Les chats

Le Standard FIFé de l'Abyssin

Le Standard FIFé de l’Abyssin

Le standard FIFé (version française, 1er février 1995)   Tête Forme : cunéiforme, de proportion moyenne, large au-dessus de la tête. Les contours sont doux et harmonieux nez : de longueur moyenne, jamais droit, sans stop. De profil, la tête présente une courbe douce menton : ferme et bien développé museau : non pointu. Un léger rétrécissement amenant le museau est souhaité, un pinch (pincement) est une faute. Oreilles Forme : relativement grandes, larges à la base. L’extrémité est légèrement arrondie avec l’empreinte sauvage. Des plumets aux extrémités sont souhaités. Emplacement : largement espacées, portées de façon alerte. Yeux Forme : grands, en forme d’amande et bien espacés. Couleur : brillants et expressifs. Ambre, vert ou jaune. Couleur pure, nette et intense. Cerclés de la couleur du ticking. Cou Porté gracieusement Corps Structure : corpulence et longueur moyennes. Ferme, souple et musclé. Agréable à manipuler. Pattes Fines et longues, en proportion avec le corps, aux tendons apparents Pieds : petits et ovales Queue Large à la base, assez longue et s’effilant. Fourrure Structure : courte, fine, serrée et couchée Couleur : deux ou trois bandes de couleur sur chaque poil avec de préférence l’extrémité foncée. Fautes Tête : un stop trop marqué, trop de marques sur la face Oreilles : petites ou pointues Yeux : ronds, couleur pas franche, absence de cerclage de la couleur du ticking Corps : allure trop ramassée Queue : annelée Fourrure : ton froid ou sableux, marques fantômes ou autres marques tabby sur le corps et les pattes Fautes excluant l’attribution de certificat Tête : type siamois, ronde Pattes : rayures sur les quatre pattes Queue : en forme de fouet Fourrure : sous-poil gris, trop foncé ou trop clair, trop peu ou absence de ticking là où il est souhaité, collier fermé, marques sur le ventre et sur le poitrail, médaillon blanc, blanc s’étendant sur le poitrail. Remarque : Du blanc n’est toléré que sur le menton et les narines.   Échelle des points Total 100 Tête(forme générale, nez, mâchoire et denture, front, emplacement et forme des oreilles) 15 Yeux(forme et couleur) 10 Corps(forme, taille, ossature, hauteur des pattes, forme des pieds, forme et longueur de la queue) 20 Fourrure couleur du corpstickingtexture 502515105 Condition 5 Les variétés de couleurs reconnues Description générale de la couleur de la fourrure Couleur du corps : se reporter aux descriptions ci-dessous. Ticking plus foncé que la couleur de base Couleur de base : comme mentionnée dans les descriptions ci-dessous dessous du corps, poitrail et face interne des pattes de couleur uniforme (couleur de base). Cette couleur est en harmonie avec le dessus du corps, sans ticking, rayure, collier ni ombre sur le ventre. Une ligne plus foncée court le long de l’épine dorsale (« eel line ») du blanc ou blanc cassé n’est toléré qu’au-dessus des lèvres, près des narines et sur le menton, s’il ne s’étend pas jusqu’au poitrail l’extrémité des oreilles est de la couleur du ticking la semelle des pattes arrière et les touffes interdigitales sont de la couleur du ticking la ligne foncée (de la couleur du ticking) de l’épine dorsale se prolonge jusqu’à l’extrémité foncée de la queue. La queue n’est pas annelée. Remarque : toutes les remarques