Les chiens

Le chiot Boxer à la découverte du monde

Le chiot Boxer à la découverte du monde

Premières expériences avec collier et laisse Pour un chiot de 2 ou 3 mois, il faut un collier en cuir ou en Nylon et une laisse du même matériau, mesurant au moins 1 m. À partir de 4 mois, on peut mettre au chien un collier “semi-étrangleur”.  Si vous prenez soin de faire jouer le chiot (ou de lui donner à manger) immédiatement après lui avoir mis le collier, il ne s’apercevra quasiment pas de la nouveauté. Ne serrez pas trop le collier (cela gênerait le chien et arracherait son poil), mais ne le laissez pas non plus trop lâche (il risquerait de l’enlever). L’idéal est qu’il y ait environ 1 cm entre le cou et le collier. Accessoires à proscrire : le collier pectoral, qui incite le chien à élargir les coudes et gâche son allure : une laisse trop courte, qui encourage le chiot à tirer ; une laisse formée d’une chaîne, qui risque de provoquer la rupture d’une dent si le chien la ronge et qui pourrait faire mal aux mains du maître si le chien tire. Le premier contact avec la laisse est toujours moins facile qu’avec le collier : la laisse limite la liberté du chiot, qui pourra réagir plus ou moins violemment à la contrainte. La première fois, pour que l’utilisation de cet accessoire soit moins traumatisante pour le chien, vous pouvez lui mettre la laisse dans la maison, et le suivre plutôt que de l’obliger à vous suivre. Une fois que le chiot s’est habitué à l’idée de la laisse, commencez à “prendre les choses en main” : tout d’abord à la maison, puis dans la rue. Il est très utile d’avoir à la main un jouet et de le montrer au chien, car celui-ci essaie de saisir l’objet, ce qui aura les conséquences suivantes : Il vous suivra sans penser à la contrainte que représente la laisse  Vous pourrez attirer sans arrêt l’attention sur vous, ce qui est indispensable lorsque vous commencez à travailler sérieusement. Le jouet vous aidera aussi à surmonter d’éventuelles “crises” (galopades effrénées, refus obstiné d’obéir…). Une longue main rassurante Il est indispensable que, dès son plus jeune âge, le chien ait de bonnes relations avec la laisse et qu’il ne la considère jamais comme une contrainte. Pour le chien, la laisse doit représenter le prolongement de la main de son maître et donc constituer un lien d’amitié et de confiance. Si les premiers contacts sont traumatisants, le travail s’avèrera extrêmement difficile par la suite. Il est donc essentiel que le chien considère la laisse comme un instrument agréable et non comme un ennemi, mais il est également important qu’il la respecte et ne la considère pas comme l’un de ses jouets. Les erreurs à ne pas commettre : traîner le chiot qui ne veut pas marcher en laisse Frapper le chiot avec la laisse (même en plaisantant). laisser la laisse à la disposition du chiot, lui permettre de jouer avec ou de la ronger (le laisseriez-vous ronger votre bras ?).

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Les jeux éducatifs pour le boxer

