Les chiens

Les origines du Boxer

Les origines du Boxer

Le rapprochement entre l’homme et le loup Si l’on considère que le loup est effectivement l’ancêtre le plus probable du chien, qu’en est-il des premiers contacts, et comment un tel pacte a-t-il été scellé ? On pense que ce rapprochement s’est fait sur plusieurs siècles. Il y a de fortes chances que des hommes de la préhistoire, il y a environ 10 000 à 15 000 ans, aient trouvé un petit loup dont les parents auraient été tués (peut-être par ces mêmes hommes) et l’ont élevé…. Sûrement également que les loups se sont rapprochés progressivement des hommes pour venir manger leurs restes, et qu’une entente s’est naturellement instaurée : une espèce aidant l’une à chasser, et l’autre la remerciant” en la nourrissant ? Là encore, beaucoup de théories différentes subsistent. Toujours est-il qu’avec le temps chacun finissait par y trouver son compte, et les deux espèces, qui actuellement sont rivales, réussirent à cohabiter dans la meilleure harmonie possible, la chose aidée par le fait que le loup est comme l’homme : il vit en société. On possède des traces de chiens à proprement parler qui datent d’il y a environ 8000 ans. Ces chiens, qui vivaient en Égypte, avaient une apparence très proche de nos Lévriers actuels. On a ensuite de nombreux témoignages de la présence de chiens de morphologies différentes en divers endroits et à diverses époques : il y a 5000 ans, des sculptures furent réalisées, représentant des chiens au gabarit fort impressionnant, en Mésopotamie, en Chine, en Assyrie… Les chiens étaient très appréciés pour les combats dans la Rome et la Grèce antiques, mais on commençait aussi à s’intéresser à leur compagnie. L’élevage avait commencé, mais peut-on dire qu’il y avait une quelconque sélection ? Toujours est-il que des chiens sont devenus des spécialistes de la chasse, d’autres des chiens de traîneaux dans les contrées nordiques, ou encore des auxiliaires des chasseurs, sans compter les chiens de berger et tant d’autres… Si les premiers pas des canidés sont assez simples à retracer, nous l’avons vu, la période de transformation d’un quelconque animal (chien des Tourbières, loup, Tomarctus….) en chien à proprement parler reste floue. En revanche, les périodes retraçant son histoire, de l’Antiquité à nos jours, est sujette à bien des écrits comportant de nombreuses histoires et témoignages passionnants.   Qu’en est-il des dingos ? S’agit-il de chiens redevenus sauvages ou de canidés originellement libres ? Il semblerait que la première hypothèse soit la plus vraisemblable, mais pourquoi alors n’aboient-ils jamais ? Délicat problème !   