et fautes mentionnées dans le standard sont valables. Lièvre (ABY n) Couleur de la fourrure : la couleur du corps est brun chaud lièvre/rouge-brun avec ticking noir, la couleur de base abricot/orange foncé, l’extrémité des oreilles noire/seal, l’extrémité de la queue noire paupières cerclées de noir truffe rouge brique, cerclée ou non de noir coussinets : noirs/seal. Semelles et touffes interdigitales : noires/seal Bleu (ABY a) Couleur de la fourrure : la couleur du corps est bleu-gris chaud avec ticking bleu-gris acier foncé, la couleur de base est faon/crème pâle, l’extrémité des oreilles bleu-gris acier foncé, l’extrémité de la queue bleu-gris acier foncé, l’extrémité de la queue bleu-gris acier foncé ; paupières cerclées de bleu-gris ; truffe vieux rose, cerclée ou non de bleu-gris ; coussinets : vieux rose/bleu-gris. Semelles et touffes interdigitales : bleu-gris acier foncé. Sorrel (ABY o) couleur de la fourrure : la couleur du corps est cuivre-rouge chaud et intense avec ticking brun chocolat, la couleur de base abricot foncé, l’extrémité des oreilles brun-rouge, l’extrémité de la queue brun-rouge ; paupières cerclées de brun-rouge truffe rouge pâle, cerclée ou non de brun-rouge coussinets : cannelle à chocolat. Semelles et touffes interdigitales : brun-rouge. Beige faon (ABY p) couleur de la fourrure : la couleur du corps est beige terne avec ticking crème chaud foncé, la couleur de base crème pâle, l’extrémité des oreilles crème chaud foncé, l’extrémité de la queue crème chaud foncé paupières cerclées de vieux rose truffe rose, cerclée ou non de vieux rose coussinets : roses. Semelles et touffes interdigitales : crème chaud foncé. Silver noir (ABY ns) Couleur de la fourrure : la couleur du corps est blanc-argenté pur avec ticking noir, la couleur pur avec ticking noir, la couleur de base blanc-argenté pur, l’extrémité des oreilles noire/seal, l’extrémité de la queue noire paupières cerclées de noir truffe rouge brique, cerclée ou non de noir coussinets : noirs/seal. Semelles et touffes interdigitales : noires/seal Silver bleu (ABY as) couleur de la fourrure : la couleur du corps est blanc argenté pur avec ticking bleu-gris acier foncé, la couleur de base blanc argenté pur, l’extrémité des oreilles bleu-gris acier foncé, l’extrémité de la queue bleu-gris acier foncé paupières cerclées de bleu-gris acier foncé truffe vieux rose, cerclée ou non de bleu-gris acier brun coussinets : vieux rose/bleu-gris. Semelles et touffes interdigitales : bleu-gris acier foncé. Silver sorrel (ABY os) couleur de la fourrure : la couleur du corps est blanc-argenté pur avec ticking brun-rouge, l’extrémité des oreilles brun-rouge, l’extrémité de la queue brun-rouge paupières cerclées de brun truffe rouge pâle, cerclée ou non de brun coussinets : cannelle à chocolat. Semelles et touffes interdigitales : brun-rouge. Silver beige faon (ABY ps) Couleur de la fourrure : la couleur du corps est blanc argenté pur avec ticking crème chaud foncé, la couleur de base blanc argenté pur, l’extrémité des oreilles crème chaud foncé, l’extrémité de la queue crème chaud foncé paupières cerclées de vieux rose truffe rose, cerclée ou non de vieux rose. Coussinets : roses. Semelles et touffes interdigitales : crème chaud foncé. Remarque : la couleur de base ne doit pas comporter de nuance ou de tache brune ou jaune.

