Les chats

Radiographies Les radios (rayons X) prises dans le cas d’un chat sont les mêmes que celles d’un humain et servent aux mêmes diagnostics : fractures, obstructions, tumeurs, malformations etc. Les chats les supportent bien d’ordinaire, mais un animal qui souffre, à cause d’une fracture ou d’une blessure, devra recevoir auparavant un sédatif. Examens sanguins Les examens sanguins permettent de diagnostiquer  de nombreuses maladies, de déterminer le fonctionnement de tel ou tel organe, d’obtenir une numération globulaire, etc. Certaines analyses peuvent être effectuées chez le vétérinaire, mais la plupart sont faites dans des laboratoires extérieurs. Dans le cas où seule une faible quantité de sang est nécessaire, le prélèvement peut être fait sur une veine de la patte avant et, pour une quantité plus importante sur la jugulaire. Ultrasons Les ultrasons permettent d’obtenir des images des organes internes d’un chat. C’est une technique indolore, non intrusive et qui donne au vétérinaire de précieuses informations sur la forme, la taille et l’état des organes. Electrocardiogramme Des contacts sont fixés à la peau du chat pour que l’appareil puisse enregistrer les champs électriques du cœur afin de découvrir toute anomalie. C’est indolore, et les chats le supportent en général très bien. Ces analyses servent à déceler des troubles du système urinaire ou des reins et le diabète. Le vétérinaire peut obtenir un échantillon d’urine grâce à une seringue et une aiguille plongée dans la vessie (cystocentèse). On peut aussi recueillir l’urine à travers un cathéter, par pression manuelle (sous sédation), ou dans un récipient lorsque le chat utilise sa caisse. Une litière non absorbante peut servir dans ce cas. Biopsies Un échantillon de tissu est prélevé et envoyé dans un laboratoire pour analyse. Les biopsies servent à identifier des grosseurs, déterminer si une tumeur est bénigne (non cancéreuse) ou maligne (cancéreuse) et aussi vérifier qu’un cancer a été enlevé en totalité (grâce à l’examen des bords de la tumeur). Examen des fèces La couleur, la consistance et l’odeur des excréments d’un chat en apprennent beaucoup au vétérinaire. Il cherchera des traces de sang ou de mucosités. À titre d’examen de routine, on mélange un peu d’excrément à une solution spéciale ensuite examinée au microscope pour rechercher des parasites (cela n’est d’ordinaire utilisé que pour les chats qu’on laisse aller dehors). Les urgences S’il y a près de chez vous une clinique vétérinaire d’urgence, il est sage de repérer où elle se trouve avant d’en avoir besoin. Ainsi, vous n’aurez pas à emprunter des rues inconnues au milieu de la nuit avec un chat malade ou blessé en vous trompant et en demandant votre chemin.

Agenda des vaccinations pour un chaton Le praticien choisira les vaccins devant être administrés selon le cas particulier, mais voici les indications générales : A seize semaines :. vaccin contre la leucémie féline (deuxième injection) ;. vaccin antirabique. vaccin contre la péritonite infectieuse féline (première injection), ce vaccin controversé n’est d’habitude recommandé que dans le cas de chats vivant en communauté. De six à huit semaines :. vaccin contre rhinotrachéite-calicivirus-panleucopénie (première injection) ;. vaccin contre la chlamydiose (première injection), facultatif, parfois combiné aux vaccins précédents ;. Examen des fèces pour détecter des parasites internes (vermifugation si nécessaire). A vingt semaines :. vaccin contre la péritonite infectieuse féline (deuxième injection). A douze semaines :. vaccin contre rhinotrachéite-calicivirus-panleucopénie (deuxième injection) ;. vaccin contre la chlamydiose (deuxième injection) ;vaccin contre la leucémie féline (première injection) ;. deuxième vermifugation (si nécessaire) Chaque année :. rappel de tous les vaccins ;. examen des fèces pour les chats d’intérieur (à faire tous les six mois pour ceux qui ont accès à l’extérieur). Il suffit de déposer un échantillon chez le vétérinaire. Certains propriétaires de chats hésitent aujourd’hui à les faire vacciner parce qu’on entend parler depuis quelque temps de tumeurs malignes apparues à l’endroit du vaccin. Cette maladie, le sarcome félin associé à une vaccination, a malheureusement causé des décès. De nombreux vétérinaires pratiquent maintenant les injections en des points spécifiques notés sur le carnet de santé de l’animal, afin qu’on puisse déterminer quels vaccins jouent un rôle dans cette maladie. Est-il nécessaire de vacciner votre chat ? Le risque de cancer est faible comparé à celui de ne pas vacciner un chat.  Si le sarcome félin associé à une vaccination vous inquiète, parlez-en à votre vétérinaire.    

