Les chats

Comment sortir son chat ?

Comment sortir son chat ?

Si votre appartement ne possède ni balcon ni accès à un jardin, il est très tentant pour vous de sortir votre chat en laisse pour qu’il se dégourdisse les pattes. Attention, ce n’est pas un chien ! Attention au stress… Laisser un chat 24 heures sur 24 dans un appartement sans possibilité de sortir peut paraître cruel à beaucoup d’entre nous. N’a-t-il pas aussi besoin comme un chien de humer l’air de la rue, de se dégourdir les pattes dehors et de voir les oiseaux d’au plus près ? L’idée de le sortir en laisse est compréhensible, mais cela ne va pas forcément dans le sens du bien-être du chat. Les besoins du chat et du chien sont différents : le chat n’a pas besoin de sortir pour aller aux toilettes (il a sa litière), pour se défouler (il le fait très bien dans l’appartement) ou pour rencontrer des congénères (il n’est pas un animal de meute). Le chat est très lié à son territoire et aux marques apaisantes qu’il y dépose. Se retrouver dans un endroit inconnu, sans odeurs familières, le stresse… comme on le serait si on était parachuté sans préambule sur la Lune ! Ainsi, déposé sur le carré de verdure en bas de l’immeuble, il reste tétanisé et panique au moindre bruit ! Il peut se retourner contre vous si vous tentez de le rassurer en le prenant dans vos bras ou s’enfuir sous un buisson ou en haut d’un arbre. Pas vraiment une partie de plaisir pour lui comme pour vous, car, à vrai dire, il est beaucoup mieux à la maison que dans la rue ! L’habituer dès son plus jeune âge Bien des exemples montrent que, si on l’éduque très tôt aux sorties en laisse, le chat peut apprécier les promenades avec son maître. Le rythme n’est pas forcément celui d’une promenade avec un chien (le chat prend son temps pour mieux sentir toutes les odeurs), et il faut faire très attention aux dangers de la rue, liés à la circulation, mais aussi aux chiens. Plutôt que de faire le tour du pâté de maisons avec un chat en laisse, il vaut mieux le porter dans ses bras — en tenant bien la laisse — jusqu’à un lieu protégé, riche en stimuli (oiseaux, insectes, éléments pour se percher, herbe…) et non fréquenté par les chiens. Le chat ne doit jamais être détaché, une longue longe est préférable. Avant de l’habituer aux sorties, il faut qu’il accepte d’être tenu en laisse. Débutez son apprentissage dès l’âge de 2 mois. À la maison, habituez-le au port d’un collier ou d’un harnais, puis à la laisse. Suivez-le au début, la laisse en main, puis passez devant lui et appelez-le avec une friandise. Quand il est à l’aise avec la laisse chez vous, vous pouvez commencer à le sortir de préférence aux heures calmes de la journée. S’il montre des signes de panique, ne faites pas de zèle et rentrez-le immédiatement. L’apprentissage doit être progressif.   Ne tirez plus ! Lors de son apprentissage ou lors de ses sorties, ne donnez jamais de coups de traction sur la laisse et ne le traînez pas pour le forcer à marcher : stressé par cette contrainte, il peut développer une phobie de la laisse ou de la promenade et paniquer au risque de se mettre en danger.  

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Est-ce que le chat peut vivre avec d'autres animaux ?

Est-ce que le chat peut vivre avec d’autres animaux ?

