de s’il s’agit d’une maladie chronique ou d’un symptôme soudain. Pour les crises aiguës, on donne le remède de constitution à raison de 5 granules 6 CH 2 fois par jour pendant 2 semaines. le traitement peut se prolonger sur 6 semaines pour les problèmes tenaces. Pour les maladies chroniques, on donnera 5 granules de 30 CH 1 fois par semaine ou 5 granules de 200 CH en une seule prise. Si l’on veut surtout agir sur le psychisme du chien, on travaillera avec les dilutions fortes. Veuillez demander conseil auprès d’un praticien ou d’un vétérinaire bien informé. Remède de constitution Pathologie Arsenicum album – animal nerveux, maigre, faible, aimant la chaleur– A souvent soif, mais ne boit qu’en petite quantité– Agitation nocturne, généralement jusqu’à minuit– Difficile pour la nourriture, ne mange que de petites quantités à la fois– Eczéma et fortes démangeaisons– Pelage fin et gras– Mauvaise odeur malgré parfaite propreté– Diarrhées sévères ou passagères, troubles rénaux, notamment après une alimentation inadaptée ou avariée calcium carbonicum – Chien trapu, grosse tête, dos concave et ventre pendant, visible déjà chez le chiotpeau épaisse– intolérance au lait– adore manger de la terre ou du limon, mordille sans arrêt le boistendance à l’eczéma/ aux éruptions sur le ventre et les cuisses, dues à des allergies de contact– problèmes d’articulations et de formation osseuse notamment durant la croissance, problèmes de métabolisme calcique– le chien grandit trop vite– A l’âge adulte, le type calcium carbonicum est un chien agréable, un peu têtu, fidèle mais qui ne réalise jamais de grande prouesses calcium fluoratum -chien peureux, agité, vif-tissus conjonctifs faiblesfaiblesse des tendons, ligaments et articulations– morphologie délicate– chiot inattentif et anxieux– pelage terne– mauvaise cicatrisation– le chien de type calcium fluoratum âgé a un dos concave très marqué et marche souvent en posant tous les orteils au sol (ce devrait être sur la pointe des orteils) calcium phosphoricum – morphologie élancéepelage généralement luisant, tissus conjonctifs fermes– chiot très joueur, mordille tout ce qu’il trouve– intelligent, aime apprendre, mais s’ennuie vite– le jeune mâle se montre sûr de lui et impertinent– chien joyeux et plein d’entrain– refroidissements et inflammations de la vessie fréquents graphites – chien en surpoids, vorace et lourdgénéralement très gentil– peau grasse, cals (callosités) visibles– déteste le bain, bien qu’il en ait souvent besoin– tendance à la constipation– orifices comprenant souvent des parties fissurées ou visqueuses (yeux, oreilles, babines, anus)– Eczéma suintant, sécrétions couleur miel– Glandes anales souvent bouchées– Fréquent problèmes d’oreille, sécrétions couleur miel– Amplification des symptômes lorsqu’il fait froid Lycopodium – chien maigre, ventre souvent ballonné, flatulenceslunatique, capricieux, tendance superficielle à la dominationsujet aux maladies, troubles variés et récurrents– les maladies sont difficiles à soigner– tendance à la constipation, aux maladies du foie, problèmes rénaux et urinaires (calculs/ cristaux)– faim avide, mais est très vite rassasié– évite l’eau et la pluie, aime la chaleur Natrium muriaticum – chien mince, très performant et volontaire– capricieux, mais très sensible, s’attache généralement à une seule personne ou un seul congénère, tristesse infinie en cas de disparition de ce compagnon, provoquant des problèmes de santé– souvent agressif envers ses congénères, la vie en meute pose problème– peau sèche, pelage terneaime ce qui est salé– intolérances alimentaires– tendance aux affections cutanées avec eczéma secproblèmes de digestion Nux vomica – remède typique pour chiens souffrant de problèmes digestifsdiarrhée chronique, vomissements, coliques– chien facilement irritable, hypersensible aux stimulus extérieurs– impose sa volonté en amadouant son entourage– très vigilant, tendance « macho » et jaloux– grande sensibilité du système nerveux : contractures, hernies discales, ne supporte pas la douleur, problèmes touchant surtout la colonne vertébralene supporte ni l’humidité ni le froid Phosphorus – grand chien élancé aux membres fins, pelage clair et peau finepelage très doux, soyeux, finhypersensible, vif, nerveux– souvent très réactifs aux bruits, a peur de l’orage– chien très performant s’il reçoit une éducation appropriée, peut sinon devenir agité ou mordre s’il se sent menacé– cherche à s’attraper la queuejeux et sauts incessants– adore l’eau– diarrhée due à l’excitation ou à la peur– tendance au rachitisme, mauvaise formation osseuse– toux s’aggravant nettement à l’air froid– boit beaucoup Pulsatilla – Animal agréable, gentil et très câlin, souvent femelle– morphologie assez trapue, tendance au surpoids– grossesse nerveuse, troubles du cycle, risque d’inflammation utérine– ne supporte aucune matière grasse (diarrhée), boit très peu– inflammations de la muqueuse avec sécrétions laiteuses– otites fréquentes avec sécrétions laiteuses– préfère la fraîcheur à la chaleur Sepia – chien généralement femelle, grands os robustes– tissus conjonctifs devenant flasques avec l’âge, ventre et mamelons pendants– irritable pendant la période de rut– mère autoritaire et irritable, n’aime pas la tétée– bactéries vaginales, mauvaise absorption– perte de poils– incontinence urinaire avec l’âgele froid et l’humidité augmentent tous les symptômes silicea – petit chien frêle et tendrepeureux, sensible– faiblesse des ligaments et des articulations– luxation de la patella (rotule)pelage fin et doux– santé fragile– fistules chroniques– eczéma très tenace et récalcitrantdémangeaisons– tendance aux allergies et à l’intolérance alimentaire– A besoin de chaleur pour se sentir bien Sulfur – chien puissant robuste– peau sèche, squameuse, pelage gras– odeur intense– gentil, mais têtu, tendance aux mauvaises habitudes– déteste toute forme de soin corporel– Gros appétit, n’hésite malheureusement pas à dévorer toute sorte de saleté, crottes, pourritures, etc… réagit ensuite par des diarrhées– maladies du foie avec diarrhée jaunâtre en cas de problèmes de peau parallèles-Eczéma de tout type, démangeaisons– mue printanière tardive, sous poils ne s’éliminant pas– orifices souvent rouges– comme remède réactif en cas de maladie chronique bien ancrée– n’aime pas la chaleur, préfère être en plein air. source : soigner son chien / artemis

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