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Le standard CFA de l'Abyssin

Le standard CFA de l’Abyssin

Le Standard CFA   Échelle des points Total 100 Tête 25 Museau 6 Crâne 6 Oreilles 7 Forme des yeux 6 Corps 30 Torse 15 Pattes et pieds 10 Queue 5 Pelage 10 Texture 10 Couleur 35 Couleur 15 Ticking 15 Couleur des yeux 5 Description générale L’impression d’ensemble que donne l’Abyssin idéal est celle d’un chat bien coloré dont le pelage a un ticking affirmé, de taille moyenne et de port majestueux. L’Abyssin est souple, vigoureux et musclé. Il fait preuve d’une activité intense et porte un vif intérêt à tout ce qui l’entoure. Bien équilibré physiquement et mentalement, toutes ses composantes sont proportionnées. Tête Aspect cunéiforme modifié, légèrement arrondi sans surfaces plates. Les lignes du front, de la joue et du profil offrent toutes des contours délicats. La légère élévation de l’arête du nez allant jusqu’au front devrait avoir une importance conséquente et s’élargir entre les oreilles pour descendre sur le cou en un arc gracieux sans cassure. Museau Ni nettement, pointu ni carré. Le menton ne doit être ni fuyant ni proéminent. On peut admettre chez les mâles adultes que les bajoues soient visibles. Oreilles Grandes, modérément pointues. En alerte, larges et en forme de coupe, orientées comme si le chat écoutait. Les poils sur l’oreille sont très courts et serrés, des plumets sont appréciés, noirs à marron foncé sur un lièvre, marron chocolat sur un sorrel, bleu ardoise sur un bleu, brun chocolat clair sur un faon. Yeux En forme d’amande, grands, brillants et expressifs. Ni ronds ni orientaux. Yeux soulignés par une fine ligne foncée cerclée d’une zone de couleur claire. Corps Longueur moyenne, souple et gracieux, laissant voir une forte musculature sans excès. La conformation de l’Abyssin établit un moyen terme entre les extrêmes de type ramassé (cobby) et de type longiligne. On recherche plus les proportions et l’équilibre général que la taille en soi. Pattes et pieds Proportionnellement minces, ossature fine. L’Abyssin se tient bien sur le sol, donnant l’impression d’être sur la pointe des pieds. Pieds petits, ovales et compacts. Doigts : 5 à l’avant, 4 à l’arrière. Queue Épaisse à la base, assez longue et effilée. Pelage Doux, soyeux, de texture fine, mais dense, avec effet d’élasticité au toucher et aspect lustré. De longueur moyenne, mais suffisante pour recevoir deux à trois bandes sombres de ticking. Pénalités Coussinets décolorés. Tête longue et étroite, tête ronde et courte. Barres aux pattes, collier foncé ouvert, queue annelée. Tons froids ou gris de la robe. Sous-poil blanc chez les Abyssins bleus et faon. Disqualification Médaillon blanc ou présence de blanc où que ce soit ailleurs qu’aux narines, au menton et à la partie supérieure de la gorge. Queue nouée ou anormale. Collier fermé foncé. Sous-poil gris proche de la peau s’étendant sur une majorité du corps. Poils noirs sur un Abyssin sorrel. Nombre de doigts non conforme. Toute autre couleur que les quatre admises. Les couleurs de l’Abyssin Couleur de la robe : chaude et rayonnante. Ticking : net et régulier avec des bandes de couleur foncée contrastant avec des bandes de couleur plus claire sur les poils. Couleur de sous-poil claire et lumineuse près de la peau. Des nuances de couleurs plus profondes sont souhaitables, cependant l’intensité du ticking ne doit pas être sacrifiée à celle de la couleur. Une teinte plus foncée sur l’épine dorsale est permise à condition que le ticking soit bien marqué. La préférence sera donnée aux chats sans marques sur le dessous du corps, sur la poitrine, et sur les pattes ; queue sans anneaux. Maquillage : les lignes foncées partant des yeux et des arcades sourcilières, les ombres sur les pommettes, les poils et les ombres sur les coussinets des moustaches constituent des atouts souhaitables. Yeux soulignés d’une fine ligne foncée, cerclés d’une zone de couleur claire. Couleur des yeux : or ou vert ; couleur la plus chaude et la plus intense possible. Lièvre Pelage brun lièvre (terre de Sienne brûlée) avec ticking comportant diverses nuances de marron foncé ou de noir, la pointe devant être la plus foncée. Un sous-poil brun orangé. Extrémité de la queue noire. Le dessous et la face interne des pattes doivent être d’une teinte s’harmonisant avec la couleur de base. Truffe : rouge brique. Coussinets : noirs ou marron, touffes interdigitales d’un noir s’étendant légèrement au-delà des semelles.  sorrel (cinnamon) Pelage riche, chaude couleur rougeoyante, tiqueté de marron chocolat, la pointe devant être la plus foncée, sous-poil roux. Extrémité de la queue d’un marron chocolat. Le dessous et la face interne des pattes doivent être d’une teinte s’harmonisant avec la couleur de base. Truffe : rose vif. Coussinets : roses, avec du marron chocolat aux touffes interdigitales s’étendant au-delà des semelles. Bleu Pelage d’un beige chaud, tiqueté de différentes nuances de bleu ardoise, la pointe devant être la plus foncée, sous-poil beige rosé. Extrémité de la queue bleu ardoise. Le dessous et la face interne des pattes doivent être d’une teinte s’harmonisant avec la couleur de base. Truffe : vieux rose. Coussinets : mauves avec touffes interdigitales d’un bleu ardoise s’étendant légèrement au-delà des semelles. Faon Pelage d’un chaud beige rosé, tiqueté de marron chocolat clair, la pointe devant être la plus foncée, sous-poil beige rosé. Extrémité de la queue d’un marron cacao clair. Le dessous et la partie interne des pattes doivent être d’une teinte s’harmonisant avec la couleur de base. Truffe : saumon. Coussinets : roses avec des touffes interdigitales d’un marron cacao clair s’étendant légèrement au-delà des semelles.   Numéros des couleurs Les références suivantes sont données à titre d’information seulement et ne font pas partie du standard officiel de la CFA.   Mâle Femelle Lièvre 0380 0381 Sorrel 0382 0383 Bleu 0384 0385 Faon 0386 0387 Variantes (1) néant néant (1) Races permises pour le croisement avec l’Abyssin : aucune.