Où que vous ayez trouvé votre chaton, et quoiqu’on vous ait affirmé concernant sa santé, vous devez l’amener chez le vétérinaire et, si vous avez d’autres chats, il est impératif de le faire avant de les mettre en présence. Lors de la première visite, il est bon d’emporter quelques excréments du chaton pour analyse, en cas de parasites intestinaux. Essayez de les prendre aussi frais que possible. Si votre chaton défèque le matin alors que vous avez rendez-vous l’après-midi, enveloppez l’échantillon dans un sac plastique et mettez-le au réfrigérateur. Scotchez un pense-bête sur la porte d’entrée pour ne pas l’oublier en partant. Si le chaton ne vous fournit pas le nécessaire, ne vous inquiétez pas — le vétérinaire peut obtenir un spécimen (mais il est moins traumatisant pour l’animal d’avoir déféqué tranquillement à la maison dans sa caisse). Si le chaton n’a pas subi les tests pour les virus de la leucémie féline (Fel.V) et de l’immunodéficience féline (FIV), ou si vous doutez des tests déjà pratiqués, il faut y procéder. Cela n’implique qu’un petit prélèvement de sang. Ce prélèvement est d’habitude effectué par un technicien avant que le vétérinaire n’examine le chaton. Pendant que les examens de sang et d’excréments auront lieu en laboratoire, le vétérinaire examinera le chaton, dont le poids et la température auront été relevés. Il commencera par la tête de l’animal et progressera vers la queue. Il vérifiera l’intérieur des oreilles avec un otoscope (lampe conique) et, s’il craint la présence de gale auriculaire, il effectuera un prélèvement pour examen au microscope. Il examinera ensuite les yeux et le nez du chaton, ainsi que l’intérieur de sa bouche. Le praticien palpera alors tout le corps du chaton pour s’assurer que tout va bien avant d’écouter cœur et poumons au stéthoscope. Il préparera aussi un calendrier de vaccination et vous indiquera que faire au sujet de la nutrition du chaton, de la lutte contre les parasites, du toilettage et du dressage. C’est le moment de lui poser des questions, et assurez-vous de bien comprendre les instructions du vétérinaire. L’animal recevra alors ses premiers vaccins ; il faudra procéder à une deuxième série d’injections trois à quatre semaines plus tard. On vous dira combien de visites seront nécessaires et quels vaccins devront être administrés, selon l’âge du chat et son état de santé. Certains vaccins peuvent être multiples, cela dépend du fabricant, et sont parfois administrés sous forme de gouttes nasales plutôt que par injection. Le vétérinaire vous expliquera leurs caractéristiques au fur et à mesure, et vous indiquera les éventuels effets secondaires, les symptômes à surveiller (par exemple des difficultés respiratoires) et les réactions probables du chaton dans les vingt-quatre heures suivantes. Si des parasites ont été détectés dans l’échantillon de fèces, le chaton recevra un vermifuge ; selon le type de produit employé, une seconde prise pourra être nécessaire. En cas de gale auriculaire, on vous donnera un traitement à lui administrer.  La première visite chez le vétérinaire est une bonne occasion d’apprendre à tailler les griffes de votre chaton. Si vous avez des questions — comment lui administrer des médicaments et vous occuper de son pelage. Quelle quantité de nourriture lui donner — posez-les maintenant. N’hésitez pas à interroger en détail le vétérinaire : son principal souci est que vous partiez du bon pied.    

