Les chiens

L'attitude du Boxer

L’attitude du Boxer

Très rapidement, le chiot prend conscience de son corps et sait faire bouger chacune des parties de façon indépendante. C’est ainsi qu’il utilise sa queue, sa tête et plus tard ses oreilles. Le chiot boxer est très performant dans la communication du corps ! A 4 semaines, il remue la queue. Les postures de soumission, de domination, interviennent vers 6 semaines. Il est évident que le chiot n’utilise pas sa vision comme nous. Il est sensible aux mouvements, plus qu’aux couleurs. En effet, à l’âge adulte, le chien voit mieux que l’homme en lumière très faible, mais sa perception des couleurs est moins bonne. Il voit bien le bleu et le vert, mais très mal le rouge, par exemple. La perception des mouvements est en revanche bien supérieure chez le chien que chez l’homme. Le champ visuel du chien est de 250°, alors qu’il est de 160° chez l’homme. L’attitude que vous adopterez face à votre chien, la façon dont vous bougerez les bras…. est donc fondamentale. Conséquences sur l’éducation Le chiot boxer est “craquant”, mais attention à ne pas trop craquer. Il doit garder sa place au sein de la famille, sinon les débordements sont proches ! Quelques principes de base Le couple maître-chien : vous ne vivez pas au sein d’une meute entouré de femelles, c’est évident ! Mais vous ne pouvez empêcher que vos relations avec votre boxer se tissent avec quelques bases de comportement sauvage, et vous devez être le dominant en tout moment. Certains instants de la vie quotidienne sont des phases clés de votre organisation. Le repas : dans une meute, le chien dominant mange le premier, occupe le territoire central. Cela signifie que le maître doit être le dominant. Il doit donc manger avant le chien et occuper le territoire avant lui. Si cela n’est pas respecté, de nombreux troubles du comportement vont se développer. La pire attitude est celle du maître qui donne à manger à son chien, le regarde pour savoir s’il finit tout puis se met ensuite à table. Le chien est en position de dominance. Le boxer, chien très gentil, est un chien qu’il faut sans cesse remettre “à sa place”, sinon vous serez rapidement débordé. La chambre : Lorsque le chiot fait sa première entrée dans la maison de son nouveau maître, il comprend que la chambre est le centre hiérarchique de la maison. Il le comprend souvent beaucoup plus vite que le maître. Alors, méfiance ! Vous ne devez accorder aucun privilège au chiot, car il remettra ensuite sans cesse en cause votre position de dominant. La hiérarchisation : vous êtes le dominant, votre boxer est le dominé. Si vous gardez cela en permanence à l’esprit, vous ne rencontrerez jamais de problèmes de comportement. Le rôle du maître est de bien socialiser son chiot. C’est à l’éleveur qu’incombe cette tâche. Vous devez normalement acheter un boxer correctement socialisé. Il faut lui présenter en premier lieu des animaux de son espèce. Il doit voir d’autres chiots et d’autres chiens adultes. Il doit ensuite rencontrer des animaux d’autres espèces : chats… Cela l’aidera à s’identifier comme un chien, ce qui évite tous les troubles du comportement sexuel. Il reconnaît le chien comme partenaire sexuel. Il faut ensuite aller à la rencontre les gens : adultes, enfants… Le chiot doit aussi être stimulé correctement : sons, spectacles, odeurs… L’acquisition d’un chiot n’est pas un acte aisé si l’on veut bien entrevoir tout ce que cela entraîne comme engagement de votre part. Comment savoir si votre chiot est bien socialisé ? Il ne doit pas se sauver, mais venir vers vous Il doit venir vers les enfants Il doit être curieux de tout Il ne doit pas montrer un comportement anxieux et peureux Le moment idéal pour l’acquisition du chiot Le moment le plus judicieux semblerait être la septième semaine. La socialisation primaire est déjà établie par le contact avec la mère et la portée. Le chiot sait identifier l’humain, car il a eu des contacts avec l’éleveur. Le chiot ne souffre pas de séparation à cette période-là, alors qu’à partir de la huitième semaine se développe un sentiment de crainte face à tout changement de situation. Le choc est donc moins violent à 7 semaines. Il est évident que ces notions sont valables pour un chien que l’on destine exclusivement à la compagnie et dont les relations avec l’homme sont très étroites. Il n’en est pas de même pour un chien de chasse qui vivra en permanence dans une meute de chiens.  La période critique se situe entre 8 et 10 semaines. Si le chiot a été élevé dans un environnement stable et qui ressemble à celui que vous lui proposez (élevage familier, famille), le chiot peut être adopté entre 2 et 3 mois. Si la famille comporte des enfants, il peut même être pris jusqu’à 4 mois. En revanche, si l’environnement est très pauvre (chenil, élevage intensif…), il faut adopter le chiot entre 6 et 7 semaines. Le choix du chiot L’acheter à l’âge idéal. Se préoccuper du lieu d’achat et des conditions de vie antérieures de l’animal. Un chiot adopté à la SPA n’a pas les mêmes antécédents qu’un chiot élevé dans une famille. Le choix de la race est fondamental pour l’équilibre maître-chien et la future stabilité de caractère du chien.