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Un standard ou des standards pour l’Abyssin ?

Le standard d’une race décrit la morphologie idéale des chats de cette race. Pourquoi tant de standards ? Lorsque nous voulons définir un chat, nous le comparons toujours à un standard, c’est-à-dire à une description détaillée donnant une image vers laquelle le chat devrait tendre. Les points auxquels on s’attache sont le plus souvent la morphologie (morphologie générale, tête, corps, pattes et pieds), le comportement et la couleur. Contrairement à d’autres, les standards des races de chats ne donnent pas d’éléments mesurables (hormis les nombres d’orteils). C’est une description esthétique d’un animal qui n’existera sans doute jamais. Les standards initiaux insistent beaucoup sur l’équilibre de l’animal, sur son aspect général et sur son comportement. Dans un standard, on permet aux juges et aux éleveurs de faire appel à leur sens du beau et de l’harmonie, en respectant quelques contraintes de formes ou de couleurs. Cette ouverture du standard, qui fait appel à l’esthétique plus qu’à la mesure, de celui qui juge est à la fois sa richesse et sa faiblesse. Étant tellement ouvert, le standard pourrait être universel, chaque culture donnant son interprétation de la description. Malheureusement, il existe presque autant de standards que d’associations félines. Deux grandes associations s’efforcent cependant de normaliser les standards : la Fédération internationale féline (FIFé) en Europe et The Cat Fancier’s Association (CFA) aux États-Unis. La plupart des autres standards ne sont que des traductions et/ou des adaptations des précédents. Les traductions sont parfois dangereuses. Prénoms le cas du standard CFA de l’Abyssin. La tête y est décrite comme étant « en forme de coin légèrement arrondi ». Si, par souci littéraire, je transforme cette image en « la tête est cunéiforme », je donne l’image d’une longue tête puisque cunéiforme (en forme de clou). Les adaptations peuvent être catastrophiques si elles ne sont faites que pour favoriser l’élevage ou la commercialisation des chats. Reprenons le cas de l’Abyssin. Pendant des décennies, les éleveurs ont tenté d’éliminer le gène 1 de leurs lignées. Ce gène récessif est responsable du poil long ou mi-long. Si dans un standard, on admet que l’hybride L1 est équivalent de LL, on anéantit le travail de sélection de nos prédécesseurs. Le standard évolue malgré son imprécision en fonction des époques et des pays. L’Abyssin est apparu comme chat de compagnie dans l’Angleterre du XIXe siècle. Ce qui attirait dans ce chat, c’était son aspect sauvage. À quoi pouvait-on le comparer ? Rien, en Europe, ne se rapprochait de ce chat sauf, peut-être, le lynx à cause des plumets de ses oreilles. C’était un animal suffisamment proche et en même temps suffisamment sauvage pour que l’Abyssin en soit valorisé. Le plumet était un élément important du standard. Au XXe siècle, dès les années 30, ce chat fut exporté vers les USA. Cependant, dans ce pays, la représentation de la félinité est celle du puma (lion des montagnes). Les éleveurs ont donc cherché à obtenir une tête plus semblable à celle de ce félin. Comparons la tête du puma à celle du lynx : le premier porte les oreilles plus basses sur le côté et elles ont l’extrémité