les chirurgies de mon animal de compagnie

De nos jours, les chiens sont opérés dans des conditions presque identiques à celles de leurs maîtres, avec examen sanguin préalable, et contrôle cardiaque si nécessaire. Après une injection de pré-anesthésique, l’animal est placé sous anesthésie gazeuse. Masque, blouse chirurgicale, gants, champ opératoire stérile sont de rigueur pour toute chirurgie majeure. Une bonne antisepsie (désinfection) avec couverture antibiotique est respectée même lors de chirurgies mineures. Nous ne parlerons ici que des chirurgies de convenance, la décision de procéder à des opérations de chirurgie thérapeutique relevant du seul vétérinaire.

Certaines chirurgies appelées de “convenance” se pratiquent de façon routinière. Essorillage (taille des oreilles) et caudectomie (taille de la queue) ne sont plus autorisés pour l’esthétique.

Pour vous familiariser avec les chirurgies de convenance, en voici une brève description avec leurs avantages et leurs inconvénients pour l’animal.

La stérilisation de la chienne

Différentes chirurgies sont possibles :

L’ovariectomie : elle consiste à enlever seulement les ovaires. La chienne ne peut plus avoir de chaleurs, ni avoir de chiots
la ligature des trompes : elle consiste, par une suture au niveau du conduit qui relie l’ovaire à la corne de l’utérus, à empêcher la descente et la nidation de l’ovule : la chienne a toujours ses chaleurs.
l’ovario-hystérectomie : le chirurgien enlève à la fois des ovaires et l’utérus.
Cette méthode a l’avantage de prévenir définitivement les chaleurs, de stériliser l’animal complètement , d’empêcher les grossesses nerveuses et de supprimer toute possibilité de métrite ou de pyométrite. Pratiquée sur les jeunes chiennes (moins de trois ans), elle prévient le développement des tumeurs mammaires très fréquentes chez les femelles de huit ans et plus. Enfin, elle ôte cette envie de vagabonder qu’à la chienne en rut et diminue les risques d’accident (rien n’arrête une chienne en chaleur, pas même la circulation automobile).

La stérilisation du mâle

la ligature du canal déférent (étroit canal qui permet la sortie des spermatozoïdes) ; elle stérilise le chien, mais ne réduis pas son instinct sexuel ; elle prévient les déséquilibres hormonaux parfois consécutifs à la castration.
la castration : elle consiste à enlever les deux testicules ; elle coupe donc tout appétit sexuel et une certaine envie de vagabonder (avec les risques d’accident ou de bataille entre rivaux) et réduit notablement la surpopulation canine ; elle est fortement recommandée dans le cas des chiens masturbateurs chroniques.
Après stérilisation par ablation des ovaires ou des testicules, il est recommandé de nourrir raisonnablement les animaux.