Les chiens

Le standard du boxer

Le standard du boxer

Origine : Allemagne Date de publication du standard d’origine en vigueur : 05/06/93 Utilisation : chien d’utilité et de compagnie Classification FCI : Groupe 2, section 2 Bref aperçu historique C’est le petit Bullenbeisser, appelé aussi Bullenbeisser brabançon, qui est considéré comme l’ancêtre immédiat du Boxer. L’élevage du Bullenbeisser était alors dans les mains de chasseurs, à qui il servait pour la chasse. Son travail consistait à saisir le gibier forcé par les chiens courants et à maintenir sa prise jusqu’à ce que le chasseur arrive et achève l’animal. Pour cette tâche, le chien devait avoir une gueule avec des arcades dentaires aussi larges que possible afin de pouvoir assurer sa prise et la maintenir. Les Bullenbeisser qui possédaient ces caractéristiques étaient donc les plus aptes à remplir leur tâche. Aussi étaient-ils utilisés pour la reproduction, la fonction et l’utilisation étant à l’époque les seuls critères retenus pour l’élevage. Ainsi s’effectua une sélection qui produisit des chiens au museau large et à la truffe remouchée (relevée et repoussée vers l’arrière). Aspect général Le boxer est un chien de taille moyenne, au poil ras, d’aspect ramassé, à la construction carrée et à l’ossature puissante. La musculature, sèche et fortement développée, présente un modelé nettement accusé. Les allures sont vives, pleines de noblesse et de puissance. Le boxer ne doit sembler ni lourd, ni pataud, mais il ne doit pas non plus manquer de substance, ni paraître léger. Proportions importantes a) Longueur du corps par rapport à la hauteur au garrot : la construction s’inscrit dans un carré, ce qui signifie que les lignes qui la délimitent, une horizontale pour le dos et deux verticales, l’une passant par la pointe de l’épaule, l’autre passant par la pointe de la fesse, forment un carré. b) Hauteur de la poitrine par rapport à la hauteur au garrot : la poitrine descend jusqu’aux coudes : la hauteur de la poitrine est égale à la moitié de la hauteur au garrot. c) Longueur du chanfrein par rapport à la longueur de la tête : la proportion entre la longueur de la tête : la proportion entre la longueur du nez (mesuré de l’angle interne de l’œil jusqu’au bout du nez) et la longueur du crâne (mesuré de l’angle interne de l’œil jusqu’à la pointe de l’occiput) est de 1/2. Comportement et caractère Le boxer doit avoir des nerfs solides, être sûr de lui, calme et équilibré. Son caractère est d’une importance primordiale et on doit y apporter la plus grande attention en élevage. L’attachement et la fidélité dont il fait preuve envers son maître et toute sa famille sont réputés depuis toujours, ainsi que sa vigilance et son courage indéfectible comme défenseur. Il est sans danger pour sa famille, mais méfiant à l’égard des étrangers, gai et amical quand il joue, mais il ignore la crainte quand il se fâche. Il est facile à dresser grâce à sa docilité, à son assurance et à son courage, à son mordant naturel et à ses aptitudes olfactives.  Avec cela, propre et d’un entretien facile, il est aussi agréable et précieux comme chien de famille que comme chien d’accompagnement, chien de défense et chien d’utilité. Son caractère est franc, sans fausseté ni sournoiserie, et il conserve ces qualités en vieillissant. Tête C’est la tête qui donne au Boxer son aspect caractéristique. Elle doit être proportionnée au reste du corps et ne paraître ni trop légère ni trop lourde. Le museau doit être aussi large et puissant que possible. La beauté de la tête repose sur le rapport harmonieux entre le museau et le crâne. Quel que soit l’angle sous lequel on examine la tête, de face, de dessus ou de profil, le museau doit toujours rester proportionné au crâne, c’est-à-dire ne jamais paraître trop petit. La tête doit être sèche, donc ne pas présenter de rides. Il est toutefois naturel que des rides se forment sur le crâne