plus arrondie. Il existe une corrélation entre la forme de l’extrémité de l’oreille et la présence de plumets : plus l’oreille est pointue, plus le plumet est apparent (on constate aussi que plus l’oreille est portée haut sur la tête, plus elle est pointue). Le plumet a donc disparu du standard de la CFA. La Seconde Guerre mondiale a fait des ravages dans les élevages en Angleterre, les USA ont alors pris le relais. Les sujets réimportés vers l’Europe n’avaient pas de plumets et ce signe, qui fut un des symboles de l’Abyssin, n’est plus que mentionné dans le standard FIFé. On pourrait conclure en disant que le standard félin est difficile à suivre, mais qu’il est stimulant, car il laisse aux éleveurs et aux juges leur libre arbitre. C’est à l’aune de ce standard qu’on mesure les progrès de l’amateur vers l’obtention d’un chat harmonieux, et non pas parfait. Vouloir créer sans cesse de nouveaux standards pour satisfaire la situation du petit enfant qui modifie sa liste de « bonnes résolutions » au fur et à mesure qu’il les trahit. Si nous sommes tous adultes et vertueux, pourquoi certains chats primés nous semblent-ils hideux ? Peut-être parce que nous sommes jaloux et que nous ne l’avons pas encore reconnu, ou bien parce que les juges n’ont pas pris en compte la petite phrase des standards qui indique que la préférence doit être donnée à des chats harmonieux…   L’empreinte d’un dieu Imaginez un bouquet de pattes orange et fines, liées entre elles par un long ruban roux et noir. Au-dessus, un corps élégant et svelte, ondulant vers l’interlocuteur qui s’approche. Une tête triangulaire éclairée de deux grands yeux jaunes, au regard profond et tendre, apparaissant dans un masque si joli qu’il est attribué à un dieu : celui-ci, ébloui par cette beauté rencontrée dans le désert, y déposa l’empreinte de sa main sur leur front. Deux longues oreilles ornées de fins plumets achèvent l’harmonie de cette Beauté ravissante. Ch.H   Description générale et caractère De taille moyenne et bien proportionnée, le corps de l’Abyssin est mince, ferme et musclé. Une des particularités de l’Abyssin est la couleur de son poil. C’est un chat d’une couleur intense avec un ticking marqué. Génétiquement, l’Abyssin est un chat tabby (cf. « Un peu de génétique : les couleurs de l’abyssin »), mais les marque tabby ne s’expriment pas. Les couleurs classiques sont le lièvre, le sorrel, le bleu et le faon. S’y ajoute le silver (les quatre robes précédentes argentées). L’abyssin est un chat dynamique, toujours en mouvement, vif et curieux. Très actif, il montre un intérêt pour tout ce qui l’entoure. Ce n’est pas un « chat-potiche », mais un chat qui aime être avec son compagnon humain. L’Abyssin est un chat bien équilibré, tant sur le plan physique que sur le plan psychique.   Les registres généalogiques modernes CFA(The Cat Fancier’s Association) fondée en 1906 FIFé (Fédération internationale féline) Fondée en 1949 (Europe) GCCF(The Gouverning Council of the Cat Fancy) Fondé en 1910 (Angleterre) SCFF(Société centrale féline de France) Fondée au début des années 80. Son standard a été retenu pour le LOOF (livre officiel des origines félines), le seul légal en France depuis la loi du 6 janvier 1999. TICA(The International Cat Association) Fondée en 1979 (Amérique du Nord)