Les origines du boxer La plupart des races canines possèdent autant de récits légendaires à propos de leur existence que de faits réels prouvés et reconnus concernant leurs origines et leur histoire. Difficile, dans cette situation, d’établir avec certitude leur passé, quel qu’il soit. Si le Boxer, étant une race conçue récemment, tire bien son épingle du jeu, il ne fait pas pour autant exception à la règle. Il nous a donc paru intéressant d’énoncer au moins une histoire qui, si elle n’est que peu probable, a l’avantage d’être parfaitement originale et sympathique, avant de retracer sérieusement les hypothèses les plus vraisemblables concernant la création et l’évolution de la race. Les ancêtres des chiens ayant évolué vers le Boxer pourraient être ceux qui vivaient il y a plusieurs milliers d’années dans les massifs montagneux d’Eurasie. Il s’agissait d’animaux trapus, à la tête puissante et aux oreilles tombantes. En fonction des climats et des reliefs, on pouvait voir de nombreuses sortes de ces chiens, mais on en distinguait surtout deux grandes familles : ceux qui avaient le poil ras, en raison d’un climat plus clément, et qui ressemblaient quelque peu à nos Mastiffs, Mâtins de Naples et Dogues de Bordeaux actuels ; et ceux qui avaient le poil long, du fait de conditions météorologiques plus froides, tels que nos Dogues du Tibet. Mais de tout cela, rien n’est sûr et certains n’hésitent pas à dire, par exemple, que le Dogue de Bordeaux descendrait du Mâtin du Tibet ; les différenciations considérant la robe se seraient alors faites plus tard dans l’évolution. Pour beaucoup, ces Mâtins du Tibet seraient à l’origine de presque tous les molossoïdes.   Trop prétentieux La belle histoire explique que Dieu lui-même s’attacha à concevoir chaque race de chien, le cinquième jour de la Création, en les travaillant dans de l’argile. Le Boxer fut la réussite que l’on connaît, conciliant en même temps la force, la vitesse, la témérité et la prestance. Dieu considéra tout naturellement que c’était le plus beau des chiens qu’il avait créés. Notre ami Boxer, fier d’un titre si glorieux, s’en alla parader devant les autres canidés, les toisant tous d’un air supérieur, sans équivoque. Les petits chiens s’écartèrent respectueusement de son chemin sans mot dire, mais les chiens de forte constitution ne l’entendirent pas de la même façon, et ce qui devait arriver, arriva : tout le monde se fâcha en un concert de grognements et d’aboiements. Piqué au vif et n’ayant plus, dans sa grande fierté, la possibilité de reculer, le boxer chargea un de ces grands chiens et le heurta violemment du museau. Mais comme il n’avait pas eu le temps de sécher, le Boxer se releva, la gueule écrasée, et Dieu, dans son infinie sagesse, décida que l’animal garderait ainsi la tête aplatie jusqu’au Jugement dernier !

