Les chats

Eviter que le chat se montre peureux

Eviter que le chat se montre peureux

C’est dès sa jeunesse qu’il faut désensibiliser votre chat en l’exposant progressivement à toutes sortes d’objets et de situations potentiellement effrayants. Cela l’aidera en grandissant à ne pas avoir peur d’objets ordinaires tels qu’un aspirateur, ni d’inconnus. Accoutumez le chaton aux bruits qui peuvent l’effrayer (aspirateur, sèche-cheveux), en faisant fonctionner l’appareil dans une autre pièce pendant que vous jouez avec lui ou lui offrez des friandises. Si le son lointain ne le trouble pas, rapprochez un peu l’appareil. Vous pouvez ensuite essayer de faire fonctionner un sèche-cheveux réglé au minimum dans la même pièce que l’animal, en continuant à jouer avec lui. Quand vous vous séchez les cheveux, que le chaton soit près de vous, avec un jouet ou de la nourriture pour l’occuper. S’il vous faut l’accoutumer au sèche-cheveux, c’est que vous devrez peut-être le baigner et le sécher ; pour de nombreux chats, le pire est le bruit. Vous pouvez amener un chaton à ne même pas remarquer les choses les plus terrifiantes de la vie quotidienne grâce à la désensibilisation et l’introduction graduelle. Emmenez-le régulièrement faire de courts trajets en voiture (dans son panier), et ainsi son premier voyage d’adulte ne sera pas traumatisant. En rentrant, récompensez-le par une friandise, un repas ou des jeux pour qu’il associe cette aventure à des éléments positifs. Familiarisez votre chat avec le toilettage dès son enfance. Bien qu’à cet âge, il n’ait guère à se soucier de nœuds dans sa fourrure, il peut même ne guère avoir de poils, l’accoutumer dès lors à la brosse, au coupe-ongles et à être manipulé rendra votre vie à tous deux bien plus facile par la suite. Un problème de comportement courant dans le cas où le maître vit seul est que le chat s’habitue à tel point aux sons, au contact et aux mouvements d’une personne unique que même en présence d’un seul invité, le chat panique. Imaginez la terreur de l’animal si son maître se marie (en particulier si des enfants et d’autres animaux arrivent en même temps). Exposez doucement et très tôt dans sa vie votre chaton à des situations variées lui permettra d’être bien adapté et non un chat invisible ou, pire, ce que vos amis appelleront un “chat d’attaque”. Un mot de prudence, cependant : l’objet de ces exercices est de désensibiliser graduellement le chaton. S’il montre des signes de peur, vous êtes allé trop vite. Adoptez toujours un rythme plus lent que ce que vous croyez bon. Les deux outils les plus importants pour éduquer un chat bien adapté sont l’amour et la patience requise d’un maître qu’il nous faut souvent travailler.      

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Ne pas laisser inactif votre chat

Ne pas laisser inactif votre chat

Nombre de ce qu’on appelle des comportements “indésirables” sont dus au fait que le chat a besoin de faire quelque chose, et il faut plus d’activité à certains individus qu’à d’autres. Commencez du bon pied en vous assurant que l’environnement du chat contient de quoi l’intéresser. Un chaton sera fasciné par une poussière tombée de vos vêtements, mais il vous faudra faire plus d’efforts pour un adulte. Installez une ou deux perches aux fenêtres, ou un arbre à chats. Une fenêtre de laquelle on voit des oiseaux est particulièrement intéressante. Jouez régulièrement avec l’animal et changez souvent de jouets pour qu’il ne s’en lasse pas. Envisagez de prendre un deuxième chat si votre travail ou votre vie sociale vous font laisser le premier seul trop longtemps. Un endroit à soi Les arbres à chats consistent en deux ou trois perchoirs, parfois plus, montés sur des poteaux de hauteurs variées. Les poteaux peuvent être en bois nu ou non écorcé ou couvert d’une corde. Cela a de nombreux usages. Les arbres à chats leur permettent de voir confortablement par les fenêtres, servent de robustes griffoirs et leur hauteur permet au chat de se sentir en sécurité. Les arbres comportant plusieurs plateaux permettent à deux chats ou plus de regarder les oiseaux sans être les uns sur les autres. L’une des fonctions les plus importantes d’un arbre à chats est cependant que ce meuble lui est personnel et ne porte que son odeur, contrairement aux chaises et divans marqués par l’odeur inconnue d’invités. Mon chat utilise ses arbres à chats dans la journée pour jouer, se faire les griffes, regarder les oiseaux et dormir. Comme elle monte moins sur les meubles, cela réduit la quantité de poils qu’elle y laisse. Un arbre à chats dans le coin du salon peut suffire à rassurer un chat timide suffisamment pour qu’il reste dans la pièce avec vous au lieu de s’en aller.    

