Les différentes espèces d'oiseaux de compagnie
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Les différentes espèces d’oiseaux de compagnie

Canaris

Pour nos amis les oiseaux de compagnie, depuis l’introduction des canaris sauvages en Europe, il y a quelques siècles, un grand nombre de races se sont développées et le processus d’évolution se poursuit encore aujourd’hui. On compte trois groupes de base : canaris de chant, canaris de posture et canaris de couleur.

Parmi les canaris de chant, la forme ancestrale, le harz, reste le plus connu.

Les canaris de posture se caractérisent par leur apparence, censée se conformer autant que possible, dans le cas des oiseaux de concours, aux critères officiels établis pour l’espèce concernée. Dans ce vaste groupe, certaines races se sont imposées au niveau international, telles que le gloster, très attractif, qui existe sous les formes huppée et à tête lisse, tandis que d’autres restent localisées. Les races peu communes de frisés figurent également dans cette catégorie, avec des noms qui reflètent traditionnellement leur région d’origine (c’est le cas du frisé parisien, par exemple).

La troisième catégorie concerne les canaris de couleur, élevés à l’origine pour leurs teintes. Elle compte l’étonnant canari à facteur rouge, créé dans les années 1920 : il résulte en fait de la tentative de produire des oiseaux d’un rouge parfait par croisement avec un serin d’Amérique du Sud, le chardonneret rouge.

Le serin du Mozambique

Cet oiseau, particulièrement répandu en tant qu’animal de compagnie, est le plus proche parent sauvage du canari. Le sexe de ce petit oiseau de 12.5 cm de long en moyenne est facile à identifier : les mâles présentent une coloration plus jaune au niveau de la tête et sont dépourvus des taches noires qui parsèment la gorge des femelles. Ces serins requièrent des soins similaires à ceux des canaris domestiques ; bien qu’ils se reproduisent dans des cages, les chances de succès sont plus grandes dans une volière de jardin. Ils édifient un nid en forme de coupelle et, à l’image des canaris, peuvent élever deux portées consécutives d’oisillons. Pour leur croissance, fournissez-leur une ration quotidienne de protéines.

Les astrilds

 

Dans une volière, ces oiseaux constituent les compagnons idéaux des serins chanteurs, mais leur reproduction pose souvent des difficultés. Dans la plupart des cas, le sexage est aisé. Ainsi, la partie inférieure des alstrids cendrés femelles présente un plumage plus pâle. Certains astrilds utilisent une corbeille arrondie pour leur nid, tandis que d’autres préfèrent l’édifier eux-mêmes à partir de végétation trouvée dans la volière, touffes d’herbes sèches, bâtons, mousse et autres matériaux analogues.

Les cordons bleus d’Angola, qui ont des besoins similaires, peuvent également s’intégrer à une colonie. néanmoins, ils sont parfois agressifs envers les membres de leur propre espèce ; veillez donc à n’en introduire qu’un couple dans une volière comportant d’autres serins. Le cordon bleu à joues rouges constitue un bon choix, non seulement en raison de son aspect plaisant, mais aussi parce que son sexage est aisé : seul le mâle présente des marques rouges au niveau des joues.

si les astrilds, tels que cet attrayant cordon bleu à joues rouges, nécessitent des soins attentifs, sachez qu’ils peuvent vivre plus de dix ans i

Le diamant mandarin

Cet oiseau figure parmi les serins les plus répandus dans les foyers. La gorge des mâles présente généralement des bandes noires et blanches, mais cette caractéristique n’apparaît pas chez certains coloris mis au point depuis la domestication du diamant mandarin. On identifie les femelles grâce à la coloration de leur bec, plus orangé que rouge. D’une nature dynamique et extrêmement sociable, ils vivent en groupes ou en couple. Dans le cadre d’un élevage d’agrément, ils cohabitent sans problème avec astrilds et autres serins non agressifs. En termes de reproduction, les couples font preuve d’une grande adaptabilité ; pour leur nid, ils utilisent des boites pour serins ouvertes en façade ou des corbeilles.

Parmi les couleurs les plus populaires figure le blanc à flancs noisette qui, par rapport à la variété standard, présente une tête, un dos et des ailes non pas gris, mais blancs. Les oiseaux bigarrés, avec zones blanches et colorées, sont également très prisés bien que le motif des parents ne permette pas de prévoir celui des oisillons. Les couleurs fauve, cendrée et crème sont aussi bien établies. Chez les nouvelles variétés, la traditionnelle barre sur la poitrine des mâles à gorge noire est remplacée par une coloration noire unie. Il existe aussi une forme huppée.

Le moineau du japon

La provenance du moineau du Japon reste mystérieuse : cet oiseau, introuvable à l’état sauvage, résulterait d’un croisement avec Lonchura striata. Sans doute originaire de Chine, il se serait développé il y a au moins cinq siècles. Son plumage présente des teintes brunes. Le fauve est plus pâle que le noisette foncé ; quant au chocolat, il constituerait la forme initiale. Ces couleurs peuvent aussi se combiner avec du blanc et le moineau du Japon couronné est très populaire. Le sexage est impossible à l’œil nu et seul le chant du mâle permet de le distinguer.

Le diamant de Gould

image source CC BY-SA 3.0

L’étonnant diamant de Gould est assez inhabituel. Dans la nature, il existe avec trois couleurs de tête différentes : rouge, noire et jaune (il s’agit en réalité d’une teinte plutôt orangée). Sa domestication a entraîné des changements de couleur, notamment l’introduction des variétés à gorge blanche. Délicats, ces oiseaux doivent bénéficier d’un logement chaud, tout au moins en hiver. Pouvant vivre en colonie, ils habituent plus généralement dans des cages. Le bec du mâle prend une nuance rougeâtre lorsqu’il est en mesure de se reproduire.

Le grenadier

image source DickDaniels

Il est également haut en couleur, tout au moins le mâle qui arbore ses plus magnifiques teintes durant la saison de la reproduction. Plutôt imposant, cet oiseau ne saurait cohabiter avec de petits compagnons, comme les astrilds. Une fois bien établis, grenadiers et veuves, comme les veuves dominicaines, se montrent plutôt résistants et passeront sans problème les mois d’hiver sans source de chaleur supplémentaire, à condition de bénéficier d’un refuge douillet et bien éclairé avec perchoirs. Ne les logez pas dans des cages : la longue queue des mâles, déployant leurs plus beaux atours au moment de la reproduction, risque de s’abîmer rapidement.

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