Les chats

Le déménagement, source de stress

Le déménagement, source de stress

Les préparatifs de votre futur déménagement vous stressent ? Ce n’est rien comparé au profond bouleversement que va vivre votre chat. Ménagez-le en suivant quelques règles. Un grand chamboulement L’équilibre psychologique, voire physiologique, du chat est lié à la structure de son territoire. La stabilité de ce dernier concourt à son bien-être, et par conséquent toute modification de son environnement aura sur lui des conséquences émotionnelles et comportementales. Le déménagement est un des plus grands stress qu’il ait à vivre. En quelques heures, il perd tous ses repères visuels et surtout olfactifs (marques faciales) qui balisaient son territoire (sans compter le stress lié au remue-ménage). Il est complètement déboussolé, perdu et peut devenir anxieux. Certains chats s’adaptent plus rapidement que d’autres. Ceux qui ont du mal développent ce que l’on appelle une anxiété de déterritorialisation (liée au changement de territoire) : trop perturbés, ils ne se frottent jamais sur les meubles ou les personnes. Leur comportement n’est plus le même : ils deviennent peureux, se cachent sous ou sur les armoires, sont “susceptibles” et s’irritent pour un rien, ils jouent moins et évitent les contacts. Le marquage urinaire et l’exacerbation des griffades (sur le canapé et les papiers peints neufs) sont des signes classiques de cette anxiété et non, comme le pensent souvent les propriétaires, ceux d’une quelconque vengeance du chat. Il souffre et l’exprime par ces troubles : il faut l’aider à retrouver des balises apaisantes dans son nouveau territoire.   Le saviez-vous ? Des seniors plus fragiles. L’aptitude d’un chat à s’adapter rapidement à un changement dans son environnement dépend en partie de son âge : un chaton sera moins perturbé qu’un adulte, et un adulte qu’un sénior. Le vieillissement diminue en effet cette aptitude, les animaux âgés étant plus “casaniers” et très attachés à leurs petites habitudes. Une attention particulière et éventuellement une aide vétérinaire leur seront apportées lors d’un déménagement.   L’arrivée dans le nouvel appartement Baliser son nouvel environnement La préparation du déménagement du chat est aussi importante que celle de votre mobilier. Puisque l’angoisse du chat naît de la perte subite de ses repères olfactifs, vous l’aiderez à s’installer en balisant vous-même son nouvel environnement et en favorisant son comportement de marquage. L’utilisation d’un produit analogue aux phéromones faciales que le chat dépose en se frottant sur les objets est ici indiquée (produit Feliway®). De vous à moi Chez les chats particulièrement sensibles du moindre changement, utilisez des phéromones de synthèse, un traitement homéopathique apaisant ou un supplément nutritionnel issu de protéines de lait (Zylkène®) ou à base de théanine (Anxitane®), qui peut gérer l’anxiété du chat. Le traitement est à débuter avant le déménagement et doit être poursuivi au minimum 1 mois.   Avant le déménagement Avant le jour J, les cartons représentent déjà une source d’angoisse pour le chat, qui bien souvent les “baptise” avec un jet d’urine. Pour éviter ces désagréments, vaporisez du Feliway® en spray sur chaque coin des cartons. Vingt-quatre à quarante-huit heures avant le déménagement, branchez un diffuseur de phéromones (Feliway® en diffuseur) dans la pièce principale du futur domicile. Laissez-le en place 24 heures sur 24 pendant au minimum un mois. Au moment du déménagement Enfermez votre chat dans une pièce de l’ancien domicile à l’arrivée des déménageurs et jusqu’à leur départ pour éviter qu’il ne panique et prenne la fuite. Une fois tous les meubles et cartons déposés dans le nouvel appartement, installez-le dans une pièce fermée avec ses gamelles, sa litière et ses couffins. Attendez qu’il commence à se frotter sur les meubles de cette pièce avant d’ouvrir la porte pour qu’il découvre (et balise !) le reste de l’appartement. Changer pour une maison avec jardin L’accès à un jardin ne peut être que bénéfique pour le chat, car très stimulant. Assurez-vous auparavant que les sorties ne sont pas risquées (accès à une route passante…) Le mieux est encore de clôturer le jardin avec grillage incliné vers l’intérieur sur sa partie haute. Certaines personnes préfèrent aménager leur jardin en volière ou attacher le félin à un piquet avec longe et harnais. Si votre chat a toujours vécu en appartement, l’accès au jardin ne lui sera autorisé qu’après une période d’adaptation : le chat doit d’abord “s’installer” dans la maison et la baliser avec ses marques faciales, sinon il pourrait se perdre dehors et ne plus jamais revenir. En pratique, vous maintiendrez le chat à l’intérieur plusieurs jours, voire plusieurs semaines, jusqu’à ce qu’il se sente vraiment à l’aise. Les premières sorties seront courtes et sous surveillance, vous lui apprendrez à revenir dans la maison au simple son des croquettes dans la boîte ! Pensez à le faire identifier, stériliser et à vérifier que ses vaccins sont bien à jour, car il a de grandes chances de rencontrer d’autres chats.   Quitter le jardin pour un appartement Outre le stress lié au déménagement lui-même, le chat risque de souffrir du manque de stimuli auditifs, visuels et olfactifs dans son nouveau territoire. L’adaptation est longue et délicate, parfois impossible pour certains chats, qui doivent être replacés. L’aménagement de l’appartement est dans ce cas d’autant plus important et demande un vrai travail en amont.