lorsque le chien dresse les oreilles, ou, si les oreilles ne sont pas coupées, lorsque le chien est en éveil. Les rides qui, de chaque côté, partent de la racine du nez vers le bas, sont, elles, marquées en permanence. Le masque sombre se limite au museau et doit se détacher nettement de la couleur de la tête, afin de ne pas assombrir l’expression de la face. Région crânienne Le crâne doit être aussi étroit et cubique que possible. Il est légèrement bombé, ni trop court, en forme de boule, ni plat, ni trop large, l’occiput pas trop haut. Le sillon frontal n’est que faiblement marqué : il ne doit pas être trop profond, surtout entre les yeux. Stop : le front forme avec le chanfrein une cassure nettement marquée. Le chanfrein ne doit pas être renfoncé comme chez le Bulldog, mais ne doit pas non plus être tombant. Région faciale Truffe : large, noire, très légèrement remouchée ; les narines sont largement ouvertes. l’extrémité de la truffe est placée un peu plus haut que la racine du nez. Museau : il doit être puissamment développé dans les trois dimensions de l’espace, et donc de paraître ni pointu, ni étroit, ni court, ni plat. Ses caractéristiques sont influencées par :  a) la forme des mâchoires b) l’implantation des crocs c) le dessin des lèvres Les crocs sont implantés aussi loin que possible l’un de l’autre et sont d’une bonne longueur. De ce fait, la face antérieure du museau devient large, presque carrée et forme un angle obtus avec le chanfrein. Devant, le bord de la lèvre supérieure repose sur le bord de la lèvre inférieure. Le menton, ensemble formé par la partie recourbée vers le haut de la mâchoire inférieure et la lèvre inférieure, ne doit pas dépasser exagérément la lèvre supérieure, mais il doit encore moins être masqué par elle ; de face comme de profil, le menton doit être bien marqué. La gueule fermée, les crocs comme les incisives de la mâchoire inférieure ne doivent pas être visibles, la langue non plus. Le raphé médian de la lèvre supérieur est bien visible. Babines : les babines complètent la forme du museau. La lèvre supérieure est épaisse, renflée et vient combler le décalage formé par la mâchoire inférieure, plus longue ; elle est supportée par les crocs de cette dernière. Denture : la mâchoire inférieure dépasse la mâchoire supérieure en se recourbant légèrement vers le haut ; le boxer est prognathe. La mâchoire supérieure est large à son point d’attache avec le crâne et ne perd que très peu de largeur vers l’avant. La denture est puissante et saine. Les incisives sont disposées en ligne droite le plus régulièrement possible, les crocs bien écartés l’un de l’autre et de bonne taille. Joues : le développement des joues doit être en rapport avec la mâchoire puissante, sans toutefois faire trop fortement saillie ; elles vont plutôt se fondre dans le museau en formant un léger arrondi. Yeux : les yeux, foncés, ne doivent être ni trop petits, ni globuleux, ni enfoncés dans l’orbite ; le regard reflète l’énergie et l’intelligence, sans paraître menaçant ni perçant. Les bords des paupières doivent être de couleur foncée. Oreilles : attachées haut, taillées en pointe, de longueur modérée, portées verticalement, pas trop larges à la base. Les oreilles non coupées doivent être de dimension appropriée, plutôt petites que grandes et minces au toucher. Attachées bien écartées l’une de l’autre, de chaque côté du crâne en son point le plus haut, elles viennent s’appliquer le long des joues quand le chien est au repos. Lorsqu’il est attentif, les oreilles devraient retomber vers l’avant en formant nettement un pli. Cou : sa ligne supérieure dessine, depuis la nuque bien marquée, une courbe élégante jusqu’au garrot. Le cou doit être d’une longueur généreuse, rond, puissant, musculeux et sec. Corps  Carré. Le tronc repose sur des membres robustes et droits. Garrot : il doit être marqué. Dos : l’ensemble dos et rein doit être court, solide, droit, large