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Les aptitudes du boxer

Les aptitudes du boxer

Chien de compagnie C’est un très bon chien familial, mais il doit impérativement être éduqué, ou vous risquez d’avoir une boule de poils charmante, mais incontrôlable. Le boxer n’est pas d’un caractère soumis, il est très turbulent. Il faut donc fermeté et patience durant l’éducation. Chien de garde et de défense Le boxer est un chien très courageux qui déborde d’énergie. Il a hérité ses caractéristiques du Bullenbeisser. Le boxer n’est plus un chien de combat. Ce chien est sociable et docile, mais a gardé un sens très précis de la défense de son maître et de son territoire. Mais attention, c’est un chien qui fait naturellement confiance à l’homme. Il peut donc garder une voiture, une maison s’il n’est pas habitué à voir des gens défiler chez vous. Car dans ce cas, il va s’habituer à vos amis ou clients et ne gardera plus rien. Il faut lui faire comprendre très rapidement son rôle de gardien, qu’il saura très bien remplir, car c’est un chien très équilibré qui se maîtrise très bien. Chien sportif ? Cela pourrait l’être, car sa musculature est impressionnante, mais il est malheureusement défavorisé par son museau court, son système cardiaque parfois faible ; c’est un chien qui s’essouffle vite. Il est préférable de ne pas l’inscrire en agility, à moins d’être sûr de ses capacités physiques. Aucune discipline ne lui est interdite (pistage, défense…) mais il est très difficile d’amener un boxer à un très haut niveau dans la compétition. Les différents types de maîtres et le boxer Le dominant physiquement  Ce maître veut à tout prix que son chien obéisse et utilise souvent la force. Une race dite “dure” lui conviendra s’il sait se contrôler. Un boxer peut être heureux avec lui, mais attention quand même ! Le dominant vocalement Pour se faire obéir, il crie. Il ne lui faudra surtout pas un chien craintif et gentil, qui sera complètement terrorisé. Il lui faudra un “têtu” qui passera outre. Le boxer, très joueur, convient aussi. Le séducteur Le maître cède facilement et câline son chien en l’excusant de tout pour obtenir un résultat. Il lui faudra un chien obéissant naturellement et ne cherchant pas les relations de force. Le boxer n’est peut-être pas l’idéal. Le permissif Le maître a peur de perdre l’amour de son chien, il évite de lui imposer toute forme de discipline. Le maître doit absolument prendre conscience de ses défauts, car il court droit à la catastrophe… surtout avec un boxer. L’ambivalent Le chien ne sait plus où il en est, car un jour, il est permis de jouer avec la chaussure, le lendemain la situation a changé. Le boxer saura jouer de cette indécision. Le paranoïaque Il calque le comportement de son chien sur le comportement humain et prête à son chien des émotions humaines. Les troubles sont déjà là ! Le naïf Le maître connaissant peu de choses au chien suit les conseils de tout le monde et n’importe qui. Il faut l’aider, car il peut bien faire et un boxer pourra être heureux avec lui. Le logique Le maître utilise le bon sens avant tout. Parfait pour un boxer. L’intraitable Il n’écoute aucun conseil et se bloque en cas de problèmes, qui ne peuvent donc jamais être résolus. Attention ! L’éducation et la communication du boxer Elle commence très tôt. Le boxer est un chien très joueur, très “foufou”, qui aime communiquer avec son maître. Il faudra utiliser toutes ces caractéristiques dans son éducation. Communiquer avec votre chiot boxer La communication du chiot Elle est indispensable à la mise en place des relations sociales. Le chiot communique selon plusieurs systèmes. Il envoie des signaux olfactifs, auditifs, tactiles et visuels. L’odorat du chien est l’un des sens les pus développés, avec 200 millions de récepteurs des odeurs à hauteur des sinus. La communication olfactive Elle est possible grâce aux phéromones, substances émises par le chien, véritable message capté par un autre chien. On retrouve ces molécules dans toutes les excrétions et sécrétions du chien. l’odorat est donc très important pour capter les informations transmises. Les phéromones Elles ont les particularités suivantes. Elles sont efficaces à de très longues distances et elles restent dans le milieu extérieur plusieurs heures, voire plusieurs jours avant d’être détruites. Il existe deux types de phéromones : les phéromones d’identification, qui sont excrétées en permanence quelle que soit la situation. C’est la carte d’identité du chien. il existe aussi des phéromones d’émotion, qui sont fabriquées dans certaines situations : stress, danger, excitation sexuelle… Votre boxer sera très sensible à toutes les odeurs qui l’entourent. Les sons Il existe plusieurs techniques pour communiquer. Le chiot choisit dès le départ les vocalises. Le répertoire vocal s’enrichit rapidement. On distingue quatre types de signaux chez le chien : les signaux d’alarme, les signaux de rapprochement, les signaux d’éloignement et les signaux infantiles. À 20 jours se développent des jappements assez proches de l’aboiement que le chiot émet essentiellement durant les phases de jeu. L’aboiement apparaît pour la première fois vers 24 jours. Le chiot ne l’utilise que dans des situations critiques. Le grognement à connotation plus agressive apparaît vers 8 semaines, accompagné du comportement d’un chien menaçant : babines retroussées pour laisser voir les crocs à l’adversaire. L’ouïe est ensuite très développée chez l’adulte. Le chien entend des sons de 10 000 à 50 000 Hz alors que l’homme entend de 16 000 à 20 000 Hz. Le chien peut aussi localiser de façon très précise le lieu d’émission d’un son. C’est ainsi que la mère retrouve les petits qui s’éloignent du nid. On comprend facilement que la portée doive vivre dans un environnement calme, sans parasites sonores, pour communiquer correctement. La communication tactile C’est, dans les premiers moments de vie, le moyen préféré de communication du chiot. Dès la troisième semaine, les chiots d’une même portée se lèchent les uns les autres et apprennent ainsi à se connaître. Cette communication tactile s’établit très rapidement avec l’homme par l’intermédiaire des caresses. Elle est à développer lors du sevrage quand la mère s’éloigne des petits, mais il ne faut en aucun cas interférer avec la mère avant cette période. Trop manipuler un jeune chiot entraîne une non-reconnaissance de celui-ci par la mère et par la portée. La communication visuelle Il existe trois facteurs qui composent ce système de communication : la posture corporelle, la mimique faciale et les mouvements du corps. Grâce à cela, le chien exprime de nombreuses notions de la vie sociale : la soumission, la menace, le désir de jouer, les désirs sexuels……  

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Les conseils du vétérinaire sur le boxer