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Qui a couché dans mon lit ?

Qui a couché dans mon lit ?

Aimeriez-vous avoir un chat au pied de votre lit ? Attendez-vous avec impatience de partager votre oreiller avec lui, sans vous soucier des poils qu’il perd ? Où voulez-vous que votre chambre soit strictement interdite la nuit ? Soyez cohérent dès le début au sujet de l’endroit où dormira l’animal, car il sera difficile de changer les règles par la suite. Si vous voulez partager votre lit avec un chaton, pas de problème. Je vous promets qu’il n’aimera rien mieux que de se coller contre vous pour profiter de votre chaleur et de votre tendresse. C’est une des façons les plus délicieuses de former un lien entre maître et chaton. Si vous avez adopté un adulte, il peut ou non choisir de dormir sur votre lit. Suivant sa personnalité et son niveau de confiance, il peut choisir de rester dans une autre pièce ou se trouver une cachette pour dormir. Certains maîtres, pour essayer d’amener leur chat à dormir sur leur lit, l’enferment dans leur chambre (avec un bac à litière), dans l’espoir qu’il s’y plaira. Si l’animal n’a pas envie de dormir sur le lit, il se peut qu’il ne trouve pas dans la pièce d’endroit lui convenant. Je préfère laisser le chat choisir de lui-même. Si vous achetez une couche pour votre chat, souvenez-vous qu’en général, ils préfèrent des endroits élevés pour dormir et paresser. Si vous placez une couche par terre dans un coin, il est possible qu’elle ne soit jamais utilisée (ou alors par votre chien). Observez les endroits où se met votre chat, les tissus et les hauteurs qu’il préfère, cela vous aidera à lui préparer une couche aussi confortable que possible. Une fois de plus, comprendre la différence entre les processus mentaux des chats et des chiens vous apportera le succès. Un chien acceptera volontiers de dormir sur le petit lit que vous lui avez préparé dans un coin, et qui devient sa tanière. Un chat n’acceptera pas le même arrangement parce qu’il ne s’y sentira pas en sécurité. Regardez par les yeux de votre chat pour trouver une solution. Si vous préférez ne pas avoir le chat au lit avec vous, vous avez deux possibilités : fermer la porte de votre chambre ou enfermer le chat dans une autre pièce pour la nuit. Si vous le mettez dans une autre pièce, il faut que celle-ci lui plaise et comporte de nombreux endroits où dormir. S’il y a assez de place, installez-y un arbre à chats pour qu’il puisse s’occuper pendant la longue nuit, et des perchoirs spéciaux pour chat (qu’on trouve en animalerie) devant les fenêtres. C’est, après tout, un animal nocturne. Examinez soigneusement la pièce pour vous assurer qu’elle ne lui fera pas l’effet d’une prison. Faites-lui une couche douillette avec un sweat-shirt que vous avez porté. Enveloppez une bouillotte dans une serviette pour qu’il puisse se coucher contre quelque chose de chaud. C’est une situation où il est bon d’adopter deux chatons. Si vous n’en voulez pas dans votre lit, ils pourront jouer et dormir ensemble plutôt que de rester seuls. Si le chat griffe la porte dans l’espoir de s’évader, jouez avec lui avant de vous coucher, donnez-lui à manger (en diminuant sa ration de la journée pour ne pas trop le nourrir) et laissez à sa portée un jouet. Pensez à voir par les yeux de votre chat en préparant l’endroit où il dormira. Respectez sa nature d’animal nocturne, vous n’entendrez pas de cris de frustration et passerez tous deux une bonne nuit.      

