Les chats

Comment prendre la température d'un chat/ son pouls / son rythme respiratoire

Comment prendre la température d’un chat/ son pouls / son rythme respiratoire

Comment prendre la température d’un chat Cela peut paraître presque impossible, mais, si vous vous y prenez doucement et calmement, votre chat et vous-même survivrez à l’épreuve. Vous n’aurez peut-être jamais besoin de le faire, mais il est utile de savoir comment procéder, au cas où. Si le chat se montre très agité chez le vétérinaire, celui-ci vous suggérera sûrement de prendre la température de l’animal chez vous, au calme. On prend la température d’un chat par voie rectale, avec un thermomètre idoine. Ne vous servez pas d’un thermomètre oral, le réflexe naturel du chat est de mordre un objet introduit dans sa bouche, il casserait le thermomètre et se blesserait gravement. Si possible, faites-vous aider par quelqu’un qui tiendra le chat. Dans le cas d’un animal difficile à maintenir, il vous faudra absolument une paire de mains supplémentaire. Même le chat le plus doux peut réagir très violemment à un thermomètre, aussi ne refusez pas l’aide qu’on vous propose. Si vous utilisez un thermomètre standard au mercure, secouez-le jusqu’à ce qu’il indique 35° ou moins. Si vous vous servez d’un thermomètre électronique, suivez les instructions du fabricant. Enduisez l’extrémité de vaseline. Posez le chat sur une table ou un plan de travail plutôt que de vous accroupir. Soulevez la queue de l’animal d’une main et insérez doucement le thermomètre de deux centimètres et demi dans l’anus. Maintenez-le en place deux minutes. Si vous avez du mal à insérer l’appareil, caressez légèrement la base de la queue du chat, ce qui provoque parfois une relaxation des muscles rectaux. Tourner doucement le thermomètre peut aussi vous aider. Essayez de ne pas angoisser l’animal, ce qui pourrait fausser le résultat. Après avoir retiré le thermomètre, essuyez-le avec un mouchoir en papier, lisez la température puis nettoyez-le à l’alcool avant de le ranger. La température normale d’un chat est de 38°5 à 39°, selon les circonstances ; en cas de stress, la température tend à s’élever. Il existe aussi des thermomètres digitaux instantanés qui s’insèrent dans l’oreille. Cela peut être la façon la moins perturbante de prendre la température de votre chat. Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire. Certains de ces thermomètres sont moins précis qu’un thermomètre rectal, mais, si votre chat refuse celui-ci, il vous reste une possibilité. Comment prendre le pouls d’un chat ? Cherchez l’artère fémorale à l’intérieur de la cuisse de l’animal, près du ventre. Le chat peut être debout sur ses pattes. Appuyez sur l’artère jusqu’à sentir le pouls, comptez le nombre de pulsations pendant quinze secondes et multipliez par quatre. La normale pour un chat adulte est de 160 à 180 battements/minute. Le pouls d’un chaton est nettement plus rapide, environ 200 battements/minute. Rythme respiratoire Observez le mouvement de la poitrine ou de l’abdomen et comptez le nombre d’inspirations par minute, et ce, alors que le chat n’est pas excité et n’a pas trop chaud, le chiffre serait alors anormalement élevé. La normale pour un animal au repos est de vingt à trente inspirations par minute. Un rythme respiratoire trop rapide peut indiquer souffrance, état de choc, déshydratation ou maladie. Il est normal qu’un chat halète après des efforts intenses. Cependant, un halètement pénible accompagné d’agitation peut indiquer un coup de chaleur, ce qui est grave    

lire plus...»

Comment savoir si un chat est malade ?

