les autres espèces d'invertébrés
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Les autres espèces d’invertébrés

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Les scorpions

Vous devrez manipuler avec un soin extrême ces proches parents des mygales, qui possèdent un dard douloureux, voir mortel, sur leur queue. En fait, il vaut mieux laisser ces arachnides dans leur terrarium et utiliser des forceps spéciaux pour les déplacer en toute sécurité. Les scorpions en captivité sont généralement les plus grands de leur groupe, tels que le scorpion impérial (pandinus imperator), originaire d’Afrique Occidentale. Ses larges pinces lui confèrent un aspect impressionnant, mais elles trahissent en fait la présence d’un dard moins puissant que celui des espèces à plus petites pinces.

Si les scorpions sont souvent originaires des régions chaudes et sèches du globe, l’impérial est une espèce des forêts tropicales qui ne se plaît que dans un environnement chaud et humide. Le substrat de son terrarium doit être meuble pour lui permettre de s’enfouir. Des cachettes, sous forme d’écorces de liège, constituent également des éléments essentiels. Pour toutes les espèces, s’il est indispensable de prévoir un couvercle bien scellé et assurant une bonne ventilation, la lumière n’est guère importante : nocturnes, ces animaux émergent de leur retraite essentiellement lorsque la luminosité est faible. Ils se nourrissent d’invertébrés.

La mante religieuse

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Autre invertébré prédateur, la mante religieuse (espèces Mantis) est aussi élevée en captivité. Il en existe un grand nombre d’espèces, fréquemment difficiles à distinguer les unes des autres. Leur nom commun provient de la posture qu’elles adoptent en se reposant, les pattes antérieures pliées comme si elles priaient. Ces membres attrapent à une vitesse saisissante les proies qui passent à leur portée, tandis que l’animal reste immobile, se fiant à son apparence pour son camouflage. Prédatrices, les mantes doivent vivre seules. La femelle possède six segments sur la partie inférieure de son abdomen, contre huit chez le mâle.

Le mille-pattes géant

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Le mille-pattes géant appartient à l’ordre des Diplopodes. Cette créature est capable de produire des sécrétions toxiques, les faisant gicler de ses pores pour se protéger : vous devez donc la manipuler avec précaution et il est toujours préférable de porter des gants. Les mille-pattes tropicaux appréciés en captivité peuvent atteindre 25 cm de long. Habitants des forêts humides, ils ont besoin d’un terrarium reflétant leur habitat naturel. Ils se nourrissent de matières végétales.

L’escargot terrestre géant

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Autre espèce de grande taille massivement élevée en Europe, l’escargot géant est illégal aux États-Unis et au Canada : les autorités redoutent en effet qu’il ne s’établisse durablement dans les régions les plus chaudes de leur pays. Cet escargot (achatina fulica) originaire d’Afrique peut atteindre plus de 20 cm de long. Peu exigeant, il se contente souvent d’un terrarium chauffé. Un assortiment de végétaux constitue la base de son régime ; prévoyez également un os de seiche, source de calcium supplémentaire indispensable à sa coquille.

Puisque cette espèce est hermaphrodite, la cohabitation de deux individus débouche invariablement sur la ponte d’œufs fertilisés. Ces derniers restent agglutinés dans le refuge de l’escargot.

Le grand pagure terrestre

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On élève divers types de crabes en captivité, notamment le grand pagure terrestre (coenobita clypeatus), qui peuple les rivages maritimes plutôt que les eaux profondes. Pour cet individu capable de grimper en dépit de sa carapace encombrante, prévoyez un terrarium couvert. Maintenez une certaine humidité dans son environnement en plaçant un récipient d’eau salée peu profond (utilisez du sel de mer tel que celui recommandé pour les aquariums marins). À mesure de leur croissance, ces crabes abandonnent leur carapace, les laissant éparses sur le sol en quête d’une nouvelle. Pour ces charognards qui se nourrissent d’animaux plutôt que de végétaux, il existe des préparations alimentaires. Certains individus requièrent un milieu plus aquatique, avec de l’eau salée diluée afin d’imiter leur habitat naturel. Le niveau de l’eau doit rester bas et permettre aux crabes d’accéder à des zones laissées sèches dans le bac. Réglez la température à 25°C.

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