La reproduction de mon lézard
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La reproduction de mon lézard

La reproduction de mon lézard
La reproduction de mon lézard

Ce sont les petites espèces de lézards qui offrent généralement les meilleures perspectives en matière de reproduction en vivarium, tout simplement parce qu’elles ne nécessitent pas d’abris spacieux, contrairement aux iguanes verts, par exemple. Si de nombreuses caractéristiques permettent de distinguer le sexe en fonction des espèces, certaines règles générales s’appliquent également.

Le mâle est souvent de couleur plus claire que la femelle et doté d’une crête ou d’une ornementation sur la tête, absente chez sa compagne. Pour les geckos, il suffit habituellement d’examiner les parties inférieures, dans un récipient à fond transparent par exemple : si les pores fémoraux, qui s’étendent le long des pattes arrière, sont bien visibles, il s’agit d’un mâle.

Dans de nombreux cas, il est nécessaire de séparer les lézards mâles, à l’instinct de territoire très développé. Même en l’absence de conflit ouvert, l’individu le plus faible risque d’être brutalisé au point de voir son état se détériorer. Sa croissance se trouvera fortement ralentie s’il ne peut bénéficier de sites favorables pour lézarder ni de choix en matière d’alimentation.

Comme pour les serpents, un rafraîchissement durant l’hiver, puis une augmentation de température au printemps permettront de déclencher la reproduction des lézards originaires des régions tempérées. Dans certains cas, d’autres facteurs, hygrométrie accrue pour les espèces des forêts humides ou séparation des couples durant quelque temps, auront également un impact décisif.

Parade amoureuse

La plupart des lézards se lancent dans une parade amoureuse, incluant oscillations de tête et autres mouvements analogues. L’accouplement en lui-même est parfois assez agressif, le mâle s’agrippant par les dents à la peau du cou de la femelle. Quelques écailles peuvent tomber, mais cet exercice ne se solde pas par d’importantes blessures.

Quelques lézards, notamment certains caméléons, donnent naissance à des petits vivants, mais la majorité pondent des œufs. La composition des coquilles, parcheminées ou en calcaire dur, influence leur mode d’incubation. Le corps de la femelle enfle à mesure que les œufs se développent. Après la ponte, certaines mères tentent de dissimuler les œufs tandis que d’autres, à l’image des geckos, les rassemblent soigneusement autour d’elles. Un simple coup d’œil sur votre protégée vous indiquera si elle a pondu ou non : dans le premier cas, elle mincit considérablement.

Incubateur

 

Placez les œufs dans un incubateur, où ils devraient théoriquement éclore dans des conditions optimales. De la vermiculite humide, disponible en jardinerie, permet souvent d’accélérer ce processus, mais veillez absolument à ce qu’elle ne se dessèche pas. Les coquilles parcheminées pourront absorber l’eau ainsi fournie durant la période d’incubation. En revanche, celles des geckos, dures, n’ont pas besoin de vermiculite. Là encore, la durée d’incubation n’étant pas identique pour tous les œufs, d’une même couvée, ne vous hâtez pas de les jeter ; elle nécessite entre cinq et dix semaines, ou parfois davantage. La température joue un rôle décisif chez un grand nombre d’espèces, car elle influence le sexe des nouveau-nés. Vous devrez vous livrer à quelques essais, en maintenant la température aux environ de 30°C.

À mesure que les œufs éclosent, placez les jeunes dans un abri spécifique. Dans un premier temps, comme ils digèrent les restes de leur membrane vitelline, ils n’ont pas besoin de nourriture. Il vaut mieux prévoir un vivarium séparé pour les lézards vivipares ; sinon, leurs parents risquent de s’attaquer à eux. Quoi qu’il en soit, éclairage suffisant et régime équilibré sont essentiels à leur bon développement.

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