les chiens en Mésopotamie
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Les chiens en Mésopotamie

Au Proche-Orient (Assyrie, perse) et à l’Inde, le chien existait déjà six mille ans avant Jésus-christ. En fait, il n’y avait pas un chien de la Mésopotamie qui serait resté le même de Sumer jusqu’à l’époque de Darius, mais deux types de chiens totalement différents (il a aussi eu et ont eu d’autres, mal définis, dans les rues de Babylone et de Ninive). Les premiers chiens de Mésopotamie historiquement ont trouvé des serviteurs qui servaient déjà pour la chasse aux gazelles, comme des fragments de poterie trouvés dans un village du Kurdistan Iranjen et datant de six mille ans avant avant Jésus-Christ. Une foule d’autres vestiges datant de cette époque (néolithique) découverts dans cette région retirent beaucoup de crédit à l’hypothèse d’une origine égyptienne des lévriers.

Les “Iranienens” du néolithique

domestiquèrent les molosses étaient sans doute allés chercher au Tibet et qui les accompagne lors de leurs conquêtes. Ces molosses, élevées en meutes, plus ou moins dressés à faire la guerre, sont employés par les Babyloniens, les Assyriens, les Perses et les Mèdes qui, beaucoup plus tard, les firent connaître aux Grecs. Ces chiens redoutables étaient utilisés pour le combat, mais aussi pour la garde des temples et des grandes propriétés, la chasse au sanglier et aux fauves, notamment au lion. Une certaine époque, ils servent même le bourreau. Certains condamnés à mort étaient alors dévorés par ces chiens volontairement affamés…

Les populations anciennes ont des troupeaux, mais l’élevage n’a pas leur activité principale, elles laissaient aux enfants le soin de garder le bétail. Les molosses sauf donc employés directement à sa surveillance. Il est possible que la création de type “chien de berger” ait lieu plus tard en Europe avec la rencontre des chiens venus du nord.

Mis à part les lévriers et les molosses,

Il existait toute une population de chiens qui refusait plus ou moins d’accueillir, corniauds ou parias, en Inde, qui jouait le rôle d’éboueurs dans les cités et autour des campements, mais qui malgré leurs origines sur les bas-reliefs de la région.

Les parias

 

Les chiens parias n’existent pas seulement en Inde, mais aussi en Asie, en Malaisie, à Bornée, sur les îles de la Sonde, en Tanzanie, en Ouganda et aussi en Europe, sur tout le pourtour de la Méditerranée. Ce sont, bien plus que les chiens domestiques, les véritables éboueurs des agglomérations. Il y a peu de temps, leurs hordes nettoyaient les rues de constantinople comme elles font la police encore dans les villages du nord de l’Inde où elles sont très nombreuses. L’existence de ces chiens, plusieurs fois millénaire, est donc parfaitement reconnu. L’homme a essayé d’en capturer quand ils ont essayé d’en capturer quand ils étaient jeunes et ils se sont montrés assez dociles et fidèles, mais adultes, ils ont invariablement leur maître et sont indifférents à son respect.

 

Ce refus systématique d’intégration à la famille humaine ni celui de reprendre définitivement la vie sauvage. Selon la région, les parias ont un nombre assez variable. Leurs oreilles, dressées, sont particulièrement mobiles. Ils sont hauts sur pattes, ont généralement un pelage roux ou jaune avec l’abdomen souvent plus pâle. Leur aboiement est très désagréable, et ils ressemblent plutôt à des chiens-loups. les chiens vraiment domestiques ne les aiment pas, et donc à l’écart, ils gardent leur mystère.

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