Le jeune chien boxer

Par “jeune chien”, il est entendu, un chien que l’on ne peut plus définir comme un chiot, mais qui n’a pas encore terminé son développement psychologique et physique et qui n’est donc pas encore un adulte.Si l’on établissait une comparaison avec l’homme, on pourrait dire que le “jeune chien” est un adolescent, ou, plus précisément, un teen-ager, comme disent les Anglo-Saxons, c’est-à-dire une personne ayant entre 13 et 18 ans (en anglais les chiffres correspondants se terminent par le suffixe teen). Un chien peut être qualifié de “jeune chien” de 4 ) 13 ou 14 mois : la tradition selon laquelle une année canine vaut sept années de vie humaine est tout à fait inexacte. Ce calcul est assez réaliste à partir de 3 ans, mais pas du tout plus tôt, car un chien de 1 an est déjà sexuellement actif et son développement psychique est proche de celui d’un adulte : cela n’a rien à voir avec la situation d’un enfant de 7 ans, et on pourrait le rapprocher plus facilement d’un jeune de 18 ans.

En réalité, de 4 à 12 mois, le chien traverse une période intense de développement psychique très rapide que l’on ne peut pas comparer avec le développement humain, beaucoup plus lent et progressif : on peut toutefois établir un parallèle entre un “jeune chien” et un teen-ager.

Le fait que le chien vive en un an seulement toute sa période d’enfance et d’adolescence indique clairement qu’il s’agit d’une période très délicate d’un point de vue physique et psychique.

Le Boxer, qui se trouve à un niveau très bas de l’échelle néoténique, est un chien qui se développe plus lentement que les autres, mais son parcours n’en demeure pas moins très rapide par rapport à celui de l’homme.

Pour ce qui concerne le dressage, le “jeune chien” doit être considéré comme se trouvant à un stade intermédiaire entre le chiot et l’adulte : il sera donc possible d’améliorer, d’affiner et de compliquer les exercices décrits pour le “premier dressage” : mais on ne peut pas encore prétendre à la perfection, ni passer à des exercices trop compliqués… car, au fond, il s’agit toujours d’un enfant dissolu, qui doit encore grandir.