Plutôt qu’un autre chat ou un chien, vous préférez offrir à votre petit compagnon un animal qui demande moins d’entretien et de temps. Mais est-ce une bonne idée ? Un lapin ou un petit rongeur Le chat sauvage chasse en solitaire des proies plus petites que lui : les petits mammifères font donc partie de son menu. Choisir un lapin nain ou un petit rongeur (rat, hamster, gerbille, cochon d’Inde…) comme compagnon pour votre chat n’est donc pas une bonne idée. Celui-ci n’aura de cesse de vouloir attraper le petit animal, tandis que ce dernier sera stressé en permanence. Et, même si vous pensez les séparer en enfermant le petit mammifère dans sa cage, votre chat passera ses journées à côté de la cage pour surveiller sa proie ! Cependant, dans certaines conditions, une amitié peut naître entre un chat et un lapin, un cochon d’Inde ou même un rat. Il suffit que les deux animaux aient grandi ensemble ou que le chat soit mis en présence du petit mammifère avant l’âge de 9 semaines (période de socialisation). Ainsi, si vous adoptez un chaton et que vous possédez déjà un lapin adulte, ils vont apprendre à vivre ensemble, au point de partager la même couche ! Mais soyez prudent si vous introduisez un petit animal chez vous : le chat peut au début paraître indifférent au nouveau venu ; en fait, il attend un moment d’inattention chez vous pour lui sauter dessus ! Un furet Dans la nature, le chat et le furet s’évitent, car leur régime alimentaire commun les met en concurrence. A la maison, ils peuvent devenir de vrais amis, l’inégalable comportement joueur du furet promettant des courses effrénées. Toutefois, ces deux petits carnivores peuvent aussi se faire mal si des précautions ne sont pas prises. Ainsi, il vaut mieux adopter le chat avant le furet ou les adopter ensemble pendant leur jeune âge. En effet, il peut être dangereux de mettre un chaton de 2 mois en présence d’un furet adulte, qui peut le blesser sévèrement, même par jeu. Si votre chat accueille votre furet en grognant, soyez patient : ils vont apprendre à s’apprivoiser l’un l’autre. Cachez la gamelle du chat quand vous laissez votre furet en liberté dans la maison et enfermez ce dernier dans sa cage dès qu’il n’est plus sous surveillance. Les oiseaux La présence d’oiseaux en cage stimule le comportement prédateur du chat : c’est normal, vous ne pouvez rien y changer ! Votre petit félin montera la garde près de la cage, et vos canaris ou perruches en seront continuellement effrayés. Ils peuvent finir par cohabiter si la cage est en hauteur et hors d’atteinte du chat, mais si un oiseau se sauve lors du nettoyage de la cage : le stress permanent lié à cette promiscuité entraîne une altération des défenses immunitaires chez les oiseaux et donc une plus grande fragilité. Le seul oiseau qui peut réellement cohabiter avec un chat est un perroquet adulte. Très bruyant et doté de griffes et d’un bec puissants, ce volatile impressionne le chat, qui évite ainsi de le taquiner. Certains deviennent même de vrais amis, le perroquet aimant toiletter avec son bec la fourrure du chat. Les poissons L’aquarium est bien le cadeau le plus utile que l’on puisse offrir à un chat d’appartement. Le va-et-vient des poissons et des bulles le stimule et il peut passer des heures à regarder l’aquarium ! Ne pensez pas que ce programme uniforme va le frustrer ou le rendre malheureux : il aura plaisir à venir chaque jour à son poste d’observation vérifier que tous ses copains poissons sont bien là. Cependant, il ne fera pas que les admirer : il tentera aussi de les pêcher ! Certains n’hésitent pas à plonger dans l’eau pour les attraper. Un aquarium rectangulaire avec couvercle solide sera préféré au classique bocal rond à poissons. Laissez de la place sur le meuble où est posé l’aquarium pour que votre chat soit posté au premier rang.      

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Est-ce qu'un chat et un chien peuvent être amis ?

