Les chiens

Adopter un Boxer un peu plus âgé

Adopter un Boxer un peu plus âgé

Lorsque l’on veut acquérir un chien, acheter un chiot n’est pas la seule possibilité, mais c’est la plus répandue, et pour des raisons qui sont plus ou moins bien fondées. Si vous voulez suivre votre chien dès ses premiers jours, vous amuser de ses premières découvertes, “modeler” son caractère sur votre rythme de vie, il faut absolument prendre un chiot. En revanche, si vous avez des problèmes d’emploi du temps, si vous tremblez à l’idée qu’il ne fasse pipi sur votre tapis ou bien si vous optez pour un chiot uniquement parce que vous croyez qu’il s’attachera plus à vous qu’un chien moins jeune, vous faites fausse route. Il suffira de deux semaines au chiot alors qu’un adulte aura besoin d’un peu plus de temps, en particulier s’il entretenait d’excellentes relations avec son maître précédent, mais le résultat final sera toujours le même : un chien vous donnera tout son cœur, son dévouement et sa fidélité. Le Boxer est un chien qui s’adapte assez bien aux diverses situations, en particulier si, jusqu’à l’âge de 9 ou 10 mois, il a vécu dans un élevage et donc s’il n’a pas noué de relations particulièrement étroites avec son maître. Jeune chien (4 – 12 mois) Pour – Il est encore possible de modeler son physique et son caractère, et vous éviterez un certain nombre de problèmes de “gestion”. Le jeune chien ne fait plus ses besoins à la maison (ou il apprendra très rapidement à ne plus le faire). Ses nouvelles dents ont déjà poussé et il a cessé de ronger tout ce qui l’entoure. Généralement, il connaît déjà la signification d’ordres de base tels que “vient !” et “non !”.– S’il a plus de 5 mois, il est impossible de déterminer d’une manière assez certaine les risques de dysplasie de la hanche.– Un expert pourra évaluer avec une probabilité de 80% ses chances de faire une carrière en tant que chien d’exposition ou de travail. Contre – Il demande encore beaucoup de travail (moins qu’un chiot, il est vrai….)– Il fera moins de dégâts, mais ceux-ci seront plus graves que ceux qu’aurait pu occasionner un chiot. Selon les circonstances…. – Il est influencé par l’éducation, et les traitements qu’il a reçus précédemment : cela peut être positif si ceux-ci ont été corrects, sinon cela pourrait s’avérer un véritable désastre.– Si le sujet est très beau ou s’il manifeste une aptitude marquée pour le travail, son prix sera plus élevé que celui d’un chiot. Il arrive parfois que l’on “tombe” sur un jeune chien qui a raté son rendez-vous avec la gloire à cause d’un détail minime. Ce “défaut” est pénalisant en exposition, mais insignifiant pour ceux qui souhaitent en faire un ami ou un gardien. Vous aurez par conséquent la chance d’obtenir un excellent chien à un très bon prix (l’éleveur doit en effet s’en défaire et il acceptera certainement de “faire un effort”). Adulte (plus de 12 mois) Pour – Si vous souhaitez acquérir un sujet d’expositions ou si vous pensez présenter votre chien dans des compétitions de travail, seul un chien adulte pourra vous donner des garanties.– Il sera immédiatement utilisable comme reproducteur– Il nécessitera moins de temps, moins de soins et moins d’attention qu’un chiot ou qu’un jeune chien (il sera donc moins coûteux).– Vous saurez s’il est ou non atteint de dysplasie de la hanche– Il courra moins de risque que le chiot ou le jeune chien dans de domaine de l’hygiène et de la santé. Contre – Il restera moins de temps avec vous– Certains comportements indésirables (par exemple l’agressivité envers d’autres chiens) risquent d’être difficiles à corriger. Selon les circonstances… Un chien qui a déjà obtenu des succès et/ou des titres (dans des expositions de beauté et/ou des compétitions de travail) coûte toujours très cher. Si vous voulez toutefois un chien “normal”, vous pourrez en trouver un à un prix modéré ou même gratis. Souvent, les éleveurs sont heureux de confier à une famille les chiens ayant atteint l’âge adulte qui ne sont plus utilisables d’un point de vue sportif ou commercial, mais qui n’en seront pas moins d’excellents compagnons.