Les conseils du vétérinaire sur le boxer

Par le Docteur Florence Desachy   Le boxer et ses maîtres Une étude très intéressante a été réalisée par un étudiant vétérinaire sur les maîtres de Boxers. Les critères ont porté en premier lieu sur l’âge des propriétaires. 20% des Boxers appartiennent à des personnes âgées de 20 à 30 ans, 60% à des personnes de 30 à 50 ans et 20% des personnes de plus de 50 ans. Les boxers sont présents chez les commerçants, artisans, mais très peu représentés chez les agriculteurs. Les maîtres de Boxers trouvent bien sûr qu’il est le meilleur chien du monde, mais ils ont tout de même quelques reproches à lui faire. Voici les résultats d’une enquête menée sur les qualités et défauts du Boxer auprès de personnes l’appréciant. Reproches têtu n’écoute rien bagarreur bave longévité courte remuant fugueur dépendant, presque collant Qualités joueur très gentil avec les enfants bon gardien beau intelligent Si l’on questionne des personnes qui ne considèrent pas forcément que cette race est idéale, certaines caractéristiques ressortent de la même façon : joueur, têtu, bagarreur, gentil avec les enfants. Une autre enquête a déterminé quels sont les noms les plus couramment donnés aux boxers. Pour les mâles, il s’agit de Igor, Jim et pour les femelles, Roxane, Ulla, Peggy, Sandy. Législation : le Boxer de race pure, bien qu’étant de morphologie molosse, n’est pas concerné par la législation sur les chiens dits dangereux.