Est-ce qu’un chat et un chien peuvent être amis ?

“Chien et chat ne font pas bon ménage” affirme le vieil adage… Pourtant, un tiers des propriétaires de chats en France possèdent un ou plusieurs chiens ! C’est la preuve qu’ils peuvent devenir de vrais amis ou tout au moins cohabiter. Adopter un chien Dans la nature, le chat considère le chien comme un prédateur : instinctivement, il s’en méfie et le fuit. Un chat qui n’a pas été socialisé à l’espèce canine et qui n’a pas eu de contact avec des chiens avant l’âge de 9 semaines a beaucoup de mal à accepter le chien comme faisant partie de sa famille. Il passera ses journées en hauteur à l’éviter. Pour que la cohabitation devienne possible, le mieux est d’opter pour un chiot, qui sera plus facilement “dompté” par le chat et qui aura moins un comportement de chasseur envers lui. Adoptez-le de préférence à l’âge de 2 mois, c’est-à-dire en période de socialisation chez le chien ; il considérera le chat comme une espèce amie.   De vous à moi Lors des présentations, tenez le chiot en laisse pour éviter qu’il ne course le chat. Il le prendrait alros pour un jeu. Si le cat feule et fait le gros dos, tant mieux : le chiot, impressionné, le respectera d’autant plus.   Certaines règles restent cependant à respecter pour une bonne cohabitation. Séparez le chat et le chien pendant 2 jours dans l’appartement pour qu’ils puissent se sentir et faire connaissance sous une porte. Aménagez des lieux de repos et de repli en hauteur pour le chat. Interdisez une des pièces de l’appartement (une chambre) au chien : ce sera le refuge pour le chat. Séparez bien les gamelles en plaçant elle du chat en hauteur (sur le réfrigérateur ou le plan de travail). Interdisez au chien d’approcher la litière du chat. Vous pouvez utiliser sur le chien des phéromones félines de familiarisation (Felifriend®) en humectant ses joues et ses flancs avec le spray : ces phéromones n’ont aucun effet sur le chien, mais permettent au chat de mieux l’accepter comme “ami”. Si votre choix s’est porté sur un chien adulte, assurez-vous auparavant que ce dernier est bien sociabilisé aux chats, qu’il ne les poursuive pas, même par jeu, et qu’il soit très tolérant avec eux. Si votre chat n’a jamais vécu avec un chien, un toutou calme, conciliant et patient peut lui ôter sa peur instinctive de la gent canine : les histoires ne manquent pas de chat et de chien en guerre ouverte qui finissent par dormir ensemble ! Les premiers temps de cohabitation, prenez tout de même la précaution de ne jamais les laisser ensemble dans l’appartement sans surveillance.   Le saviez-vous ? Le chien qui n’aime qu’un chat. Un chien peut très bien s’entendre avec le chat de la maison et chasser tous les autres. Pour lui, ce chat fait partie de sa meute, et les autre sont des étrangers. Certains chats l’ont bien compris et préfèrent ne visiter le jardin qu’en compagnie de leur ami chien !   Le chaton qui arrive chez le chien… Le chaton peut être le second animal adopté par la famille après le chien. Dans ce cas, il faudra bien veiller le premier mois à ne pas laisser les deux protagonistes seuls dans un œil sur leurs activités, surtout si le chien est connu pour courser les chats ! Pour que le chaton s’habitue rapidement à votre chien, adoptez-le jeune (entre 2 et 3 mois) ou portez votre choix sur un chaton qui a déjà vécu avec un chien. Les présentations auront lieu dans un endroit neutre de l’appartement (qui correspond au territoire du chien), par exemple la salle à manger : maintenez le chaton dans sa cage de transport, le chaton dans sa cage de transport le temps que votre chien vienne le sentir. Sortez alors le chaton et engagez un jeu avec le chien pour détendre l’atmosphère. Câlinez fréquemment le chaton et parlez-lui avec une voix douce afin que le chien sente votre odeur sur lui et comprennent qu’il fait dorénavant partie de la famille.