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Le chiot boxer

Le chiot boxer

Les chiots de Boxers présentent l’un des museaux les plus attendrissants du monde : la face écrasée, de grosses oreilles disproportionnées et des yeux d’une incroyable douceur. Il est difficile de l’imaginer dans son rôle futur de chien de défense, hardi et téméraire. Pour l’instant, son regard n’exprime qu’un grand besoin de tendresse. Et, avouons-le, il est pratiquement impossible d’y résister. Attention pourtant : le boxer est un chien difficile à élever correctement et il ne faut pas l’acheter n’importe où. Si vous souhaitez : Un chien de compagnie qui soit capable de vous défendre en cas de besoin, vous n’aurez pas besoin d’un champion de beauté. Il vous faut un sujet sain et équilibré, dénué de tout problème caractériel. Vous n’aurez probablement aucune difficulté à vous en procurer un auprès d’un bon éleveur, ou même chez un particulier ou dans un magasin d’animaux. Bien entendu, il faudra que ce Boxer ressemble vraiment à un Boxer ressemble vraiment à un Boxer, c’est-à-dire qu’il soit doté d’un caractère “typique”. Or, les particuliers et les vendeurs de chiens n’étant pas toujours des cynophiles experts, ils ne pourront pas forcément vous donner des garanties à cet égard. Vous pouvez alors demander l’aide d’un véritable connaisseur de cette race, qui vous accompagnera et vous guidera dans votre choix. Pour évaluer l’état de santé et le caractère du chiot, vous pouvez également recourir aux conseils de votre vétérinaire. Un chien d’exposition ou un chien destiné à des épreuves de travail, il faudra alors absolument vous adresser à un bon éleveur, le seul qui opère une véritable sélection sur les caractéristiques physiques et psychiques de ses chiens. Important : adressez-vous uniquement à des éleveurs reconnus par la Société centrale canine (SCC). Un grand nombre de soi-disant éleveurs ne donnent aucune garantie de sérieux. Pour éviter tout risque, vous pouvez vous adresser au Boxer club de France, affilié à la SCC. Avec ou sans pedigree ? On pense souvent que si l’on n’est pas intéressé par les expositions, on peut très bien acquérir un chien sans pedigree. Je souhaiterais faire plusieurs observations à cet égard. Le pedigree n’identifie pas un chien de grande qualité, mais il indique qu’il est de race pure. Un Boxer sans pedigree (même s’il semble très beau) ne peut pas être défini comme un “Boxer” ; cela signifie qu’il ne pourra pas participer à des manifestations cynophiles officielles, qu’il s’agisse d’expositions ou de concours de travail. En outre, il est difficile de trouver un partenaire pour un Boxer sans pedigree. Les propriétaires de chiens de race pure n’acceptent jamais que ceux-ci s’accouplent avec des sujets sans pedigree, car les chiots issus de cette monte n’auraient pas non plus de pedigree (en effet, il ne suffit pas que l’un des parents en soit doté) et ils perdraient alors leur valeur commerciale. Si vous souhaitez acquérir un Boxer, c’est parce que vous en appréciez les caractéristiques psychologiques et physiques. Malheureusement, on ne peut pas être certain de trouver ces caractéristiques chez un sujet sans pedigree, pour lequel aucune sélection n’a été effectuée pour les maintenir et les améliorer.    