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Les origines du boxer

Les origines du boxer

Les origines du chien Retracer les origines animales, et en particulier celles du chien, est une entreprise bien périlleuse… La chose est d’autant plus difficile que le chien est une espèce qui a beaucoup évolué tant de façon naturelle qu’ensuite par intervention humaine. Quand l’animal sauvage est-il devenu domestique ? Par quels procédés ? Quelles sont les influences qui ont réussi à le diviser en de si nombreuses races ? Toutes sont-elles issues du même animal sauvage ? Tant de questions, tant de réponses possibles… Les scientifiques ont bien essayé d’y répondre, bien des théories ont été énoncées, beaucoup d’entre elles ont été reconnues comme certainement les plus probables… jusqu’aux résultats de recherches d’une autre personne démontrant tout et son contraire à renfort de preuves “théoriques” et de démonstrations. La chose est difficile à évoquer en quelques pages, ce qui suit ne devra donc pas être pris comme parole d’Évangile, et les personnes qui désireraient en savoir plus s’orienteront vers des ouvrages spécifiquement spécialisés en la matière. De l’Hesperocyon au Tomarctus Les chiens, comme tous les canidés, sont des carnivores. Ces derniers, semble-t-il, remontent à l’ère tertiaire, mais il y a 55 millions d’années. Toujours dans l’ère tertiaire, mais il y a 30 millions d’années, vécut l’Hersperocyon, qui serait à l’origine des canidés qui naquirent en Amérique du Nord et se seraient répandus dans le reste du monde par la suite. L’évolution l’aurait fait se “transformer” en Pseudocynodictis, animal long et bas sur pattes. Vint ensuite le Mesocyon, avec une ossature se rapprochant déjà plus du canidé. Le Mesocyon “engendra” le Cynodesmus, ancêtre lui-même du Tomarctus, beaucoup plus connu. À peu près, tous les chercheurs s’accordent à penser que le Tomarctus serait au sommet de l’arbre généalogique de tous les Canis, entendez par là tous les canidés. Le Tomarctus serait donc l’ancêtre des canidés tels que les loups, les chacals, les lycaons… ; c’était un prédateur court sur pattes. Il existe ensuite plusieurs théories, toutes plus ou moins probables et controversées. Certains auteurs voient le loup descendre du Tomarctus, qui, suivant sa répartition géographique, se divise en plusieurs variétés qui donneraient chacune plusieurs branches de chiens de types différents. D’autres voient le loup dans une de ces branches, et donc toutes les branches issues directement du Tomartus. On le voit, les théories sont variables et non exhaustives.  le Canis familiaris intermedius serait pour certain originaire du chien des Tourbières, lui-même originaire du grand loup du nord ; pour d’autres, il serait issu des petits loups d’Inde et d’Arabie…. Et il serait à l’origine des chiens de chasse (et, pour certains auteurs, également des chiens de trait) Le Canis familiaris leineri serait l’ancêtre des Lévriers et des Terriers, ou peut-être uniquement des Lévriers. Il serait issu directement du Tomarctus ou par l’intermédiaire des petits loups d’Inde et d’Arabie. Le canis familiaris metris-optimoe aurait pour origine le loup indien et aurait donné naissance aux races bergères Le Canis familiariss inoxtranzewi serait l’ancêtre des Dogues, Bouviers et autres molosses, à moins que ce ne soit des chiens de type Spitz et/ou nordiques, et serait le descendant du grand loup du nord Le Canis familiaris palustris issu également du grand loup du nord puis du chien des Tourbières, aurait donné les Spitz et les Terriers Les chiens de montagnes et les Dogues pourraient descendre, d’après certains auteurs, directement du loup. Ainsi, au gré des hypothèses, dont certaines parfois particulièrement farfelues, on a longtemps été persuadé que certains chiens descendraient du loup, d’autres du chacal, et quelques autres encore peut-être d’autres canidés proches des deux premiers. Mais actuellement, la plupart des chercheurs s’accordent à penser que toutes les races de chiens auraient pour origine le loup exclusivement, ou son ancêtre. Il est vrai que si l’on observe les loups et les chiens, on peut noter de nombreuses concordances aussi bien sur le plan comportemental que dans la morphologie. Ceci est surtout vrai — ou du moins surtout décisif — en ce qui concerne la forme des dents et la composition des protéines sanguines. Ces dernières sont identiques entre le chien et le loup, alors qu’elles sont manifestement différentes chez le chacal, par exemple.