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Le standard du boxer

Le standard du boxer

Origine : Allemagne Date de publication du standard d’origine en vigueur : 05/06/93 Utilisation : chien d’utilité et de compagnie Classification FCI : Groupe 2, section 2 Bref aperçu historique C’est le petit Bullenbeisser, appelé aussi Bullenbeisser brabançon, qui est considéré comme l’ancêtre immédiat du Boxer. L’élevage du Bullenbeisser était alors dans les mains de chasseurs, à qui il servait pour la chasse. Son travail consistait à saisir le gibier forcé par les chiens courants et à maintenir sa prise jusqu’à ce que le chasseur arrive et achève l’animal. Pour cette tâche, le chien devait avoir une gueule avec des arcades dentaires aussi larges que possible afin de pouvoir assurer sa prise et la maintenir. Les Bullenbeisser qui possédaient ces caractéristiques étaient donc les plus aptes à remplir leur tâche. Aussi étaient-ils utilisés pour la reproduction, la fonction et l’utilisation étant à l’époque les seuls critères retenus pour l’élevage. Ainsi s’effectua une sélection qui produisit des chiens au museau large et à la truffe remouchée (relevée et repoussée vers l’arrière). Aspect général Le boxer est un chien de taille moyenne, au poil ras, d’aspect ramassé, à la construction carrée et à l’ossature puissante. La musculature, sèche et fortement développée, présente un modelé nettement accusé. Les allures sont vives, pleines de noblesse et de puissance. Le boxer ne doit sembler ni lourd, ni pataud, mais il ne doit pas non plus manquer de substance, ni paraître léger. Proportions importantes a) Longueur du corps par rapport à la hauteur au garrot : la construction s’inscrit dans un carré, ce qui signifie que les lignes qui la délimitent, une horizontale pour le dos et deux verticales, l’une passant par la pointe de l’épaule, l’autre passant par la pointe de la fesse, forment un carré. b) Hauteur de la poitrine par rapport à la hauteur au garrot : la poitrine descend jusqu’aux coudes : la hauteur de la poitrine est égale à la moitié de la hauteur au garrot. c) Longueur du chanfrein par rapport à la longueur de la tête : la proportion entre la longueur de la tête : la proportion entre la longueur du nez (mesuré de l’angle interne de l’œil jusqu’au bout du nez) et la longueur du crâne (mesuré de l’angle interne de l’œil jusqu’à la pointe de l’occiput) est de 1/2. Comportement et caractère Le boxer doit avoir des nerfs solides, être sûr de lui, calme et équilibré. Son caractère est d’une importance primordiale et on doit y apporter la plus grande attention en élevage. L’attachement et la fidélité dont il fait preuve envers son maître et toute sa famille sont réputés depuis toujours, ainsi que sa vigilance et son courage indéfectible comme défenseur. Il est sans danger pour sa famille, mais méfiant à l’égard des étrangers, gai et amical quand il joue, mais il ignore la crainte quand il se fâche. Il est facile à dresser grâce à sa docilité, à son assurance et à son courage, à son mordant naturel et à ses aptitudes olfactives.  Avec cela, propre et d’un entretien facile, il est aussi agréable et précieux comme chien de famille que comme chien d’accompagnement, chien de défense et chien d’utilité. Son caractère est franc, sans fausseté ni sournoiserie, et il conserve ces qualités en vieillissant. Tête C’est la tête qui donne au Boxer son aspect caractéristique. Elle doit être proportionnée au reste du corps et ne paraître ni trop légère ni trop lourde. Le museau doit être aussi large et puissant que possible. La beauté de la tête repose sur le rapport harmonieux entre le museau et le crâne. Quel que soit l’angle sous lequel on examine la tête, de face, de dessus ou de profil, le museau doit toujours rester proportionné au crâne, c’est-à-dire ne jamais paraître trop petit. La tête doit être sèche, donc ne pas présenter de rides. Il est toutefois naturel que des rides