Les chats

Un autre chat ? Pas toujours évident...

Un autre chat ? Pas toujours évident…

Offrir à votre chat un compagnon de son espèce pour qu’il ne s’ennuie pas pendant votre absence est bien tentant. Cependant, l’expérience peut parfois vite tourner à la catastrophe relationnelle. Des précautions sont donc à prendre pour éviter le pire. Peut-il vivre “seul” ? Ne vous arrive-t-il pas de culpabiliser à l’idée de laisser seul toute la journée votre animal ? La solution logique serait de prendre un second chat pour qu’il devienne son compagnon de jeu. On s’ennuie moins à deux que tout seul…  À condition de bien s’entendre ! Et les choses n’évoluent pas forcément dans le bon sens. Car adopter un autre félin revient à introduire un ennemi potentiel dans le territoire du chat résidant. La première réaction de ce dernier sera bien souvent d’intimider le nouveau venu par des mimiques agressives, des feulements, des grognements, voire des coups de patte ou une bagarre… Pas vraiment le comité d’accueil attendu ! À ce stade — normal — de la relation, on ne peut préjuger de son évolution future : avec le temps, soit les deux félins deviennent inséparables, soit ils ne s’entendent pas du tout… et l’un devient rapidement le souffre-douleur de l’autre ! Faut-il tout de même tenter l’expérience ? Tout dépend des conditions de vie et du chat lui-même. Le bien-être du chat ne passe pas forcément par la compagnie d’un congénère. En revanche, il repose sur l’attachement à un territoire stable et à un groupe social. Si son environnement est riche en stimuli, si les relations avec son ou ses maître(s) sont développées, le chat peut très bien vivre seul sans en être frustré. Cela est même conseillé si la surface l’exige : un studio ou un petit deux pièces ne peuvent accueillir plus d’un chat, car la trop grande promiscuité, le chevauchement des domaines de vie et l’impossibilité de fuite créent des tensions entre les colocataires ! Ensuite, l’entente entre deux chats dépend aussi du degré de sociabilité de chacun. Un chat adopté jeune qui a toujours vécu seul aura beaucoup de mal à accepter un congénère. Un autre traumatisé par un chat malveillant se méfiera à vie de tout ce qui ressemble de près ou de loin à celui-ci. Enfin, le niveau de tolérance intraspécifique varie d’un chat à l’autre selon son caractère propre et la relation qu’il a tissée avec son maître : les chats dits “exclusifs” rechignent à partager le même territoire avec un autre félin… Néanmoins, deux chats, même non élevés ensemble, deviennent dans la plupart des cas les meilleurs amis du monde et ravissent toute la famille par leurs bêtises communes, en dormant ensemble… À vous de faire en sorte que tout se passe au mieux lors de la phase de rencontre.   Le saviez-vous ? Quand les hormones s’en mêlent… Quand deux chats vivent ensemble, le statut hormonal de chacun influe sur leurs relations. Ainsi, un mâle non castré aurat un comportement belliqueux envers un autre mâle castré ou non, voire une femelle si elle est stérilisée. Autre exemple, deux chattes non stérilisées ne se supportent plus au moment des chaleurs. Enfin, un chat et une chatte non stérilisés ne peuvent vivre ensemble en appartement… La stérilisation de tous les chats est donc inévitable !   De vous à moi Il est préférable de laisser seuls, au minimum 12 heures, les chats entre eux ou, mieux un week-end pour qu’ils poussent faire connaissance loin de vos yeux, votre angoisse n’arrangeant pas les choses ! Et laissez bien toutes les portes inférieures ouvertes pour qu’ils puissent se réfugier à leur guise dans les pièces séparées.   La maturité sociale Il peut arriver que deux chats stérilisés ayant toujours vécu en bonne entente se mettent soudainement à se bagarrer. L’un des deux ou les deux ont atteint la maturité sociale, qui, indépendante de la maturité sexuelle, intervient vers l’âge de 3 à 5 ans chez le chat. Les relations sociales se réorganisent, ce qui crée des tensions.   