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Origines du chat Abyssin

Origines du chat Abyssin

L’origine du chat Abyssin reste encore mystérieuse malgré les nombreuses hypothèses et controverses que cette race ancienne a suscitées. Les origines du chat domestique Des études menées sur les petits félins d’Afrique et d’Asie portent à croire que le chat, « domestiqué » il y a quatre mille ans, descend d’un félin sauvage nord-africain. L’évolution des différentes espèces de félins sauvages, leur comportement et leur anatomie sont le résultat d’une adaptation à l’environnement. Comme tous les animaux vivant dans un milieu naturel hostile, ils ont développé des qualités de robe (couleur et marques) leur permettant d’échapper à leurs prédateurs. Des recherches génétiques récentes montrent que le chat domestique d’aujourd’hui se rapproche du chat sauvage d’Afrique et qu’ils sont, l’un et l’autre, sensiblement différents des chats sauvages d’Europe et d’Asie. Toutes ces espèces peuvent se croiser entre elles et engendrer des descendants fertiles. L’Abyssin ferait partie d’une de ces espèces apparues spontanément en se reproduisant au hasard. Caractérisé par sa fourrure, l’Abyssin a un poil tiqueté (avec ticking). On sait que, génétiquement, le poil tiqueté est récessif et mis en valeur par la sélection. Le chat doit avoir deux gènes non agouti pour masquer sa « tigrure » originelle : à l’origine, la couleur de la fourrure du chat était une combinaison de bandes claires et colorées (excellent camouflage dans la nature). On retrouve chez d’autres félins, comme la panthère noire, la première mutation ayant fait passer les bandes de couleur à un poil uni. Chez l’abyssin, ce changement est donc très ancien, même si des « marques fantômes » (marques tigrées) réapparaissent chez certains chatons pour s’estomper le plus souvent lors de la croissance. L’hypothèse égyptienne Nombreux sont ceux qui soutiennent que l’Abyssin est une race descendant des chats de l’Égypte des pharaons. Son aspect de félin élégant, au corps musclé, au cou délié, aux larges oreilles et aux yeux en forme d’amande, est en effet très proche de celui de certaines sculptures et peintures égyptiennes. L’apparence encore sauvage de l’Abyssin rappelle celle du Felis lybica, l’ancêtre de tous les chats domestiques. À la fin du XIXe siècle, à Beni-Hassan en Égypte, une nécropole contenant près de deux cent mille momies de chats a été découverte. On peut en voir une partie au musée du Caire. Des experts ont établi que les chats des pharaons possédaient les mêmes caractéristiques que les Abyssins modernes : même manteau couleur cuivre avec des dorures à la racine, même structure du squelette, même tête allongée… Dans la tombe du pharaon Nebamoun figure une scène de chasse dans les marais où un chat tiqueté saisit un canard alors qu’un homme vise un oiseau. Le chat était alors dressé pour chasser le canard et l’oie dans les roselières du Nil. Quelques squelettes de ce chat des marais, Felis chaus, ont été retrouvés à Beni-Hassan. L’Abyssin serait alors issu d’une hybridation entre Felis chaus et Felis lybica. On a retrouvé quelques traces de la présence du chat dans la vie de l’homme : une tombe à Chypre datant de 5000 ans avant J.C ou des ossements découverts en Palestine datant de 6700 ans avant J.C, le chat apparaît comme un animal domestiqué. On