Sa santé et son bien-être dépendent de vous. En fait, les chats n’ont pas neuf vies, c’est donc à vous et votre vétérinaire de vous occuper de lui. Prenez conscience des activités quotidiennes de votre chat. Notez combien d’eau, il boit, c’est important, car une diminution ou une augmentation de sa consommation peut être le symptôme de certaines maladies. Vous occupez-vous de sa caisse ? Si c’est le cas, vous détecterez rapidement diarrhée, constipation ou infections urinaires, d’après le volume et la couleur de l’urine et des fèces. Un entretien régulier du pelage vous donne l’occasion d’examiner fréquemment le corps de votre chat et de vous familiariser avec lui, ce qui vous permettra de détecter au tout début grosseurs, inflammations, parasites externes, zones dégarnies, éruptions, etc. Vérifiez fréquemment les oreilles, les yeux et les dents de votre chat, ainsi que l’anus, les parties génitales, l’estomac et les coussinets de ses pattes.   Changements d’apparence du pelage, qui peut sembler éteint, sec ou gras, moins dense que d’ordinaire ou présenter des zones pelées changements dans les habitudes de toilette de l’animal Irritations ou inflammations de la peau et tout changement de couleur ou texture de celle-ci Modifications du comportement (le chat ne joue plus, se cache, est léthargique, nerveux, irritable ou agressif) Modifications des habitudes alimentaires (augmentation ou diminution de l’appétit, changement de poids, difficulté à manger) Augmentation ou diminution de la consommation d’eau vomissements (notez leur fréquence, s’il s’agit de solides ou de liquides, leur couleur et leur volume) Modifications urinaires : le chat peut uriner hors de sa caisse, plus fréquemment, avec difficulté, ce qui peut lui arracher des cris, l’urine peut être teintée de sang ou avoir une odeur inhabituelle ; si l’animal est incapable d’uriner, il s’agit d’une urgence absolue. modifications fécales : élimination hors de la caisse, diarrhée, constipation, fèces couvertes de mucosités ou présentant des traces de sang, couleur ou odeur inhabituelles, volume excessif ou trop faible faiblesse générale boiterie ou signes de douleur vocalisation excessive, cris et plaintes température trop élevée ou trop basse toux et éternuements Apparence des yeux : écoulements, opacité, apparition de la membrane nictitante, strabisme, élargissement ou étrécissement d’une ou des deux pupilles, frottements des pattes sur les yeux. Ecoulements du nez (notez la couleur et la consistance) Ecoulements des oreilles, secouements de tête Grosseurs à tout endroit du corps Tremblements lésions ou blessures modifications du rythme respiratoire : rapide, creux, pénible Modifications des gencives : gonflées, pâles, blessées, grises ou rouge vif mauvaise haleine production de bave odeur inhabituelle changements neurologiques : tremblements, mouvements incontrôlés, paralysie, etc Les signes à surveiller Les chats sont experts à cacher tout problème de santé, il vous faudra parfois vous baser sur de minuscules changements de comportement. Lors d’un entretien avec le vétérinaire, donnez-lui les informations suivantes : description du problème ; date d’apparition ; fréquence de manifestation. Ne dites pas simplement, par exemple : “Mon chat vomit”. Si le vétérinaire a besoin de savoir la nature de la régurgitation, solide, liquide, de quelle couleur… Le phénomène est-il apparu aujourd’hui ? Hier ? À quel rythme cela se produit-il ? Le chat vomit-il immédiatement après un repas ? A-t-il vomi cinq fois en une heure ? Une description précise donne de précieux indices au praticien.  

lire plus...»
Quand faut-il faire stériliser votre chaton ? / les assurances maladies pour chats

Quand faut-il faire stériliser votre chaton ? / les assurances maladies pour chats

Certains refuges stérilisent des chatons âgés de seulement huit semaines. La question de savoir si la stérilisation précoce présente des aspects négatifs est très discutée. On stérilise d’habitude une femelle avant ses premières chaleurs — vers 6 mois — et les mâles entre six et huit mois. Si vous hésitez à faire stériliser votre chat, sachez que l’avantage n’est pas seulement de limiter la surpopulation féline. Les chats non stérilisés présentent beaucoup plus de problèmes de comportement, sont plus attachés à leur territoire, ont tendance à fuguer et à se battre ; de plus, si vous n’avez jamais senti l’odeur de l’urine d’un matou, préparez-vous, car ils marquent leur domaine. Du point de vue médical, les chats non stérilisés sont plus menacés par certains cancers. Si vous avez des questions, parlez-en à votre vétérinaire. Une assurance maladie pour chats L’argent peut faire la différence entre la vie et la mort d’un animal familier. Quand vous prenez un chaton, la dernière chose à laquelle vous souhaitiez penser sont les horribles maladies ou blessures dont ce petit chat plein de santé pourrait souffrir plus tard. La médecine vétérinaire fait sans cesse d’immense progrès. Malheureusement, la technologie nouvelle susceptible de sauver votre chat pourrait être trop chère pour vous. Contractez une assurance-maladie vétérinaire. Cela vous évitera peut-être non seulement une dépense, mais aussi un profond chagrin. Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire.      