Les jeux éducatifs pour le boxer

Le jeu du “non attends !” Lorsque vous apportez à manger au chiot, empêchez-le de s’approcher de la gamelle (dites : “non, attends !” et faites un geste de la main tendue devant son museau) jusqu’à ce que vous lui donniez l’ordre de le faire. Par la suite, on répètera ce jeu en dehors des heures de repas, en offrant au chiot quelques friandises qu’il ne pourra manger que lorsque vous lui en donnerez l’ordre. Evitez l’ordre “mange !”, choisissez plutôt un “mot secret” que tous les membres de la famille devront connaître, mais que des personnes éventuellement mal intentionnées ne pourront jamais deviner. En fait, ce jeu a un double objectif : d’une part, renforcer l’autorité du maître et d’autre part protéger le futur chien de garde contre l’empoisonnement. Attention : un chien de garde doit toujours recevoir l’ordre de manger avant de le faire, en toutes circonstances. Le jeu du troc Le chiot doit permettre à tous les membres de la famille de retirer sa gamelle (ou son os) sans faire preuve d’agressivité. Pour obtenir ce résultat, au début, on mettra une main dans la gamelle tandis que le chiot mange, en lui parlant doucement et en prononçant un “jamais !” d’un ton sec s’il grogne ou tente de mordre (si le chiot insiste dans son attitude agressive, vous pouvez lui donner une tape sur le museau). Par la suite, on lui retirera pendant quelques secondes la gamelle, en lui donnant toujours en échange quelque chose d’autre (un morceau de viande ou une croquette). Il faudra lui rendre immédiatement la gamelle en le complimentant et en le caressant. Le “jeu du troc” renforce l’autorité du maître et atténue la possessivité du chiot envers la nourriture, caractéristique qui pourrait représenter un danger pour les enfants. N’oubliez pas que les enfants ne doivent jamais pratiquer cet exercice, sauf sous le contrôle d’un adulte. Le Boxer est un chien très doux, mais sa gamelle est sacrée ! Le jeu du “cherche !” Il est très amusant, pour un chiot, de suivre une “piste” composée d’aliments, qui l’amènera à sa gamelle. Donnez-lui l’ordre “cherche” et indiquez-lui la première bouchée : le reste viendra tout seul. Ce jeu a deux objectifs : habituer le chiot à utiliser son flair (tous les chiens ne le font pas spontanément) et lui faire comprendre la signification de l’ordre “cherche !”. Le jeu de la piste Lorsque (grâce au jeu précédent). Le chiot aura appris la signification de l’ordre “cherche !”, il pourra chercher son maître caché dans un jardin ou dans un parc. Le maître, sans être vu du chiot, piétinera un carré de terre d’environ 1 m sur 1 m en appuyant bien les pieds, mais sans les frotter. Le chiot sera tenu dans les bras par une personne qu’il connaît bien, mais à laquelle il n’est pas particulièrement attaché. Après avoir tracé un carré, le maître ira se cacher en marchant en ligne droite, d’un pas normal. La distance entre le point de départ et la cachette dépend de l’âge du chiot : pas plus de 20 m à 30 mois, environ 50 m à 4 mois et ainsi de suite. Une fois la “piste” terminée, le chiot sera amené sur le carré de départ par le “conducteur”, qui lui donnera l’ordre “cherche !” et le laissera libre de faire ce qu’il veut, en répétant simplement l’ordre et en indiquant le terrain de la main (ne jamais le forcer à baisser le museau) s’il semble désorienté. Une fois que le maître aura été retrouvé, il devra couvrir le chiot de louanges et jouer avec lui. Le conducteur le complimentera également beaucoup. Si votre chien est particulièrement doué, vous pourrez compliquer les “minipistes”, avec un ou deux angles, en veillant toutefois à ne pas rendre le jeu trop difficile. Le chiot doit