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Balcon, terrasse et jardin : prudence !

Balcon, terrasse et jardin : prudence !

Si votre appartement bénéficie d’un balcon, d’une terrasse ou d’un accès à un jardin, tant mieux. Ils augmentent le domaine de vie de votre chat. Mais tout doit être fait pour éviter les accidents ! Le balcon et la terrasse… attention ! L’intérêt du balcon et de la terrasse L’accès à un balcon ou une terrasse ne peut que réjouir le chat. Les plantations l’intriguent et le stimulent par leurs flagrances, le soleil le réchauffe, le vent lui apporte des nouvelles odeurs, les insectes volants l’excitent, et il bénéficie d’un poste d’observation hors pair… Il suffit que votre étage ne soit pas trop élevé et que l’appartement donne sur une rue animée, une place avec des pigeons ou un jardin pour que le chat se divertisse du spectacle tout en prenant l’air. Pour éviter qu’il ne vous demande toutes les 5 minutes de lui ouvrir la porte-fenêtre pour sortir (pour aussitôt rentrer, les chats ont parfois des comportements incompréhensibles !) alors qu’il fait + 5°C à l’extérieur, installez-lui une chatière. Les dangers Le principal inconvénient d’un balcon ou d’une terrasse est le risque de chute. Aucun chat n’est à l’abri, même s’il a des dons d’acrobate et sait se déplacer sans difficulté sur une rambarde étroite ! Il suffit qu’il voie une mouche ou un oiseau se poser sur le rebord ou s’approcher de lui pour qu’il essaye de l’attraper, dérape et chute. Cela peut arriver à n’importe quel âge : on a vu des chats déambuler durant des années sur le bord du balcon sans problème et un jour tomber dans le vide… Le meilleur moyen pour éviter ce drame est de poser des filets de protection ou d’interdire l’accès au balcon à votre chat ! À vous de choisir… L’idéal, le jardin Un chat vivant en appartement peut avoir accès à un jardin soit parce que l’appartement est en rez-de-jardin, soit parce que la résidence possède un espace vert autorisé aux animaux. Il représente l’idéal pour un chat d’intérieur, mais il ne doit pas le mettre en danger. Ici encore, des protections sont nécessaires. Les risques encourus Un chat qui a accès à un jardin a toujours la curiosité d’aller voir ce qu’il se passe en dehors au risque de rester coincé dans un autre jardin, de traverser une route passante ou d’être intoxiqué par des produits phytosanitaires. Sans compter les mauvaises rencontres avec des congénères belliqueux ou des chiens chasseurs de chats ! Les solutions L’installation d’une clôture haute avec un système de filet recourbé vers l’intérieur est la solution idéale. Si elle n’est pas envisageable ou si vous voulez profiter de l’espace vert de la résidence, vous pouvez encore mettre un harnais à votre chat et l’attacher à une longue longe, elle-même fixée au sol par un piquet.   De vous à moi Evitez les colliers anti-fugue pour chats : quand le félin s’approche de la limite du jardin, il reçoit une stimulation électrostatique désagrable provoquée par le collier, qui peut-être douloureuse pour lui. Ce mode de punition peut le rendre anxieux et provoquer chez lui des phobies.   Attention aux plantations ! Les chats sont attirés par les jardinières. Ils aiment creuser dans la terre, certains y font leurs besoins et d’autres les prennent comme couche ! La majorité goûte aux fleurs ou aux feuilles des plantations au risque de s’intoxiquer. Si votre chat est un grignoteur invétéré de plantes, placez des boules de naphtaline ou des écorces d’agrumes dans les jardinières et aspergez les plantes de jus de citron dilué.    