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Comment saisir et manipuler un chat / déterminer les limites

Comment saisir et manipuler un chat / déterminer les limites

Comment saisir et manipuler un chat   Quand votre chat sera adulte, vous serez heureux d’avoir pris le temps de l’habituer à être soulevé et manipulé alors qu’il était tout petit. Tout le monde préfère un chat qu’on peut attraper, tenir, caresser, soigner et brosser sans paraître avoir été attaqué à coups de rasoir. La clef est de commencer tôt. Tenez le chaton à deux mains, même s’il est tout petit, pour lui donner un sentiment de sécurité. Ça ne lui plairait pas d’être trimballé par le milieu, les pattes pendant dans le vide. Habituez petit à petit le chaton à être manipulé quand vous le caressez. Mettez-le sur vos genoux et manipulez doucement chaque patte. Faites courir votre main le long du membre, faites sortir avec douceur ses griffes et touchez-en le bout. Cela vous permettra plus tard de lui tailler les griffes. Touchez délicatement ses oreilles et regardez à l’intérieur. Caressez-le en même temps et parlez-lui. Cet exercice le prépare aux futurs nettoyages d’oreilles et aux soins divers. Caressez-le le long de la bouche (ça lui plaira) et sous le menton (ça lui plaira beaucoup). Puis glissez doucement un doigt dans sa bouche et massez-lui les gencives. Cela le prépare au brossage de dents. Revenez au menton et au dos, puis à la bouche que vous ouvrirez délicatement, une main sur la tête de l’animal, soutenant la mâchoire supérieure, pendant que vous abaissez la mâchoire inférieure d’un doigt. C’est tout, laissez-le fermer la bouche, continuez à le caresser puis jouez avec lui. Si vous accomplissez régulièrement ces exercices, votre chat une fois adulte sera habitué aux manipulations. Si vous avez un chat adulte qui n’y est pas accoutumé, il vous faudra progresser très lentement pour qu’il ne se sente jamais immobilisé ou pris au piège. Vous devrez peut-être l’habituer d’abord à de brèves caresses avant de ralentir peu à peu le mouvement pour que votre main reste plus longtemps en contact avec son corps. Quand vous prenez votre chat, servez-vous toujours de vos deux mains. Ne le saisissez pas par la peau du cou, les pattes arrière pendantes et ne le soulevez jamais d’une main sous le ventre, ce qui lui écrase la poitrine. La façon correcte de soulever un chat est de mettre une main sous sa poitrine, juste en arrière des pattes avant et d’utiliser l’autre main pour soutenir son arrière-train. Tenez-le contre vous pour qu’il s’appuie contre votre torse. Ses pattes avant peuvent reposer sur votre avant-bras. De toute manière, il se sent soutenu, mais non prisonnier. Quand vous le reposez, faites-le en douceur. Ne le laissez pas bondir de vos bras. Il ne faut pas lui laisser croire que la seule manière de vous échapper est de se débattre et de faire un saut de la mort. Relâchez-le avant qu’il commence à se débattre, et il n’aura pas l’impression d’être prisonnier quand vous le prenez. Votre responsabilité en tant que maître est de guetter le moment où il en a assez — et de se reposer immédiatement à terre. Au début, vous pourrez peut-être ne le garder dans vos bras que quelques secondes, mais il réalisera peu à peu que ce n’est pas si terrible et se détendra. N’essayez pas de tenir le chat sur son dos dans vos bras, comme un bébé. Il se sentira pris au piège, parce que ce n’est pas une position naturelle pour lui. Assurez-vous que l’animal vous a vu avant de le saisir. Si vous lui faites peur en l’attrapant par-derrière, non seulement le contact d’un humain le rendra plus nerveux, mais vous risquez de vous faire griffer.   Déterminer des limites Vous n’aurez jamais un chat bien dressé si vous n’êtes pas cohérent à propos de ce qu’il a le droit de faire, et où. Vous n’obtiendrez que confusion et frustration si un membre de la famille lui permet de monter sur le lit et pas un autre. Aura-t-il le droit de monter sur le plan de travail de la cuisine ? Sur la table de la salle à manger ? Seulement quand il n’y a pas de nourriture dessus ? Comment comprendrait-il la différence ? Réunissez toute la famille et discutez des limites à imposer au chat. Ce n’est pas honnête envers lui de manquer de cohérence, il aura des ennuis par votre faute.      