réussir à chaque fois, car, dans le cas contraire, au lieu de développer son goût pour la piste, cet exercice risque de l’en dégoûter. Le jeu de la proie “Suivre” et saisir un chiffon agité par son maître (mais également par des personnes étrangères) est très amusant pour un chiot. Ce jeu stimule l’instinct prédateur, lui apprend à gérer la puissance de ses mâchoires et constitue un bon exercice préparatoire au travail de défense. On peut utiliser un sac de juste mis en boule ou une peau de daim humidifiée. La lutte “corps à corps” Le Boxer est un chien qui “utilise” énormément son corps et qui a besoin de beaucoup de contacts physiques. Il sera ravi, par exemple, s’il peut se battre amicalement avec son maître. La balle Il est indispensable de faire jouer le chiot, même lorsqu’on lui prodigue des enseignements de base. Le jeu est la récompense la plus appréciée du chiot, la seule qui lui permette d’apprendre rapidement et dans la joie. Le jeu : une école de la vie Dans la nature, un chiot joue beaucoup : tout d’abord avec ses frères, ensuite avec sa mère, puis avec les autres membres de la meute. Tout ce qui lui servira dans la vie (de la lutte, à la chasse, par exemple), il l’apprendra par le jeu, qui n’est pas toujours empreint de délicatesse et de tendresse, pouvant même être parfois assez rude. Lorsque vous apprendrez la “vie” à votre chiot, il vous faudra vous comporter comme un parent loup. Vous devrez vous amuser le plus possible, ne pas vous faire de souci si, de temps en temps, il se fait un peu mal, mais toujours savoir gérer avec autorité les différentes phases : n’oubliez pas que vous êtes le maître et non pas un “camarade” du chiot. C’est toujours vous qui devrez décider du début et de la fin du jeu. N’hésitez pas à l’interrompre dès que le chiot “exagère” (par exemple, en se conduisant comme si votre peau était aussi résistante que celle de ses congénères). Faites-lui comprendre clairement et d’une manière cohérente ce que vous attendez de lui. Les erreurs qu’il faut éviter : Répondre à ses invitations au jeu (c’est-à-dire obéir à l’un de ses ordres). Si le chien vous apporte sa balle ou vous demande de jouer en vous regardant et en bougeant son corps, donnez-lui d’abord un ordre simple, puis, le récompensant pour son obéissance, faites-le jouer. S’excuser et lancer des petits cris désolés, si, dans le feu de l’action, lorsque vous jouez avec lui, vous lui marchez sur une patte : cette attitude (surtout courante chez les femmes) risque d’avoir des répercussions négatives sur le caractère du chien en l’incitant à s’apitoyer sur son sort chaque fois qu’il ressentira une légère douleur. Le Boxer n’est pas un bibelot délicat, c’est un animal rude et rustique qui doit avoir un caractère bien trempé : “s’excuser” en permanence risque de le transformer en un insupportable “geignard” qui sera, bien entendu, complètement inadapté à tout type de travail. En cas de petit incident, poursuivez le jeu comme si de rien n’était. Confondre les jeux développant l’instinct prédateur et le dressage à l’attaque. Il m’est souvent arrivé de voir des “dresseurs improvisés lancer des hurlements pour inciter un chiot de quelques mois à mordre un chiffon. Soyons clair : ce n’est pas ainsi que l’on dresse un chien de défense, en revanche, en agissant de la sorte, on peut transformer un chiot peureux de vivre en un animal déséquilibré. De l’âge de 2 à 7 ou 8 mois, on peut “jouer à mordre”, mais en écartant absolument toute forme de violence ou d’agressivité : il est encore trop tôt, et ces tentatives iraient immanquablement à l’encontre de l’effet recherché, car le développement psychique du chien est encore incomplet.    