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Comment sortir son chat ?

Comment sortir son chat ?

Si votre appartement ne possède ni balcon ni accès à un jardin, il est très tentant pour vous de sortir votre chat en laisse pour qu’il se dégourdisse les pattes. Attention, ce n’est pas un chien ! Attention au stress… Laisser un chat 24 heures sur 24 dans un appartement sans possibilité de sortir peut paraître cruel à beaucoup d’entre nous. N’a-t-il pas aussi besoin comme un chien de humer l’air de la rue, de se dégourdir les pattes dehors et de voir les oiseaux d’au plus près ? L’idée de le sortir en laisse est compréhensible, mais cela ne va pas forcément dans le sens du bien-être du chat. Les besoins du chat et du chien sont différents : le chat n’a pas besoin de sortir pour aller aux toilettes (il a sa litière), pour se défouler (il le fait très bien dans l’appartement) ou pour rencontrer des congénères (il n’est pas un animal de meute). Le chat est très lié à son territoire et aux marques apaisantes qu’il y dépose. Se retrouver dans un endroit inconnu, sans odeurs familières, le stresse… comme on le serait si on était parachuté sans préambule sur la Lune ! Ainsi, déposé sur le carré de verdure en bas de l’immeuble, il reste tétanisé et panique au moindre bruit ! Il peut se retourner contre vous si vous tentez de le rassurer en le prenant dans vos bras ou s’enfuir sous un buisson ou en haut d’un arbre. Pas vraiment une partie de plaisir pour lui comme pour vous, car, à vrai dire, il est beaucoup mieux à la maison que dans la rue ! L’habituer dès son plus jeune âge Bien des exemples montrent que, si on l’éduque très tôt aux sorties en laisse, le chat peut apprécier les promenades avec son maître. Le rythme n’est pas forcément celui d’une promenade avec un chien (le chat prend son temps pour mieux sentir toutes les odeurs), et il faut faire très attention aux dangers de la rue, liés à la circulation, mais aussi aux chiens. Plutôt que de faire le tour du pâté de maisons avec un chat en laisse, il vaut mieux le porter dans ses bras — en tenant bien la laisse — jusqu’à un lieu protégé, riche en stimuli (oiseaux, insectes, éléments pour se percher, herbe…) et non fréquenté par les chiens. Le chat ne doit jamais être détaché, une longue longe est préférable. Avant de l’habituer aux sorties, il faut qu’il accepte d’être tenu en laisse. Débutez son apprentissage dès l’âge de 2 mois. À la maison, habituez-le au port d’un collier ou d’un harnais, puis à la laisse. Suivez-le au début, la laisse en main, puis passez devant lui et appelez-le avec une friandise. Quand il est à l’aise avec la laisse chez vous, vous pouvez commencer à le sortir de préférence aux heures calmes de la journée. S’il montre des signes de panique, ne faites pas de zèle et rentrez-le immédiatement. L’apprentissage doit être progressif.   Ne tirez plus ! Lors de son apprentissage ou lors de ses sorties, ne donnez jamais de coups de traction sur la laisse et ne le traînez pas pour le forcer à marcher : stressé par cette contrainte, il peut développer une phobie de la laisse ou de la promenade et paniquer au risque de se mettre en danger.  

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Est-ce que le chat peut vivre avec d'autres animaux ?

Est-ce que le chat peut vivre avec d’autres animaux ?

