La vie en hauteur… un nouvel espace !
Avec un chat à la maison, il faut considérer son espace non plus en deux, mais en trois dimensions, car il aime par-dessus tout être perché et il aura tôt fait de monter sur les meubles les plus hauts. Pourquoi ne pas aménager votre intérieur pour lui faire prendre de la hauteur ?
Chat perché !
Comme beaucoup d’autres félins, le chat est un animal que l’on peut qualifier d’arboricole. Grimper — dans un arbre, sur une armoire ou sur vos genoux — est naturel chez lui. La hauteur permet à ce chasseur solitaire de guetter ses proies potentielles, sans être vu, tout en se protégeant des prédateurs. Sans oublier que, dans le jardin comme à la maison, se percher est aussi un bon moyen d’être tranquille et apaisé.
Quelle que soit la race du félin, la souplesse et l’agilité du chat, nous surprendrons toujours. Et, sa puissance de saut aussi. Il les doit à une musculature développée sur un squelette particulièrement flexible composé de près de 280 os allongés, minces et résistants et d’articulations d’une grande souplesse. Ses griffes rétractiles font office de crampons sur les surfaces rugueuses et verticales pour monter comme pour descendre. Sa queue -également très souple — sert de balancier et lui permet de garder l’équilibre sur un support étroit. Pour escalader un meuble, une branche ou un mur, notre athlète est capable de réaliser des sauts vertigineux : facilement 1 mètre sans élan et jusqu’à 2 mètres — voire plus — avec de l’élan. Ce qui correspond à plus de cinq fois sa taille au garrot et… à un saut en hauteur (sans élan) de près de 10 mètres pour un homme !
Quelques idées… pas bêtes !
Vous l’avez compris, l’intérêt avec un chat quand on vit dans un appartement de faible surface au sol est que l’on peut augmenter son espace de vie en aménageant la dimension verticale. Il est d’ailleurs à déplorer la tendance aux rangements intégrés dans nos habitations modernes : le chat ne peut plus trouver refuge au-dessus d’une armoire, d’une bibliothèque, voire d’un placard de cuisine !
Voici quelques idées pour le faire jouer à « chat perché » :
- Montez des étagères dédiées au chat (tablettes murales), sans bibelots ni livres. Si vous en installez plus d’une sur le même mur, placez-les à des hauteurs différentes pour faire un « escalier à chat » ;
- Faites du vide sur vos commodes, votre réfrigérateur, vos placards… Ôtez les valises et les sacs qui encombrent le haut d’une armoire ;
- dégagez une étagère sur votre bibliothèque ou un coin de bureau ;
- aménagez une pièce en mezzanine : vous serez étonné de la rapidité avec laquelle votre chat apprendra à gravir l’échelle.
- Rendez accessibles votre dressing ou la penderie avec, pourquoi pas, la mise en place d’une chatière ;
- installez un hamac à radiateur ;
- évitez si possible au maximum les meubles intégrés
- osez les poutres décoratives horizontales placées à 30 cm environ du plafond, accessibles au chat par différents meubles, des tablettes murales ou par une échelle
- et n’oubliez pas l’indispensable arbre à chat !
Quelle souplesse !
A la différence de l’homme, chez le chat la clavicule n’est pas soudée à l’articulation de l’épaule, ce qui a pour conséquence de libérer son mouvement : les pattes avant peuvent faire une rotation complète, se placer l’une dernière l’autre pour marcher le long d’une branche étroite et bénéficier d’une plus grande amplitude dans les divers déplacements.
Il crie derrière la fenêtre
Quand un chat repère un oiseau, un papillon ou une autre proie de l’autre côté de la vitre et qu’il ne peut le pourchasser, il se met à claquer des dents en émettant de petits cris aigus. Sa queue qui bat traduit une forte excitation…. mais il n’en est pas malade ni malheureux pour autant ! Des chats d’extérieur qui repèrent un oiseau hors d’atteinte ont la même réaction !
Il aime observer
Dans un jardin, un chat passe la majorité de son temps à …. observer. Perché sur un arbre ou un mur, ou bien caché dans l’herbe, il scrute son environnement, comme fasciné par les mouvements de la végétation, les insectes volants, des proies potentielles à poils ou à plumes, nos activités…. Ces stimulations visuelles sont importantes et participent à son équilibre psychique.
Observer l’extérieur
La vie en appartement est pauvre en stimuli visuels, et le chat peut vite souffrir de frustration : imaginez-vous une journée entière dans une chambre d’hôtel avec room-service, mais sans lecture ni télé ! Pourquoi ne pas faire de vos fenêtres un endroit de détente pour votre chat ? Il suffit de placer des postes d’observation à côté de chaque fenêtre : chaise, rebord de fenêtre assez large, meuble bas, arbre à chat…. L’idéal est de ne pas être à un étage élevé pour que le spectacle soit intéressant ! Ce passe-temps est bénéfique pour le chat et malgré les apparences ne le rend pas malheureux.