Les oiseaux nicheurs
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Les oiseaux nicheurs

mouettes trydactyles

Le spectacle de la migration et des va-et-vient des oiseaux qui circulent tout le long de nos côtes démontre que l’effectif des oiseaux côtiers est constitué essentiellement de migrateurs et d’hivernants. Néanmoins, notre littoral et les zones humides côtières constituent aussi des espaces de première importance pour la reproduction de nombreuses espèces d’oiseaux. 

Certaines d’entre elles sont considérées comme patrimoniales, puisque menacées au niveau national ou international et/ou confinées à seulement quelques sites de reproduction.

Les différents paysages de notre littoral accueillent l’avifaune en période de reproduction. Les rebords des falaises offrent des possibilités d’installation aux Goélands, aux cormorans, aux fulmars et aux mouettes tridactyles, qui y construisent leurs nids. Des espèces beaucoup moins connues s’y reproduisent aussi, telles que les puffins et les océanites, qui occupent des cavités et des terriers placés en des secteurs inaccessibles sur les îles et les falaises rocheuses.

Macareux moines

Le macareux moine est une espèce emblématique de la conservation des sites marins. Oiseau symbole de la LPO en raison des actions de conservation qu’il suscite, il n’est plus présent que sur quelques rares sites de nidification en France. Il a subi un déclin dramatique durant les années 1960 et 1970 et se maintien vaille que vaille depuis. Le guillemot de Troïl et le pingouin torda ont subi le même triste sort et ne se reproduisent plus que dans quelques sites protégés de Bretagne.

Le fou de Bassan a, quant à lui, progressé de manière très significative à la faveur de la protection de son unique colonie française : la réserve naturelle des Sept-îles, gérée par la LPO. Plus de 20 000 couples s’y reproduisent aujourd’hui.

On peut considérer que cette espèce revient de loin. Quelques couples avaient commencé à nicher sur un des îlots des Sept-îles en 1950. Une progression régulière a eu lieu jusqu’en 1978, année de la marée noire de l’Amoco Cadiz. Cette catastrophe majeure a eu lieu au printemps, alors que les oiseaux étaient présents sur les colonies. Elle a entraîné un déclin important, que l’espèce a mis cinq à combler. C’est depuis une progression très forte que l’on observe, avec un léger ralentissement ces dernières années.

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