se forment sur le crâne lorsque le chien dresse les oreilles, ou, si les oreilles ne sont pas coupées, lorsque le chien est en éveil. Les rides qui, de chaque côté, partent de la racine du nez vers le bas, sont, elles, marquées en permanence. Le masque sombre se limite au museau et doit se détacher nettement de la couleur de la tête, afin de ne pas assombrir l’expression de la face. Région crânienne Le crâne doit être aussi étroit et cubique que possible. Il est légèrement bombé, ni trop court, en forme de boule, ni plat, ni trop large, l’occiput pas trop haut. Le sillon frontal n’est que faiblement marqué : il ne doit pas être trop profond, surtout entre les yeux. Stop : le front forme avec le chanfrein une cassure nettement marquée. Le chanfrein ne doit pas être renfoncé comme chez le Bulldog, mais ne doit pas non plus être tombant. Région faciale Truffe : large, noire, très légèrement remouchée ; les narines sont largement ouvertes. l’extrémité de la truffe est placée un peu plus haut que la racine du nez. Museau : il doit être puissamment développé dans les trois dimensions de l’espace, et donc de paraître ni pointu, ni étroit, ni court, ni plat. Ses caractéristiques sont influencées par :  a) la forme des mâchoires b) l’implantation des crocs c) le dessin des lèvres Les crocs sont implantés aussi loin que possible l’un de l’autre et sont d’une bonne longueur. De ce fait, la face antérieure du museau devient large, presque carrée et forme un angle obtus avec le chanfrein. Devant, le bord de la lèvre supérieure repose sur le bord de la lèvre inférieure. Le menton, ensemble formé par la partie recourbée vers le haut de la mâchoire inférieure et la lèvre inférieure, ne doit pas dépasser exagérément la lèvre supérieure, mais il doit encore moins être masqué par elle ; de face comme de profil, le menton doit être bien marqué. La gueule fermée, les crocs comme les incisives de la mâchoire inférieure ne doivent pas être visibles, la langue non plus. Le raphé médian de la lèvre supérieur est bien visible. Babines : les babines complètent la forme du museau. La lèvre supérieure est épaisse, renflée et vient combler le décalage formé par la mâchoire inférieure, plus longue ; elle est supportée par les crocs de cette dernière. Denture : la mâchoire inférieure dépasse la mâchoire supérieure en se recourbant légèrement vers le haut ; le boxer est prognathe. La mâchoire supérieure est large à son point d’attache avec le crâne et ne perd que très peu de largeur vers l’avant. La denture est puissante et saine. Les incisives sont disposées en ligne droite le plus régulièrement possible, les crocs bien écartés l’un de l’autre et de bonne taille. Joues : le développement des joues doit être en rapport avec la mâchoire puissante, sans toutefois faire trop fortement saillie ; elles vont plutôt se fondre dans le museau en formant un léger arrondi. Yeux : les yeux, foncés, ne doivent être ni trop petits, ni globuleux, ni enfoncés dans l’orbite ; le regard reflète l’énergie et l’intelligence, sans paraître menaçant ni perçant. Les bords des paupières doivent être de couleur foncée. Oreilles : attachées haut, taillées en pointe, de longueur modérée, portées verticalement, pas trop larges à la base. Les oreilles non coupées doivent être de dimension appropriée, plutôt petites que grandes et minces au toucher. Attachées bien écartées l’une de l’autre, de chaque côté du crâne en son point le plus haut, elles viennent s’appliquer le long des joues quand le chien est au repos. Lorsqu’il est attentif, les oreilles devraient retomber vers l’avant en formant nettement un pli. Cou : sa ligne supérieure dessine, depuis la nuque bien marquée, une courbe élégante jusqu’au garrot. Le cou doit être d’une longueur généreuse, rond, puissant, musculeux et sec. Corps  Carré. Le tronc repose sur des membres robustes et droits. Garrot : il doit être marqué. Dos : l’ensemble dos et rein doit être