Le dressage du Boxer
Comment dresser un boxer ?
Pour ce qui est du dressage de base, rien ne vous empêche d’essayer de vous débrouiller tout seul : vous trouverez dans le commerce de nombreux livres sur ce thème et ils pourront vous aider à faire vos premiers pas dans ce domaine.
Toutefois, pour les attaques, il est indispensable d’utiliser un figurant ayant l’habitude de ce genre d’exercice, car une personne inexpérimentée risque de commettre des erreurs susceptibles de gâcher entièrement le caractère de votre chien. Aujourd’hui, on trouve des centres cynophiles et des écoles de dressage un peu partout en France. Vous pourrez vous y rendre pour effectuer un bon travail sous la direction d’instructeurs compétents et de figurants expérimentés : pour plus de renseignements, adressez-vous à la Société centrale canine (SCC), qui vous conseillera les meilleures écoles.
D’une manière générale, les cours collectifs ont lieu le samedi et le dimanche, mais presque tous les centres offrent également la possibilité de cours personnalisés qui ont lieu au jour et à l’heure souhaités. Bien entendu, ces cours individuels coûtent plus cher, mais ils permettent à chacun de dresser personnellement son chien, en apprenant les secrets de la conduite et de la psychologie canine.
L’habitude, autrefois très répandue, de laisser le chien dans une école pendant un mois ou deux puis de revenir le prendre une fois l’entraînement terminé a pratiquement disparu. En effet, de la sorte, il ne se crée pas un véritable « binôme » et le chien n’obéira jamais à son maître aussi rapidement et avec autant de confiance qu’à son dresseur. Cette solution n’est conseillée que si vous n’avez vraiment pas une minute de libre dans la semaine. Mais si vous n’êtes pas disponible, vous ne devriez pas avoir un boxer, qui a toujours besoin d’attention et pas uniquement pendant la période de dressage.
La conduite en laisse
Le chien doit maintenir son attention constamment sur le conducteur, sans jamais abandonner la bonne position (l’épaule à la hauteur du genou gauche du conducteur), en suivant chacun de ses pas et chaque changement de direction ou de vitesse. En outre, le chien devra s’asseoir à chaque arrêt du conducteur.
La conduite sans laisse
Cet exercice est identique au précédent, mais il comporte certaines difficultés supplémentaires : le lien entre le conducteur et le chien doit être si fort que l’utilisation de la laisse devient superflue.
Assis et couché
Ces exercices sont assez simples, car il s’agit de positions que le chien prend souvent spontanément.
Le couché libre
Le conducteur donne l’ordre « reste », puis s’éloigne du chien qui reste en position couchée. Un chien bien dressé peut rester l’immobile pendant vingt ou trente minutes.
L’appel
Au départ de cet exercice, le chien est en position couchée. Dès qu’il entend l’ordre, le chien doit courir le plus rapidement possible vers le conducteur et s’asseoir face à lui.
L’envoi en avant
Sur un ordre du conducteur, le chien se lance dans la direction indiquée par la main ; à l’ordre suivant, il se mettra en position « couchée ».
Le saut avec rapport
Le conducteur lance l’objet à rapporter de l’autre côté d’un obstacle. Lorsqu’il entend l’ordre « apport », le chien saute l’obstacle, ramasse l’objet, effectue un deuxième saut de retour et va s’asseoir face au conducteur. Enfin, lorsqu’il entend l’ordre « laisse », il lui remet l’objet.
La palissade avec rapport
Cet exercice est un peu plus difficile que le précédent, car il faut passer une palissade. Cet obstacle, très haut, ne peut être surmonté d’un bond, et doit être « escaladé » par le chien.