Les aptitudes du boxer
le chien

Les aptitudes du boxer

Chien de compagnie

C’est un très bon chien familial, mais il doit impérativement être éduqué, ou vous risquez d’avoir une boule de poils charmante, mais incontrôlable. Le boxer n’est pas d’un caractère soumis, il est très turbulent. Il faut donc fermeté et patience durant l’éducation.

Chien de garde et de défense

Le boxer est un chien très courageux qui déborde d’énergie. Il a hérité ses caractéristiques du Bullenbeisser.

Le boxer n’est plus un chien de combat. Ce chien est sociable et docile, mais a gardé un sens très précis de la défense de son maître et de son territoire.

Mais attention, c’est un chien qui fait naturellement confiance à l’homme. Il peut donc garder une voiture, une maison s’il n’est pas habitué à voir des gens défiler chez vous. Car dans ce cas, il va s’habituer à vos amis ou clients et ne gardera plus rien. Il faut lui faire comprendre très rapidement son rôle de gardien, qu’il saura très bien remplir, car c’est un chien très équilibré qui se maîtrise très bien.

Chien sportif ?

Cela pourrait l’être, car sa musculature est impressionnante, mais il est malheureusement défavorisé par son museau court, son système cardiaque parfois faible ; c’est un chien qui s’essouffle vite. Il est préférable de ne pas l’inscrire en agility, à moins d’être sûr de ses capacités physiques.

Aucune discipline ne lui est interdite (pistage, défense…) mais il est très difficile d’amener un boxer à un très haut niveau dans la compétition.

Les différents types de maîtres et le boxer

Le dominant physiquement 

Ce maître veut à tout prix que son chien obéisse et utilise souvent la force. Une race dite « dure » lui conviendra s’il sait se contrôler. Un boxer peut être heureux avec lui, mais attention quand même !

Le dominant vocalement

Pour se faire obéir, il crie. Il ne lui faudra surtout pas un chien craintif et gentil, qui sera complètement terrorisé. Il lui faudra un « têtu » qui passera outre.

Le boxer, très joueur, convient aussi.

Le séducteur

Le maître cède facilement et câline son chien en l’excusant de tout pour obtenir un résultat. Il lui faudra un chien obéissant naturellement et ne cherchant pas les relations de force. Le boxer n’est peut-être pas l’idéal.

Le permissif

Le maître a peur de perdre l’amour de son chien, il évite de lui imposer toute forme de discipline. Le maître doit absolument prendre conscience de ses défauts, car il court droit à la catastrophe… surtout avec un boxer.

L’ambivalent

Le chien ne sait plus où il en est, car un jour, il est permis de jouer avec la chaussure, le lendemain la situation a changé. Le boxer saura jouer de cette indécision.

Le paranoïaque

Il calque le comportement de son chien sur le comportement humain et prête à son chien des émotions humaines. Les troubles sont déjà là !

Le naïf

Le maître connaissant peu de choses au chien suit les conseils de tout le monde et n’importe qui. Il faut l’aider, car il peut bien faire et un boxer pourra être heureux avec lui.

Le logique

Le maître utilise le bon sens avant tout. Parfait pour un boxer.

L’intraitable

Il n’écoute aucun conseil et se bloque en cas de problèmes, qui ne peuvent donc jamais être résolus. Attention !

L’éducation et la communication du boxer

Elle commence très tôt. Le boxer est un chien très joueur, très « foufou », qui aime communiquer avec son maître. Il faudra utiliser toutes ces caractéristiques dans son éducation.

Communiquer avec votre chiot boxer

La communication du chiot

Elle est indispensable à la mise en place des relations sociales. Le chiot communique selon plusieurs systèmes. Il envoie des signaux olfactifs, auditifs, tactiles et visuels.

L’odorat du chien est l’un des sens les pus développés, avec 200 millions de récepteurs des odeurs à hauteur des sinus.

La communication olfactive

Elle est possible grâce aux phéromones, substances émises par le chien, véritable message capté par un autre chien. On retrouve ces molécules dans toutes les excrétions et sécrétions du chien. l’odorat est donc très important pour capter les informations transmises.

Les phéromones

Elles ont les particularités suivantes. Elles sont efficaces à de très longues distances et elles restent dans le milieu extérieur plusieurs heures, voire plusieurs jours avant d’être détruites. Il existe deux types de phéromones :

  • les phéromones d’identification, qui sont excrétées en permanence quelle que soit la situation. C’est la carte d’identité du chien.
  • il existe aussi des phéromones d’émotion, qui sont fabriquées dans certaines situations : stress, danger, excitation sexuelle…

Votre boxer sera très sensible à toutes les odeurs qui l’entourent.

Les sons

Il existe plusieurs techniques pour communiquer. Le chiot choisit dès le départ les vocalises. Le répertoire vocal s’enrichit rapidement.

On distingue quatre types de signaux chez le chien : les signaux d’alarme, les signaux de rapprochement, les signaux d’éloignement et les signaux infantiles.

À 20 jours se développent des jappements assez proches de l’aboiement que le chiot émet essentiellement durant les phases de jeu. L’aboiement apparaît pour la première fois vers 24 jours. Le chiot ne l’utilise que dans des situations critiques. Le grognement à connotation plus agressive apparaît vers 8 semaines, accompagné du comportement d’un chien menaçant : babines retroussées pour laisser voir les crocs à l’adversaire.

L’ouïe est ensuite très développée chez l’adulte. Le chien entend des sons de 10 000 à 50 000 Hz alors que l’homme entend de 16 000 à 20 000 Hz. Le chien peut aussi localiser de façon très précise le lieu d’émission d’un son.

C’est ainsi que la mère retrouve les petits qui s’éloignent du nid. On comprend facilement que la portée doive vivre dans un environnement calme, sans parasites sonores, pour communiquer correctement.

La communication tactile

C’est, dans les premiers moments de vie, le moyen préféré de communication du chiot. Dès la troisième semaine, les chiots d’une même portée se lèchent les uns les autres et apprennent ainsi à se connaître.

Cette communication tactile s’établit très rapidement avec l’homme par l’intermédiaire des caresses.

Elle est à développer lors du sevrage quand la mère s’éloigne des petits, mais il ne faut en aucun cas interférer avec la mère avant cette période. Trop manipuler un jeune chiot entraîne une non-reconnaissance de celui-ci par la mère et par la portée.

La communication visuelle

Il existe trois facteurs qui composent ce système de communication : la posture corporelle, la mimique faciale et les mouvements du corps. Grâce à cela, le chien exprime de nombreuses notions de la vie sociale : la soumission, la menace, le désir de jouer, les désirs sexuels……

 

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