court, solide, droit, large et fortement musclé. Croupe : légèrement inclinée, à peine arrondie et large. Le bassin doit être long et large, surtout chez les chiennes. Poitrine : elle est haute et descend jusqu’aux coudes ; sa hauteur est égale à la moitié de la hauteur au garrot. Poitrail bien développé. Côtes bien arrondies sans être cylindriques, s’étendant loin vers l’arrière. Ligne du dessous : dessine une courte élégante vers l’arrière. Flancs courts, tendus et légèrement relevés. Queue : attachée plutôt haut que bas, amputée court et portée vers le haut (ne se coupe plus). Membres Avant-main Vus de face, les antérieurs, verticaux et parallèles, doivent présenter une forte ossature. Épaules : longues et obliques, bien attachées au thorax, pas trop chargée de muscles. Bras : long, il forme un angle droit avec l’omoplate. Coude : ni trop serré contre le thorax, ni décollé. Avant-bras : vertical, long, sec et musclé. Poignet : fort, bien marqué sans être bouleté. Métacarpe : court, presque perpendiculaire au sol. Pieds de devant : petits, ronds ; doigts serrés ; coussinets épais et durs. Arrière-main Très fortement musclée, avec une musculature dure et très saillante. Vus de derrière, les membres postérieurs doivent être droits. Cuisse : longue et large. Angles des articulations de la hanche et du genou aussi peu obtus que possible. Grasset : en station normale, le genou doit avancer suffisamment pour être tangent à une droite perpendiculaire au sol abaissée de la pointe de la hanche. Jambe : très musculeuse. Jarret : fort, bien marqué, sans que la pointe soit retroussée. L’angle du jarret doit être d’environ 140°. Métatarse : court, faiblement incliné, de 95 – 100° par rapport au sol. Pieds de derrière : un peu plus allongés que ceux de devant. Doigts, serrés avec des coussinets épais et durs. Allures Vives, pleines de force et de noblesse. Peau Sèche, élastique, sans plis. Robe  Qualité du poil : ras, dur, brillant et serré. Couleur du poil : fauve ou bringé. Les nuances du fauve vont du jaune clair jusqu’au rouge cerf foncé, mais ce sont les tons intermédiares qui sont les plus beaux (le fauve rouge). Le masque est noir. La variété bringée présente, dans le sens des côtes, des rayures foncées ou noires sur un fond de robe fauve qui peut passer par toutes les nuances décrites plus haut. Ces rayures doivent se détacher nettement du fond de la robe. En principe, les marques blanches ne sont pas à rejeter : elles peuvent même être d’un effet très agréable. Taille et poids Taille : mesurée du garrot au sol selon une verticale passant par les coudes. Mâles : 57 – 63 cm / Femelles : 53 – 59 cm. Poids : mâles : supérieur à 30 kg (pour une taille d’environ 60 cm au garrot). Femelles : environ 25 kg (pour une taille d’environ 56 cm au garrot). Défauts Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité. Comportement et caractère : agressivité, méchanceté, caractère sournois, peu fiable ; manque de tempérament, peureux. Tête : manque de noblesse et d’expression ; face sombre ; tête de Pinscher ou de Bouledogue ; sujet baveur ; dents ou langue visibles ; museau trop pointu ou trop léger ; chanfrein tombant ; nez de cuir (truffe lisse, brillante, sans grains) ; truffe qui change de couleur selon les conditions atmosphériques ; truffe claire ; oeil clair dit d’oiseau de proie ; troisième paupière dépigmentée ; oreilles mal coupées ; si l’oreille n’est pas coupée : oreilles flottantes, à demi-dressées ou droites, oreilles en forme de rose ; torsion ou déviation latérale de la mâchoire inférieure ; implantation dentaire défectueuse, denture faible ou défectueuse par suite de maladie. Cou : court, épais, présence de fanon. Corps : devant trop ouvert ou trop près du sol ; dos mal attaché ; dos de carpe, dos ensellé, maigre ; rein long, étroit, affaissé, mal attaché à la croupe, voussé ; croupe tombante ; bassin étroit ; ventre tombant ; flancs creux ; attache de la queue