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Les origines du boxer

Les origines du boxer

Le Boxer est officiellement reconnu depuis 1895 : cette race a donc un peu plus de 100 ans. Bien entendu, en réalité, les origines de cette race sont beaucoup plus lointaines : comme tous les molossoïdes, le Boxer descend du molosse tibétain, race désormais éteinte qui remonte à la préhistoire. Il est probable qu’à partir du molosse tibétain, deux familles différentes de chien aient évolué : la première, de taille géante, à poils longs, et l’autre de taille moyenne, à poils courts. En Allemagne, on retrouve des traces des molossoïdes de taille moyenne depuis l’époque des Celtes. Ces chiens ont donné trois lignées différentes : des chiens lourds et massifs, semblables aux Mâtins napolitains actuels ; des chiens hauts sur pattes et de taille grande, semblables aux Danois actuels ; des chiens de taille moyenne, mais agiles, à museau court et à tête massive. C’est cette dernière qui a eu le plus de succès en Allemagne, à tel point que ces chiens se subdivisèrent en véritables “races” selon la région de provenance et/ou la fonction qu’on leur assignait : Bullenbeisser (celui qui mord les taureaux) Baerenbeisser (celui qui mord les ours) Brabanter (chien du Brabant) Danziger (chien de Dantzig) Selon toute probabilité, le Bullenbeisser est l’ancêtre du Boxer. En effet, nous disposons de descriptions écrites et de dessins le représentant sous une forme très semblable au Boxer moderne. L’abondance de descriptions n’est hélas pas due à des raisons très flatteuses. En effet, le plus célèbre des Bullenbeisser, un chien du nom de Thyras, appartenait au bandit Mathias Klostermaier et il est décrit dans les actes du procès de son maître. Il faut préciser, toutefois, que le caractère de Thyras a fait l’objet de nombreux éloges (contrairement à celui de son maître) : il est dit, en effet, que ce chien était “fier, loyal et très courageux”. La légende raconte d’ailleurs qu’il sauva à maintes reprises la vie de Klostermaier. Par ailleurs, le Bullenbeisser était un véritable chien de défense pour les bouchers et les brasseurs de l’époque qui l’utilisaient comme escorte armée pour leurs chariots. Mais la disparition progressive des chariots et l’arrivée de moyens de transport plus évolués a failli provoquer l’extinction de cette race. Les rares survivants, abandonnés à eux-mêmes et ne faisant plus l’objet d’aucune forme de sélection, même primitive, commencèrent à se croiser au hasard avec d’autres types de chiens et devinrent ainsi moins massifs et moins hauts. En outre, leur agressivité s’aggrava notablement. Vers la fin du XIXe siècle, le Bullenbeisser d’origine avait quasiment disparu. Mais trois cynophiles de l’époque décidèrent de reconstituer cette race en accouplant les sujets survivants (et plutôt dégénérés) avec des Bulldogs anglais, qui, à l’époque, étaient très hauts sur pattes et plus sveltes que ceux d’aujourd’hui, mais  qui se distinguaient déjà par leur caractère tranquille et équilibré. Ces expériences ont permis la naissance de Flocki, le premier sujet inscrit dans le livre d’élevage de cette nouvelle race.  Ces trois cynophiles (Roberth, konig, Hapner) réussirent dans leur entreprise : en 1902, le premier standard officiel du Boxer était rédigé. Le Nom Boxer On ne sait pas précisément quand est apparu le nom “Boxer” : la première mention attestée de ce terme remonte à la période où cette race était en train de dégénérer et risquait de disparaître. C’est alors que les Allemands, ne reconnaissant plus leur glorieux Bullenbeisser dans ces chiens petits et agressifs qui accompagnaient les rares chariots restés en circulation, les baptisèrent Bierhnde (chien de brasseurs) ou Bierboxer (lutteur des brasseurs). Il est évident que son nom est lié à la “face de boxeur” caractéristique des molossoïdes : le museau court et écrasé évoque un visage au nez brisé, comme en ont souvent boxeurs. Au début, ce nom était probablement un sobriquet, beaucoup plus qu’une véritable dénomination de race. Toutefois, il s’imposa, et le seul qui se soit opposé à l’utilisation de ce terme anglais boxer fut le grand éleveur Philip Stockmaun, qui aurait préféré le nom de Kampfer. Mais Kampfer signifie également boxeur en allemand : c’était véritablement l’image qui s’imposait, et qu’on a finalement adopté.

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Ce que coûte un chien

Ce que coûte un chien

Avant d’acquérir un chien, prenez le temps de réfléchir à toutes les conséquences de cette acquisition. Les questions suivantes devraient faciliter votre décision. ==> Avez-vous assez de place pour votre chien, et si possible un jardin ? Certaines races ne peuvent vivre en appartement. ==> Avez-vous le temps de promener votre chien deux à trois fois par jour (même par mauvais temps) ? ==> Êtes-vous certain que dans la journée, votre chien ne restera pas seul durant des périodes supérieures à deux heures ? ==> Avez-vous du temps à consacrer à son éducation, à son apprentissage ultérieur ou à ses activités sportives ? ==> Souhaitez-vous organiser vos vacances de façon à pouvoir emmener votre chien ? Ou bien connaissez-vous une personne de confiance qui s’occupera de lui durant vos congés ou s’il est malade ? ==> Êtes-vous prêt à assumer les dépenses liées à son alimentation, à ses soins, aux consultations du vétérinaire ainsi qu’à son assurance ? ==> Les autres membres de la famille sont-ils d’accord pour acquérir un chien ? ==> Une personne de la famille est-elle allergique au poil de chien ? En cas de doute, consultez un médecin au préalable. ==> Avez-vous décidé avec les membres de votre famille qui serait la personne de référence pour votre chien ? Chaque chien, notamment s’il appartient à une race de travail, a besoin d’un chef de meute, auquel il se soumet. Cette personne doit entreprendre son éducation. ==> Pouvez-vous faire des prévisions pour les douze années à venir environ (durée de vie approximative d’un chien) d’un point de vue professionnel et privé ? ==> Votre bailleur vous autorise-t-il à détenir un chien ?   En savoir plus Frais liés à la possession d’un chien Le coût d’un chien de taille moyenne qui vivrait environ 12 ans s’élève – en tenant compte de son prix d’achat, de sa nourriture, de ses soins, des frais de vétérinaire (en dehors de maladies particulières) et de son assurance – à environ 12 000€. La cotisation annuelle d’un club canin est de 50 à 70€. Les cours de dressage s’élèvent de 100 à 150€. Si votre chien pratique un sport canin, vous devez pouvoir y consacrer jusqu’à 3 heures 2 à 3 fois par semaine.