Plutôt qu’un autre chat ou un chien, vous préférez offrir à votre petit compagnon un animal qui demande moins d’entretien et de temps. Mais est-ce une bonne idée ? Un lapin ou un petit rongeur Le chat sauvage chasse en solitaire des proies plus petites que lui : les petits mammifères font donc partie de son menu. Choisir un lapin nain ou un petit rongeur (rat, hamster, gerbille, cochon d’Inde…) comme compagnon pour votre chat n’est donc pas une bonne idée. Celui-ci n’aura de cesse de vouloir attraper le petit animal, tandis que ce dernier sera stressé en permanence. Et, même si vous pensez les séparer en enfermant le petit mammifère dans sa cage, votre chat passera ses journées à côté de la cage pour surveiller sa proie ! Cependant, dans certaines conditions, une amitié peut naître entre un chat et un lapin, un cochon d’Inde ou même un rat. Il suffit que les deux animaux aient grandi ensemble ou que le chat soit mis en présence du petit mammifère avant l’âge de 9 semaines (période de socialisation). Ainsi, si vous adoptez un chaton et que vous possédez déjà un lapin adulte, ils vont apprendre à vivre ensemble, au point de partager la même couche ! Mais soyez prudent si vous introduisez un petit animal chez vous : le chat peut au début paraître indifférent au nouveau venu ; en fait, il attend un moment d’inattention chez vous pour lui sauter dessus ! Un furet Dans la nature, le chat et le furet s’évitent, car leur régime alimentaire commun les met en concurrence. A la maison, ils peuvent devenir de vrais amis, l’inégalable comportement joueur du furet promettant des courses effrénées. Toutefois, ces deux petits carnivores peuvent aussi se faire mal si des précautions ne sont pas prises. Ainsi, il vaut mieux adopter le chat avant le furet ou les adopter ensemble pendant leur jeune âge. En effet, il peut être dangereux de mettre un chaton de 2 mois en présence d’un furet adulte, qui peut le blesser sévèrement, même par jeu. Si votre chat accueille votre furet en grognant, soyez patient : ils vont apprendre à s’apprivoiser l’un l’autre. Cachez la gamelle du chat quand vous laissez votre furet en liberté dans la maison et enfermez ce dernier dans sa cage dès qu’il n’est plus sous surveillance. Les oiseaux La présence d’oiseaux en cage stimule le comportement prédateur du chat : c’est normal, vous ne pouvez rien y changer ! Votre petit félin montera la garde près de la cage, et vos canaris ou perruches en seront continuellement effrayés. Ils peuvent finir par cohabiter si la cage est en hauteur et hors d’atteinte du chat, mais si un oiseau se sauve lors du nettoyage de la cage : le stress permanent lié à cette promiscuité entraîne une altération des défenses immunitaires chez les oiseaux et donc une plus grande fragilité. Le seul oiseau qui peut réellement cohabiter avec un chat est un perroquet adulte. Très bruyant et doté de griffes et d’un bec puissants, ce volatile impressionne le chat, qui évite ainsi de le taquiner. Certains deviennent même de vrais amis, le perroquet aimant toiletter avec son bec la fourrure du chat. Les poissons L’aquarium est bien le cadeau le plus utile que l’on puisse offrir à un chat d’appartement. Le va-et-vient des poissons et des bulles le stimule et il peut passer des heures à regarder l’aquarium ! Ne pensez pas que ce programme uniforme va le frustrer ou le rendre malheureux : il aura plaisir à venir chaque jour à son poste d’observation vérifier que tous ses copains poissons sont bien là. Cependant, il ne fera pas que les admirer : il tentera aussi de les pêcher ! Certains n’hésitent pas à plonger dans l’eau pour les attraper. Un aquarium rectangulaire avec couvercle solide sera préféré au classique bocal rond à poissons. Laissez de la place sur le meuble où est posé l’aquarium pour que votre chat soit posté au premier rang.      

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Est-ce qu'un chat et un chien peuvent être amis ?

Est-ce qu’un chat et un chien peuvent être amis ?