et fortement musclé. Croupe : légèrement inclinée, à peine arrondie et large. Le bassin doit être long et large, surtout chez les chiennes. Poitrine : elle est haute et descend jusqu’aux coudes ; sa hauteur est égale à la moitié de la hauteur au garrot. Poitrail bien développé. Côtes bien arrondies sans être cylindriques, s’étendant loin vers l’arrière. Ligne du dessous : dessine une courte élégante vers l’arrière. Flancs courts, tendus et légèrement relevés. Queue : attachée plutôt haut que bas, amputée court et portée vers le haut (ne se coupe plus). Membres Avant-main Vus de face, les antérieurs, verticaux et parallèles, doivent présenter une forte ossature. Épaules : longues et obliques, bien attachées au thorax, pas trop chargée de muscles. Bras : long, il forme un angle droit avec l’omoplate. Coude : ni trop serré contre le thorax, ni décollé. Avant-bras : vertical, long, sec et musclé. Poignet : fort, bien marqué sans être bouleté. Métacarpe : court, presque perpendiculaire au sol. Pieds de devant : petits, ronds ; doigts serrés ; coussinets épais et durs. Arrière-main Très fortement musclée, avec une musculature dure et très saillante. Vus de derrière, les membres postérieurs doivent être droits. Cuisse : longue et large. Angles des articulations de la hanche et du genou aussi peu obtus que possible. Grasset : en station normale, le genou doit avancer suffisamment pour être tangent à une droite perpendiculaire au sol abaissée de la pointe de la hanche. Jambe : très musculeuse. Jarret : fort, bien marqué, sans que la pointe soit retroussée. L’angle du jarret doit être d’environ 140°. Métatarse : court, faiblement incliné, de 95 – 100° par rapport au sol. Pieds de derrière : un peu plus allongés que ceux de devant. Doigts, serrés avec des coussinets épais et durs. Allures Vives, pleines de force et de noblesse. Peau Sèche, élastique, sans plis. Robe  Qualité du poil : ras, dur, brillant et serré. Couleur du poil : fauve ou bringé. Les nuances du fauve vont du jaune clair jusqu’au rouge cerf foncé, mais ce sont les tons intermédiares qui sont les plus beaux (le fauve rouge). Le masque est noir. La variété bringée présente, dans le sens des côtes, des rayures foncées ou noires sur un fond de robe fauve qui peut passer par toutes les nuances décrites plus haut. Ces rayures doivent se détacher nettement du fond de la robe. En principe, les marques blanches ne sont pas à rejeter : elles peuvent même être d’un effet très agréable. Taille et poids Taille : mesurée du garrot au sol selon une verticale passant par les coudes. Mâles : 57 – 63 cm / Femelles : 53 – 59 cm. Poids : mâles : supérieur à 30 kg (pour une taille d’environ 60 cm au garrot). Femelles : environ 25 kg (pour une taille d’environ 56 cm au garrot). Défauts Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité. Comportement et caractère : agressivité, méchanceté, caractère sournois, peu fiable ; manque de tempérament, peureux. Tête : manque de noblesse et d’expression ; face sombre ; tête de Pinscher ou de Bouledogue ; sujet baveur ; dents ou langue visibles ; museau trop pointu ou trop léger ; chanfrein tombant ; nez de cuir (truffe lisse, brillante, sans grains) ; truffe qui change de couleur selon les conditions atmosphériques ; truffe claire ; oeil clair dit d’oiseau de proie ; troisième paupière dépigmentée ; oreilles mal coupées ; si l’oreille n’est pas coupée : oreilles flottantes, à demi-dressées ou droites, oreilles en forme de rose ; torsion ou déviation latérale de la mâchoire inférieure ; implantation dentaire défectueuse, denture faible ou défectueuse par suite de maladie. Cou : court, épais, présence de fanon. Corps : devant trop ouvert ou trop près du sol ; dos mal attaché ; dos de carpe, dos ensellé, maigre ; rein long, étroit, affaissé, mal attaché à la croupe, voussé ; croupe tombante ; bassin étroit ; ventre tombant ; flancs creux ; attache de la queue

