L'attitude du Boxer
le chien

L’attitude du Boxer

Très rapidement, le chiot prend conscience de son corps et sait faire bouger chacune des parties de façon indépendante. C’est ainsi qu’il utilise sa queue, sa tête et plus tard ses oreilles. Le chiot boxer est très performant dans la communication du corps ! A 4 semaines, il remue la queue.

Les postures de soumission, de domination, interviennent vers 6 semaines.

Il est évident que le chiot n’utilise pas sa vision comme nous. Il est sensible aux mouvements, plus qu’aux couleurs. En effet, à l’âge adulte, le chien voit mieux que l’homme en lumière très faible, mais sa perception des couleurs est moins bonne. Il voit bien le bleu et le vert, mais très mal le rouge, par exemple.

La perception des mouvements est en revanche bien supérieure chez le chien que chez l’homme.

Le champ visuel du chien est de 250°, alors qu’il est de 160° chez l’homme.

L’attitude que vous adopterez face à votre chien, la façon dont vous bougerez les bras…. est donc fondamentale.

Conséquences sur l’éducation

Le chiot boxer est « craquant », mais attention à ne pas trop craquer. Il doit garder sa place au sein de la famille, sinon les débordements sont proches !

Quelques principes de base

Le couple maître-chien : vous ne vivez pas au sein d’une meute entouré de femelles, c’est évident ! Mais vous ne pouvez empêcher que vos relations avec votre boxer se tissent avec quelques bases de comportement sauvage, et vous devez être le dominant en tout moment. Certains instants de la vie quotidienne sont des phases clés de votre organisation.

Le repas : dans une meute, le chien dominant mange le premier, occupe le territoire central. Cela signifie que le maître doit être le dominant. Il doit donc manger avant le chien et occuper le territoire avant lui. Si cela n’est pas respecté, de nombreux troubles du comportement vont se développer.

La pire attitude est celle du maître qui donne à manger à son chien, le regarde pour savoir s’il finit tout puis se met ensuite à table. Le chien est en position de dominance. Le boxer, chien très gentil, est un chien qu’il faut sans cesse remettre « à sa place », sinon vous serez rapidement débordé.

La chambre : Lorsque le chiot fait sa première entrée dans la maison de son nouveau maître, il comprend que la chambre est le centre hiérarchique de la maison. Il le comprend souvent beaucoup plus vite que le maître. Alors, méfiance ! Vous ne devez accorder aucun privilège au chiot, car il remettra ensuite sans cesse en cause votre position de dominant.

La hiérarchisation : vous êtes le dominant, votre boxer est le dominé. Si vous gardez cela en permanence à l’esprit, vous ne rencontrerez jamais de problèmes de comportement.

Le rôle du maître est de bien socialiser son chiot. C’est à l’éleveur qu’incombe cette tâche. Vous devez normalement acheter un boxer correctement socialisé.

Il faut lui présenter en premier lieu des animaux de son espèce. Il doit voir d’autres chiots et d’autres chiens adultes. Il doit ensuite rencontrer des animaux d’autres espèces : chats… Cela l’aidera à s’identifier comme un chien, ce qui évite tous les troubles du comportement sexuel. Il reconnaît le chien comme partenaire sexuel.

Il faut ensuite aller à la rencontre les gens : adultes, enfants… Le chiot doit aussi être stimulé correctement : sons, spectacles, odeurs…

L’acquisition d’un chiot n’est pas un acte aisé si l’on veut bien entrevoir tout ce que cela entraîne comme engagement de votre part.

Comment savoir si votre chiot est bien socialisé ?

Il ne doit pas se sauver, mais venir vers vous
Il doit venir vers les enfants
Il doit être curieux de tout
Il ne doit pas montrer un comportement anxieux et peureux

Le moment idéal pour l’acquisition du chiot

Le moment le plus judicieux semblerait être la septième semaine. La socialisation primaire est déjà établie par le contact avec la mère et la portée. Le chiot sait identifier l’humain, car il a eu des contacts avec l’éleveur. Le chiot ne souffre pas de séparation à cette période-là, alors qu’à partir de la huitième semaine se développe un sentiment de crainte face à tout changement de situation. Le choc est donc moins violent à 7 semaines.

Il est évident que ces notions sont valables pour un chien que l’on destine exclusivement à la compagnie et dont les relations avec l’homme sont très étroites. Il n’en est pas de même pour un chien de chasse qui vivra en permanence dans une meute de chiens. 

La période critique se situe entre 8 et 10 semaines.

Si le chiot a été élevé dans un environnement stable et qui ressemble à celui que vous lui proposez (élevage familier, famille), le chiot peut être adopté entre 2 et 3 mois. Si la famille comporte des enfants, il peut même être pris jusqu’à 4 mois.

En revanche, si l’environnement est très pauvre (chenil, élevage intensif…), il faut adopter le chiot entre 6 et 7 semaines.

Le choix du chiot

L’acheter à l’âge idéal.
Se préoccuper du lieu d’achat et des conditions de vie antérieures de l’animal. Un chiot adopté à la SPA n’a pas les mêmes antécédents qu’un chiot élevé dans une famille.
Le choix de la race est fondamental pour l’équilibre maître-chien et la future stabilité de caractère du chien.

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