L'alimentation du lapin nain
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L’alimentation du lapin nain

Le lapin de garenne se nourrit exclusivement de végétaux. Les graminées et les herbes figurent en tête de liste ; en hiver, le lapin mange des herbes sèches. Il consomme beaucoup moins de betteraves, de carottes, de pommes, de poires ou d’autres produits similaires. Les lapins rongent volontiers l’écorce des arbres, les branches fines dont ils mangent les feuilles.

 

Principes de base

En matière d’alimentation, vous devez absolument tenir compte de ce principe : les lapins doivent recevoir une alimentation riche en fibres et pauvres en substances nutritives. Ils doivent manger à intervalles rapprochés pendant une grande partie de la journée et de la nuit. Pour éviter tout problème de digestion, il faut toujours qu’ils aient du foin à disposition. Cependant, si vous leur donnez de l’herbe du jardin, laissez-la sécher au préalable pendant au moins six semaines.

==> Le foin, les graminées et les herbes fraîchement coupées doivent être dans un râtelier, dans lequel le lapin ne pourra pas sauter. Ainsi, il ne salira pas son contenu avec ses excréments et son urine. Un râtelier doté d’un couvercle en bois rabattable est une bonne solution.

==> Les aliments prêts à l’emploi, très énergétiques ou sous forme concentrée, sont la plupart du temps proposés dans de jolis emballages. Ces aliments, si tant est qu’ils soient nécessaires, doivent uniquement constituer une petite partie de leur alimentation. Les aliments frais sont préférables. Quel que soit le type d’aliments énergétiques, veillez à en donner au maximum 10g par jour et par kilogramme de poids corporel. L’avoine est ici l’aliment le mieux adapté. Suivez le même principe pour les aliments énergétiques prêts à l’emploi disponible dans le commerce, composés de graines de tournesol, de graines de lin, de raisins secs, de noix, etc.., car, dans la nature, le lapin de garenne tombe rarement sur ce type d’aliments. Du pain rassis, blanc ou noir, évidemment sans moisissures, et plus particulièrement des biscottes ou du pain suédois, peuvent aussi convenir. En résumé : pas plus de 10 g d’aliments énergétiques par kilo de poids corporel ! Ces aliments doivent être distribués exceptionnellement.

 

L’eau

Plus vous donnez d’aliments secs à votre lapin, plus ses besoins en eau sont élevés. Dans l’idéal, proposez de l’eau fraîche, renouvelée chaque jour, dans un abreuvoir.

 

La digestion

Le lapin doit impérativement manger régulièrement ses cæcotrophies. Ce comportement est vital pour sa survie. C’est surtout pendant la nuit que le lapin produit ce type d’excrément, qui ne ressemble pas du tout aux petites crottes noires ou brunes, relativement compactes. Les cæcotrophies sont plus molles, plus claires et luisantes. Elles renferment une grande quantité de bactéries essentielles à la vie : elles jouent un rôle prépondérant en permettant de produire une grande quantité de vitamines, notamment celles du groupe B. Ainsi, ces crottes couvrent une grande partie des besoins du lapin en vitamines B. Les protéines que renferment ces nombreuses bactéries constituent également un élément indispensable de son alimentation. Si la production des cæcotrophies est perturbée de quelque manière que ce soit, l’animal peut tomber gravement malade.

==> L’estomac des lapins possède une paroi relativement fine. En cas de surcharge consécutive à l’assimilation d’une grande quantité de nourriture en peu de temps, l’estomac peut être gravement atteint. L’intestin se caractérise quant à lui par l’absence de péristaltisme, c’est-à-dire qu’il est incapable de faire avancer son contenu à l’aide de contractions musculaires. L’animal digère uniquement s’il mange quasiment en permanence. Dans cette optique, l’aliment de base est le foin, qui permet aussi à l’animal d’user suffisamment ses dents qui poussent pendant toute sa vie.

 

À faire et à éviter

Lorsque vous accueillez le lapin chez vous, donnez-lui la nourriture à laquelle il est habitué et modifiez-la lentement et progressivement. Procédez toujours par étapes pour intégrer un nouvel aliment frais qu’il n’a pas l’habitude de manger. Les friandises et autres bâtonnets à grignoter vendus en animaleries sont le plus souvent inappropriés, car ils sont trop riches et contiennent des substances indigestes (céréales, amandes, sucre ou mélasse).

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