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La propreté du boxer à la maison

La propreté du boxer à la maison

À peine arrivé à la maison, ou immédiatement après avoir mangé, le chien veut généralement faire ses besoins. Essayez de le placer sur des feuilles de papier journal que vous aurez préalablement préparé, en espérant qu’il fera ses besoins à cet endroit. Si tel est le cas, félicitez-le chaleureusement. S’il fait ses besoins ailleurs les premiers jours, faites semblant de l’ignorer complètement, nettoyez lorsque le chiot ne vous voit pas et passez immédiatement une bombe anti-odeurs (que vous trouverez dans les bons magasins pour animaux). Au bout de deux jours, une fois surmonté le stress provoqué par l’arrivée dans un nouvel environnement, l’éducation à la propreté doit commencer. Par conséquent, s’il fait ses besoins dans un endroit inapproprié, grondez-le en lui lançant un “non !” sévère. Attention ! ne le grondez que si vous le prenez sur le fait. Une minute plus tard, c’est déjà trop tard, car le chien n’est pas capable d’établir une relation entre une punition et un méfait accompli précédemment. Il ne comprendrait donc pas les raisons de votre colère. Si vous arrivez une fois l’incident survenu, nettoyez, sans que le chien vous voie, et passez un produit anti-odeurs. Le chiot revient souvent faire ses besoins là où il sent leur odeur. Il est conseillé donc de mouiller une feuille de journal avec son urine et de la placer parmi les autres journaux destinés à devenir ses “toilettes”. Une fois les vaccinations terminées, le chiot pourra sortir. Sortez-le après qu’il a mangé et à chaque réveil, toujours au même endroit (choisissez un lieu qui ne soit pas fréquenté par d’autres chiens, car l’odeur des adultes risquerait d’effrayer le chiot, ce qui l’empêcherait de faire ses besoins) et complimentez-le lorsqu’il s’exécute. Il comprendra rapidement. Pour accélérer l’enseignement, vous pourrez emporter avec vous une feuille de journal humectée de son urine et la placer à l’extérieur. Sur la route, il faudra systématiquement ramasser les crottes du chiot avec une petite pelle jetable. N’oubliez jamais de la prendre avec vous : aimer son chien, cela signifie également l’aider à ne pas gêner les autres, et lutter contre les déjections canines.