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Le dressage du Boxer

Le dressage du Boxer

Comment dresser un boxer ? Pour ce qui est du dressage de base, rien ne vous empêche d’essayer de vous débrouiller tout seul : vous trouverez dans le commerce de nombreux livres sur ce thème et ils pourront vous aider à faire vos premiers pas dans ce domaine. Toutefois, pour les attaques, il est indispensable d’utiliser un figurant ayant l’habitude de ce genre d’exercice, car une personne inexpérimentée risque de commettre des erreurs susceptibles de gâcher entièrement le caractère de votre chien. Aujourd’hui, on trouve des centres cynophiles et des écoles de dressage un peu partout en France. Vous pourrez vous y rendre pour effectuer un bon travail sous la direction d’instructeurs compétents et de figurants expérimentés : pour plus de renseignements, adressez-vous à la Société centrale canine (SCC), qui vous conseillera les meilleures écoles. D’une manière générale, les cours collectifs ont lieu le samedi et le dimanche, mais presque tous les centres offrent également la possibilité de cours personnalisés qui ont lieu au jour et à l’heure souhaités. Bien entendu, ces cours individuels coûtent plus cher, mais ils permettent à chacun de dresser personnellement son chien, en apprenant les secrets de la conduite et de la psychologie canine. L’habitude, autrefois très répandue, de laisser le chien dans une école pendant un mois ou deux puis de revenir le prendre une fois l’entraînement terminé a pratiquement disparu. En effet, de la sorte, il ne se crée pas un véritable “binôme” et le chien n’obéira jamais à son maître aussi rapidement et avec autant de confiance qu’à son dresseur. Cette solution n’est conseillée que si vous n’avez vraiment pas une minute de libre dans la semaine. Mais si vous n’êtes pas disponible, vous ne devriez pas avoir un boxer, qui a toujours besoin d’attention et pas uniquement pendant la période de dressage. La conduite en laisse Le chien doit maintenir son attention constamment sur le conducteur, sans jamais abandonner la bonne position (l’épaule à la hauteur du genou gauche du conducteur), en suivant chacun de ses pas et chaque changement de direction ou de vitesse. En outre, le chien devra s’asseoir à chaque arrêt du conducteur. La conduite sans laisse Cet exercice est identique au précédent, mais il comporte certaines difficultés supplémentaires : le lien entre le conducteur et le chien doit être si fort que l’utilisation de la laisse devient superflue. Assis et couché Ces exercices sont assez simples, car il s’agit de positions que le chien prend souvent spontanément. Le couché libre Le conducteur donne l’ordre “reste”, puis s’éloigne du chien qui reste en position couchée. Un chien bien dressé peut rester l’immobile pendant vingt ou trente minutes. L’appel Au départ de cet exercice, le chien est en position couchée. Dès qu’il entend l’ordre, le chien doit courir le plus rapidement possible vers le conducteur et s’asseoir face à lui. L’envoi en avant Sur un ordre du conducteur, le chien se lance dans la direction indiquée par la main ; à l’ordre suivant, il se mettra en position “couchée”. Le saut avec rapport Le conducteur lance l’objet à rapporter de l’autre côté d’un obstacle. Lorsqu’il entend l’ordre “apport”, le chien saute l’obstacle, ramasse l’objet, effectue un deuxième saut de retour et va s’asseoir face au conducteur. Enfin, lorsqu’il entend l’ordre “laisse”, il lui remet l’objet. La palissade avec rapport Cet exercice est un peu plus difficile que le précédent, car il faut passer une palissade. Cet obstacle, très haut, ne peut être surmonté d’un bond, et doit être “escaladé” par le chien.