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Un autre chat ? Pas toujours évident...

Un autre chat ? Pas toujours évident…

Offrir à votre chat un compagnon de son espèce pour qu’il ne s’ennuie pas pendant votre absence est bien tentant. Cependant, l’expérience peut parfois vite tourner à la catastrophe relationnelle. Des précautions sont donc à prendre pour éviter le pire. Peut-il vivre “seul” ? Ne vous arrive-t-il pas de culpabiliser à l’idée de laisser seul toute la journée votre animal ? La solution logique serait de prendre un second chat pour qu’il devienne son compagnon de jeu. On s’ennuie moins à deux que tout seul…  À condition de bien s’entendre ! Et les choses n’évoluent pas forcément dans le bon sens. Car adopter un autre félin revient à introduire un ennemi potentiel dans le territoire du chat résidant. La première réaction de ce dernier sera bien souvent d’intimider le nouveau venu par des mimiques agressives, des feulements, des grognements, voire des coups de patte ou une bagarre… Pas vraiment le comité d’accueil attendu ! À ce stade — normal — de la relation, on ne peut préjuger de son évolution future : avec le temps, soit les deux félins deviennent inséparables, soit ils ne s’entendent pas du tout… et l’un devient rapidement le souffre-douleur de l’autre ! Faut-il tout de même tenter l’expérience ? Tout dépend des conditions de vie et du chat lui-même. Le bien-être du chat ne passe pas forcément par la compagnie d’un congénère. En revanche, il repose sur l’attachement à un territoire stable et à un groupe social. Si son environnement est riche en stimuli, si les relations avec son ou ses maître(s) sont développées, le chat peut très bien vivre seul sans en être frustré. Cela est même conseillé si la surface l’exige : un studio ou un petit deux pièces ne peuvent accueillir plus d’un chat, car la trop grande promiscuité, le chevauchement des domaines de vie et l’impossibilité de fuite créent des tensions entre les colocataires ! Ensuite, l’entente entre deux chats dépend aussi du degré de sociabilité de chacun. Un chat adopté jeune qui a toujours vécu seul aura beaucoup de mal à accepter un congénère. Un autre traumatisé par un chat malveillant se méfiera à vie de tout ce qui ressemble de près ou de loin à celui-ci. Enfin, le niveau de tolérance intraspécifique varie d’un chat à l’autre selon son caractère propre et la relation qu’il a tissée avec son maître : les chats dits “exclusifs” rechignent à partager le même territoire avec un autre félin… Néanmoins, deux chats, même non élevés ensemble, deviennent dans la plupart des cas les meilleurs amis du monde et ravissent toute la famille par leurs bêtises communes, en dormant ensemble… À vous de faire en sorte que tout se passe au mieux lors de la phase de rencontre.   Le saviez-vous ? Quand les hormones s’en mêlent… Quand deux chats vivent ensemble, le statut hormonal de chacun influe sur leurs relations. Ainsi, un mâle non castré aurat un comportement belliqueux envers un autre mâle castré ou non, voire une femelle si elle est stérilisée. Autre exemple, deux chattes non stérilisées ne se supportent plus au moment des chaleurs. Enfin, un chat et une chatte non stérilisés ne peuvent vivre ensemble en appartement… La stérilisation de tous les chats est donc inévitable !   De vous à moi Il est préférable de laisser seuls, au minimum 12 heures, les chats entre eux ou, mieux un week-end pour qu’ils poussent faire connaissance loin de vos yeux, votre angoisse n’arrangeant pas les choses ! Et laissez bien toutes les portes inférieures ouvertes pour qu’ils puissent se réfugier à leur guise dans les pièces séparées.   La maturité sociale Il peut arriver que deux chats stérilisés ayant toujours vécu en bonne entente se mettent soudainement à se bagarrer. L’un des deux ou les deux ont atteint la maturité sociale, qui, indépendante de la maturité sexuelle, intervient vers l’âge de 3 à 5 ans chez le chat. Les relations sociales se réorganisent, ce qui crée des tensions.   