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Le boxer âgé

Le boxer âgé

Le vieillissement Qu’est-ce que le vieillissement ? C’est un phénomène qui résulte de la diminution des fonctions vitales dans un premier temps puis véritablement de leur altération. Il faut différencier le vieillissement normal d’un organisme, appelé sénescence, et le vieillissement pathologique, ou sénilité. Le Boxer âgé n’est pas vraiment différent de l’adulte, simplement, à partir d’un certain âge, il est en équilibre très instable entre la bonne santé et la maladie. Il demande donc beaucoup plus d’attention pour détecter une affection contre laquelle il aura du mal à réagir seul. La frontière entre l’adulte et le vieux est très dure à définir en dehors d’une pathologie spécifique. Il faut donc être très attentif aux moindres signes alarmants. La sénescence du Boxer Les fonctions de base du chien vont diminuer. C’est ainsi que ses besoins énergétiques vont fondre de 40%. Le chien âgé se déshydrate également au niveau tissulaire. Cette diminution du métabolisme de base se traduit par des réactions plus lentes de l’organisme. Le chien réagit plus mal aux changements de température, il assimile moins bien l’alimentation… ces données sont importantes pour mettre en place une prévention. Elle consiste à adapter tout l’environnement du Boxer à son nouveau fonctionnement. Les moyens de défense de l’organisme sont diminués, ce qui entraîne une baisse de la défense des vieux Boxers face aux virus, bactéries et autres infections. La peau se modifie, les poils tombent, sont secs, et des poils blancs apparaissent autour du museau. Les dents sont souvent atteintes : tartre, déchaussement… Les poumons, le cœur voient leur capacité diminuer. Les sens sont moins performants. Que faut-il observer ? Votre rôle n’est pas de jouer au vétérinaire, mais vous pouvez collecter de nombreuses informations en observant votre chien. Cela permettra, en cas de pathologie, de donner au vétérinaire des renseignements précieux sur l’évolution des capacités de votre Boxer. Il est très important de noter le développement d’un trouble, c’est ainsi qu’on en évalue souvent la gravité. Faites un dossier “médical”, notez les opérations et maladies qu’a eues votre chien. Quelle est son alimentation ? Que digère-t-il le mieux ? Quelle quantité d’eau boit-il ? Urine-t-il normalement ? Observez ses selles. Tousse-t-il ? Est-il fatigué après l’effort ? Quand sont apparues ses premières difficultés de démarche ? Ses premiers troubles visuels ? Examen morphologique Notez l’état de son pelage. Depuis quand perd-il ses poils ? Depuis quand blanchissent-ils ? Les pathologies Les pathologies les plus importantes par ordre décroissant sont les suivantes : cancer problèmes cardiaques infection de l’utérus insuffisance rénale problèmes locomoteurs et arthrose problèmes locomoteurs et arthrose problèmes pulmonaires prostate diabète sucré   En général Il est raisonnable de faire des examens préventifs dès 6 ans chez le boxer. Cela consiste en une radiographie pulmonaire, sur laquelle on peut déceler d’éventuelles tumeurs (taches rondes), un vieillissement des bronches (elles sont alors blanches sur la radio) ou un gros cœur : signe d’insuffisance cardiaque. La radio n’est absolument pas douloureuse,, le chien est simplement positionné sur le flanc sur la table de radiographie. Le développement se fait en cinq minutes et cet examen peut être réalisé sur rendez-vous chez tous les vétérinaires. Une prise de sang permet d’analyser le taux d’urée dans le sang ainsi que le nombre de globules rouges et de globules blancs. Cela permet de prendre des mesures rapidement en cas de modification de certains paramètres. La prise de sang se fait à la patte avant. L’électrocardiogramme permet d’examiner le fonctionnement du cœur. Il se fait sans anesthésie. Le vétérinaire vous remettra un tracé sur un papier millimétré, qu’il aura analysé auparavant. Attention, tous les vétérinaires ne sont pas équipés d’un électrocardiographe. Renseignez-vous au préalable si vous envisagez cet examen pour votre chien. L’auscultation du cœur avec un stéthoscope, que tous les vétérinaires possèdent, permet de déceler un boxer cardiaque. La palpation de l’abdomen permet de vérifier qu’aucune boule suspecte n’est présente. Un tel check-up peut être réalisé tous les deux à trois ans. Les tumeurs Les cancers restent la plus grande peur des maîtres. Il faut dans un premier temps différencier la notion de tumeur et celle de cancer. Il existe en effet des tumeurs bénignes (qui ne sont pas graves) et des tumeurs malignes ou cancéreuses (qui sont, elles, problématiques). La seule façon de connaître le degré de gravité des tumeurs est de les retirer (on parle d’exérèse d’une tumeur) et de les analyser. Les ponctions partielles de tumeurs se font rarement chez le chien, car elles nécessitent une anesthésie générale et autant en profiter pour enlever la tumeur tout entière. De nombreux organes peuvent être atteints de ce mal. L’animal cancéreux décline peu à peu, aussi est-il important de savoir que des progrès énormes dans les techniques médicales de traitement ont été réalisés. La chimiothérapie peut être mise en place pour les chiens. Elle est malheureusement très mal supportée.