“Chien et chat ne font pas bon ménage” affirme le vieil adage… Pourtant, un tiers des propriétaires de chats en France possèdent un ou plusieurs chiens ! C’est la preuve qu’ils peuvent devenir de vrais amis ou tout au moins cohabiter. Adopter un chien Dans la nature, le chat considère le chien comme un prédateur : instinctivement, il s’en méfie et le fuit. Un chat qui n’a pas été socialisé à l’espèce canine et qui n’a pas eu de contact avec des chiens avant l’âge de 9 semaines a beaucoup de mal à accepter le chien comme faisant partie de sa famille. Il passera ses journées en hauteur à l’éviter. Pour que la cohabitation devienne possible, le mieux est d’opter pour un chiot, qui sera plus facilement “dompté” par le chat et qui aura moins un comportement de chasseur envers lui. Adoptez-le de préférence à l’âge de 2 mois, c’est-à-dire en période de socialisation chez le chien ; il considérera le chat comme une espèce amie.   De vous à moi Lors des présentations, tenez le chiot en laisse pour éviter qu’il ne course le chat. Il le prendrait alros pour un jeu. Si le cat feule et fait le gros dos, tant mieux : le chiot, impressionné, le respectera d’autant plus.   Certaines règles restent cependant à respecter pour une bonne cohabitation. Séparez le chat et le chien pendant 2 jours dans l’appartement pour qu’ils puissent se sentir et faire connaissance sous une porte. Aménagez des lieux de repos et de repli en hauteur pour le chat. Interdisez une des pièces de l’appartement (une chambre) au chien : ce sera le refuge pour le chat. Séparez bien les gamelles en plaçant elle du chat en hauteur (sur le réfrigérateur ou le plan de travail). Interdisez au chien d’approcher la litière du chat. Vous pouvez utiliser sur le chien des phéromones félines de familiarisation (Felifriend®) en humectant ses joues et ses flancs avec le spray : ces phéromones n’ont aucun effet sur le chien, mais permettent au chat de mieux l’accepter comme “ami”. Si votre choix s’est porté sur un chien adulte, assurez-vous auparavant que ce dernier est bien sociabilisé aux chats, qu’il ne les poursuive pas, même par jeu, et qu’il soit très tolérant avec eux. Si votre chat n’a jamais vécu avec un chien, un toutou calme, conciliant et patient peut lui ôter sa peur instinctive de la gent canine : les histoires ne manquent pas de chat et de chien en guerre ouverte qui finissent par dormir ensemble ! Les premiers temps de cohabitation, prenez tout de même la précaution de ne jamais les laisser ensemble dans l’appartement sans surveillance.   Le saviez-vous ? Le chien qui n’aime qu’un chat. Un chien peut très bien s’entendre avec le chat de la maison et chasser tous les autres. Pour lui, ce chat fait partie de sa meute, et les autre sont des étrangers. Certains chats l’ont bien compris et préfèrent ne visiter le jardin qu’en compagnie de leur ami chien !   Le chaton qui arrive chez le chien… Le chaton peut être le second animal adopté par la famille après le chien. Dans ce cas, il faudra bien veiller le premier mois à ne pas laisser les deux protagonistes seuls dans un œil sur leurs activités, surtout si le chien est connu pour courser les chats ! Pour que le chaton s’habitue rapidement à votre chien, adoptez-le jeune (entre 2 et 3 mois) ou portez votre choix sur un chaton qui a déjà vécu avec un chien. Les présentations auront lieu dans un endroit neutre de l’appartement (qui correspond au territoire du chien), par exemple la salle à manger : maintenez le chaton dans sa cage de transport, le chaton dans sa cage de transport le temps que votre chien vienne le sentir. Sortez alors le chaton et engagez un jeu avec le chien pour détendre l’atmosphère. Câlinez fréquemment le chaton et parlez-lui avec une voix douce afin que le chien sente votre odeur sur lui et comprennent qu’il fait dorénavant partie de la famille.

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Un autre chat ? Pas toujours évident...