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Le dressage du Boxer

Le dressage du Boxer

Comment dresser un boxer ? Pour ce qui est du dressage de base, rien ne vous empêche d’essayer de vous débrouiller tout seul : vous trouverez dans le commerce de nombreux livres sur ce thème et ils pourront vous aider à faire vos premiers pas dans ce domaine. Toutefois, pour les attaques, il est indispensable d’utiliser un figurant ayant l’habitude de ce genre d’exercice, car une personne inexpérimentée risque de commettre des erreurs susceptibles de gâcher entièrement le caractère de votre chien. Aujourd’hui, on trouve des centres cynophiles et des écoles de dressage un peu partout en France. Vous pourrez vous y rendre pour effectuer un bon travail sous la direction d’instructeurs compétents et de figurants expérimentés : pour plus de renseignements, adressez-vous à la Société centrale canine (SCC), qui vous conseillera les meilleures écoles. D’une manière générale, les cours collectifs ont lieu le samedi et le dimanche, mais presque tous les centres offrent également la possibilité de cours personnalisés qui ont lieu au jour et à l’heure souhaités. Bien entendu, ces cours individuels coûtent plus cher, mais ils permettent à chacun de dresser personnellement son chien, en apprenant les secrets de la conduite et de la psychologie canine. L’habitude, autrefois très répandue, de laisser le chien dans une école pendant un mois ou deux puis de revenir le prendre une fois l’entraînement terminé a pratiquement disparu. En effet, de la sorte, il ne se crée pas un véritable “binôme” et le chien n’obéira jamais à son maître aussi rapidement et avec autant de confiance qu’à son dresseur. Cette solution n’est conseillée que si vous n’avez vraiment pas une minute de libre dans la semaine. Mais si vous n’êtes pas disponible, vous ne devriez pas avoir un boxer, qui a toujours besoin d’attention et pas uniquement pendant la période de dressage. La conduite en laisse Le chien doit maintenir son attention constamment sur le conducteur, sans jamais abandonner la bonne position (l’épaule à la hauteur du genou gauche du conducteur), en suivant chacun de ses pas et chaque changement de direction ou de vitesse. En outre, le chien devra s’asseoir à chaque arrêt du conducteur. La conduite sans laisse Cet exercice est identique au précédent, mais il comporte certaines difficultés supplémentaires : le lien entre le conducteur et le chien doit être si fort que l’utilisation de la laisse devient superflue. Assis et couché Ces exercices sont assez simples, car il s’agit de positions que le chien prend souvent spontanément. Le couché libre Le conducteur donne l’ordre “reste”, puis s’éloigne du chien qui reste en position couchée. Un chien bien dressé peut rester l’immobile pendant vingt ou trente minutes. L’appel Au départ de cet exercice, le chien est en position couchée. Dès qu’il entend l’ordre, le chien doit courir le plus rapidement possible vers le conducteur et s’asseoir face à lui. L’envoi en avant Sur un ordre du conducteur, le chien se lance dans la direction indiquée par la main ; à l’ordre suivant, il se mettra en position “couchée”. Le saut avec rapport Le conducteur lance l’objet à rapporter de l’autre côté d’un obstacle. Lorsqu’il entend l’ordre “apport”, le chien saute l’obstacle, ramasse l’objet, effectue un deuxième saut de retour et va s’asseoir face au conducteur. Enfin, lorsqu’il entend l’ordre “laisse”, il lui remet l’objet. La palissade avec rapport Cet exercice est un peu plus difficile que le précédent, car il faut passer une palissade. Cet obstacle, très haut, ne peut être surmonté d’un bond, et doit être “escaladé” par le chien.