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Le Boxer et l'épilepsie

Le Boxer et l’épilepsie

La cause de cette affection est difficile à définir. De nombreux Boxers sont victimes de crises d’épilepsie. Le haut mal Les vraies crises d’épilepsie sont regroupées sous le terme d’épilepsie essentielle ou “haut mal”. Les crises s’en rapprochant sont appelées crises épileptiformes. Ces crises surviennent souvent chez les Boxers avant la troisième année. Il est très difficile de déterminer ce qui peut les provoquer. On parle de stimuli déclenchant. Cela peut être une grande joie du chien qui retrouve ses maîtres, une peur, un bruit, une lumière trop forte… Il est donc pratiquement impossible d’agir sur l’environnement de l’animal pour éviter les crises d’épilepsie, à moins de l’isoler dans une cage de verre. Des traitements existent, mais il est fondamental de ne pas adopter une attitude stressée et donc stressante face au chien épileptique et aux risques éventuels de crises. La première mesure est de savoir reconnaître une crise d’épilepsie, dont l’enchaînement des symptômes est caractéristique. De l’aura au calme Les convulsions sont décrites médicalement comme des contractions violentes, involontaires et saccadées des muscles. La caractéristique de l’épilepsie est son aspect répétitif. Le déroulement de la crise est très précis. Il existe une période, dite d’aura, durant laquelle le chien sent qu’il se passe quelque chose d’étrange. Il respire plus fort, semble agité. Puis une période dite clonique suit. Le chien est secoué de mouvements de pédalage. Les membres s’agitent, l’animal parait inconscient, salive, urine sous lui. Il faut le protéger de ses propres mouvements, car il peut se taper la tête. Cette phase prend fin avec la période tonique, durant laquelle les membres sont raides, comme tétanisés. puis le retour au calme intervient. Le chien est alors très fatigué, il ne reconnaît plus ses maîtres. Il retrouve réellement ses esprits quatre à cinq heures après la crise, qui dure de deux à cinq minutes. C’est cette alternance de mouvements de pédalage et de raideur qui caractérise l’épilepsie. Il est donc très important, lors d’une crise de convulsions, de noter les différentes étapes sans céder à l’affolement. Ce sera une aide précieuse pour le diagnostic du vétérinaire. Le traitement Le but du traitement est de réduire la fréquence. La durée et l’intensité des crises. L’élimination complète des crises est très difficile. Le diagnostic doit être précis avant de traiter pour prévenir les crises. Des médicaments ne seront donnés que si le chien présente plus de deux crises par mois. L’efficacité du traitement ne peut être évaluée qu’après deux semaines, le taux du médicament dans le sang est alors fixe. En effet, les doses se calculent en fonction du poids de l’animal puis sont adaptées en fonction du poids de l’animal puis sont adaptées en fonction de ses réactions. La concentration dans le sang doit être fixe pour juger de l’effet du médicament. Il existe, en dehors de ce traitement préventif, un traitement curatif, qui consiste en l’injection en intraveineuse de calmants, faite par le vétérinaire au moment de la crise. Règles impératives du traitement de l’épilepsie règles – Ne jamais interrompre le traitement sans l’avis du vétérinaire : cela risque de déclencher une crise– Ne pas changer seul de produit– Donner la dose journalière en deux prises : cela permet d’avoir toujours une concentration fixe de produit dans le sang– Donner le médicament toujours à la même heure– Ne jamais oublier une prise– Le traitement est souvent à vie– Penser à emporter les comprimés en vacances– Avoir toujours une boîte d’avance chez soi et une ordonnance, vous aurez du mal à vous procurer des anti-épileptiques sans prescription– Connaître les effets secondaires. Le chien peut paraître complètement endormi et parfois dépressif, il a très faim et boit beaucoup. Ceci est noté sur la notice sous les termes “polyphagie”, “polydipsie” Que faire en cas de crise de convulsions ? – Mettre l’animal sur une surface molle : coussins, oreillers, pour éviter qu’il ne se blesse– Ne pas le poser sur un lit afin qu’il ne tombe pas– Éteindre la lumière pour éviter toutes stimulations– Ne pas parler– Surveillez sa langue et ses muqueuses– Notez la date, l’heure et la durée de la crise– Appelez un vétérinaire

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Les affections respiratoires et cardiaques du boxer