L’arrivée d’un chaton Prendre un chaton comme second chat représente le scénario idéal, car un jeune est beaucoup plus facilement accepté par un chat adulte. Il est conseillé d’adopter le chaton à l’âge de 2/3 mois pour que lui aussi s’adapte bien à sa nouvelle famille et à l’autre chat. La phase d’acclimatation Il vaut mieux séparer les deux chats les premiers jours, le chaton étant cantonné dans une pièce de l’appartement avec ses gamelles, litière et jouets. Les deux félins feront ainsi connaissance à travers la porte. N’hésitez pas à aller les caresser à tour de rôle et à échanger colliers ou serviettes-éponges sur lesquelles ils se sont reposés afin que chacun se familiarise avec l’odeur de l’autre. Les présentations Ouvrez la porte et… ne la refermez plus ! Les premiers vrais contacts sont très sonores, et chacun doit avoir la possibilité de s’enfuir. Si le chat résidant pourchasse le nouveau venu et semble ne pas l’accepter, ne vous découragez pas : laissez-leur le temps de faire connaissance à leur façon. Vous verrez que petit à petit leurs rixes se transformeront en jeux. Détendez régulièrement l’atmosphère en engageant un jeu comme un lancer de balle ou une course poursuite au stylo laser. Laissez la litière et les gamelles du chaton dans la pièce où il a été confiné, et ce, durant une ou deux semaines. Gardez ensuite toujours deux litières à disposition. S’ils peuvent boire dans la même écuelle, chacun conservera sa gamelle à nourriture, l’une étant assez éloignée de l’autre. Sachez que l’adaptation des chats l’un à l’autre peut prendre une journée comme plusieurs semaines. Soyez patient ! Ils se bagarrent…. N’intervenez pas quand vos chats s’affrontent, et à la rigueur sortez de la pièce : l’arrêt brutal d’une confrontation par un élément extérieur (vos cris, vos gestes…) les stresse et envenime leurs relations. Ils peuvent aussi se retourner violemment contre vous alors qu’entr eux, il n’y aura jamais d’échange de crocs !   Les précautions à prendre avec les chats séniors Si le chat résidant est âgé, l’arrivée d’un jeune chat plein d’énergie et remuant ne sera pas forcément bien vécue. Souffrant souvent d’arthrose, les chats séniors rechignent à jouer avec le nouveau chaton ou à entrer en contact avec lui. Plus sensibles que d’autres, ils peuvent souffrir de dépression caractérisée par une tendance à s’isoler, un manque d’appétit et d’entrain, une malpropreté. le vétérinaire pourra alors avoir recours pendant un temps aux psychotropes pour l’aider à passer ce cap. L’introduction d’un chat adulte Si vous décidez de faire une bonne action en adoptant un second chat adulte plutôt qu’un chaton, renseignez-vous d’abord sur le passé du chat pressenti (a-t-il déjà vécu en appartement ?) et sur son degré de sociabilité avec les autres chats. Un chat qui ne supporte pas ses congénères aura beaucoup de mal à s’adapter à une nouvelle maison déjà occupée par un compagnon imposé ! Son stress ne fera que renforcer celui du chat résidant, et, malgré vos efforts, vous serez obligé de le confier à terme à une personne vivant sans chat ! Les règles de présentation des chats sont les mêmes que celles qui ont été décrites pour l’introduction d’un chaton. Leurs premiers face-à-face seront forcément “violents” et bruyants, et la normalisation de leurs relations prendra plus de temps qu’avec un chaton. Il est fortement recommandé d’utiliser des phéromones félines de synthèse : La fraction F3 (Feliway®) en diffuseur à placer 24 heures sur 24 dans la pièce principale de l’appartement : ces phéromones apaisent les chats lorsque leur environnement est perturbé ou nouveau ; La fraction F4 (Felifriend®) ou phéromones de familiarisation : pulvérisez un peu de ce liquide dans la paume de vos mains puis appliquez-le sur le corps des deux chats en les caressant : en théorie, chacun “sent” que l’autre lui est familier et sans danger. Une application quotidienne de ce liquide peut rapidement donner de bons résultats. Même s’ils mangent la même chose, il faudra toujours prévoir une gamelle par chat. Les deux écuelles sont placées dans la même pièce, à distance d’abord, puis petit à petit, elles sont rapprochées. Les séances de câlins et de jeux sont très importantes, car elles diminuent les tensions. Repartissez-les équitablement entre les deux chats et sans craindre une jalousie de l’un ou de l’autre : aucun ne se sentira exclu du groupe si vous prenez soin de passer du temps avec chacune. Et surtout, ne grondez pas le chat qui semble provoquer les bagarres : vous ne ferez que rajouter un stress. Dites-vous que, comme deux enfants qui se chamaillent dans une cour de récréation, ce sont leurs affaires : à eux de s’apprivoiser !  