L’arrivée d’un chaton Prendre un chaton comme second chat représente le scénario idéal, car un jeune est beaucoup plus facilement accepté par un chat adulte. Il est conseillé d’adopter le chaton à l’âge de 2/3 mois pour que lui aussi s’adapte bien à sa nouvelle famille et à l’autre chat. La phase d’acclimatation Il vaut mieux séparer les deux chats les premiers jours, le chaton étant cantonné dans une pièce de l’appartement avec ses gamelles, litière et jouets. Les deux félins feront ainsi connaissance à travers la porte. N’hésitez pas à aller les caresser à tour de rôle et à échanger colliers ou serviettes-éponges sur lesquelles ils se sont reposés afin que chacun se familiarise avec l’odeur de l’autre. Les présentations Ouvrez la porte et… ne la refermez plus ! Les premiers vrais contacts sont très sonores, et chacun doit avoir la possibilité de s’enfuir. Si le chat résidant pourchasse le nouveau venu et semble ne pas l’accepter, ne vous découragez pas : laissez-leur le temps de faire connaissance à leur façon. Vous verrez que petit à petit leurs rixes se transformeront en jeux. Détendez régulièrement l’atmosphère en engageant un jeu comme un lancer de balle ou une course poursuite au stylo laser. Laissez la litière et les gamelles du chaton dans la pièce où il a été confiné, et ce, durant une ou deux semaines. Gardez ensuite toujours deux litières à disposition. S’ils peuvent boire dans la même écuelle, chacun conservera sa gamelle à nourriture, l’une étant assez éloignée de l’autre. Sachez que l’adaptation des chats l’un à l’autre peut prendre une journée comme plusieurs semaines. Soyez patient ! Ils se bagarrent…. N’intervenez pas quand vos chats s’affrontent, et à la rigueur sortez de la pièce : l’arrêt brutal d’une confrontation par un élément extérieur (vos cris, vos gestes…) les stresse et envenime leurs relations. Ils peuvent aussi se retourner violemment contre vous alors qu’entr eux, il n’y aura jamais d’échange de crocs !   Les précautions à prendre avec les chats séniors Si le chat résidant est âgé, l’arrivée d’un jeune chat plein d’énergie et remuant ne sera pas forcément bien vécue. Souffrant souvent d’arthrose, les chats séniors rechignent à jouer avec le nouveau chaton ou à entrer en contact avec lui. Plus sensibles que d’autres, ils peuvent souffrir de dépression caractérisée par une tendance à s’isoler, un manque d’appétit et d’entrain, une malpropreté. le vétérinaire pourra alors avoir recours pendant un temps aux psychotropes pour l’aider à passer ce cap. L’introduction d’un chat adulte Si vous décidez de faire une bonne action en adoptant un second chat adulte plutôt qu’un chaton, renseignez-vous d’abord sur le passé du chat pressenti (a-t-il déjà vécu en appartement ?) et sur son degré de sociabilité avec les autres chats. Un chat qui ne supporte pas ses congénères aura beaucoup de mal à s’adapter à une nouvelle maison déjà occupée par un compagnon imposé ! Son stress ne fera que renforcer celui du chat résidant, et, malgré vos efforts, vous serez obligé de le confier à terme à une personne vivant sans chat ! Les règles de présentation des chats sont les mêmes que celles qui ont été décrites pour l’introduction d’un chaton. Leurs premiers face-à-face seront forcément “violents” et bruyants, et la normalisation de leurs relations prendra plus de temps qu’avec un chaton. Il est fortement recommandé d’utiliser des phéromones félines de synthèse : La fraction F3 (Feliway®) en diffuseur à placer 24 heures sur 24 dans la pièce principale de l’appartement : ces phéromones apaisent les chats lorsque leur environnement est perturbé ou nouveau ; La fraction F4 (Felifriend®) ou phéromones de familiarisation : pulvérisez un peu de ce liquide dans la paume de vos mains puis appliquez-le sur le corps des deux chats en les caressant : en théorie, chacun “sent” que l’autre lui est familier et sans danger. Une application quotidienne de ce liquide peut rapidement donner de bons résultats. Même s’ils mangent la même chose, il faudra toujours prévoir une gamelle par chat. Les deux écuelles sont placées dans la même pièce, à distance d’abord, puis petit à petit, elles sont rapprochées. Les séances de câlins et de jeux sont très importantes, car elles diminuent les tensions. Repartissez-les équitablement entre les deux chats et sans craindre une jalousie de l’un ou de l’autre : aucun ne se sentira exclu du groupe si vous prenez soin de passer du temps avec chacune. Et surtout, ne grondez pas le chat qui semble provoquer les bagarres : vous ne ferez que rajouter un stress. Dites-vous que, comme deux enfants qui se chamaillent dans une cour de récréation, ce sont leurs affaires : à eux de s’apprivoiser !  