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Les premiers enseignements du Boxer

Les premiers enseignements du Boxer

Les deux premiers ordres que le chiot doit connaître sont : “non !” et “jamais !”. On utilisera le premier pour interrompre une action malvenue à un moment donné, mais qui peut être autorisée dans certaines occasions. On utilisera le second ‘d’un ton encore plus péremptoire) pour des actions “taboues”, celles que le chien ne peut absolument pas accomplir, en aucune occasion. Un chiot de Boxer dispose d’armes fatales pour faire capituler ses amis humains  : ses préférées sont le regard de pauvre victime et les petits soupirs à fendre l’âme. Ne cédez pas : un bon maître doit avant tout être cohérent, et lorsqu’il dit “non”, le non doit être absolu et pour toujours. Le chien comprendra rapidement le ton sec du “non” et le geste de refus. Les premières fois, vous pourrez en même temps le secouer légèrement par le cou (geste que le chiot connaît bien, car c’est ainsi que la mère Boxer “gronde” ses enfants). Se mettre le ventre en l’air, pur un chien, est un signe de capitulation. Cela signifie “j’ai compris, c’est toi qui as raison, je te demande pardon”. Lorsque le chiot effectue ce geste, le maître doit immédiatement cesser toute action punitive. Continuer serait une violence incompréhensible (ne serait-ce que d’un point de vue psychologique) et le chiot n’accordera jamais sa confiance à un adulte ignorant les nombres les plus élémentaires du savoir-vivre canin. Les autres gestes de soumission et de capitulation sont : donner la patte, toucher le visage du maître avec son museau, émettre quelques gouttes d’urine. Si le chien vous saute dessus lorsque vous ne vous y attendez pas, soulevez un genou (ou le pied, si le chiot est très petit) et placez-le entre vous et lui. Vous ne devez pas le frapper, simplement l’empêcher d’obtenir le contact physique qu’il recherche. Immédiatement après, baissez-vous vers lui et caressez-le, pour lui faire comprendre que vous aussi vous êtes heureux de le revoir. L’une des premières choses que le chiot doit apprendre, c’est faire la fête à son maître d’une manière appropriée. S’il prend l’habitude de vous sauter dessus, il la gardera jusqu’à l’âge adulte : un chien de 30 kg qui met ses pattes sur vos épaules, c’est un petit peu moins agréable qu’un chiot de 2 mois qui s’appuie tendrement contre vos jambes. En vous sautant dessus, le chiot essaie d’atteindre votre visage. Pour l’éviter, il suffit de vous pencher sur vos genoux, en amenant votre visage à sa hauteur, ce qui lui permettra d’exprimer toute son affection.