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Mon chat fait des câlins... et cherche les caresses !

Mon chat fait des câlins… et cherche les caresses !

Il n’y a pas que le jeu dans la vie du chat ! Tout comme vous, il aime ces moments d’intimité privilégiés faits de câlins et de caresses qui sont bénéfiques aussi bien pour vous que pour votre chat. Un attachement bienfaisant Ceux qui ne connaissent pas les chats prétendent qu’ils sont territoriaux et indépendants et qu’ils ne peuvent donc s’attacher à leur maître comme le ferait le chien. Des animaux opportunistes en quelque sorte. C’est évidemment faux, un chat est tout à fait capable d’entretenir des relations affectives avec des personnes ou d’autres animaux. Si les marques d’affection semblent plus discrètes que celles du chien, c’est parce qu’elles sont différentes et bien spécifiques, mais elles n’en sont pas moins fortes. En se rapprochant de l’homme, il y a déjà quelques milliers d’années, le chat ne cherchait pas que le gîte et le couvert, mais aussi la sécurité, l’attachement et l’affection. L’attachement à la mère Le premier être d’attachement pour le chat est sa mère : on parle d’attachement primaire. La mère chatte s’attache à ses petits dès leur naissance, mais ce n’est pas réciproque : ces derniers — aveugles et sourds — recherchent simplement un coin chaud, moelleux, et du lait : elle est leur source de chaleur et de nourriture. Le chaton commence réellement à s’attacher à sa mère lorsqu’il peut la reconnaître, c’est-à-dire la voir et l’entendre, à partir de l’âge de 2 semaines. Cet attachement est favorisé par l’émission de phéromones apaisantes (apaisines) sécrétées entre les mamelles de la chatte : le petit suit sa mère partout et recherche son contact. L’attachement au territoire Au moment du sevrage, la mère chatte commence à se détacher progressivement de ses petits. Ces derniers, plus sûrs d’eux, explorent de plus en plus leur environnement. Le détachement est généralement effectif dès l’âge de 2 à 3 mois, après le sevrage (c’est le moment où le chaton est adopté) : à la différence du chien, il ne conduit pas chez le chat à l’attachement à un groupe, mais d’abord à son territoire. Dès l’âge de 4 mois, il se frotte la face et le corps aux meubles et aux angles saillants de son environnement pour y déposer des marques, des phéromones de familiarisation. Ce sont des repères olfactifs qui matérialisent son attachement aux objets qui l’entourent, qui l’apaisent et sont indispensables à sa stabilité psychique. Le chat a besoin d’une odeur de “chez-soi”. Ce qui ne l’empêche pas de s’attacher également à des personnes. Des marques d’affection Pour montrer son affection, le chat ne va pas vous faire la fête ni vous débarbouiller le visage. Ce n’est pas un chien ! Ses gestes d’amour envers vous sont moins démonstratifs, mais plus spécifiques : Il se frotte contre vos jambes pour y déposer des phéromones de familiarisation signifiant que vous appartenez à son groupe social ; Il recherche votre contact, vient dormir à vos côtés ou bien sur vos genoux et réclame des caresses, des câlins et des gratouilles ; Il ronronne dès qu’il entre en contact avec vous. L’attachement à son maitre Les liens affectifs que le chat peut nouer avec une personne dépendent grandement de sa socialisation à l’homme, c’est-à-dire de sa faculté à considérer l’espèce humaine comme une espèce amie. Si le chaton a eu des contacts réguliers et bienveillants avec des personnes avant l’âge de 2 mois, s’il a été manipulé et câliné pendant sa petite enfance, alors il s’attachera naturellement à la personne qui l’adoptera et deviendra un compagnon câlin et caressant. Un chaton qui a grandi dans la rue, une ferme ou un cimetière peut arriver à s’attacher à son maître, mais se laissera plus difficilement manipuler et caresser. Quand un chat vit dans une famille, ses liens affectifs sont plus ou moins marqués selon les personnes. Pourquoi ? Question de “feeling” sans doute. Ainsi, il sera plus proche d’une personne calme dans sa voix et ses gestes que d’une personne stressée et imposante. Par ailleurs, ses relations seront différentes avec l’enfant de la maison avec lequel il joue et la personne qui lui prépare sa gamelle. Avec chaque membre de la famille, il développe des rituels “personnalisés”, qui l’apaisent : par exemple, en rituel d’accueil, il saute sur les épaules d’une personne, se roule par terre devant une autre et vient seulement sentir les chaussures de la troisième ! Vous le caressez et il vous mord… Alors que votre chat avait accepté de venir sur vos genoux pour se faire caresser, il vous mord soudainement et se sauve : au-delà d’un certain niveau de caresses (variable selon le chat), il ne supporte plus le contact physique et, comme il se sent comme “pris au piège”, il se défend et se sauve. Sachez repérer les signes qui indiquent qu’il en a assez (queue battante, oreilles pliées, frémissement, pupilles dilatées) et laissez-le s’en aller !   Des caresses bénéfiques Les chats socialisés à l’homme apprécient les caresses, car elles leur rappellent le léchage agréable de leur mère après la tétée et leur procurent du bien-être et un sentiment de sécurité. Elles renforcent le lien d’affection et de confiance entre le chat et son maître. Si votre chat les aime, pourquoi l’en priver ? D’ailleurs, vous n’avez pas à vous forcer (et surtout pas à le forcer) : c’est lui qui vient la plupart du temps les réclamer ! Et, quand il a eu sa dose, il s’en va ! En fait, la tolérance aux caresses varie d’un chat à l’autre : tout est affaire d’expérience, de vécu et de sensibilité individuelle.     