Les affections respiratoires et cardiaques du boxer

Le boxer et son cœur Les affections cardiaques Elles peuvent être congénitales (déjà existantes à la naissance) ou se déclarer durant la vie de l’animal. Les races dites “brachycéphales” (à tête écrasée : Bouledogue, Carlin…) sont plus sujettes aux affections respiratoires et cardiaques. De même, les grands chiens sont fragiles et une attention particulière sont à donner au Boxer. L’insuffisance cardiaque L’animal est essoufflé au moindre effort. Cette affection apparaît à partir de 5 ans. Lors de l’auscultation, un souffle cardiaque peut être perçu. Une radio du cœur met en évidence sa grosseur. Les signes importants d’une insuffisance cardiaque sont la présence d’un liquide dans l’abdomen (ascite). Une toux cardiaque peut également être observée. Un traitement sera mis en place si l’un de ces deux signes apparaît. il doit alors durer toute la vie du chien. Il faudra limiter les efforts physiques. Le souffle cardiaque  Il est dû au mauvais fonctionnement des valvules cardiaques, qui se ferment incomplètement lors de l’évacuation du sang quand le cœur se contracte. Du sang reflue alors dans le cœur par la “porte” mal fermée et fait un bruit spécial : le souffle. Les affections respiratoires Rhinites et sinusites Ce sont souvent des affections d’origine allergique. On observe un jetage (écoulement nasal), qui est inquiétant lorsqu’il est purulent. Il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas un corps étranger, comme un épillet, par exemple, dans le nez. Les tumeurs des sinus entraînent des écoulements sanguinolents. Les trachéites La toux est sèches, le chien semble s’étrangler. On dirait qu’il a un os coincé dans la gorge et qu’il cherche à l’évacuer. Les chiens qui tirent sur leur collier en sont souvent victimes. Un harnais est alors une bonne prévention contre les trachéites. Les bronchites La toux est plutôt grasse. L’animal peut avoir de la fièvre. Les chiens âgés sont victimes de bronchite chronique. Une radiographie permet de visualiser les bronches sclérosées et blanches.  Les pneumonies La toux est souvent très faible ou inexistante. l’état général de l’animal est très mauvais. L’œdème aigu du poumon Cela peut être une complication de l’insuffisance cardiaque. Le sang ne circule pas assez vite dans l’organisme, il stagne alors dans certains organes dont les poumons. Pour soulager les poumons congestionnés, l’organisme réagit : de l’eau est “extraite” des vaisseaux sanguins pour faciliter la circulation du sang. Mais ce sont alors les poumons qui sont remplis d’eau, et le chien s’étouffe. Un jetage comme de la mousse sort du nez. La langue est violette et le chien risque de mourir. C’est une urgence. Les urgences L’arrêt cardiaquel’œdème aigu du poumon ou OAP Les signes alarmants Jetage purulent ou sanguinolenttoux profonde avec fièvre Les premiers gestes Masser le cœurMettre l’animal au frais Prévention pour un chien cardiaque Faire un traitement à vieNe pas le soumettre à la chaleurÉviter les efforts intensesSurveiller son poids La pharmacie respiratoire Un tonique cardiaque (en gouttes)