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Les emplois du Boxer

Les emplois du Boxer

La garde du territoire Pour avoir un bon chien de garde, il faut choisir un chiot équilibré et très vigilant. Faites en sorte qu’il ait des relations de socialisation avec de nombreuses personnes à l’extérieur, mais limitez les contacts avec les inconnus à l’intérieur de la maison. La défense personnelle Pour avoir un bon chien de défense, il faut choisir un chiot très équilibré et plutôt agressif. Un chien de défense extrêmement agressif peut être difficile à gérer : ne le choisissez que si vous êtes déjà un dresseur expérimenté. Contre le vol à l’arraché Parmi les différentes “spécialités” du Boxer, il y a celle de la lutte contre le vol à l’arraché. Ce dressage, très utile pour ceux qui vivent dans les grandes villes, pourra se faire dans le cadre d’une école où les chiens et leur maître travaillent ensemble. Le boxer dans les sports cynophiles Pour ceux qui souhaitent avoir un chien “sportif” il y a deux possibilités : les épreuves de travail et l’agility dog. Épreuves de travail Les épreuves de travail, de niveaux de difficulté divers, prévoient que le chien exécute des exercices d’obéissance, de piste et d’attaque. Si l’on travaille avec le chien de dix à vingt minutes par jour, deux ou trois fois par semaine, on peut parvenir à un bon niveau de dressage et s’engager dans les premières compétitions. Les épreuves de travail ont des niveaux de difficulté différents. Pour un boxer, il est possible d’accéder aux épreuves de type FCI, c’est-à-dire ce que l’on appelle les “épreuves IPO” (Internationale Prüfung Ordnung) ou aux épreuves allemandes de type SchH. Les épreuves IPO et SchH sont divisées en trois niveaux de difficulté : respectivement IPO 1,2,3 et SchH I, II, III. Pour ces trois niveaux, on a prévu une section “obéissance”, une section “piste” et une section “attaques”. Il existe une Association technique internationale du Boxer, l’ATIBOX, qui regroupe presque tous les clubs de Boxers du monde. Cette association organise tous les ans un championnat de travail et un de piste. L’agility dog L’agility dog est une discipline relativement nouvelle, mais elle compte un grand nombre de passionnés. Il s’agit de faire effectuer au chien un parcours d’obstacles semblables à ceux qui sont prévus dans les concours hippiques (mais, bien entendu, à des dimensions réduites). Le chien ne porte ni collier ni laisse et il doit courir sur le terrain et surmonter les obstacles qui lui sont indiqués au coup par cour par le conducteur, qui court avec lui. Dans ce sport, les meilleurs résultats sont obtenus par des Border Collies, des Bergers allemands et des bergers belges ; mais un boxer, docile et agile, peut faire également bonne figure. Comme toujours, la seule limite est liée à des problèmes de chaleur : le chien doit toujours s’entraîner pendant les heures les plus fraîches. Il est également important de veiller à ce qu’il ne se fatigue pas trop, ce qui pourrait avoir pour lui des conséquences respiratoires néfastes. Le boxer adore sauter, on pourrait même dire qu’il est né pour cela, donc il pourrait continuer à outrance sans faire comprendre qu’il est fatigué ou qu’il commence à respirer avec difficulté. Si vous observez des signes de stress, interrompez immédiatement l’entraînement. Bien entendu, pour les compétitions, ce n’est pas vous qui choisirez l’heure : il est possible que certains concours soient organisés sous un soleil cuisant. Dans ce cas, gardez le chien à l’ombre avant et après l’épreuve, et mouillez souvent sa tête. Si vous respectez ces précautions, cela ne devrait pas passer de problèmes.  

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