Le boxer âgé
le chien

Le boxer âgé

Le vieillissement

Qu’est-ce que le vieillissement ?

C’est un phénomène qui résulte de la diminution des fonctions vitales dans un premier temps puis véritablement de leur altération.

Il faut différencier le vieillissement normal d’un organisme, appelé sénescence, et le vieillissement pathologique, ou sénilité.

Le Boxer âgé n’est pas vraiment différent de l’adulte, simplement, à partir d’un certain âge, il est en équilibre très instable entre la bonne santé et la maladie. Il demande donc beaucoup plus d’attention pour détecter une affection contre laquelle il aura du mal à réagir seul.

La frontière entre l’adulte et le vieux est très dure à définir en dehors d’une pathologie spécifique. Il faut donc être très attentif aux moindres signes alarmants.

La sénescence du Boxer

Les fonctions de base du chien vont diminuer. C’est ainsi que ses besoins énergétiques vont fondre de 40%. Le chien âgé se déshydrate également au niveau tissulaire.

Cette diminution du métabolisme de base se traduit par des réactions plus lentes de l’organisme. Le chien réagit plus mal aux changements de température, il assimile moins bien l’alimentation… ces données sont importantes pour mettre en place une prévention. Elle consiste à adapter tout l’environnement du Boxer à son nouveau fonctionnement.

Les moyens de défense de l’organisme sont diminués, ce qui entraîne une baisse de la défense des vieux Boxers face aux virus, bactéries et autres infections.

La peau se modifie, les poils tombent, sont secs, et des poils blancs apparaissent autour du museau.

Les dents sont souvent atteintes : tartre, déchaussement… Les poumons, le cœur voient leur capacité diminuer.

Les sens sont moins performants.

Que faut-il observer ?

Votre rôle n’est pas de jouer au vétérinaire, mais vous pouvez collecter de nombreuses informations en observant votre chien. Cela permettra, en cas de pathologie, de donner au vétérinaire des renseignements précieux sur l’évolution des capacités de votre Boxer.

Il est très important de noter le développement d’un trouble, c’est ainsi qu’on en évalue souvent la gravité.

Faites un dossier “médical”, notez les opérations et maladies qu’a eues votre chien. Quelle est son alimentation ? Que digère-t-il le mieux ? Quelle quantité d’eau boit-il ? Urine-t-il normalement ? Observez ses selles. Tousse-t-il ? Est-il fatigué après l’effort ? Quand sont apparues ses premières difficultés de démarche ? Ses premiers troubles visuels ?

Examen morphologique

Notez l’état de son pelage. Depuis quand perd-il ses poils ? Depuis quand blanchissent-ils ?

Les pathologies

Les pathologies les plus importantes par ordre décroissant sont les suivantes :

  • cancer
  • problèmes cardiaques
  • infection de l’utérus
  • insuffisance rénale
  • problèmes locomoteurs et arthrose
  • problèmes locomoteurs et arthrose
  • problèmes pulmonaires
  • prostate
  • diabète sucré

 

En général

Il est raisonnable de faire des examens préventifs dès 6 ans chez le boxer.

Cela consiste en une radiographie pulmonaire, sur laquelle on peut déceler d’éventuelles tumeurs (taches rondes), un vieillissement des bronches (elles sont alors blanches sur la radio) ou un gros cœur : signe d’insuffisance cardiaque.

La radio n’est absolument pas douloureuse,, le chien est simplement positionné sur le flanc sur la table de radiographie. Le développement se fait en cinq minutes et cet examen peut être réalisé sur rendez-vous chez tous les vétérinaires.

Une prise de sang permet d’analyser le taux d’urée dans le sang ainsi que le nombre de globules rouges et de globules blancs. Cela permet de prendre des mesures rapidement en cas de modification de certains paramètres. La prise de sang se fait à la patte avant.

L’électrocardiogramme permet d’examiner le fonctionnement du cœur. Il se fait sans anesthésie. Le vétérinaire vous remettra un tracé sur un papier millimétré, qu’il aura analysé auparavant. Attention, tous les vétérinaires ne sont pas équipés d’un électrocardiographe. Renseignez-vous au préalable si vous envisagez cet examen pour votre chien.

L’auscultation du cœur avec un stéthoscope, que tous les vétérinaires possèdent, permet de déceler un boxer cardiaque.

La palpation de l’abdomen permet de vérifier qu’aucune boule suspecte n’est présente.

Un tel check-up peut être réalisé tous les deux à trois ans.

Les tumeurs

Les cancers restent la plus grande peur des maîtres. Il faut dans un premier temps différencier la notion de tumeur et celle de cancer. Il existe en effet des tumeurs bénignes (qui ne sont pas graves) et des tumeurs malignes ou cancéreuses (qui sont, elles, problématiques). La seule façon de connaître le degré de gravité des tumeurs est de les retirer (on parle d’exérèse d’une tumeur) et de les analyser. Les ponctions partielles de tumeurs se font rarement chez le chien, car elles nécessitent une anesthésie générale et autant en profiter pour enlever la tumeur tout entière.

De nombreux organes peuvent être atteints de ce mal. L’animal cancéreux décline peu à peu, aussi est-il important de savoir que des progrès énormes dans les techniques médicales de traitement ont été réalisés. La chimiothérapie peut être mise en place pour les chiens.

Elle est malheureusement très mal supportée.

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