Un autre chat ? Pas toujours évident…

Offrir à votre chat un compagnon de son espèce pour qu’il ne s’ennuie pas pendant votre absence est bien tentant. Cependant, l’expérience peut parfois vite tourner à la catastrophe relationnelle. Des précautions sont donc à prendre pour éviter le pire. Peut-il vivre “seul” ? Ne vous arrive-t-il pas de culpabiliser à l’idée de laisser seul toute la journée votre animal ? La solution logique serait de prendre un second chat pour qu’il devienne son compagnon de jeu. On s’ennuie moins à deux que tout seul…  À condition de bien s’entendre ! Et les choses n’évoluent pas forcément dans le bon sens. Car adopter un autre félin revient à introduire un ennemi potentiel dans le territoire du chat résidant. La première réaction de ce dernier sera bien souvent d’intimider le nouveau venu par des mimiques agressives, des feulements, des grognements, voire des coups de patte ou une bagarre… Pas vraiment le comité d’accueil attendu ! À ce stade — normal — de la relation, on ne peut préjuger de son évolution future : avec le temps, soit les deux félins deviennent inséparables, soit ils ne s’entendent pas du tout… et l’un devient rapidement le souffre-douleur de l’autre ! Faut-il tout de même tenter l’expérience ? Tout dépend des conditions de vie et du chat lui-même. Le bien-être du chat ne passe pas forcément par la compagnie d’un congénère. En revanche, il repose sur l’attachement à un territoire stable et à un groupe social. Si son environnement est riche en stimuli, si les relations avec son ou ses maître(s) sont développées, le chat peut très bien vivre seul sans en être frustré. Cela est même conseillé si la surface l’exige : un studio ou un petit deux pièces ne peuvent accueillir plus d’un chat, car la trop grande promiscuité, le chevauchement des domaines de vie et l’impossibilité de fuite créent des tensions entre les colocataires ! Ensuite, l’entente entre deux chats dépend aussi du degré de sociabilité de chacun. Un chat adopté jeune qui a toujours vécu seul aura beaucoup de mal à accepter un congénère. Un autre traumatisé par un chat malveillant se méfiera à vie de tout ce qui ressemble de près ou de loin à celui-ci. Enfin, le niveau de tolérance intraspécifique varie d’un chat à l’autre selon son caractère propre et la relation qu’il a tissée avec son maître : les chats dits “exclusifs” rechignent à partager le même territoire avec un autre félin… Néanmoins, deux chats, même non élevés ensemble, deviennent dans la plupart des cas les meilleurs amis du monde et ravissent toute la famille par leurs bêtises communes, en dormant ensemble… À vous de faire en sorte que tout se passe au mieux lors de la phase de rencontre.   Le saviez-vous ? Quand les hormones s’en mêlent… Quand deux chats vivent ensemble, le statut hormonal de chacun influe sur leurs relations. Ainsi, un mâle non castré aurat un comportement belliqueux envers un autre mâle castré ou non, voire une femelle si elle est stérilisée. Autre exemple, deux chattes non stérilisées ne se supportent plus au moment des chaleurs. Enfin, un chat et une chatte non stérilisés ne peuvent vivre ensemble en appartement… La stérilisation de tous les chats est donc inévitable !   De vous à moi Il est préférable de laisser seuls, au minimum 12 heures, les chats entre eux ou, mieux un week-end pour qu’ils poussent faire connaissance loin de vos yeux, votre angoisse n’arrangeant pas les choses ! Et laissez bien toutes les portes inférieures ouvertes pour qu’ils puissent se réfugier à leur guise dans les pièces séparées.   La maturité sociale Il peut arriver que deux chats stérilisés ayant toujours vécu en bonne entente se mettent soudainement à se bagarrer. L’un des deux ou les deux ont atteint la maturité sociale, qui, indépendante de la maturité sexuelle, intervient vers l’âge de 3 à 5 ans chez le chat. Les relations sociales se réorganisent, ce qui crée des tensions.   