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Mon chat fait des câlins... et cherche les caresses !

Mon chat fait des câlins… et cherche les caresses !

Il n’y a pas que le jeu dans la vie du chat ! Tout comme vous, il aime ces moments d’intimité privilégiés faits de câlins et de caresses qui sont bénéfiques aussi bien pour vous que pour votre chat. Un attachement bienfaisant Ceux qui ne connaissent pas les chats prétendent qu’ils sont territoriaux et indépendants et qu’ils ne peuvent donc s’attacher à leur maître comme le ferait le chien. Des animaux opportunistes en quelque sorte. C’est évidemment faux, un chat est tout à fait capable d’entretenir des relations affectives avec des personnes ou d’autres animaux. Si les marques d’affection semblent plus discrètes que celles du chien, c’est parce qu’elles sont différentes et bien spécifiques, mais elles n’en sont pas moins fortes. En se rapprochant de l’homme, il y a déjà quelques milliers d’années, le chat ne cherchait pas que le gîte et le couvert, mais aussi la sécurité, l’attachement et l’affection. L’attachement à la mère Le premier être d’attachement pour le chat est sa mère : on parle d’attachement primaire. La mère chatte s’attache à ses petits dès leur naissance, mais ce n’est pas réciproque : ces derniers — aveugles et sourds — recherchent simplement un coin chaud, moelleux, et du lait : elle est leur source de chaleur et de nourriture. Le chaton commence réellement à s’attacher à sa mère lorsqu’il peut la reconnaître, c’est-à-dire la voir et l’entendre, à partir de l’âge de 2 semaines. Cet attachement est favorisé par l’émission de phéromones apaisantes (apaisines) sécrétées entre les mamelles de la chatte : le petit suit sa mère partout et recherche son contact. L’attachement au territoire Au moment du sevrage, la mère chatte commence à se détacher progressivement de ses petits. Ces derniers, plus sûrs d’eux, explorent de plus en plus leur environnement. Le détachement est généralement effectif dès l’âge de 2 à 3 mois, après le sevrage (c’est le moment où le chaton est adopté) : à la différence du chien, il ne conduit pas chez le chat à l’attachement à un groupe, mais d’abord à son territoire. Dès l’âge de 4 mois, il se frotte la face et le corps aux meubles et aux angles saillants de son environnement pour y déposer des marques, des phéromones de familiarisation. Ce sont des repères olfactifs qui matérialisent son attachement aux objets qui l’entourent, qui l’apaisent et sont indispensables à sa stabilité psychique. Le chat a besoin d’une odeur de “chez-soi”. Ce qui ne l’empêche pas de s’attacher également à des personnes. Des marques d’affection Pour montrer son affection, le chat ne va pas vous faire la fête ni vous débarbouiller le visage. Ce n’est pas un chien ! Ses gestes d’amour envers vous sont moins démonstratifs, mais plus spécifiques : Il se frotte contre vos jambes pour y déposer des phéromones de familiarisation signifiant que vous appartenez à son groupe social ; Il recherche votre contact, vient dormir à vos côtés ou bien sur vos genoux et réclame des caresses, des câlins et des gratouilles ; Il ronronne dès qu’il entre en contact avec vous. L’attachement à son maitre Les liens affectifs que le chat peut nouer avec une personne dépendent grandement de sa socialisation à l’homme, c’est-à-dire de sa faculté à considérer l’espèce humaine comme une espèce amie. Si le chaton a eu des contacts réguliers et bienveillants avec des personnes avant l’âge de 2 mois, s’il a été manipulé et câliné pendant sa petite enfance, alors il s’attachera naturellement à la personne qui l’adoptera et deviendra un compagnon câlin et caressant. Un chaton qui a grandi dans la rue, une ferme ou un cimetière peut arriver à s’attacher à son maître, mais se laissera plus difficilement manipuler et caresser. Quand un chat vit dans une famille, ses liens affectifs sont plus ou moins marqués selon les personnes. Pourquoi ? Question de “feeling” sans doute. Ainsi, il sera plus proche d’une personne calme dans sa voix et ses gestes que d’une personne stressée et imposante. Par ailleurs, ses relations seront différentes avec l’enfant de la maison avec lequel il joue et la personne qui lui prépare sa gamelle. Avec chaque membre de la famille, il développe des rituels “personnalisés”, qui l’apaisent : par exemple, en rituel d’accueil, il saute sur les épaules d’une personne, se roule par terre devant une autre et vient seulement sentir les chaussures de la troisième ! Vous le caressez et il vous mord… Alors que votre chat avait accepté de venir sur vos genoux pour se faire caresser, il vous mord soudainement et se sauve : au-delà d’un certain niveau de caresses (variable selon le chat), il ne supporte plus le contact physique et, comme il se sent comme “pris au piège”, il se défend et se sauve. Sachez repérer les signes qui indiquent qu’il en a assez (queue battante, oreilles pliées, frémissement, pupilles dilatées) et laissez-le s’en aller !   Des caresses bénéfiques Les chats socialisés à l’homme apprécient les caresses, car elles leur rappellent le léchage agréable de leur mère après la tétée et leur procurent du bien-être et un sentiment de sécurité. Elles renforcent le lien d’affection et de confiance entre le chat et son maître. Si votre chat les aime, pourquoi l’en priver ? D’ailleurs, vous n’avez pas à vous forcer (et surtout pas à le forcer) : c’est lui qui vient la plupart du temps les réclamer ! Et, quand il a eu sa dose, il s’en va ! En fait, la tolérance aux caresses varie d’un chat à l’autre : tout est affaire d’expérience, de vécu et de sensibilité individuelle.     