retrouve l’effigie d’un chat portant un collier, donc domestiqué, dans la tombe de Ti à Saqqarah. D’autres fresques dans des tombes de cette époque montrent l’importance prise par le chat dans la vie quotidienne des Égyptiens. Il est même protégé par la loi : l’homme qui tue un chat est exécuté. La naissance du culte de la déesse égyptienne Bastet témoigne de l’importance des rapports entre l’homme et le chat, instaurés dès 2000 ans avant J.C. Le chat est vénéré par les Égyptiens à la fois sous les traits de la Chatte sacrée et sous ceux du chat-lumière : il ne représente pas seulement la déesse Bastet, mais aussi le grand dieu Rê (Râ), dieu du soleil et maître de l’univers (Libre des morts des anciens Égyptiens). À l’occasion d’échanges commerciaux avec les Égyptiens, le chat aurait gagné la Grèce puis l’Europe. L’hypothèse éthiopienne L’origine du nom « Abyssin » utilisé actuellement pour désigner cette race de chats remonte au XIXe siècle : cela ne signifie pas que l’Abyssinie (actuelle Éthiopie) soit sa terre natale, mais s’explique par les circonstances de son introduction en Europe. En effet, une expédition militaire britannique engagée dans la guerre d’Abyssinie, alors colonie de l’Angleterre, en ramena quelques-uns. Le premier spécimen à être présenté sous l’appellation d’Abyssin (on ne sait trop s’il s’agissait d’un mâle ou d’une femelle) fut exposé en 1871, à Londres, au Crystal Palace de Hyde Park, lors de la première grande exposition féline de l’Histoire. C’est là que l’on définit pour la première fois des standards pour les races présentées. Harrisson Weir, l’organisateur de l’exposition (qui était aussi juge), présenta ce chat de la manière suivante : « Zula, propriété de Mrs Captain Barrett-Lennard. Ce chat, ramené d’Abyssinie à la fin de la guerre, […] ». Les troupes britanniques quittèrent l’Abyssinie en mai 1868 ; Zula, avec sa fourrure tiquetée, serait donc arrivé(e) en Angleterre à cette époque. En 1874, l’Abyssin apparaît pour la première fois dans le livre anglais écrit par Gordon Stables : Cats, their points and characteristics with a chapter on feline ailments (éd. Dean ans Son). Les éleveurs britanniques pensent que l’Abyssin est issu du croisement de ces chats « abyssins » et de chats locaux. Mais on ignore l’histoire des descendants de Zula. Et si l’Abyssin venait d’Asie du Sud-Est ? Un éleveur américain connu, Tord Swenson, pense, quant à lui, que l’Abyssin serait issu de la péninsule indienne en Asie, du nord de l’Inde plus précisément. Le Singapura qui vit dans cette partie du monde, est aussi un chat tiqueté (mais il n’est connu que depuis les années 70). Des recherches génétiques récentes montrent que l’origine la plus probable des Abyssins est la côte de l’océan Indien et le Sud-Est asiatique. En fait, le premier Abyssin identifiable est un sujet empaillé, conservé au Musée zoologique de Leyde (Leiden en néerlandais) aux Pays-Bas. Ce chat-lièvre avec un ticking a été enregistré avec un lot de petits chats sauvages », entre 1834 et 1836, comme étant un chat domestique indien. L’introduction de l’Abyssin en Grande-Bretagne est donc peut-être le fait de colons et de commerçants passant par Calcutta. La seule chose dont nous soyons à peu près certains, c’est que l’Abyssin tel que nous le connaissons actuellement est une race (re)créée en Angleterre au XIXe siècle.