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L'arrivée du chiot boxer à la maison

L’arrivée du chiot boxer à la maison

Le premier voyage Le voyage de l’élevage à la nouvelle maison est stressant pour le chiot qui n’a jamais roulé en automobile et ne connaît pas les personnes avec lesquelles il se trouve. L’idéal est qu’une personne de la famille le tienne dans les bras et qu’elle ait posé sur ses genoux une couverture imprégnée de l’odeur de la portée. L’été, s’il fait très chaud, arrêtez-vous pour mouiller la tête du chiot. Généralement, le chiot de Boxer réagit bien au premier voyage. Toutefois, certains peuvent présenter les symptômes du mal des transports (respiration haletante et bave). Dans ce cas, arrêtez-vous. Vous pourrez descendre de la voiture, mais gardez le chiot dans vos bras : pour le poser par terre, il faudrait lui mettre le collier et la laisse auxquels il n’est pas habitué, ce qui ajouterait encore du stress au stress. Si vous êtes seul lorsque vous allez chercher le chiot, mettez-le dans une valise de transport pour animaux. Attention : s’il fait très chaud, celle-ci devra être assez grande, car le boxer risque de mal respirer dans un espace trop étroit et ouvert uniquement sur un côté. Si le voyage est très long, il vaut mieux prévoir plusieurs arrêts (descendez toujours en tenant le chiot dans vos bras). Il est absolument interdit de le laisser libre dans la voiture (cela est dangereux à la fois pour lui et pour le conducteur).  Il est déconseillé de le laisser à l’arrière même si cette partie du véhicule est protégée par une séparation. Le chiot serait ballotté à droite et à gauche et prendrait peur. Si le premier voyage est traumatisant, le chien risque de souffrir en voiture tout le reste de sa vie. En revanche, un premier voyage qui se passe bien lui permet de s’habituer rapidement et sans problème à la voiture. Comment accueillir le chiot à la maison Lorsque le chiot arrive à la maison, tout doit être prêt pour lui, dans un coin, avec sa couche, deux gamelles en acier des chiens ont souvent l’habitude de ronger celles en plastique lorsqu’ils s’ennuient !) et quelques jouets, notamment un bel os en cuir ou en Nylon. Les chiots apprécient beaucoup les balles, mais attention : si elles sont trop petites, ils risquent de les avaler. Une saucisse en toile constitue également un excellent jouet pour un Boxer. Tous les Boxers apprécient beaucoup le genre de “petit lit” en mousse confortable. Attention, car le chiot va immédiatement de le ronger. Expliquez immédiatement qu’il s’agit d’une couche et non pas d’un jouet, ou vous risquez d’avoir à le changer toutes les semaines ! Placez des journaux à proximité : ils serviront à habituer le chiot à la propreté. Si le chiot est vraiment épouvanté et s’il a besoin d’être rassuré, prenez-le dans vos bras et cajolez-le un peu, trop protecteur. Soulevez-le correctement : une main sur la poitrine, l’autre sous l’arrière-train. En le soulevant uniquement par les pattes avant, on risque de provoquer un “décollement” des coudes. La première nuit Le “drame de la première nuit”, avec des pleurs et des ululements, peut être limité grâce à quelques petites précautions.  Mettez la “tanière” du chiot dans votre chambre, pour qu’il ne se sente pas seul. Rassurez-le, mais ne l’autorisez pas à monter sur le lit “juste pour une fois”. La cohérence est fondamentale lorsque l’on élève un chien et ce qui est permis le premier jour doit l’être toujours. Aidez-le à retrouver la sensation de chaleur et de sécurité que lui donnaient ses frères, grâce à un petit frère en peluche, chaud et doux. Donnez au chiot une couverture imprégnée de l’odeur de son box précédent. Remplacez le battement du cœur maternel par le tic-tac d’un réveil enveloppé d’un chiffon doux. La cage Être enfermé dans sa cage ne doit pas être une expérience désagréable pour un chien. Au contraire, il doit se sentir détendu et en sécurité à l’intérieur de cette “tanière” privée. Pour obtenir ce résultat, il faut l’habituer dès son plus jeune âge : mettez-le dans sa cage (avec la porte ouverte, au début) lorsque vous voyez qu’il est sur le point de s’endormir, en veillant à laisser un jouet à sa disposition. À d’autres moments de la journée, pensez par exemple à mettre dans la cage un os à ronger ou quelques croquettes. Il ne faut jamais déranger ni même toucher le chiot lorsqu’il est dans sa cage (il est indispensable de l’expliquer clairement aux enfants). Ainsi, cette “tanière” représentera rapidement pour lui une oasis de tranquillité et de repos qu’il réclamera spontanément, demandant d’y entrer chaque fois qu’il aura besoin d’un peu de détente. Vous pourrez alors fermer la porte : cela ne sera plus considéré comme une contrainte, mais comme un moyen de renforcer son intimité (en d’autres termes, il ne se sentira pas “enfermé à l’intérieur” mais il pensera que les éventuels “casse-pieds” ont été enfermés dehors !). La cage est extrêmement utile :  À la maison : vous pourrez y mettre le chien en cas de visite de personnes qui en ont peur, lorsque vous préparez le repas et que vous ne voulez pas qu’il “vole” des aliments, lorsque vous mangez et en mille autres occasions. En voyage : en voiture, la cage est l’endroit le plus sûr pour le chien qui doit s’y sentir protégé et qui ne doit pas risquer d’être ballotté sur des routes très tortueuses ni, surtout, de battre du museau contre un obstacle en cas de freinage brutal. En exposition : un grand nombre d’organisateurs, pour des raisons de coûts, ont