L’arrivée d’un chaton Prendre un chaton comme second chat représente le scénario idéal, car un jeune est beaucoup plus facilement accepté par un chat adulte. Il est conseillé d’adopter le chaton à l’âge de 2/3 mois pour que lui aussi s’adapte bien à sa nouvelle famille et à l’autre chat. La phase d’acclimatation Il vaut mieux séparer les deux chats les premiers jours, le chaton étant cantonné dans une pièce de l’appartement avec ses gamelles, litière et jouets. Les deux félins feront ainsi connaissance à travers la porte. N’hésitez pas à aller les caresser à tour de rôle et à échanger colliers ou serviettes-éponges sur lesquelles ils se sont reposés afin que chacun se familiarise avec l’odeur de l’autre. Les présentations Ouvrez la porte et… ne la refermez plus ! Les premiers vrais contacts sont très sonores, et chacun doit avoir la possibilité de s’enfuir. Si le chat résidant pourchasse le nouveau venu et semble ne pas l’accepter, ne vous découragez pas : laissez-leur le temps de faire connaissance à leur façon. Vous verrez que petit à petit leurs rixes se transformeront en jeux. Détendez régulièrement l’atmosphère en engageant un jeu comme un lancer de balle ou une course poursuite au stylo laser. Laissez la litière et les gamelles du chaton dans la pièce où il a été confiné, et ce, durant une ou deux semaines. Gardez ensuite toujours deux litières à disposition. S’ils peuvent boire dans la même écuelle, chacun conservera sa gamelle à nourriture, l’une étant assez éloignée de l’autre. Sachez que l’adaptation des chats l’un à l’autre peut prendre une journée comme plusieurs semaines. Soyez patient ! Ils se bagarrent…. N’intervenez pas quand vos chats s’affrontent, et à la rigueur sortez de la pièce : l’arrêt brutal d’une confrontation par un élément extérieur (vos cris, vos gestes…) les stresse et envenime leurs relations. Ils peuvent aussi se retourner violemment contre vous alors qu’entr eux, il n’y aura jamais d’échange de crocs !   Les précautions à prendre avec les chats séniors Si le chat résidant est âgé, l’arrivée d’un jeune chat plein d’énergie et remuant ne sera pas forcément bien vécue. Souffrant souvent d’arthrose, les chats séniors rechignent à jouer avec le nouveau chaton ou à entrer en contact avec lui. Plus sensibles que d’autres, ils peuvent souffrir de dépression caractérisée par une tendance à s’isoler, un manque d’appétit et d’entrain, une malpropreté. le vétérinaire pourra alors avoir recours pendant un temps aux psychotropes pour l’aider à passer ce cap. L’introduction d’un chat adulte Si vous décidez de faire une bonne action en adoptant un second chat adulte plutôt qu’un chaton, renseignez-vous d’abord sur le passé du chat pressenti (a-t-il déjà vécu en appartement ?) et sur son degré de sociabilité avec les autres chats. Un chat qui ne supporte pas ses congénères aura beaucoup de mal à s’adapter à une nouvelle maison déjà occupée par un compagnon imposé ! Son stress ne fera que renforcer celui du chat résidant, et, malgré vos efforts, vous serez obligé de le confier à terme à une personne vivant sans chat ! Les règles de présentation des chats sont les mêmes que celles qui ont été décrites pour l’introduction d’un chaton. Leurs premiers face-à-face seront forcément “violents” et bruyants, et la normalisation de leurs relations prendra plus de temps qu’avec un chaton. Il est fortement recommandé d’utiliser des phéromones félines de synthèse : La fraction F3 (Feliway®) en diffuseur à placer 24 heures sur 24 dans la pièce principale de l’appartement : ces phéromones apaisent les chats lorsque leur environnement est perturbé ou nouveau ; La fraction F4 (Felifriend®) ou phéromones de familiarisation : pulvérisez un peu de ce liquide dans la paume de vos mains puis appliquez-le sur le corps des deux chats en les caressant : en théorie, chacun “sent” que l’autre lui est familier et sans danger. Une application quotidienne de ce liquide peut rapidement donner de bons résultats. Même s’ils mangent la même chose, il faudra toujours prévoir une gamelle par chat. Les deux écuelles sont placées dans la même pièce, à distance d’abord, puis petit à petit, elles sont rapprochées. Les séances de câlins et de jeux sont très importantes, car elles diminuent les tensions. Repartissez-les équitablement entre les deux chats et sans craindre une jalousie de l’un ou de l’autre : aucun ne se sentira exclu du groupe si vous prenez soin de passer du temps avec chacune. Et surtout, ne grondez pas le chat qui semble provoquer les bagarres : vous ne ferez que rajouter un stress. Dites-vous que, comme deux enfants qui se chamaillent dans une cour de récréation, ce sont leurs affaires : à eux de s’apprivoiser !  

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