Les zones sensibles La tolérance au contact physique et donc aux caresses est la plus grande en région faciale et sur les flancs, quel que soit le chat. Ce sont d’ailleurs ces zones que le chat frotte spontanément sur les meubles ou les mollets des personnes et qui présentent une grande concentration de glandes sébacées qui sécrètent des phéromones apaisantes. Il aime particulièrement être caressé ou “grattouillé” au niveau des joues, mais aussi sous le menton, sous le cou et entre les deux oreilles (sans doute parce que cet endroit est peu accessible pour lui !). Si le chat se laisse toucher la tête, vous pouvez poursuivre la caresse sur la ligne du dos jusqu’aux flancs. Tous les chats ne supportent pas d’être touchés en région dorsolombaire : si votre chat a tendance à lever l’arrière-train quand vous en approchez la main, vous pouvez lui faire plaisir en lui grattant la base de la queue. Sinon, abstenez-vous ! Les caresses à éviter Le chat supporte peu les caresses à rebrousse-poil et il n’apprécie pas qu’on lui touche les pattes, la queue ou le ventre. Caresser son ventre représente une agression : le chat réagit en mordant la main et en la labourant de ses pattes arrière ! Source de plaisir, les caresses prolongées deviennent pourtant désagréables pour lui au bout d’un temps plus ou moins long. Certains spécialistes parlent d’électricité statique gênante générée par le passage des mains sur le poil. Le mieux est de stopper les câlins dès que le chat commence à s’endormir ou, au contraire, montre des signes d’impatience : queue qui bat, frissonnements, oreilles en arrière ou chat qui essaie de changer de place. Un massage zen ! Savez-vous que lorsque vous caressez votre chat, vous lui offrez une séance de massage ? Les effets relaxants sur le chat sont en effet les mêmes. Plus ou moins appuyées, les caresses sont des massages qui libèrent en lui les tensions et stimulent les échanges au niveau de la peau. Pour plus d’efficacité, massez doucement votre chat à deux mains en le grattant des joues jusqu’aux cuisses, en longeant la colonne vertébrale, dans un mouvement de “palper-rouler”. Recommencez une ou deux fois et observez le résultat : votre chat a envie de dormir ! S’il se retourne et vous agresse, soit votre massage est trop appuyé donc désagréable, soit vous avez touché une zone douloureuse : quelle que soit la raison, arrêtez de le masser.     De vous à moi Si le ronronnement a un effet positif sur celui qui l’émet, il est également bénéfique pour nous ! Cette musique douce et rythmée a le pouvoir de nous détendre tout comme les caresses que nous prodiguons à notre chat.   Des comportements infantiles Plus votre chat est attaché à vous, plus il a tendance à développer ce que les éthologues appellent des comportements infantiles, c’est-à-dire des comportements de chaton qui perdurent à l’âge adulte au contact de l’homme. ♣ Le ronronnement Le ronronnement est le premier son émis par le chaton, dès l’âge de 2 jours. C’est un moyen de communication apaisant et inné entre la mère et ses petits. Il persiste plus ou moins chez l’adulte et serait d’autant plus présent que le chat est proche de l’homme. Un félin sauvage adulte ne ronronnerait que rarement, ce qui fait dire aux scientifiques que le ronronnement est une vocalise infantile persistant chez l’animal domestiqué. Cette petite musique à deux temps nous chavire d’émotion, car elle est synonyme à l’évidence de bien-être et de plaisir chez le chat. C’est donc un excellent baromètre de son humeur, et il est indissociable des câlins. Mais attention, si le ronronnement est déclenché par une émotion intense, celle-ci peut être agréable ou non : une chatte mettant bas, un animal malade ou blessé peuvent ronronner ! Selon certains scientifiques, ces hormones du bien-être qui diminuent les sensations douloureuses. Pour d’autres, les vibrations produites favoriseraient la croissance des os et leur consolidation après une fracture. En conclusion, pour le bien-être de votre chat, favorisez son ronronnement en le caressant, en le câlinant ou en lui parlant doucement dès qu’il met en marche la locomotive !   Le saviez-vous ? Antistress : des scientifiques ont montré que caresser un chat fait baisser notre pression artérielle. Le bénéfice pour le chat est réciproque puisque la caresse peut être assimilée à un massage qui déclenche une production endogène d’endorphines aux vertus anxiolytiques.   De vous à moi Ne grondez jamais un chat qui, au cours d’une séance de caresses, vous griffe ou file vos collants par inadvertance en raison du “pétrissage”. Il pourrait alros développer une anxiété et éviter tout contract avec vous ! Pensez juste à glisser une couverture sur vos genoux pour les protéger de ses griffes.   ♣ Le pétrissage Quand le chaton tête sa mère, il pousse alternativement sur la mamelle avec ses pattes avant, tout en ronronnant : “ce pétrissage stimule la production lactée. Normalement ce comportement disparaît chez le chat quand il grandit sauf… chez les chats attachés à l’homme ! Ce pétrissage se manifeste dans diverses situations. Quand le chat cherche un coin moelleux pour dormir, il piétine — en sortant et rentrant ses griffes — le coussin avant de se coucher. Il fait de même quand il vient sur vos genoux ou quand vous le caressez et qu’il est couché. Certains chats aiment pétrir le cou ou les cheveux de leur maître ou le pull en laine qu’il porte. Ces moments sont précieux pour votre chat, peut-être éprouve-t-il un réel plaisir à revivre des scènes de sa petite enfance : laissez-le faire et s’il vous fait mal en vous griffant, écartez-le en douceur ou coupez-lui les griffes ! ♣ Le léchage Considéré chez le chien comme un geste d’affection, le léchage n’est pas un comportement habituel chez le chat envers son maître. Lors de moments d’intimité, certains chats aiment lécher le cou ou le bras de leur maître tout en pétrissant sa peau et en ronronnant. D’autres ont coutume de lécher les cheveux de leur maître ou d’une personne étrangère, ce qui prouve dans ce cas qu’il s’agit plus d’un plaisir gustatif que d’un lien fusionnel ! Ainsi, ne serait-ce que pour une question d’hygiène, ne cherchez pas à ce que votre chat vous lèche : il a d’autres façons de vous montrer qu’il se trouve bien en votre compagnie !   Les éternels bébés Certains chats adultes prennent leur maître pour