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Les règles pour votre chat

Les règles pour votre chat

Le bac à litière L’utilisation ou non du bac à litière peut faire ou défaire la relation entre le chat et son maître. Trop de propriétaires supposent que le chat se servira du bac par instinct — même s’il n’est jamais nettoyé, se trouve au mauvais endroit, ou contient un type de litière qui lui déplaît. Pour éviter les problèmes liés à la caisse, il vous faut comprendre ce qui compte pour le chat à ce sujet.   Le dilemme des griffes Non, il n’est pas nécessaire de faire procéder à l’ablation des griffes de votre chat. Non, votre mobilier ne sera pas forcément déchiqueté – mais, oui, il vous faut un poteau-griffoir. Tous les poteaux ne se valent pas cependant. Une fois de plus, on en revient à ce que nous pensons qu’il faut au chat, opposé à ce dont il sait avoir besoin.   Apprendre au chat à reconnaître son nom Un parfait début. Il y a trois règles à ce sujet. Règle n°1 : choisissez pour votre chaton un nom facilement reconnaissable (pour lui). Des noms à rallonge comme “le prince charmant de Cendrillon” ou ” frédéric le fabuleux” ne sont pas une bonne idée. Fred suffira. Règle n°2 : n’employez pas dix surnoms différents pour votre chaton en espérant qu’il y répondra. Contentez-vous d’un seul nom pour qu’il puisse faire l’association. Règle n°3 : n’appelez jamais votre chat quand vous êtes en colère. Si vous criez son nom puis le punissez, il refusera de s’approcher de vous à l’avenir. Commencez par apprendre au chat à associer des choses positives à son nom. Pendant que vous le caressez, répétez encore et encore son nom d’une voix douce et affectueuse. Quand vous lui préparez à manger, appelez-le. Avant de remplir son bol, donnez lui un peu de nourriture à la main en répétant son nom. Après quelques minutes, remplissez son bol et laissez-le manger. N’en faites pas trop, les séances doivent être courtes et positives. Entre les repas, prenez quelques friandises et appelez-le par son nom (de votre voix la plus douce et aimante), plusieurs fois par jour. Quand il vient, donnez-lui une friandise. Appelez-le progressivement de plus en plus loin. À nouveau, n’en faites pas trop. Il vaut mieux trois courtes séances dans la journée qu’une seule longue. En peu de temps, il répondra à son nom parce qu’il saura qu’une récompense l’attend. Ensuite, appelez-le d’une autre pièce. Quand il aura appris son nom, vous pourrez réduire les friandises. Quand l’animal répond à votre appel, félicitez-le, caressez-le ou jouez avec lui. Continuez de le récompenser de temps en temps avec de la nourriture jusqu’à ce que vous soyez certain qu’il a compris. Même sans nourriture, le message doit être qu’une bonne chose l’attend. Apprendre à votre chat à venir quand on l’appelle est important pour sa sécurité si vous le laissez sortir, ou si vous voulez vous assurer qu’il n’est pas enfermé quelque part.  Lorsque les chats répondent à leur nom, on dispose d’une façon supplémentaire de rediriger leur comportement. Ils associent leur nom à des choses positives. Si on voit qu’ils s’énervent l’un contre l’autre et qu’on n’a pas le temps de prendre un jouet interactif, on peut les appeler d’une voix tendre. La tension diminue immédiatement leur esprit, passant de l’agitation à l’anticipation. On leur donne alors des friandises (d’ordinaire en les jetant dans des directions opposées pour qu’ils s’éloignent l’un de l’autre), et ils oublient complètement leur querelle. Rappelez-vous toutefois que cela marche que pour des tensions mineures, pas forcément pour une agression déclarée ; un chat ne change pas si vite d’état d’esprit. Quand votre chat aura appris à répondre à son nom, n’oubliez pas la règle n°3 : ne l’appelez jamais quand vous êtes en colère. Ne le trompez pas non plus en l’appelant pour le mettre dans son panier, surtout si cela l’angoisse encore.    