renoncé à louer des cages pour les chiens. Dans ce cas, pour éviter que votre chien ne soit tenu attaché en laisse toute la journée, il faudra prévoir d’y amener sa cage personnelle. L’été, n’oubliez pas de mettre la cage à l’ombre ou de la recouvrir d’une toile légère qui protègera le chien du soleil. Néoténie et relations avec l’homme On parle souvent de rapports hiérarchiques entre le chien et son maître : en effet, le maître est vu comme le “chef de meute” par un grand nombre de chiens. Le cas du Boxer (et de nombreux autres molossoïdes) est légèrement différent, et, pour l’expliquer, il faut éclaircir ce que signifie la néoténie en éthologie. Il s’agit d’un concept assez complexe que nous pouvons résumer de la manière suivante : un chiot (qu’il soit sauvage ou domestique) n’est pas autonome et il est donc facile de le rendre dépendant de l’homme. En revanche, il est presque impossible d’instaurer cette dépendance chez un adulte. Par conséquent, depuis les temps les plus reculés, on a domestiqué le loup en stoppant son développement psychique dès son jeune âge par le biais de la sélection. Cela signifie que tous les chiens ont un niveau de développement psychique équivalent à celui d’un louveteau ; mais on a obtenu des niveaux de néoténie différents selon les races. Certains chiens, par exemple, le Husky sibérien, sont très haut dans l’échelle néoténique (cinquième degré) et ils se sont arrêtés à un niveau quasiment adulte, comme le prouve leur aspect physique : museau pointu et oreilles droites. Très sûrs d’eux, ils ne sont pas du tout doués pour la garde, car ils ne craignent personne et font la fête à tout le monde, voleurs compris, et sont trop indépendants pour que l’on puisse obtenir d’eux une obéissance à 100%. La plupart des molossoïdes ont été “arrêtés” à un stade très précoce, équivalent plus ou moins à celui d’un louveteau de 2 mois. Ils en ont également les caractéristiques physiques, par exemple, la tête arrondie et les oreilles pendantes. Un chiot de cet âge étant très méfiant, les chiens de ce type craignent (et ont tendance à mordre) tous ceux qu’ils ne connaissent pas. Cela en fait de bons gardiens, mais ils ne peuvent pas être considérés comme des chiens “guides” fiables. En effet, les chiens stoppés à ce “premier stade” n’ont pas acquis le respect des hiérarchies, car cette phase a lieu vers 4 mois. Ils sont par conséquent peu enclins à considérer l’homme comme un chef et leur docilité est limitée. Les ancêtres du Boxer possédaient toutes les caractéristiques typiques des chiens de “premier niveau” et leur caractère était loin d’être fiable. Toutefois, en une vingtaine d’années, en excluant de la reproduction les chiens déséquilibrés, il a été possible de faire évoluer le Boxer sur l’échelle néoténique et aujourd’hui cette race présente des qualités caractéristiques des chiens du troisième ou quatrième niveau. Toutefois, un certain nombre d’éléments liés au premier niveau restent toujours “valables”, notamment les caractéristiques physiques et une certaine incapacité à accepter des règles hiérarchiques. Il en résulte que le Boxer n’acceptera jamais d’obéir à un ordre uniquement parce que celui-ci a été donné par le “chef de meute”, et devra être “convaincu” au cas par cas. N’oubliez pas qu’un chiot de Boxer ne considère pas son maître comme un “chef de meute” mais plutôt comme une sorte de …. prolongement à deux pattes de sa mère. Par conséquent, pour être obéi par un petit Boxer, il faudra se comporter comme la maman : elle donne des ordres clairs et nets, auxquels il est impossible de désobéir elle est absolument cohérente ; elle ne permet jamais quelque chose un jour pour l’interdire le lendemain elle joue beaucoup avec les chiots, mais domine toujours la situation c’est elle qui décide du moment où le jeu commence et du moment où il finit elle a une autorité absolue sur la nourriture : elle peut la donner ou l’enlever quand et comme elle le veut c’est un guide sûr auquel on peut s’adresser dans les moments de peur ou de crise. En revanche, si : le maître parle d’une manière peu compréhensible, en utilisant des mots et des tons différents pour demander la même chose, de sorte que le chiot n’est jamais sûr de ce qui lui est demandé le maître parle au chien d’une voix douce au lieu d’utiliser un ton clair et décidé le maître “laisse courir” lorsque le chiot a fait une bêtise, mais en d’autres occasions (éventuellement pour le même fait) entre dans une colère noire le maître ne joue pas ou se laisse dominer par le chien dans le jeu le maître est obligé d’avoir recours à la force pour dominer le chien le maître perd souvent patience le maître obéit aux ordres du chiot (sors-moi, caresse-moi, donne-moi à manger) le maître n’ose pas toucher la gamelle du chiot et recule si celui-ci commence à grogner (seulement pour voir l’effet produit, d’ailleurs)… Il ne sera pas identifié avec la mère, ni avec les autres adultes fiables, mais, au mieux, aux frères. Ce maître ne sera certainement pas obéi et sera souvent contesté. Il faut peu de temps au hiot pour déterminer qui, dans la famille, est l’adulte de référence et qui n’a aucune autorité. Chacun de nos comportements est évalué et “fiché” dis que le chien entre à la maison. Il est conseillé de se comporter dès les débuts, d’une manière décidée, cohérente et calme… sous peine de se retrouver dans les rangs très fournis de ceux qui considèrent que les Boxers sont des chiens au caractère impossible, uniquement parce qu’ils ne réunissent pas à se faire obéir.  