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Mon chat sait faire des tours !

Mon chat sait faire des tours !

Le chat n’est certes pas un chien, mais il peut également être éduqué et apprendre beaucoup de choses. Tout est question de temps et de patience. Et vous serez étonné des prouesses de votre petit félin ! La récompense indispensable ! Apprendre des choses à son chat est affaire d’éducation et non de domptage. Votre félin ne va pas devenir un animal de cirque, ne vous inquiétez pas ! En matière d’éducation, il a déjà intégré les bases : l’apprentissage de la propreté, l’inhibition de la morsure et des griffures, la tolérance aux caresses et aux manipulations, la socialisation, répondre à son nom… Lui apprendre des tours est un jeu éducatif, rien de plus, qui viendra enrichir votre relation. Le “Tour” ainsi appris peut même devenir un rituel, c’est-à-dire une petite habitude, rassurante pour votre chat et qui l’aidera à se sentir bien en votre compagnie. Toutefois, n’oubliez pas que le chat n’obéit jamais sous la contrainte, l’intimation ou la force : tout repose sur la récompense. D’ailleurs, en matière d’obéissance, chat et chien n’ont pas la même motivation : le chien veut avant tout faire plaisir à son maître, qui est le leader du groupe, alors que le chat, lui, veut se faire plaisir ! Un comportement est encouragé chez lui s’il est récompensé par une friandise, un câlin ou une partie de jeu. La récompense alimentaire est néanmoins la plus efficace ! De vous à moi Les résultats sont plus rapides avec une récompense alimentaire, mais vous pouvez aussi lui faire convoiter une partie de jue. Par exemple, apprendre à votre chat à faire le beau quand il veut que vous allumiez le stylo laser que vous avez dans la main ! Un don d’imitateur Le chat peut tout à fait apprendre par imitation. Par exemple, c’est en reproduisant le comportement de sa mère que le chaton apprend à utiliser le bac à litière, à manger dans une gamelle, à tuer une proie, et peut-être à griffer un substrat approprié. Le chat peut copier des comportements du chien de la maison s’il a grandi avec lui, et réciproquement. Ainsi, on a vu des chats suivre le chien pendant ses promenades et même lever la patte ! Le chien qui vit avec un chat a tendance à davantage se toiletter. Mais le chat peut-il apprendre en nous imitant ? Oui, à condition qu’il soit motivé et qu’il nous soit très attaché. En effet, pour imiter, il faut d’abord bien observer, et les chats qui ne quittent pas des yeux leur maître sont légion ! Ensuite, il faut qu’il obtienne un bénéfice en reproduisant le comportement. C’est probablement en observant leur maître que les chats arrivent à ouvrir les portes en sautant sur les loquets, à allumer ou éteindre la lumière en appuyant sur l’interrupteur, à ouvrir les placards… Pour lui apprendre à ouvrir une porte, appelez-le, appuyez doucement sur la porte entrouverte pour aller manger la friandise que vous aurez pris soin de placer derrière. Recommencez plusieurs jours de suite, et, avec un peu de patience, il comprendra à un moment qu’il peut lui-même l’ouvrir en sautant. “Assis !”, “Fais le beau !” “Assis” Pour lui apprendre le mot “assis !”, coincez une friandise (morceau de viande, surimi, jambon) entre l’index et le pouce et présentez-la-lui au-dessus de sa tête en la dirigeant vers l’arrière afin qu’il reporte le poids de son corps sur son arrière-train et s’assoie. Répétez “Assis !”, pendant l’opération et récompensez votre ami dès qu’il s’assoit, par la friandise et une caresse. Refaites la même séquence plusieurs fois, puis sans friandise ; celle-ci sera cachée dans une l’autre main maintenue dans le dos. Le chat doit mémoriser le geste de la main et le mot. Passez ensuite à la dernière étape, plus difficile : l’ordre “Assis !”, sans le geste de la main, avec la friandise cachée et donnée dès que le chat s’assoit. “Fais le beau !” Pour lui apprendre à “faire le beau”, coincez la friandise au bout d’une baguette, dites “Fais le beau !” ou “Beau !” et maintenez la baguette au-dessus de sa tête. Récompensez-le dès qu’il se dresse. D’autres tours… Sur le même principe — un stimulus déclenche une séquence comportementale puis une récompense -, vous pouvez lui apprendre d’autres tours que vous associerez à un mot ou à un geste : le “couchez !”, sauter sur les épaules ou d’une chaise à l’autre… Quand il a bien compris, ne donnez plus systématiquement la friandise, mais récompensez-le par une caresse : la récompense alimentaire doit être aléatoire pour encore plus motiver le chat. Ne surestimez pas les capacités de concentration de votre chat : les séances d’apprentissage ne doivent durer que quelques minutes par jour. Si elles sont trop longues, votre chat se lassera vite ! Le saviez-vous ? Lui apprendre la cuvette des toilettes ! En matière d’éducation, on peut obtenir du chat des choses incroyables, comme utiliser nos propres toilettes ! L’apprentissage est assez aisé et se fait par étapes : d’abord un bac à litère en forme de siège de toilettes (sans couvercle), disposé près de la cuvette, puis sur la cuvette. Ensuite le socle du bac est percé puis retiré. Il existe même des kits d’apprentissage aux Etats-Unis (www.citikitty.com) et au canada. 