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Boxer : santé

Boxer : santé

Les accidents à la maison Il existe des règles essentielles à respecter lorsque l’on a un animal à la maison, pour éviter tous les accidents domestiques. Rangez tous les produits d’entretien en hauteur. Les placards ne suffisent pas pour arrêter le caractère explorateur des chiots. Rangez aussi tous les sacs plastiques et ficelles dont les chiots raffolent et qui entraînent des occlusions nécessitant une intervention chirurgicale. L’occlusion Le chien vomit, ne mange plus et ne fait plus ses besoins. Tout le transit intestinal est stoppé. L’animal est rapidement en état de choc. Ce sont les chiens qui mangent tout et n’importe quoi qui en sont victimes. Ils avalent des jouets, des marrons… ceux-ci n’arrivent pas à passer la barrière intestinale et sont stoppés à un endroit du tube digestif. Cette affection est grave et une intervention chirurgicale permettant d’ôter le corps étranger est nécessaire. Les affections urinaires La pathologie urinaire est très importante chez le Boxer : cystite, calculs, infections, la liste est longue. Les récidives sont fréquentes et, en bout de course, les grands moyens sont parfois à employer : il faut opérer. Il faut agir vite, car les problèmes urinaires s’enveniment rapidement. Urine et couleur Elle doit être jaune et parfaitement translucide. Une urine rouge peut être signe de saignements ou d’éclatement des globules rouges, comme dans le cas de la piroplasmose. C’est alors de l’hémoglobine que contient l’urine, et non des globules rouges. Si votre Boxer urine du sang, ce n’est pas forcément une hémorragie. Le sang peut en effet s’accumuler dans la vessie, car des petits vaisseaux saignent et, à l’émission de l’urine, vous avez l’impression que votre chien se vide de tout son sang. L’urine très blanche contient du pus, une infection urinaire est donc présente. Les calculs Certains produits chimiques provenant de l’alimentation se précipitent dans la vessie quand ils sont en quantité trop importante ou quand il n’y a pas assez d’urine. Si vous prenez un verre d’eau et que vous ajoutez du sucre, au bout d’une certaine quantité, le sucre ne se dissout plus. Il faut rajouter de l’eau ou diminuer la quantité de sucre. Les calculs chez le chien sont de différentes natures chimiques, mais sont tous dus à l’agglomération dans la vessie de deux ou trois substances chimiques. Des cailloux se forment. De nombreux paramètres influent sur la formation des calculs : le pH de l’urine, le pouvoir solvant, l’alimentation… L’animal a du mal à uriner, il fait souvent et en toutes petites quantités. Parfois, la sonde urinaire ne peut arriver jusqu’à la vessie, car un calcul la bloque. Si les calculs sont trop gros, il faudra intervenir chirurgicalement pour les ôter. Si le chien a des difficultés à uriner, on suspecte un calcul. A moins qu’il ne soit très gros, il est difficilement palpable à la main. Il faut faire une radio, sur laquelle on peut visualiser une petite bille blanche. Les calculs restent parfois à l’état de cristaux, visibles seulement au microscope après prélèvement d’urine. Si votre chien a malgré tout été victime de calculs, il est possible de l’alimenter grâce à un produit diététique vendu chez le vétérinaire, qui évite les récidives. Les cystites La paroi interne de la vessie est irritée, et cela entraîne des spasmes du sphincter. Les cystites font souvent suite aux calculs. Attention, elles sont souvent récidivantes. Lorsque le maître prend conscience des premiers symptômes, il faut agir vite. Le traitement de base consiste à administrer des antispasmodiques, qui calmeront la douleur, et des antibiotiques pour stopper l’infection. Si ce traitement ne suffit pas, le vétérinaire vous recommandera une analyse d’urine. Une mise en culture est demandée afin d’effectuer un antibiogramme : les germes sont identifiés ainsi que les antibiotiques actifs contre ceux-ci. Une analyse cytologique permet de détecter des cellules anormales : globules rouges… Une cystite non traitée peut passer d’elle-même, mais peut aussi entraîner une rétention d’urine qui débouchera sur une crise d’urée qui peut être fatale au chien. Le syndrome prostatique du Boxer La prostate peut augmenter de volume, essentiellement chez les animaux âgés. Il peut s’agir d’une inflammation, d’une infection ou d’une tumeur. Dans ce cas, elle fait pression sur la vessie. L’émission d’urine est difficile, le chien a le dos rond et se déplace parfois difficilement. Un toucher rectal permet de sentir la prostate dont le volume est plus important. Chez le chien, à la différence de l’homme, l’ablation de la prostate n’est pas pratiquée. On préférait en conséquence recourir à des injections. Les différents calculs Les différents calculs sont : phosphoammoniacomagnésiens : ils sont très beaux, en forme de cylindre les calculs d’oxalate de calcium : transparents, petits, en forme de carré les cristaux d’urate d’ammonium : jaunes, ronds, avec des épines les calculs de cystine : hexagonaux Définitions Urolithiase : calcul struvite : nom donné aux calculs les plus fréquents composés de phosphates ammoniacomagnésiens Hématurie : présence de sang dans les urines pyurie : présence de pus dans les urines Dysurie : difficulté à uriner Polyurie : émission d’une quantité d’urine très importante et fréquente Anurie : aucune émission d’urine    

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