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Choisir le bon chiot

Choisir le bon chiot

Une fois que vous vous êtes décidé pour une race particulière, vous devez choisir un bon éleveur. Points à examiner chez l’éleveur : Ce cernier doit être affilié à la Société centrale canine. Il devrait élever des chiens parce qu’il les aime, non pour en faire une source de revenus. Il dispose en général d’une liste d’attente de personnes intéressées. Il vous posera de multiples questions parce qu’il veut être certain que son chiot se plaira chez vous. Si ses tarifs vous semblent plus élevés que ceux d’éleveurs publiant des annonces dans les journaux, n’en tenez pas compte. Les prétendues bonnes affaires finissent souvent par coûter plus cher. Trouver le bon éleveur : Les vétérinaires et les bonnes écoles canines peuvent en principe conseiller de bons éleveurs. Les services de la SCC peuvent aussi fournir des renseignements. Vous pouvez vérifier si un éleveur est sérieux en vous renseignant auprès de l’association locale de protection des animaux. Si vous avez peu d’expérience en matière de chiens, demandez à un spécialiste de vous accompagner au moment de l’achat. Même si vous devez le rémunérer pour ce service, cela peut vous éviter d’avoir des ennuis et de gaspiller votre argent. Il existe malheureusement dans ce secteur des personnes peu scrupuleuses, qui reconnaissent immédiatement les profanes et exploitent leur manque de connaissances. N’achetez pas un chiot malade ou présentant un défaut parce qu’il vous fait pitié. Subordonnez la validité du contrat de vente à l’examen médical du chiot.   En savoir plus Le bon chiot Il ne doit pas avoir plus de 8 à 10 semaines et doit être habitué à la présence de l’homme. Il doit être vermifugé et avoir reçu les vaccins correspondant à son âge. Chez un chiot sain, le poil, la gueule, les yeux, le nez, les oreilles et la région génitale sont propres. Il suit attentivement ce qui se passe autour de lui et il est facile de l’inciter à jouer.

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Le chien qui vous convient

Le chien qui vous convient

Lorsque la famille s’est entendu au sujet de l’adoption d’un chien, il faut alors se demander quel type de chien peut nous convenir. En effet, le choix d’une race ne doit pas être uniquement basé sur son apparence. Ce sont bien davantage son caractère, son utilisation, l’environnement qui lui convient, sa taille future, son espérance de vie, sa capacité à être éduqué, son caractère familial et le temps qu’elle exige qui devront être pris en compte. Comme chaque chien a des exigences liées à sa race, la question est de savoir si nous pouvons y répondre. Il faut en outre tenir compte du fait que nous vivrons douze à quinze ans avec cet animal. Cela est long si nous avons fait un mauvais choix. Le fait que beaucoup d’acquéreurs de chiens passent outre cette phase de réflexion est démontré par le fait que pour presque un chien sur trois, de grosses difficultés surviennent, tout simplement parce que celui-ci ne convient pas à son maître. Les particularités innées et individuelles de chaque race, qui ne correspondent pas aux représentations de l’homme, ne peuvent pas être transformées, même par le meilleur des thérapeutes. Cela peut entraîner des souffrances pour le maître comme pour le chien, qui sont à l’origine de 100 000 abandons chaque année en France. Ne vous engagez pas à la légère : ==> Mes conditions familiales, économiques et professionnelles sont-elles assez stables pour que, dans les douze à quinze années à venir, l’environnement que je peux offrir à un chien ne change pas ? ==> Vais-je supporter un chien plein de vie ? ==> Le temps dont je dispose et mes conditions de vie me permettront-ils de courir ou de faire du vélo chaque jour avec mon chien si celui-ci aime courir ? ==> Avec un chien à l’instinct de protection prononcé, mes amis me rendront-ils moins visite ? ==> Ai-je une force suffisante pour maîtriser mon chien dans la rue, si celui-ci pèse 10 kg de plus que moi ? ==> Ai-je le droit de garder un chien dans mon appartement ?   En savoir plus Obtenir les conseils d’un spécialiste Renseignez-vous auprès d’un spécialiste, afin de choisir la race qui vous conviendra le mieux. Il doit s’agir d’une personne qui connaît différentes races. Interrogez par exemple un vétérinaire ou adressez-vous à une bonne école canine, dont les formateurs s’occupent des races les plus diverses. Les éleveurs et les propriétaires de chiens vanteront presque toujours “leur” race.  

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