lire plus...»
Quelques procédures courantes de diagnostic

Quelques procédures courantes de diagnostic

Radiographies Les radios (rayons X) prises dans le cas d’un chat sont les mêmes que celles d’un humain et servent aux mêmes diagnostics : fractures, obstructions, tumeurs, malformations etc. Les chats les supportent bien d’ordinaire, mais un animal qui souffre, à cause d’une fracture ou d’une blessure, devra recevoir auparavant un sédatif. Examens sanguins Les examens sanguins permettent de diagnostiquer  de nombreuses maladies, de déterminer le fonctionnement de tel ou tel organe, d’obtenir une numération globulaire, etc. Certaines analyses peuvent être effectuées chez le vétérinaire, mais la plupart sont faites dans des laboratoires extérieurs. Dans le cas où seule une faible quantité de sang est nécessaire, le prélèvement peut être fait sur une veine de la patte avant et, pour une quantité plus importante sur la jugulaire. Ultrasons Les ultrasons permettent d’obtenir des images des organes internes d’un chat. C’est une technique indolore, non intrusive et qui donne au vétérinaire de précieuses informations sur la forme, la taille et l’état des organes. Electrocardiogramme Des contacts sont fixés à la peau du chat pour que l’appareil puisse enregistrer les champs électriques du cœur afin de découvrir toute anomalie. C’est indolore, et les chats le supportent en général très bien. Ces analyses servent à déceler des troubles du système urinaire ou des reins et le diabète. Le vétérinaire peut obtenir un échantillon d’urine grâce à une seringue et une aiguille plongée dans la vessie (cystocentèse). On peut aussi recueillir l’urine à travers un cathéter, par pression manuelle (sous sédation), ou dans un récipient lorsque le chat utilise sa caisse. Une litière non absorbante peut servir dans ce cas. Biopsies Un échantillon de tissu est prélevé et envoyé dans un laboratoire pour analyse. Les biopsies servent à identifier des grosseurs, déterminer si une tumeur est bénigne (non cancéreuse) ou maligne (cancéreuse) et aussi vérifier qu’un cancer a été enlevé en totalité (grâce à l’examen des bords de la tumeur). Examen des fèces La couleur, la consistance et l’odeur des excréments d’un chat en apprennent beaucoup au vétérinaire. Il cherchera des traces de sang ou de mucosités. À titre d’examen de routine, on mélange un peu d’excrément à une solution spéciale ensuite examinée au microscope pour rechercher des parasites (cela n’est d’ordinaire utilisé que pour les chats qu’on laisse aller dehors). Les urgences S’il y a près de chez vous une clinique vétérinaire d’urgence, il est sage de repérer où elle se trouve avant d’en avoir besoin. Ainsi, vous n’aurez pas à emprunter des rues inconnues au milieu de la nuit avec un chat malade ou blessé en vous trompant et en demandant votre chemin.

lire plus...»

La vaccination est-elle dangereuse pour votre chat ?

Agenda des vaccinations pour un chaton Le praticien choisira les vaccins devant être administrés selon le cas particulier, mais voici les indications générales : A seize semaines :. vaccin contre la leucémie féline (deuxième injection) ;. vaccin antirabique. vaccin contre la péritonite infectieuse féline (première injection), ce vaccin controversé n’est d’habitude recommandé que dans le cas de chats vivant en communauté. De six à huit semaines :. vaccin contre rhinotrachéite-calicivirus-panleucopénie (première injection) ;. vaccin contre la chlamydiose (première injection), facultatif, parfois combiné aux vaccins précédents ;. Examen des fèces pour détecter des parasites internes (vermifugation si nécessaire). A vingt semaines :. vaccin contre la péritonite infectieuse féline (deuxième injection). A douze semaines :. vaccin contre rhinotrachéite-calicivirus-panleucopénie (deuxième injection) ;. vaccin contre la chlamydiose (deuxième injection) ;vaccin contre la leucémie féline (première injection) ;. deuxième vermifugation (si nécessaire) Chaque année :. rappel de tous les vaccins ;. examen des fèces pour les chats d’intérieur (à faire tous les six mois pour ceux qui ont accès à l’extérieur). Il suffit de déposer un échantillon chez le vétérinaire. Certains propriétaires de chats hésitent aujourd’hui à les faire vacciner parce qu’on entend parler depuis quelque temps de tumeurs malignes apparues à l’endroit du vaccin. Cette maladie, le sarcome félin associé à une vaccination, a malheureusement causé des décès. De nombreux vétérinaires pratiquent maintenant les injections en des points spécifiques notés sur le carnet de santé de l’animal, afin qu’on puisse déterminer quels vaccins jouent un rôle dans cette maladie. Est-il nécessaire de vacciner votre chat ? Le risque de cancer est faible comparé à celui de ne pas vacciner un chat.  Si le sarcome félin associé à une vaccination vous inquiète, parlez-en à votre vétérinaire.    