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Les emplois du Boxer

Les emplois du Boxer

La garde du territoire Pour avoir un bon chien de garde, il faut choisir un chiot équilibré et très vigilant. Faites en sorte qu’il ait des relations de socialisation avec de nombreuses personnes à l’extérieur, mais limitez les contacts avec les inconnus à l’intérieur de la maison. La défense personnelle Pour avoir un bon chien de défense, il faut choisir un chiot très équilibré et plutôt agressif. Un chien de défense extrêmement agressif peut être difficile à gérer : ne le choisissez que si vous êtes déjà un dresseur expérimenté. Contre le vol à l’arraché Parmi les différentes “spécialités” du Boxer, il y a celle de la lutte contre le vol à l’arraché. Ce dressage, très utile pour ceux qui vivent dans les grandes villes, pourra se faire dans le cadre d’une école où les chiens et leur maître travaillent ensemble. Le boxer dans les sports cynophiles Pour ceux qui souhaitent avoir un chien “sportif” il y a deux possibilités : les épreuves de travail et l’agility dog. Épreuves de travail Les épreuves de travail, de niveaux de difficulté divers, prévoient que le chien exécute des exercices d’obéissance, de piste et d’attaque. Si l’on travaille avec le chien de dix à vingt minutes par jour, deux ou trois fois par semaine, on peut parvenir à un bon niveau de dressage et s’engager dans les premières compétitions. Les épreuves de travail ont des niveaux de difficulté différents. Pour un boxer, il est possible d’accéder aux épreuves de type FCI, c’est-à-dire ce que l’on appelle les “épreuves IPO” (Internationale Prüfung Ordnung) ou aux épreuves allemandes de type SchH. Les épreuves IPO et SchH sont divisées en trois niveaux de difficulté : respectivement IPO 1,2,3 et SchH I, II, III. Pour ces trois niveaux, on a prévu une section “obéissance”, une section “piste” et une section “attaques”. Il existe une Association technique internationale du Boxer, l’ATIBOX, qui regroupe presque tous les clubs de Boxers du monde. Cette association organise tous les ans un championnat de travail et un de piste. L’agility dog L’agility dog est une discipline relativement nouvelle, mais elle compte un grand nombre de passionnés. Il s’agit de faire effectuer au chien un parcours d’obstacles semblables à ceux qui sont prévus dans les concours hippiques (mais, bien entendu, à des dimensions réduites). Le chien ne porte ni collier ni laisse et il doit courir sur le terrain et surmonter les obstacles qui lui sont indiqués au coup par cour par le conducteur, qui court avec lui. Dans ce sport, les meilleurs résultats sont obtenus par des Border Collies, des Bergers allemands et des bergers belges ; mais un boxer, docile et agile, peut faire également bonne figure. Comme toujours, la seule limite est liée à des problèmes de chaleur : le chien doit toujours s’entraîner pendant les heures les plus fraîches. Il est également important de veiller à ce qu’il ne se fatigue pas trop, ce qui pourrait avoir pour lui des conséquences respiratoires néfastes. Le boxer adore sauter, on pourrait même dire qu’il est né pour cela, donc il pourrait continuer à outrance sans faire comprendre qu’il est fatigué ou qu’il commence à respirer avec difficulté. Si vous observez des signes de stress, interrompez immédiatement l’entraînement. Bien entendu, pour les compétitions, ce n’est pas vous qui choisirez l’heure : il est possible que certains concours soient organisés sous un soleil cuisant. Dans ce cas, gardez le chien à l’ombre avant et après l’épreuve, et mouillez souvent sa tête. Si vous respectez ces précautions, cela ne devrait pas passer de problèmes.  

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Le boxer : un chien utile

Le boxer : un chien utile

En famille, un Boxer peut se rendre utile de différentes manières : en gardant la maison, en devenant un bon chien de défense, en protégeant les enfants et en veillant sur eux lorsque les parents sont absents. Sachez que le chien aime se sentir utile et qu’il doit donc avoir une tâche précise à l’intérieur de la famille : dans le cas contraire, il ne sera pas heureux. Un chien de garde n’a besoin d’aucun dressage : il défend spontanément son territoire contre les intrus. Pourtant, les Boxers sont souvent tellement amicaux avec les inconnus que le maître peut se demander s’ils sont vraiment des gardiens valables. Ne vous laissez pas abuser par les apparences et, pour savoir ce qu’il en est véritablement, demandez à un ami de faire du bruit ou d’essayer d’ouvrir la porte la nuit, pendant que vous ferez semblant d’être sorti. Il est quasiment certain que le chien se mettra à aboyer furieusement. Parfois, on ne se rend pas compte qu’un Boxer est un bon gardien uniquement parce qu’en notre présence, il considère qu’il n’a pas de décision à prendre et qu’il laisse les choses entre les mains du “grand chef”. Il en va tout autrement si l’on souhaite avoir un chien de défense. Dans ce cas, il est inacceptable de laisser le chien agir spontanément, car il pourrait prendre pour une agression contre son maître les gestes d’amitié les plus simples (par exemple une poignée de mains ou une tape sur l’épaule). Il n’y a vraiment pas lieu de se glorifier de ce type d’attitude hyper-protectrice. Un chien qui défend son maître contre ses amis n’est pas un grand défenseur, mais un animal en pleine confusion et potentiellement dangereux. Un chien de défense doit toujours être dressé : parce qu’il doit apprendre à distinguer les dangers réels des fictifs parce que son maître doit constamment le contrôler, guidant chacune de ses opérations, et ne jamais lui laisser l’initiative.  