Peu importe où vous avez trouvé votre chat, il aura besoin de soins vétérinaires. Que vous l’ayez acheté ou recueilli, il devra être suivi sa vie entière. Vos relations avec le vétérinaire ne se limitent pas à une vaccination annuelle. Vous êtes tous deux responsables de la santé de votre chat. Le praticien compte sur vous pour lui signaler immédiatement tout changement chez l’animal. Vos observations lui seront précieuses.   Comment trouver le bon vétérinaire première étape Prenez le temps de la réflexion. Le vétérinaire est, après vous, la personne la plus importante dans la vie de votre chat. Quelles qualités recherchez-vous chez lui et quel type de prestation attendez-vous ? Préférez-vous un important cabinet, où exercent de nombreux vétérinaires, ou, au contraire, une petite structure avec un seul praticien ? Voulez-vous un vétérinaire qui ne s’occupe que des chats ? Cela existe. Renseignez-vous pour savoir s’il y en a un près de chez vous. Vous devez savoir si le cabinet de votre vétérinaire est ouvert en dehors des heures de bureau ou s’il y a près de chez vous une clinique pour les soins d’urgence. Les chats ont le chic pour tomber malade le week-end ou après la fermeture des magasins ; il est donc indispensable de savoir où s’adresser en cas de besoin. Vous préférerez peut-être un vétérinaire qui possède lui-même des chats. Ce n’est pas une raison d’écarter les autres. Cependant, il est possible que vous vous sentiez plus à l’aise avec ce vétérinaire-là. Voulez-vous un jeune vétérinaire tout juste diplômé ou quelqu’un de plus âgé ? Les jeunes sont au courant des toutes dernières techniques, les vétérinaires plus âgés ont des années d’expérience. À vous de voir. Enfin, bien que cela n’ait aucune influence sur ses capacités, vous pouvez préférer que ce soit un homme ou une femme.   Deuxième étape Interrogez les voisins ou amis qui, selon vous, s’occupent particulièrement bien de leurs animaux. Ne vous contentez pas des noms, demandez-leur aussi ce qui leur plaît ou déplaît chez leur vétérinaire. Si vous êtes nouveau dans le quartier, vérifiez dans les pages jaunes de l’annuaire ou, le cas échéant, renseignez-vous auprès de l’association locale des vétérinaires.   Troisième étape Après avoir recueilli quelques noms et adresses, réduisez la liste à deux ou trois candidats. Si on vous a indiqué un excellent vétérinaire, mais qu’il est installé à l’autre bout de la ville, cela peut le faire sortir de votre liste. Il vous faudra ensuite vous rendre à son cabinet pour le rencontrer et voir les moyens dont il dispose. Je vous recommande de téléphoner d’abord, pour qu’on soit prêt à vous recevoir. Commencez votre estimation dès que vous franchissez la porte. Quelle odeur règne dans le cabinet ? Est-ce propre ? Le ou la réceptionniste doit se montrer amical(e) et compétent(e). En inspectant les lieux, prêtez attention aux relations entre membres du personnel. Les gens heureux sont d’habitude plus aimables. Vous pouvez trouver des cliniques où vous surprendrez des disputes et même des insultes envers les animaux. Gardez les yeux et les oreilles ouverts. En passant devant les cages, vérifiez leur propreté. Les saletés sont-elles enlevées dès que possible ? Regardez toujours si les animaux qui ont été opérés sont couverts de serviettes ou couvertures, ou bien s’ils frissonnent sur quelques feuilles de journal. Quand vous rencontrez le vétérinaire, dites-vous qu’il peut être très occupé (c’est une autre raison pour laquelle il est conseillé de prendre