Les cousins du Golden Retriever
Le golden appartient à la famille des « retrievers », au même titre que le labrador, mais aussi quatre races d’origine britannique ou nord-américaine, assez peu répandues, voire totalement méconnues en France.
Dans la famille « retriever », on compte six races (golden et labrador en tête), réunies dans une même association, le Retriever club de France. Malgré de grandes disparités physiques, tous ces chasseurs dits « d’eau » sont réunis sous une même bannière, celle des « chiens rapporteurs » (en anglais to retrieve signifie « rapporter »). Une assimilation qui se fait donc davantage sur la façon de travailler que sur le standard.
En effet, selon la race, les retrievers empruntent aussi bien leur physionomie au terre-neuve qu’au setter. Le labrador reste néanmoins le cousin morphologiquement le plus proche du golden. Seul point commun indiscutable entre tous : un goût immodéré pour l’eau ! Drôle de famille avec des physionomies et des histoires parfois singulières.
Le curly coated
Par exemple, offre un look plutôt insolite, au point que certains osent le comparer à une brebis ! Ce chien, qui revêt un poil tout frisé (poil d’astrakan), à mi-parcours entre l’épagneul et le caniche, déclenche un enthousiasme modéré dans nos contrées, puisqu’il n’enregistre que 5 naissances en France en 2005.
Chesapeake bay
(11 naissances par an en France) possède, quant à lui, des origines lointaines plutôt obscures. En 1807, un bateau anglais s’échoua près des côtes du Maryland (États-Unis). Un navire américain se porta à son secours. À bords se trouvaient deux chiots de Terre-neuve qui furent récupérés par l’équipage et offerts aux familles de l’île. Dressés à rapporter le canard lors des chasses, ils furent croisés avec différentes races de travail de la baie de Chesapeake parmi lesquelles se trouvaient probablement des femelles retrievers à poil plat ou bouclé.
Le flat coated
(192 naissances par an) est probablement né de l’autre côté de l’Atlantique. La pêche à la morue exigeait un auxiliaire capable d’aller rechercher dans une eau glaciale le poisson échappé ou prisonnier des mailles des filets. Mais c’est évidemment le fruit de la sélection des chiens de chasse opérée par les Britanniques au XIXe siècle qui a permis de fixer la race et de façonner son modèle, à poil ondulé, noir ou marron.
Le nova scotia duck tolling
(12 naissances) a volontairement l’aspect d’un renard. En effet, les oiseaux d’eau (duck signifie « canard ») montrent souvent une curiosité à l’égard de ce dernier. Les chasseurs, puis les éleveurs, ont alors favorisé la ressemblance de ce « chien leurre » pour attirer le gibier dans leurs filets ! Il a également la particularité d’avoir au bout de la queue une « flèche blanche » qui permet au chasseur de le distinguer dans les herbes hautes.