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Quand il y a un autre animal à la maison avec votre boxer

Quand il y a un autre animal à la maison avec votre boxer

Un boxer et un chat qui grandissent ensemble peuvent devenir de grands amis. S’il y a déjà un Boxer adulte à la maison, l’arrivée d’un chaton ne devrait pas poser de problèmes. En effet, le Boxer est presque toujours amical avec les autres animaux, il se contente de haïr ses congénères du même sexe. Seule la jalousie pourrait provoquer quelques “grincements de dents”. Pour l’éviter, “présentez” le nouvel arrivé au chien puis consacrez à ce dernier beaucoup plus d’attentions que d’habitude. Si le nouvel arrivé est un chiot, le plus grand verra le fait comme une invasion de son territoire et manifester son désaccord — sans agresser le chiot. Le chiot se soumettra (en se jetant sur le dos, le ventre en l’air, ou en léchant le museau de l’adulte) et ce geste inhibera l’agressivité de l’adulte. N’oubliez pas de montrer à l’adulte que vous l’aimez énormément. Il peut être assez difficile de faire accepter un Boxer chiot à un chat adulte. Les premiers jours, il faudra surveiller que le chiot ne se fasse pas griffer le museau. Le chat adulte aussi devra recevoir plus d’attention, et de caresses que d’habitude. Même s’il reste jaloux, il s’habituera au chiot en quelques jours. Ensuite, selon le caractère de votre chat, il s’instaurera une belle amitié ou un simple pacte de non-belligérance.