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L'herbe à chat

L’herbe à chat

Trop peu de maîtres comprennent la valeur de l’herbe à chats (cataire) et son usage. Il s’agit d’une herbe aromatique contenant une substance appelée népalactone, qui stimule la zone du plaisir du cerveau et provoque un sentiment d’extase chez les chats. Ils se frottent dedans, s’y roulent, sautent, la mâchent, la lèchent, et en général se comportent comme s’ils étaient retombés en enfance. Ils mangent très souvent cette herbe (c’est sans danger), mais l’effet est uniquement produit par l’olfaction. Cet effet, qui dure environ un quart d’heure, est totalement inoffensif, ne provoque pas d’accoutumance et, après ce quart d’heure d’extase et de jeux loufoques, le chat est détendu et prêt à faire la sieste. L’herbe à chats peut servir à surmonter une situation difficile, peut déclencher une séance de jeu ou enflammer (au figuré) un chat trop sédentaire. C’est un des avantages d’être un chat – pouvoir profiter d’une substance qui produit tant de joie sans effets secondaires, répercussions ou risques. Voici une chose que beaucoup de gens ignorent au sujet de la cataire : si vous en laissez en permanence à la disposition de votre chat (ou des jouets contenant de l’herbe à chats séchée), l’animal peut devenir insensible à ses effets. Limitez à une fois par semaine l’herbe à chats. Vous pouvez toujours rajouter une séance exceptionnelle si nécessaire, par exemple après une visite chez le vétérinaire ou une autre cause de stress.   Si vous avez une quantité importante de cataire, vous pouvez la garder fraîche plus longtemps en la stockant au réfrigérateur dans plusieurs boîtes étanches. Il vous suffit d’en prendre un petit paquet et de le laisser revenir à température ambiante avant de le donner au chat.   Achetez de la cataire de bonne qualité. Je préfère l’herbe séchée vendue en vrac aux jouets qui en contiennent parce qu’à moins de bien connaître le fabricant, je ne peux être sûre de la qualité du produit. Certains fabricants ne se servent même pas de véritable herbe à chats. Vérifiez l’étiquette pour vous assurer que seules feuilles et fleurs sont utilisées. L’herbe à chats de mauvaise qualité contient des tiges qui ne servent à rien qu’à gonfler le paquet. Ces tiges séchées sont très dures, souvent pointues et, si votre chat aime manger l’herbe, il peut se blesser. Évitez les marques qu’on trouve dans les supermarchés. Les animaleries (notamment celles qui sont spécialisées dans les chats) ont de la cataire de première qualité. La meilleure façon selon moi d’utiliser l’herbe à achats est d’en mettre au fond d’une chaussette, d’en nouer le bout et de laisser les chats sauter dessus, s’y frotter et lui distribuer des coups de patte. Vous pouvez aussi leur donner de l’herbe en vrac, il suffit d’en répandre sur le sol ou dans une assiette en carton et de regarder le chat faire des sauts périlleux. Pour libérer les huiles essentielles de l’herbe, frottez-la entre vos mains avant de la répandre par terre. Si vous l’avez mise dans une chaussette, roulez celle-ci entre vos mains. Conservez la cataire inutilisée dans un récipient imperméable à l’air, hors de portée du chat. Plutôt que d’acheter des jouets bourrés d’herbe à chats, je vous recommande de placer quelques petites peluches dans le récipient. Après avoir “mariné” quelque temps, elles auront pris l’odeur et les principes actifs de la cataire. Planter soi-même Vous pouvez faire pousser de l’herbe à chats, mais, si vous la plantez en extérieur, le mot se répandra vite dans la communauté féline et tous les chats du quartier vous rendront visite. De plus, la plante est envahissante, aussi il vous faudra la tailler pour éviter qu’elle n’étouffe les autres. Trouvez un endroit sûr pour la planter en extérieur, ou faites-en pousser en intérieur, devant une fenêtre ensoleillée. Vous trouverez des graines en jardinerie, avec des instructions de plantation sur le paquet. Pour obtenir le meilleur résultat, ne laissez pas la plante fleurir, ou les branches perdront leurs feuilles. Coupez donc les bourgeons floraux. Pour récolter, coupez les branches, liez-les ensemble et faites-les sécher tête en bas dans un endroit sec, à l’abri de la lumière. Une fois l’herbe sèche (les feuilles se seront recroquevillées), retirez les tiges et placez les feuilles dans un récipient hermétique. Ne les écrasez pas, vous libéreriez le principe actif.   Réactions inattendues Tous les chats ne réagissent pas de la même façon à cette plante. Il existe un gène de réaction à la cataire dont certains chats sont dépourvus (on estime que c’est le cas d’un chat sur trois). Si donc le vôtre ne réagit pas, ne vous inquiétez pas, tout ira bien. Les chatons ne sont pas affectés, il est inutile d’essayer avant qu’ils aient six mois. De toute manière, ils n’ont pas besoin de stimulants pour jouer, leur énergie naturelle suffit. Si vous avez un mâle parmi d’autres chats, la première fois que vous lui donnerez de l’herbe à chats, faites-le à l’écart. Sous l’influence de la cataire, certains mâles se montrent agressifs. Il ne faut pas non plus en donner à un animal qui montre des signes d’agressivité, mâle ou femelle, car cela diminue les inhibitions et risque de renforcer ce comportement.  