rendez-vous) et n’aura pas le temps de vous parler longtemps. Vous devriez en quelques minutes vous faire une idée de ses capacités de communication et savoir si vous êtes à l’aise avec ce praticien. Si vous ne vous sentez pas à l’aise après vos premières visites, changez de vétérinaire. Demandez une copie du dossier de votre chat et allez voir ailleurs plutôt que de rester avec un vétérinaire qui ne vous convient pas. Néanmoins, avant de prendre cette décision, demandez-vous si vos exigences sont réalistes. Par exemple, certains clients téléphonent au vétérinaire plusieurs fois par jour et s’attendent à lui parler immédiatement, sans tenir compte du fait qu’il peut être occupé ou même se trouver en salle d’opération. Si, toutefois, vous estimez que vos exigences sont réalistes, après avoir discuté avec le vétérinaire et donné au personnel une chance de régler le problème, alors partez. Emmener votre chaton chez le vétérinaire Même si ce n’est qu’une toute petite chose facile à garder dans vos bras (bien qu’il soit presque impossible de retenir certains chatons quand ils ne le veulent pas), il se sentira plus à l’aise dans un panier, ce qui l’empêchera aussi de s’enfuir s’il est effrayé et le protégera dans la salle d’attente d’autres animaux peut-être moins aimables que lui. Habituez-le au panier très tôt, ce sera plus simple qu’à un âge plus avancé.  

Les vacances peuvent être une source de stress pour tout le monde, mais elles sont particulièrement difficiles pour les chats parce que leur monde entier est bouleversé. De nombreux inconnus viennent à la maison, et le maître, trop occupé, peut négliger son chat. En pensant comme un chat, essayez de voir les choses de son point de vue. Il peut considérer les invités comme des intrus s’ils essayent de le prendre dans leurs bras pour le caresser. Vous risquez d’oublier vos séances de jeu habituelles, et le chat vous suivra partout sans comprendre. Des enfants inconnus courent dans tous les sens. Il y a bien trop de bruit, et le chat ne trouvant pas d’endroit sûr où dormir va se cacher sous le lit. Cela n’a pas l’air de vacances bien plaisantes. Et, puis la nourriture. Pourquoi manger ces vieilles croquettes alors qu’un festin se trouve sur le plan de travail de la cuisine ? En plus des dangers que présentent toutes les vacances, les jours de fête comportent des risques particuliers. Noël Pour certains chats, les décorations de Noël évoquent une version féline de Disneyland, d’autres y restent indifférents. Pour être tranquille, même si votre chat ne paraît pas intéressé, ne prenez pas de risques : n’utilisez que des décorations sans danger et évitez la tentation. D’abord, le sapin. Je connais beaucoup de maîtres qui ont consacré beaucoup de temps et d’argent à décorer leur sapin, pour le retrouver couché sur le sol un peu plus tard. Méfiez-vous – un chat de deux kilos peut renverser un sapin de deux mètres. Employez une base lourde et massive pour abaisser le centre de gravité de l’arbre, et choisissez-en un qui soit pyramidal plutôt que haut et étroit. Vous pouvez planter un clou dans le mur pour y attacher le sapin avec du fil de pêche. Si vous avez un tableau au mur derrière le sapin, enlevez-le et servez-vous de ce clou, ça vous évitera de faire un trou supplémentaire. Laissez votre chat s’habituer au sapin avant de le décorer pendant au moins une journée, afin de voir comment il réagit. S’il se met à mâcher les aiguilles, appliquez un répulsif pour plantes vertes. S’il essaie de grimper dans le