Les zones sensibles La tolérance au contact physique et donc aux caresses est la plus grande en région faciale et sur les flancs, quel que soit le chat. Ce sont d’ailleurs ces zones que le chat frotte spontanément sur les meubles ou les mollets des personnes et qui présentent une grande concentration de glandes sébacées qui sécrètent des phéromones apaisantes. Il aime particulièrement être caressé ou “grattouillé” au niveau des joues, mais aussi sous le menton, sous le cou et entre les deux oreilles (sans doute parce que cet endroit est peu accessible pour lui !). Si le chat se laisse toucher la tête, vous pouvez poursuivre la caresse sur la ligne du dos jusqu’aux flancs. Tous les chats ne supportent pas d’être touchés en région dorsolombaire : si votre chat a tendance à lever l’arrière-train quand vous en approchez la main, vous pouvez lui faire plaisir en lui grattant la base de la queue. Sinon, abstenez-vous ! Les caresses à éviter Le chat supporte peu les caresses à rebrousse-poil et il n’apprécie pas qu’on lui touche les pattes, la queue ou le ventre. Caresser son ventre représente une agression : le chat réagit en mordant la main et en la labourant de ses pattes arrière ! Source de plaisir, les caresses prolongées deviennent pourtant désagréables pour lui au bout d’un temps plus ou moins long. Certains spécialistes parlent d’électricité statique gênante générée par le passage des mains sur le poil. Le mieux est de stopper les câlins dès que le chat commence à s’endormir ou, au contraire, montre des signes d’impatience : queue qui bat, frissonnements, oreilles en arrière ou chat qui essaie de changer de place. Un massage zen ! Savez-vous que lorsque vous caressez votre chat, vous lui offrez une séance de massage ? Les effets relaxants sur le chat sont en effet les mêmes. Plus ou moins appuyées, les caresses sont des massages qui libèrent en lui les tensions et stimulent les échanges au niveau de la peau. Pour plus d’efficacité, massez doucement votre chat à deux mains en le grattant des joues jusqu’aux cuisses, en longeant la colonne vertébrale, dans un mouvement de “palper-rouler”. Recommencez une ou deux fois et observez le résultat : votre chat a envie de dormir ! S’il se retourne et vous agresse, soit votre massage est trop appuyé donc désagréable, soit vous avez touché une zone douloureuse : quelle que soit la raison, arrêtez de le masser.     De vous à moi Si le ronronnement a un effet positif sur celui qui l’émet, il est également bénéfique pour nous ! Cette musique douce et rythmée a le pouvoir de nous détendre tout comme les caresses que nous prodiguons à notre chat.   Des comportements infantiles Plus votre chat est attaché à vous, plus il a tendance à développer ce que les éthologues appellent des comportements infantiles, c’est-à-dire des comportements de chaton qui perdurent à l’âge adulte au contact de l’homme. ♣ Le ronronnement Le ronronnement est le premier son émis par le chaton, dès l’âge de 2 jours. C’est un moyen de communication apaisant et inné entre la mère et ses petits. Il persiste plus ou moins chez l’adulte et serait d’autant plus présent que le chat est proche de l’homme. Un félin sauvage adulte ne ronronnerait que rarement, ce qui fait dire aux scientifiques que le ronronnement est une vocalise infantile persistant chez l’animal domestiqué. Cette petite musique à deux temps nous chavire d’émotion, car elle est synonyme à l’évidence de bien-être et de plaisir chez le chat. C’est donc un excellent baromètre de son humeur, et il est indissociable des câlins. Mais attention, si le ronronnement est déclenché par une émotion intense, celle-ci peut être agréable ou non : une chatte mettant bas, un animal malade ou blessé peuvent ronronner ! Selon certains scientifiques, ces hormones du bien-être qui diminuent les sensations douloureuses. Pour d’autres, les vibrations produites favoriseraient la croissance des os et leur consolidation après une fracture. En conclusion, pour le bien-être de votre chat, favorisez son ronronnement en le caressant, en le câlinant ou en lui parlant doucement dès qu’il met en marche la locomotive !   Le saviez-vous ? Antistress : des scientifiques ont montré que caresser un chat fait baisser notre pression artérielle. Le bénéfice pour le chat est réciproque puisque la caresse peut être assimilée à un massage qui déclenche une production endogène d’endorphines aux vertus anxiolytiques.   De vous à moi Ne grondez jamais un chat qui, au cours d’une séance de caresses, vous griffe ou file vos collants par inadvertance en raison du “pétrissage”. Il pourrait alros développer une anxiété et éviter tout contract avec vous ! Pensez juste à glisser une couverture sur vos genoux pour les protéger de ses griffes.   ♣ Le pétrissage Quand le chaton tête sa mère, il pousse alternativement sur la mamelle avec ses pattes avant, tout en ronronnant : “ce pétrissage stimule la production lactée. Normalement ce comportement disparaît chez le chat quand il grandit sauf… chez les chats attachés à l’homme ! Ce pétrissage se manifeste dans diverses situations. Quand le chat cherche un coin moelleux pour dormir, il piétine — en sortant et rentrant ses griffes — le coussin avant de se coucher. Il fait de même quand il vient sur vos genoux ou quand vous le caressez et qu’il est couché. Certains chats aiment pétrir le cou ou les cheveux de leur maître ou le pull en laine qu’il porte. Ces moments sont précieux pour votre chat, peut-être éprouve-t-il un réel plaisir à revivre des scènes de sa petite enfance : laissez-le faire et s’il vous fait mal en vous griffant, écartez-le en douceur ou coupez-lui les griffes ! ♣ Le léchage Considéré chez le chien comme un geste d’affection, le léchage n’est pas un comportement habituel chez le chat envers son maître. Lors de moments d’intimité, certains chats aiment lécher le cou ou le bras de leur maître tout en pétrissant sa peau et en ronronnant. D’autres ont coutume de lécher les cheveux de leur maître ou d’une personne étrangère, ce qui prouve dans ce cas qu’il s’agit plus d’un plaisir gustatif que d’un lien fusionnel ! Ainsi, ne serait-ce que pour une question d’hygiène, ne cherchez pas à ce que votre chat vous lèche : il a d’autres façons de vous montrer qu’il se trouve bien en votre compagnie !   Les éternels bébés Certains chats adultes prennent leur maître pour