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Le boxer et les enfants

Le boxer et les enfants

Comment apprendre à un “petit humain” à ne pas avoir peur des chiens   Si les Boxers sont fous de joie à chaque fois qu’ils voient un enfant, la réciproque n’est pas toujours vraie. Son museau écrasé et son aspect renfrogné risquent d’intimider les plus petits. En réalité, le chien est un ami et il est absurde et contre-nature d’avoir peur de lui. Un enfant “cynophobe” n’aura pas de bonnes relations avec la nature et cela perturbera son caractère. Il a été prouvé que les enfants qui aiment les animaux sont également ceux qui ont les meilleures relations avec leurs camarades (et avec les adultes humains). En outre, les enfants qui s’enfuient pris de panique lorsqu’ils voient un chien sont ceux qui courent le plus de risques d’être mordus. Souvent, les enfants “héritent” de leurs parents la peur des chiens, transmise la plupart du temps simplement par une attitude. Voici quelques conseils utiles. Pour les parents qui ont peur des chiens Essayez d’expliquer, tout d’abord à vous-même, puis à votre enfant, que la peur des chiens peut avoir une motivation personnelle (un choc pendant la petite enfance, par exemple) mais qu’elle est mal fondée : 99% des chiens (et presque 100% des Boxers) sont totalement inoffensifs. Ne criez pas et ne faites pas de mouvements brusques si l’enfant, spontanément, va vers un chien inconnu : ces attitudes incitent l’animal à croire que l’enfant représente une menace pour lui. Ne dites jamais à un enfant des phrases du type “ne le touche pas, il va te mordre !” ou “ne le touche pas, il est plein de puces !”. Des phrases de ce genre non seulement incitent l’enfant à craindre les chiens, mais ne correspondent pas du tout à des dangers réels. Les puces, s’il y en a, préfèrent rester sur les chiens et il est rare qu’elles passent à l’homme, dont le sang est beaucoup moins appétissant pour elles. Pour ce qui est du danger de morsure, n’oubliez pas qu’un chien agressif, tenu en laisse par son maître, a presque toujours une muselière : s’il n’en a pas, cela signifie que c’est un chien amical, et il n’y a aucune raison d’avoir peur. Il est impossible de prévoir les réactions d’un chien errant. Mais les chiens errants, n’étant pas tenus en laisse, peuvent s’en aller, s’ils n’apprécient pas les attentions de l’enfant… et généralement, c’est ce qui se passe. Il est véritablement très rare qu’un chien morde quelqu’un s’il a la possibilité de s’en aller plutôt que d’attaquer. Apprenez à un enfant à ne pas courir et à ne jamais crier face à un chien. Pour les parents qui n’ont pas peur des chiens Évitez de raconter aux enfants des histoires avec un “grand méchant loup” ou bien, expliquez (avec de simples mots appropriés à l’âge de l’enfant) que le “grand méchant loup” est une invention littéraire et que les véritables loups ne mangent personne. Apprenez aux enfants à ne pas se “catapulter” sur un chien inconnu mais à s’en approcher lentement, en l’appelant et en lui présentant ses mains pour qu’il les flaire. Un chien approche d’une manière correcte ne mordra jamais sans avertissement. Expliquez à l’enfant quels sont les signes d’agressivité (poils hérissés, oreilles couchées vers l’arrière, grognements). Faites-lui comprendre que le chien utilise ce “langage” pour lui dire qu’il ne veut pas être touché et qu’il faut respecter sa volonté de rester tranquille. Apprenez à l’enfant à ne pas courir et à ne jamais crier face à un chien. Pour les parents d’enfants qui craignent déjà les chiens Ne forcez jamais un enfant à s’approcher d’un chien, mais contentez-vous de lui donner l’exemple, en caressant les chiens et en jouant avec eux, sans obliger votre enfant à quoi que ce soit. Montrez à votre enfant des films, des documentaires dans lesquelles les chiens sont représentés comme des personnages positifs. Faites jouer l’enfant avec des chiens en peluche. Pour le premier contact avec un chien “véritable”, ne choisissez jamais un chiot ni un jeune chien, qui ne savent pas se limiter dans leurs effusions. Ils risquent d’effrayer l’enfant, qui ne peut pas comprendre les démonstrations de joie du chien : au lieu de résoudre le problème, cela l’aggraverait. Il est préférable de choisir un chien adulte, calme et aimant les enfants (un boxer est parfait à cet égard) qui se laisse caresser et mener en laisse comme s’il était une peluche vivante. Les enfants et l’instinct prédateur Tous les chiens conservent un certain pourcentage de leur instinct prédateur atavique : le Boxer en conserve un pourcentage assez élevé. Une pulsion instinctive, par définition, est quelque chose qui se déclenche automatiquement, sans que le chien ait à “raisonner”. C’est ce qui le pousse à courir derrière, et parfois à mordre, tout ce qui a l’aspect et le comportement caractéristique d’une proie. Pour le chien, comme pour son ancêtre le loup, tout ce qui est plus petit que lui et qui fuit rapidement en émettant des sons aigus est une proie. Cela correspond exactement à l’image d’un chat en fuite, d’une volaille qui court en caquetant et d’un enfant qui, craignant le chien, s’enfuit en criant ou en pleurant. Un stimulus de ce type risque de pousser le Boxer à se lancer à sa poursuite. Étant donné qu’il s’agit d’un chien très doux avec les enfants, il ne suivra la “proie” que pour jouer ; mais l’enfant risque d’avoir très peur et sa phobie de s’aggraver. Il est donc indispensable d’apprendre aux enfants à ne pas s’enfuir et à ne jamais crier face à un chien, mais à rester calmes et immobiles dans l’attente de l’intervention des parents. ——————————————————————————————————————– Un enfant de 6 ou 7 ans peut promener un Boxer en laisse et lui faire exécuter quelques exercices simples. Ne vous attendez pas, cependant, à ce que le chien lui obéisse aveuglément. Pour le chien, l’enfant est un chiot et, donc, un inférieur hiérarchique. Lui demander de se soumettre à un “petit” serait une véritable contrainte allant à l’encontre de sa nature. Un enfant de moins de 12 ou 13 ans ne devrait jamais essayer de dresser un chien, si ce n’est par jeu (ce que le Boxer apprécie beaucoup). Un enfant et un chien qui s’entendent bien partageront des moments merveilleux. L’enfant risque alors d’oublier certaines règles d’hygiène. Apprenez-lui à les respecter (rares sont les mamans qui apprécient les goûters assaisonnés à la bave de chien) mais n’en faites pas un drame si cela arrive. Le chien ne transmet à l’homme que de très rares maladies et un chien régulièrement vacciné, bien tenu et en bonne santé ne présente aucun danger.  

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