sapin, envoyez-lui un jet d’eau avec un pulvérisateur. Si vous avez choisi un arbre en pot, il ne faut pas que votre chat ait accès à l’eau du réservoir. La sève qui coule de l’arbre et se retrouve dans l’eau est toxique pour les chats, tout comme les produits destinés à prolonger la durée de vie du sapin. Placez un filet sur l’ouverture du réservoir pour pouvoir le remplir aisément tout en empêchant le chat d’y boire. Maintenant, décorons le sapin. Commencez par les guirlandes lumineuses. Enduisez-les de répulsif pour que le chat ne les mâche pas et placez-les près du tronc, pas au bout des branches. Il est préférable d’éviter les guirlandes clignotantes qui peuvent attirer un chaton. Pour protéger le câble électrique, passez-le dans un tube de carton caché derrière le tronc. Les cheveux d’anges sont dangereux — mortels, en fait, si un chat en avale. N’en employez jamais, et ne vous imaginez pas que vous pouvez les mettre hors d’atteinte de votre chaton en les plaçant au sommet du sapin. Il en tombe toujours un peu, et la façon dont ils brillent et bougent avec les courants d’air peut pousser un chaton à grimper dans l’arbre pour s’en emparer. Votre sapin sera très beau sans. Les ornements du sapin doivent bien sûr être à l’épreuve des chats. Si certains d’entre eux sont cassants, le mieux est de les laisser dans leurs boîtes. Cela dit, si vous tenez vraiment à utiliser des ornements fragiles, mettez-les en hauteur, hors de portée de l’animal. Ceux qui se trouvent sur le tiers inférieur du sapin ne doivent pas comporter d’angles aigus, de pièces détachables, de rubans, de ficelle, ni rien de dangereux. Les crochets servant à fixer les ornements peuvent, eux aussi, présenter un risque, pour les enfants aussi bien que pour les chats. Il vaut mieux attacher vos décorations de façon plus sûre ; servez-vous des fixations utilisées pour les sacs plastiques. Choisissez-les de couleur verte, elles seront invisibles et plus efficaces que des crochets. Il convient que vos cadeaux amoureusement enveloppés et placés sous le sapin soient, eux aussi, à l’épreuve des chats. Les rubans sont non seulement dangereux, mais extrêmement tentants. Plus les emballages sont simples, mieux ça vaut. Si vous souhaitez emballer un cadeau de manière élaborée, mettez-le de côté jusqu’au moment de l’offrir. Et, à ce propos, c’est lorsqu’on ouvre les cadeaux qu’un chaton aventureux peut avoir des ennuis. Tout le monde déballe des paquets et personne ne voit que le petit chat s’est emparé d’un ruban qui traînait par terre. Un autre moment potentiellement dangereux est celui où vous ramassez les emballages pour les mettre à la poubelle, un chaton pourrait se trouver au milieu. Si l’animal n’est pas en vue, examinez boîte après boîte avant de les jeter. Méfiez-vous des végétaux de saison tels notamment que houx et gui, qui sont toxiques ; d’autres peuvent provoquer des troubles gastriques. Gardez-les hors d’atteinte de votre chat. Les bougies représentent, elles aussi, un danger sérieux et ne doivent jamais être laissées sans surveillance, il est facile pour un chat de se brûler la queue ou de renverser une bougie. Moment, préférez dans les fêtes de Noël, manger. En ce qui concerne votre chat, la règle est simple – éloignez-le. La nourriture très riche que nous consommons en une telle occasion lui occasionnerait des problèmes digestifs. Faites aussi très attention aux os de volaille avec lesquels un chat peut s’étrangler ou pire. Ne laissez pas la dinde de Noël sans surveillance ; quand vous jetez la carcasse, emballez-la soigneusement dans un sac solide et placer celui-ci dehors immédiatement.  