Le chien au XXe siècle
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Le chien au XXe siècle

La première guerre mondiale mobilisa plus de 15 000 chiens dans les armées alliées, dont 35% seront blessés ou portés disparus. Leurs tâches étaient d’une grande diversité : contrôleur, estafette, infirmier, porteur de munitions, etc. Ils étaient aussi appréciés comme chasseurs de rats dans les tranchées. La seconde guerre mondiale verra les chiens soviétiques utilisés comme kamikazes.

Affamés volontairement,

ils étaient dressés à se précipiter sur des chars d’entraînement où l’on avait placé de la nourriture. Lors des véritables combats, mus par un réflexe conditionné, ils allaient se jeter sur les chars ennemis alors qu’on leur faisait porter sur le dos une mine électromagnétique. À partir de 1963, l’armée américaine utilisa au Viêtnam des chiens dressés pour le déminage et pour débusquer l’ennemi. Ces chiens pouvaient détecter des mines enfoncées à 20 centimètres de profondeur ou suspendues à 2 mètres de hauteur.

L’emploi du chien

dans les armées modernes prend des formes variées : protéger les aérodromes et les dépôts de munitions ; détecter des mines ; servir dans les transmissions ; aider au transport du matériel ; servir d’éclaireur, de pisteur et de chien de gué ; signaler par sa seule mimique (les oreilles pointées et le museau orienté en direction du danger) l’approche des périls.

Embrigadé aussi dans le corps médical, le chien fait l’objet de toutes sortes d’expériences, mais il profite des progrès considérables de l’art vétérinaire qui lui assure une existence plus longue et plus agréable.

Chien au XXe siècle

Bien des nouvelles activités sont offertes au chien par notre monde moderne. Il court sur les cynodromes, s’exhibe dans les concours de beauté, s’impose sur les affiches et triomphe devant les caméras.

Il devient vedette de cinéma comme rintintin, lassie, ou les 101 dalmatiens. Il est le héros de bandes dessinées. Dans ce dernier rôle, citons, parmi bien d’autres, pluto, le chien du journal de mickey ; Milou, le compagnon fidèle de l’astucieux tintin ; Ran-tan-plan, associé à Lucky luke. Bill, l’attendrissant cocker, est connu du monde entier, et snoopy, le fouineur, se faufile, du rayon des jouets à celui des gadgets.

Si, aujourd’hui,

il ne traîne plus sa charrette de lait, de pain ou de beurre, le chien tire encore quelques traîneaux l’hiver, guide l’aveugle et alerte à grands coups de langue son maître atteint de surdité pour lui annoncer une visite ou un sinistre. En fait, bien souvent, le chien nous tient tout simplement compagnie. Ce métier-là n’est pas non plus, malgré les apparences, de tout repos, puisqu’il fait tenir au chien les rôles de confident, de psychanalyste et d’entraîneur sportif. En tout cas, il peut éviter à son maître les affres de la solitude, la crise cardiaque et la dépression nerveuse.

C’est sans doute pourquoi le nombre de chiens ne cesse d’augmenter. On estime à plus de 150 millions le nombre de chiens dans le monde. Il y en a 1 million en Belgique, plus de 3 millions en Italie, environ 8 millions en France et plus de 40 millions aux États-Unis.

Mais le rôle le plus prestigieux tenu par un chien fut sans doute celui confié à une petite chienne russe, laïka, qui en 1957 précéda l’homme dans l’espace, devenant ainsi le premier cosmonaute.

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