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Le dressage de base du chat

Le dressage de base du chat

Le dressage… Pour de nombreux maîtres, ce mot évoque un combat de catch comportemental entre le chat et son maître. Je voudrais que vous révisiez votre définition du terme “dressage” pour y inclure la responsabilité qui vous incombe de comprendre ce que votre chat vous indique au sujet de ses besoins.  Dresser un chat signifie aussi communiquer avec lui dans un langage qu’il puisse comprendre. Cessez de le voir comme un animal familier qu’il faut dresser et mettez-vous dans sa tête. Comment pouvez-vous combiner vos attentes en tant que maître et ses besoins quotidiens de chat ? Mettez-vous à son niveau physiquement, émotionnellement et mentalement afin de préparer un programme de dressage efficace. Dresser convenablement un chat le rend agréable à fréquenter et vous permettra bel et bien d’avoir de beaux meubles sans crainte qu’ils soient endommagés. Vous n’aurez pas besoin de vous battre constamment pour que le chat ne monte pas sur les plans de travail, et il viendra quand vous l’appellerez. Certaines personnes s’imaginent que les chats sont livrés tout dressés, c’est-à-dire sachant déjà utiliser le bac à litière, ne pas se faire les griffes sur les meubles, et sortir dans le jardin sans s’éloigner. C’est triste pour ces maîtres-là, mais surtout pour leurs chats ; ce sont généralement ceux qui finissent en refuge, abandonnés ou morts. Pour dresser un chat, il vous faut comprendre son mode de communication, ainsi que la différence entre le comportement normal et anormal d’un chat. C’est là où il est indispensable de se mettre à son niveau et de voir les choses comme lui. Par exemple, si votre chat se fait les griffes sur vos meubles, cela peut vous fâcher, mais il s’agit d’un comportement tout à fait normal. Se faire les griffes est dans sa nature, vous pouvez passer vos journées à lui crier après et à le poursuivre dans la maison, il ne comprendra pas pourquoi on le punit. Vous ne parviendrez qu’à le rendre craintif. La meilleure façon de le dresser est de comprendre que se faire les griffes est naturel et de lui fournir une surface adaptée, c’est-à-dire un bon poteau ou griffoir. On confond trop souvent dressage et discipline, punition ou domination. Ainsi, après avoir tenté d’apprendre à nos chats qui sont le patron, nous concluons qu’ils sont impossibles à dresser. C’est le cas si on essaie d’employer les méthodes utilisées pour dresser les chiens. Un chien est un animal de meute programmé pour devenir le chef du groupe ou suivre celui-ci (vous avez un peu de chance). Le chat est un chasseur solitaire, qui ne comprend pas la mentalité de meute. Pendant que votre chien est couché à vos pieds, attendant anxieusement un signal, votre chat est assis à côté de vous, surveillant son territoire et guettant une éventuelle proie. Utiliser les mêmes méthodes pour dresser les deux espèces ne peut vous apporter qu’insuccès et frustration. Si vous voulez dresser un chat, il vous faut penser comme un chat. Apprenez son langage au lieu d’essayer de lui enseigner le vôtre. Afin de dresser votre chat, il vous faudra employer trois techniques de base : le renforcement positif ; le contrôle à distance ; la redirection. Le renforcement positif consiste à féliciter le chat ou lui donner des friandises quand il se conduit bien. C’est la partie amusante du dressage tant pour l’animal que pour son maître. Le contrôle à distance consiste à employer la dissuasion ou des objets tels qu’un pistolet à eau pour dresser votre chat à éviter certains comportements (comme sauter sur le plan de travail de la cuisine). Le contrôle à distance est le seul type de dressage “négatif” qu’il convienne d’utiliser. N’essayez jamais la punition, non seulement c’est inhumain mais c’est une méthode parfaitement inefficace. Le contrôle à distance pour quelque chose comme sauter sur une surface interdite amène simplement le chat à ne pas aimer s’y trouver – un bref jet d’eau sur l’arrière-train, venu de nulle part pour autant qu’il le sache ; il ne le relie pas à vous, qui êtes un peu plus loin. Une punition, comme une fessée, l’amènera seulement à vous craindre. La redirection doit être employée chaque fois que vous refusez à votre chat ce qu’il veut faire. Par exemple, si vous ne voulez pas que l’animal se fasse les griffes sur les meubles et que vous avez appliqué du scotch double-face à l’arrière du divan, il vous faut rediriger son instinct tout à fait normal vers un objet acceptable, comme un poteau-griffoir. Si vos idées en matière de dressage comprenaient des fessées, frotter le nez du chat dans ses excréments, ne pas le nourrir ou lui crier après, débarrassez-vous-en. Il ne faut pas être un de ces propriétaires de chat qui crient toujours après un animal qui s’enfuit, terrorisé. Pour vivre heureux avec votre chat, et que les besoins de tous les membres de la famille soient satisfaits. Il est beaucoup plus facile de commencer par des méthodes de dressage correctes que d’essayer de corriger des comportements nuisibles bien établis.      

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