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Mon chat sait faire des tours !

Mon chat sait faire des tours !

Le chat n’est certes pas un chien, mais il peut également être éduqué et apprendre beaucoup de choses. Tout est question de temps et de patience. Et vous serez étonné des prouesses de votre petit félin ! La récompense indispensable ! Apprendre des choses à son chat est affaire d’éducation et non de domptage. Votre félin ne va pas devenir un animal de cirque, ne vous inquiétez pas ! En matière d’éducation, il a déjà intégré les bases : l’apprentissage de la propreté, l’inhibition de la morsure et des griffures, la tolérance aux caresses et aux manipulations, la socialisation, répondre à son nom… Lui apprendre des tours est un jeu éducatif, rien de plus, qui viendra enrichir votre relation. Le “Tour” ainsi appris peut même devenir un rituel, c’est-à-dire une petite habitude, rassurante pour votre chat et qui l’aidera à se sentir bien en votre compagnie. Toutefois, n’oubliez pas que le chat n’obéit jamais sous la contrainte, l’intimation ou la force : tout repose sur la récompense. D’ailleurs, en matière d’obéissance, chat et chien n’ont pas la même motivation : le chien veut avant tout faire plaisir à son maître, qui est le leader du groupe, alors que le chat, lui, veut se faire plaisir ! Un comportement est encouragé chez lui s’il est récompensé par une friandise, un câlin ou une partie de jeu. La récompense alimentaire est néanmoins la plus efficace ! De vous à moi Les résultats sont plus rapides avec une récompense alimentaire, mais vous pouvez aussi lui faire convoiter une partie de jue. Par exemple, apprendre à votre chat à faire le beau quand il veut que vous allumiez le stylo laser que vous avez dans la main ! Un don d’imitateur Le chat peut tout à fait apprendre par imitation. Par exemple, c’est en reproduisant le comportement de sa mère que le chaton apprend à utiliser le bac à litière, à manger dans une gamelle, à tuer une proie, et peut-être à griffer un substrat approprié. Le chat peut copier des comportements du chien de la maison s’il a grandi avec lui, et réciproquement. Ainsi, on a vu des chats suivre le chien pendant ses promenades et même lever la patte ! Le chien qui vit avec un chat a tendance à davantage se toiletter. Mais le chat peut-il apprendre en nous imitant ? Oui, à condition qu’il soit motivé et qu’il nous soit très attaché. En effet, pour imiter, il faut d’abord bien observer, et les chats qui ne quittent pas des yeux leur maître sont légion ! Ensuite, il faut qu’il obtienne un bénéfice en reproduisant le comportement. C’est probablement en observant leur maître que les chats arrivent à ouvrir les portes en sautant sur les loquets, à allumer ou éteindre la lumière en appuyant sur l’interrupteur, à ouvrir les placards… Pour lui apprendre à ouvrir une porte, appelez-le, appuyez doucement sur la porte entrouverte pour aller manger la friandise que vous aurez pris soin de placer derrière. Recommencez plusieurs jours de suite, et, avec un peu de patience, il comprendra à un moment qu’il peut lui-même l’ouvrir en sautant. “Assis !”, “Fais le beau !” “Assis” Pour lui apprendre le mot “assis !”, coincez une friandise (morceau de viande, surimi, jambon) entre l’index et le pouce et présentez-la-lui au-dessus de sa tête en la dirigeant vers l’arrière afin qu’il reporte le poids de son corps sur son arrière-train et s’assoie. Répétez “Assis !”, pendant l’opération et récompensez votre ami dès qu’il s’assoit, par la friandise et une caresse. Refaites la même séquence plusieurs fois, puis sans friandise ; celle-ci sera cachée dans une l’autre main maintenue dans le dos. Le chat doit mémoriser le geste de la main et le mot. Passez ensuite à la dernière étape, plus difficile : l’ordre “Assis !”, sans le geste de la main, avec la friandise cachée et donnée dès que le chat s’assoit. “Fais le beau !” Pour lui apprendre à “faire le beau”, coincez la friandise au bout d’une baguette, dites “Fais le beau !” ou “Beau !” et maintenez la baguette au-dessus de sa tête. Récompensez-le dès qu’il se dresse. D’autres tours… Sur le même principe — un stimulus déclenche une séquence comportementale puis une récompense -, vous pouvez lui apprendre d’autres tours que vous associerez à un mot ou à un geste : le “couchez !”, sauter sur les épaules ou d’une chaise à l’autre… Quand il a bien compris, ne donnez plus systématiquement la friandise, mais récompensez-le par une caresse : la récompense alimentaire doit être aléatoire pour encore plus motiver le chat. Ne surestimez pas les capacités de concentration de votre chat : les séances d’apprentissage ne doivent durer que quelques minutes par jour. Si elles sont trop longues, votre chat se lassera vite ! Le saviez-vous ? Lui apprendre la cuvette des toilettes ! En matière d’éducation, on peut obtenir du chat des choses incroyables, comme utiliser nos propres toilettes ! L’apprentissage est assez aisé et se fait par étapes : d’abord un bac à litère en forme de siège de toilettes (sans couvercle), disposé près de la cuvette, puis sur la cuvette. Ensuite le socle du bac est percé puis retiré. Il existe même des kits d’apprentissage aux Etats-Unis (www.citikitty.com) et au canada. 

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