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Le test de Campbell

Le test de Campbell

Ce test, très célèbre, n’est pas très probant pour le Boxer, car il ne s’agit pas d’une race très hiérarchisée. Toutefois, il peut vous donner des indications très intéressantes sur le futur caractère du chiot, il vaut donc la peine d’être effectué. Il doit être exécuté à l’âge de 6 ou 8 semaines par une personne inconnue du chiot (par exemple, le futur acquéreur) dans un endroit nouveau pour lui et dénué de toutes sortes de distractions (par exemple, dans un enclos). Pendant toute la durée du test, il ne faudra jamais parler au chiot, ni le flatter, ni le caresser. Préparez à l’avance un tableau pour y inscrire les réponses correspondant aux différents membres de la portée. Le test se divise en cinq phases : Attraction sociale : dès que vous êtes entré dans l’enclos, éloignez-vous du chiot dans la direction opposée à celle d’où vous êtes venu, puis mettez-vous sur les genoux et battez doucement des mains pour attirer le chiot, sans l’appeler. Aptitude à suivre : en partant d’un endroit proche du chiot, commencez à marcher d’un pas normal, sans rien faire qui puisse inciter le chien à vous suivre. Réactions face à la contrainte : asseyez-vous sur vos genoux, renversez le chiot et mettez-le le ventre en l’air, et gardez-le dans cette position (en appuyant doucement une main sur sa poitrine) pendant trente secondes environ. Dominance sociale : penchez-vous et caressez doucement le chiot, en commençant par la tête et en allant vers le cou et le dos. Dominance par soulèvement : Penchez-vous sur le chiot, attrapez-le sous le ventre avec vos doigts croisés et soulevez-le du sol d’une cinquantaine de centimètres. Gardez-le ainsi pendant trente secondes environ. Fiche de classification Tests et comportement constaté A B C D E F Attraction sociale Il vient immédiatement — queue relevée –Il vous saute dessus – Il mordille vos mains td td td td td td Il vient immédiatement — queue relevée –Il gratte vos mains avec ses pattes d d d d d d Il vient immédiatement — queue basse s s s s s s Il vient, mais il est hésitant — queue basse ts ts ts ts ts ts Il ne vient pas du tout i i i i i i Aptitude à suivre Il suit immédiatement — queue relevée –il vient entre vos pieds — il mordille vos pieds td td td td td td Il vous suit immédiatement — queue haute –vient entre vos pieds d d d d d d Il suit immédiatement — queue basse s s s s s s Il suit avec hésitation — queue basse ts ts ts ts ts ts Il ne suit pas ou s’en va i i i i i i Réactions face à la contrainte Il se rebelle violemment — il se dégage de sa laisse – il mord td td td td td td Il se rebelle violemment – il se dégage de sa laisse d d d d d d Il se rebelle, puis se calme s s s s s s Il ne se rebelle pas — il lèche vos mains ts ts ts ts ts ts Dominance sociale Il vous saute dessus — il gratte avec ses pattes – il mord – il grogne td td td td td td Il vous saute dessus — il gratte avec ses pattes d d d d d d Il se tourne – il lèche vos mains s s s s s s Il se couche sur le dos — il lèche vos mains ts ts ts ts ts ts Il s’en va et reste éloigné i i i i i i Dominance par soulèvement Il se rebelle violemment — il mordil grogne td td td td td td Il se rebelle violemment d d d d d d Il se rebelle – il se calmeil lèche vos mains s s s s s s Il ne se rebelle pas — il lèche vos mains ts ts ts ts ts ts Totaux td d s ts i Identifiez chaque chien par une lettre (A, B, C….). En face de la colonne de chaque lettre, marquez l’abréviation de la classification pour chaque épreuve (td = très dominant ; d = dominant ; s = soumis ; ts = très soumis ; i = inhibé). Résultats Deux td ou plus associés à quelques d dans le reste du test : il s’agit d’un chien très vif, peu approprié pour une personne âgée, il cohabitera difficilement avec d’autres chiens du même sexe. Il risque d’être trop fougueux pour un enfant de moins de 10 ans. Son dressage doit être mené par une personne compétente. Trois d ou plus : il s’agit d’un chien facile à dresser à condition d’utiliser des méthodes cohérentes et non coercitives. Dans ce cas également, il est préférable que le chien soit entouré de personnes jeunes et qu’il vive dans une atmosphère calme. Trois s ou plus : Ce chien s’adaptera à tous les milieux et sera le meilleur des compagnons pour les enfants et les personnes âgées. Il ne deviendra probablement jamais un grand chien de défense. Deux ts ou plus, en particulier si ces réponses sont associées à quelques i : il s’agit d’un chien très soumis, pouvant parfaitement cohabiter avec des enfants assez grands, mais qu’il ne faut pas faire vivre avec des tous petits, qui risquent de le manipuler trop brutalement. Avec ce type de chien, le mot d’ordre est “douceur” y compris pendant la phase de dressage. Deux i ou plus, en particulier si une de ces réponses concerne la dominance sociale : Chien difficile à socialiser et à dresser, ne convenant absolument pas à de tout petits enfants qu’il risquerait de mordre sous l’effet du stress. Il n’est pas idéal comme chien de défense, car il mord surtout sous l’effet de la peur. Il est rare qu’un chiot boxer donne des réponses du type i : si tel est le cas, cela signifie que vous êtes en présence d’un problème génétique grave ou d’un manque d’imprinting extrêmement spectaculaire.

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