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La modification du comportement du chat avec les jeux

La modification du comportement du chat avec les jeux

Jeux interactifs et modification du comportement   Un chat étant avant tout un chasseur, vous pouvez utiliser un jouet interactif pour le détourner d’un comportement négatif. Voici un exemple courant : votre chat se cache quand il entend un bruit étrange et, en regardant sous le lit, vous apercevez deux yeux emplis de terreur. En prenant un de vos jouets interactifs et en le manipulant tranquillement, vous attirerez l’attention de l’animal. Il peut ne pas quitter immédiatement l’abri du lit, mais il pensera à autre chose. Votre attitude tranquille lui indique que tout va bien. L’erreur à ne pas commettre dans ce cas est d’attraper le chat pour le serrer dans vos bras, c’est la dernière chose dont il ait besoin. Il se sentirait prisonnier (les chats ont horreur de ça) et vous lui transmettriez le message que ce bruit, quel qu’il fût, représentait bien un étranger, représentait bien un danger. Au contraire, un jeu tranquille lui laisse la possibilité de rester à l’abri, mais l’aide à comprendre que ce n’est pas nécessaire. Comme les enfants, les chats requièrent de nous deux éléments émotionnels particuliers pour se sentir à l’aise. L’affection en est un. Humains et animaux se trouvent bien de recevoir des cajoleries et un contact physique rassurant. Quel parent n’aime-t-il pas serrer son enfant contre lui, et quel possesseur de chat ne le caresse-t-il pas à la première occasion ? Le revers de la médaille est que les parents (et aussi les propriétaires de chats) doivent laisser leurs enfants prendre confiance en leur faisant faire des choses par eux-mêmes. Si vous avez un enfant, vous l’avez sûrement vu essayer de faire quelque chose de nouveau et peut-être effrayant, comme d’utiliser un toboggan pour la première fois. Plutôt que de confirmer ses craintes en serrant l’enfant dans vos bras et en lui disant que c’est en effet un gros engin terrifiant, vous lui expliquez à quel point c’est amusant. Vous lui assurez que vous le rattraperez en bas et qu’il va adorer ça. Votre réconfort, votre voix sereine et votre air détendu (vous pouvez même faire une glissade, vous aussi,) calmeront l’enfant. Lorsqu’il arrive en bas du toboggan, où vous l’attendez, il oublie immédiatement sa peur et n’a qu’une envie, recommencer. Une séance tranquille de jeu interactif avec votre chat a le même effet. Vous pouvez avoir le réflexe de serrer l’animal sur votre cœur quand il est effrayé, mais cela aura pour effet de le convaincre qu’il avait raison d’avoir peur. (vous risquez aussi d’être griffé si le chat se débat). En réveillant ses instincts de prédateur grâce à un jouet, vous lui rendrez confiance en lui. Servez-vous de jouets pour contrebalancer toute situation négative. Dans le cas de deux chats qui s’entendent mal, les séances de jeu peuvent vous aider à les empêcher de fixer trop intensément leur attention l’un sur l’autre. Dès que vous voyez des signes de tension, sortez une paire de jouets, ils penseront à autre chose. Ils se mettront à associer le fait d’être ensemble au plaisir du jeu (souvenez-vous d’utiliser deux jouets pour qu’ils n’aient pas à partager), et s’habitueront à se trouver dans la même pièce sans qu’il y ait de tension. Les jeux interactifs servent aussi à compenser divers problèmes émotionnels ou de comportement et peuvent par exemple redonner le goût de vivre à un chat déprimé, ou aider l’animal à se sentir à l’aise dans une nouvelle maison. Ce type de jeu est bénéfique pour les chats qui ont tendance à se montrer agressifs, parce qu’ils passent leur agressivité sur le jouet et non sur leur maître ou les autres animaux familiers. Si votre chat déteste votre nouveau conjoint, demandez à celui ou celle-ci de pratiquer des jeux interactifs avec l’animal, ce qui le mettra en confiance en conservant une certaine distance : ainsi le chat (et l’humain) se sentiront en sécurité. Grâce au jeu, le chat associera progressivement le conjoint à des choses positives. Si un chat mâle procède à des marquages urinaires dans une pièce particulière, jouez avec lui à cet endroit pour que celui-ci change d’image à ses yeux. Il urine là parce qu’il considère la pièce comme la limite de son territoire. En le faisant jouer dans la pièce, elle devient son nid, et les chats n’excrètent pas là où ils mangent, dorment ou élèvent leurs petits.  