Ne laissez jamais à portée du chat bonbons, chocolats, biscuits ou alcool, ni d’ailleurs rien d’autre. Le chocolat notamment est très dangereux pour les chats. Un autre problème lié aux fêtes de Noël est l’arrivée soudaine d’inconnus qui, sans avertissement, envahissent la maison (c’est ainsi que votre chat verra les choses). Des enfants qu’il n’a jamais vus le pourchassent, il n’a plus accès à des endroits qu’il apprécie (comme la chambre d’amis), et son maître d’ordinaire attentionné l’oublie. Les invités peuvent laisser sortir votre chat, lui marcher dessus ou simplement lui faire peur. Si vos invités ne sont là que pour la journée, prévoyez un sanctuaire pour l’animal, par exemple votre chambre ou une autre pièce ou personne n’ira. Placez-y sa caisse et un bol d’eau, ainsi que de la nourriture si vous en laissez à sa disposition en permanence.  Un bon avis. Malgré toutes les courses à faire, les visites et les paquets, n’oubliez pas votre chat. Ce sont des animaux aux habitudes fixes, qui ont besoin de réconfort de leurs activités quotidiennes. Ne désorganisez pas leur routine de nourriture, jeu, brossage et autres. Halloween Si vous avez des chats, c’est le jour le plus terrible de l’année. Certaines personnes cherchent des chats à blesser, torturer et même tuer. Protégez vos animaux en les enfermant chez vous au moins un ou deux jours avant Halloween. Tous les chats sont en danger, mais particulièrement les chats noirs. De nombreux refuges refusent de se séparer de chats noirs à cette époque de l’année. Si vous souhaitez donner ou vendre chats ou chatons, ne le faites pas à ce moment et, s’ils sont noirs, ne le faites pas du mois entier. La porte d’entrée sera sans cesse ouverte, il vaut donc mieux garder le chat dans une pièce fermée, loin de l’agitation. Avec sa litière, de l’eau et à manger, il peut passer une soirée tranquille, écoutant de la musique ou en compagnie d’un membre de la famille, surtout si l’animal a peur de la sonnette de la porte. Ne laissez pas de bonbons à sa portée. Le chocolat, comme vous devez maintenant le savoir, est toxique pour les chats. Il vous faut aussi veiller à ne pas laisser des enfants costumés effrayer l’animal ; déguisés en monstres ou fantômes, ils sont parfois si excités qu’ils essaient de faire peur même à des animaux familiers. Surveillez votre chat. 14 juillet Ce n’est ni une bonne journée ni une bonne nuit pour qu’un chat se trouve dehors. Le bruit des pétards est très effrayant et, comme lors d’Halloween, certains malades prennent plaisir à effrayer ou blesser des animaux. Même si on ne lui lance pas un pétard dessus, le bruit peut panique le chat, qui risque de se précipiter dans la rue — juste devant une voiture. Gardez votre chat à l’intérieur, écoutez de la musique ou branchez la télévision, jouez avec lui, et tout ira bien. Anniversaires Ballons, rubans et bougies allumées sont les trois plus grands dangers. En cas de fête d’anniversaire, le chat devra aussi faire face à beaucoup de bruit et de mouvement, à la possibilité d’être pris dans les bras, de se faire marcher dessus ou d’être caressé contre son gré. Mettez-le à l’abri pendant la fête. Gâteaux d’anniversaire, bonbons et autres doivent rester hors de sa portée. En cas de fête enfantine, il est probable que gâteaux et cire de bougie se retrouveront par terre. Il vaut mieux donc nettoyer avant de rendre sa liberté au chat.  