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Chat sibérien

Chat sibérien

Cette race s’est fait connaître en Europe et outre-Atlantique après le morcellement de l’Union soviétique à la fin des années 1980. Jusque-là, le sibérien n’existait qu’en Russie, où ses ancêtres avaient parcouru le Grand Nord pendant plus de mille ans. Histoire Le sibérien s’appelait à l’origine chat des forêts sibériennes. Lorsqu’il fut introduit en Occident, on raccourcit son nom. Ce chat offre une ressemblance évidente avec le chat des forêts norvégiennes, due à ce que l’on qualifiera d’évolution convergente et non pas à d’éventuels liens de parenté, leurs pays d’origine étant distants de plusieurs milliers de kilomètres. Les deux races se sont développées sur des latitudes où l’hiver est glacial. Une bonne protection contre la neige et le gel était indispensable à leur survie, et c’est pourquoi le norvégien et le sibérien ont évolué de façon parallèle. Style de vie Malgré sa taille, le sibérien est d’une surprenante agilité. Il est capable de bondir sur une étagère et de s’y promener sans renverser le moindre objet. Même s’il se plaît à la maison et forme des liens étroits avec les membres de la famille, il reste très indépendant et adore explorer le monde extérieur, qu’il vente ou qu’il neige. Sa robe est beaucoup plus abondante en hiver et s’allège en été. Il faut le toiletter plus souvent au moment de la mue printanière.   En un coup d’œil race historique inquisiteur les variétés à motif sont courantes toilettage variable Caractéristiques Notes Généralités Cette race a été façonnée par les conditions climatiques Personnalité Sociable, ronronnement triple S’entend bien avec les chiens Apparence Variable, le chat paraissant plus gros en hiver quand le poil est plus long À la maison Des études récentes laissent penser que la robe de ce chat aurait des qualités hypoallergéniques comportement Actif, bonds athlétiques. Les mâles atteignent la maturité dès le cinquième mois Toilettage Peu exigeant, le poil ne s’emmêlant pas. Mais habituez-le à la routine du brossage Problèmes de santé particuliers Le sibérien doré peut souffrir de cardiomyopathie hypertrophique. Rare chez les autres variétés. La forme de maladie cardiaque la plus courante chez les chats. Provoque un épaississement du muscle cardiaque

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Chat Rex Selkirk

Chat Rex Selkirk

Le Rex selkirk est inhabituel du fait qu’il change d’apparence au cours de sa première année. Il existe à poil long et à poil court, et malgré son étrange robe distinctive, son toilettage n’est pas exigeant. Histoire Le fondateur de la race fut une petite chatte née dans un refuge du Montana et qui était le seul individu de la portée à posséder la robe et les moustaches bouclées typiques des rex. Quand cette femelle fut en âge de s’accoupler, la moitié de sa portée hérita des caractéristiques du rex. Cela confirma qu’à la différence des autres races de rex, le selkirk résulte d’une mutation dominante. Les croisements ultérieurs permirent d’augmenter la taille de la race, de sorte qu’elle présente aujourd’hui un type similaire à celui du british shorthair. Développement de la robe Protégé par un pelage dense et pelucheux lors de sa petite enfance, le jeune rex selkirk perd ses caractéristiques pendant plusieurs mois après la mue. Cette mutation du rex est plus évidente chez les individus à poil long, dont les boucles sont plus développées. Moins visible sur le dos, ce trait est plus apparent sur les flancs, la gorge, le poitrail et le ventre. La coloration n’a rien à voir avec la densité des boucles, mais l’impact est plus marqué lorsqu’il existe un contraste naturel entre les poils de garde et les sous-poils, comme chez la variété smoke.   En un coup d’œil mignon comme une peluche toilettage facile grand choix de couleurs nature sociable Caractéristiques Notes Généralités Gros chat à robe bouclée. Existe en diverses couleurs et avec différents motifs Certains individus ont une robe plus densément bouclée que les autres Personnalité Détendu, affectueux, mais peut se montrer réservé avec les étrangers Apparence Robe épaisse et pelucheuse à l’inverse de la plupart des rex Les variétés à poil long et à poil court sont reconnues À la maison Bon compagnon, robuste, aimant sortir Comportement Influence évidente du persan et du shorthair qui ont contribué à son développement Toilettage Toilettage facile, mais la variété à poil long est plus exigeante à cet égard. problèmes de santé particuliers Vérifiez qu’il n’a pas trop de cire dans les oreilles en raison de la présence du poil bouclés à cet endroit C’est là un trait commun à tous les rex

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