Si vous attendez l’arrivée d’un bébé, le jeu interactif aidera le chat à s’adapter à ces effrayants changements. Essayez de passer une cassette de pleurs de bébé pendant les séances pour aider l’animal à ne pas en avoir peur. Pourquoi un chat adulte a besoin de jeux interactifs Cela renforce le lien entre lui et vous Cela fait prendre de l’exercice à des chats trop gros ou sédentaires Cela limite les tensions entre chats Cela stimule les chats déprimés Cela donne confiance en eux aux chats timides ou nerveux Cela stimule leur appétit Cela réduit la peur Cela aide à corriger griffures et morsures inacceptables Cela rend plus rapide l’acceptation de nouveaux membres de la famille Cela facilite la réaction à un traumatisme Cela limite l’inconfort d’un nouvel environnement Cela renforce la confiance de l’animal en vous et en lui Cela vous permet de nouer des liens avec un chat imprévisible sans risque Si le chat est timide, fournissez-lui de nombreuses cachettes. Si par exemple, vous jouez dans une grande pièce où tous les meubles sont contre les murs, un chat timide peut ne pas oser s’aventurer à découvert. En plaçant des cartons, des sacs et des coussins au milieu de la pièce, vous créerez des cachettes qui le rassureront. Quand il commencera à jouer, il se sentira plus à l’aise. Si vous le préférez, vous pouvez acheter des tunnels à chat en plastique mou que l’on peut relier les uns aux autres. Quelques-uns de ces tunnels placés dans la pièce peuvent permettre à un chat timide de se sentir assez protégé pour chasser. Les jeux interactifs, faisant appel aux instincts naturels du chat, peuvent modifier son point de vue et son comportement.   

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Chat tabby tiqueté oriental

Chat tabby tiqueté oriental

Les tabby tiquetés diffèrent des trois variétés de tabby. Les marques tabby ne correspondent pas à un type de chat spécifique, ce terme recouvre les différents motifs que l’on peut rencontrer chez diverses races comme l’oriental.   Histoire L’effet de la mutation du tabby tiqueté est aisément reconnaissable. Les rayures ont disparu, sauf aux extrémités du corps. À la place, les individus arborent un pelage agouti caractérisé par l’alternance de zones claires et sombres sur chaque poil. Le ticking est plus apparent lorsque le chat se déplace. Le motif tabby tiqueté se rencontre aussi chez les chats sans pedigree, notamment dans le Sud-Est asiatique, pays d’origine du singapura. Bien qu’il soit plus prononcé chez les chats à poil court, le ticking se voit également chez certains chats à poil long comme le somali.   Un type différent Les études montrent que le ticking résulte d’une mutation distincte qui n’a rien à voir avec les autres motifs tabby. Cependant, lorsqu’il est présent, il empêche les autres motifs tabby de s’exprimer visuellement. Chaque poil doit comporter deux ou trois bandes de ticking, la robe étant plus foncée sur le dos. La couleur du motif visible sur la queue, les pattes et la tête doivent correspondre à celle du ticking. Comme dans les autres cas, les rayures des pattes diffèrent suivant les individus, ce qui facilite leur identification. Les anneaux de la queue varient aussi beaucoup. En un coup d’œil : apparence caractéristique Les motifs tiquetés sont associés à de nombreuses couleurs marques personnalisées parfois absence de rayures

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