Adopter un chat dont vous ne connaissez pas l’histoire implique de lui donner un grand espace de confort et de travailler lentement à gagner sa confiance. Ne vous attendez pas, juste parce que vous avez recueilli un chat maigre, affamé et solitaire, à ce qu’il vous soit reconnaissant du nouveau confort que vous lui offrez. l’animal peut ne jamais devenir le chat aimant, sociable et heureux de vos rêves, cela dépend de ses contacts précédents avec les humains, à supposer qu’il en ait eu. Il est possible qu’il reste timide, imprévisible, qu’il ne se laisse pas toucher ou même soit agressif. Tout d’abord, il faut amener un tel animal chez le vétérinaire, pour lui faire tests et vaccins. S’il est en assez bonne santé, pour cela, faites-le stériliser en même temps. Il faut vérifier qu’il n’a pas de parasites et, si vous trouvez ne fût-ce qu’une puce sur lui, réglez le problème immédiatement plutôt que de ramener chez vous ces sales bestioles. De retour chez vous, installez le chat dans une pièce-sanctuaire comme pour tout nouvel arrivant. Prévoyez de nombreuses cachettes dans la pièce, l’animal aura besoin de se sentir en sécurité le temps de s’habituer. S’il n’y a pas assez de cachettes, disposez des cartons (de taille différente) un peu partout, en les posant sur le côté pour que le chat ait un toit au-dessus de la tête. Une autre bonne façon de créer des cachettes tout en permettant à l’animal de se déplacer est d’acheter quelques “tunnels à chat” qu’on trouve dans les animaleries. Vous pouvez aussi en fabriquer avec des cartons. Disposez-les de manière irrégulière allant par exemple de la caisse à litière à l’arbre à chats. Le chat se sentira ainsi assez en sécurité pour utiliser son bac et peut-être monter sur l’arbre. Pulvérisez deux fois par jour du Feliway® sur les angles des cartons et des meubles pour son effet calmant, mais ne l’employez pas près de la litière. Pour aider le chat à se familiariser avec votre odeur, placez des vêtements que vous avez portés dans certains des cartons. La nourriture est une des meilleures manières de commencer à établir une relation avec un chat errant. Au début, il ne sera sans doute pas assez sûr de lui pour manger en votre présence, mais vous serez pour lui la source de nourriture. La nuit, laissez une veilleuse allumée, pas une lampe normale, car le chat sera plus à l’aise dans la pénombre ; cela vous permettra aussi d’entrer dans la pièce et de voir où il se trouve sans allumer de lumière vive, au cas où il essaierait de s’enfuir. Au début, passez du temps dans la pièce en restant assis par terre, sans essayer d’approcher l’animal. C’est lui qui doit donner le rythme. Assis sur le sol, parlez-lui doucement pour qu’il s’habitue à votre voix. Votre attitude et votre ton doivent être calmes, tranquilles et exempts de menace. Après quelques visites, apportez une nourriture inhabituelle que le chat devrait trouver irrésistible. S’il est assez affamé pour se ruer sur n’importe quoi, essayez de lui donner des croquettes à la main. Commencez par les déposer assez loin de vous, puis de plus en plus près. Utilisez le même procédé pour la nourriture en boîte et les friandises, en les rapprochant progressivement de vous. Faites toutefois attention à ne pas inquiéter l’animal, s’il montre des signes de nervosité, il vous faudra reculer un peu. Souvenez-vous que c’est un processus lent, qu’on ne peut pas hâter. Le chat doit donner le rythme. S’il paraît à l’aise et prêt à s’approcher, essayez de lui donner à manger dans votre main. Ne faites jamais de mouvements brusques et n’essayez pas de le caresser. Entre les repas, agitez sans brusquerie devant lui un jouet interactif, du type canne à pêche. Ne l’approchez pas trop du chat pour ne pas l’effrayer, faites-le bouger doucement pour attirer son attention. Même s’il n’ose pas s’en approcher, vous l’aurez intéressé. S’il veut jouer, faites attention à ne pas trop approcher le jouet de vous, cela prendra du temps. Après quelques séances, vous pourrez rapprocher le jouet et même le poser sur votre corps, mais ne l’y laissez pas, le chat risque de vous griffer. Après le repas ou le jeu, allongez-vous sur le sol et restez immobile un moment. C’est alors que le chat trouvera peut-être le courage de vous examiner de près. Le processus de mise en confiance peut être long.