lire plus...»
Qu'attendre de la première visite chez le vétérinaire

Qu’attendre de la première visite chez le vétérinaire

Où que vous ayez trouvé votre chaton, et quoiqu’on vous ait affirmé concernant sa santé, vous devez l’amener chez le vétérinaire et, si vous avez d’autres chats, il est impératif de le faire avant de les mettre en présence. Lors de la première visite, il est bon d’emporter quelques excréments du chaton pour analyse, en cas de parasites intestinaux. Essayez de les prendre aussi frais que possible. Si votre chaton défèque le matin alors que vous avez rendez-vous l’après-midi, enveloppez l’échantillon dans un sac plastique et mettez-le au réfrigérateur. Scotchez un pense-bête sur la porte d’entrée pour ne pas l’oublier en partant. Si le chaton ne vous fournit pas le nécessaire, ne vous inquiétez pas — le vétérinaire peut obtenir un spécimen (mais il est moins traumatisant pour l’animal d’avoir déféqué tranquillement à la maison dans sa caisse). Si le chaton n’a pas subi les tests pour les virus de la leucémie féline (Fel.V) et de l’immunodéficience féline (FIV), ou si vous doutez des tests déjà pratiqués, il faut y procéder. Cela n’implique qu’un petit prélèvement de sang. Ce prélèvement est d’habitude effectué par un technicien avant que le vétérinaire n’examine le chaton. Pendant que les examens de sang et d’excréments auront lieu en laboratoire, le vétérinaire examinera le chaton, dont le poids et la température auront été relevés. Il commencera par la tête de l’animal et progressera vers la queue. Il vérifiera l’intérieur des oreilles avec un otoscope (lampe conique) et, s’il craint la présence de gale auriculaire, il effectuera un prélèvement pour examen au microscope. Il examinera ensuite les yeux et le nez du chaton, ainsi que l’intérieur de sa bouche. Le praticien palpera alors tout le corps du chaton pour s’assurer que tout va bien avant d’écouter cœur et poumons au stéthoscope. Il préparera aussi un calendrier de vaccination et vous indiquera que faire au sujet de la nutrition du chaton, de la lutte contre les parasites, du toilettage et du dressage. C’est le moment de lui poser des questions, et assurez-vous de bien comprendre les instructions du vétérinaire. L’animal recevra alors ses premiers vaccins ; il faudra procéder à une deuxième série d’injections trois à quatre semaines plus tard. On vous dira combien de visites seront nécessaires et quels vaccins devront être administrés, selon l’âge du chat et son état de santé. Certains vaccins peuvent être multiples, cela dépend du fabricant, et sont parfois administrés sous forme de gouttes nasales plutôt que par injection. Le vétérinaire vous expliquera leurs caractéristiques au fur et à mesure, et vous indiquera les éventuels effets secondaires, les symptômes à surveiller (par exemple des difficultés respiratoires) et les réactions probables du chaton dans les vingt-quatre heures suivantes. Si des parasites ont été détectés dans l’échantillon de fèces, le chaton recevra un vermifuge ; selon le type de produit employé, une seconde prise pourra être nécessaire. En cas de gale auriculaire, on vous donnera un traitement à lui administrer.  La première visite chez le vétérinaire est une bonne occasion d’apprendre à tailler les griffes de votre chaton. Si vous avez des questions — comment lui administrer des médicaments et vous occuper de son pelage. Quelle quantité de nourriture lui donner — posez-les maintenant. N’hésitez pas à interroger en détail le vétérinaire : son principal souci est que vous partiez du bon pied.    

lire plus...»