Les dressages spécialisés
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Les dressages spécialisés

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Le chien guide d’aveugle

Dans cette discipline qui est tout à l’honneur de la race canine, on préfère souvent le berger allemand, mais d’autres berges, bouviers ou chiens de traîneau se sont révélés excellents. Des centres spécialisés sont chargés du débourrage puis du dressage proprement dit.

Le chien sélectionné doit être obéissant. Après le débourrage et les exercices d’assouplissement traditionnels, on commence par lui mettre sur le dos un harnais, renforcé d’un étrier rigide en U renversé qu’il va garder tant qu’il sera guide. Puis, on lui apprend à signaler les obstacles à son maître : soit à les contourner en laissant un espace raisonnable pour le passage de son maître, soit à s’arrêter et à s’asseoir pour annoncer une marche à franchir (trottoir, première et dernière marche d’un escalier). Le moniteur, muni d’une canne blanche, refuse de passer l’obstacle tant que le chien ne le lui a pas indiqué par son arrêt en position assise.

Les autres dressages

Ils sont nombreux et utilisent certaines particularités des chiens. Grâce à leur odorat, le chien d’avalanche et le chien de catastrophe (tremblement de terre) indiquent aux sauveteurs les endroits où se trouvent les victimes. Le saint-bernard, image même du chien d’avalanche, est maintenant remplacé par le berger allemand.

Toujours grâce à son flair, le chien pisteur participe à la recherche des disparus, de la drogue ou des criminels dans les services de la police, des douanes ou de l’armée. Le chien truffier met son odorat au service des gastronomes, en leur déterrant cette délicieuse friandise qui pousse sous les chênes blancs de certaines régions. Les chiens de berger, de cirque, de combat, de course, de traîneau sont autant d’exemples de cette merveilleuse capacité qu’au chien de s’adapter à toutes les activités humaines et que l’on ne retrouve dans aucune autre espèce animale.

Dressage du chien berger

Il faut choisir un chien dont le caractère puisse s’adapter au travail qu’on exigera de lui. Le chien de berger doit être obéissant, courageux, vigilant, doux et intelligent. Les sujets nerveux ou agressifs ne peuvent convenir à ce travail. Après avoir appris au chien, dès six à huit mois, tous les travaux d’obéissance (et une fois qu’il les a parfaitement assimilés, y compris la marche en laisse et sans laisse), on l’introduit, alors qu’il a entre huit et douze mois, dans un enclos de brebis, et on lui apprend à mordre le mouton sans brutalité au cou, au jarret ou à l’oreille et à lâcher la prise au commandement. On le met ensuite en contact avec un chien déjà dressé qui lui apprendra la conduite du troupeau.

Les chiens de berger peuvent être spécialisés. Le “chien d’écart” joue le rôle de clôture mobile, ramenant les égarés et les traînards, le “chien de rive” protège les récoltes en guidant le troupeau en dehors de celles-ci pendant les transhumances, le “chien de pied” reste à côté du berger et n’intervient que sur ordre.

Les concours de chien de troupeau comptent cinq épreuves : sortie et rentrée d’un parc, passage difficile, conduite du troupeau, intelligence de l’exécution, arrêt du troupeau. Un véhicule circule sur la piste. Les ordres de rassemblement sont donnés par le berger qui agite sa coiffe tout en appelant de la voix.

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