Les origines du boxer
le chien

Les origines du boxer

Les origines du chien

Retracer les origines animales, et en particulier celles du chien, est une entreprise bien périlleuse… La chose est d’autant plus difficile que le chien est une espèce qui a beaucoup évolué tant de façon naturelle qu’ensuite par intervention humaine.

Quand l’animal sauvage est-il devenu domestique ? Par quels procédés ? Quelles sont les influences qui ont réussi à le diviser en de si nombreuses races ? Toutes sont-elles issues du même animal sauvage ? Tant de questions, tant de réponses possibles… Les scientifiques ont bien essayé d’y répondre, bien des théories ont été énoncées, beaucoup d’entre elles ont été reconnues comme certainement les plus probables… jusqu’aux résultats de recherches d’une autre personne démontrant tout et son contraire à renfort de preuves « théoriques » et de démonstrations. La chose est difficile à évoquer en quelques pages, ce qui suit ne devra donc pas être pris comme parole d’Évangile, et les personnes qui désireraient en savoir plus s’orienteront vers des ouvrages spécifiquement spécialisés en la matière.

De l’Hesperocyon au Tomarctus

Les chiens, comme tous les canidés, sont des carnivores. Ces derniers, semble-t-il, remontent à l’ère tertiaire, mais il y a 55 millions d’années. Toujours dans l’ère tertiaire, mais il y a 30 millions d’années, vécut l’Hersperocyon, qui serait à l’origine des canidés qui naquirent en Amérique du Nord et se seraient répandus dans le reste du monde par la suite. L’évolution l’aurait fait se « transformer » en Pseudocynodictis, animal long et bas sur pattes. Vint ensuite le Mesocyon, avec une ossature se rapprochant déjà plus du canidé. Le Mesocyon « engendra » le Cynodesmus, ancêtre lui-même du Tomarctus, beaucoup plus connu. À peu près, tous les chercheurs s’accordent à penser que le Tomarctus serait au sommet de l’arbre généalogique de tous les Canis, entendez par là tous les canidés. Le Tomarctus serait donc l’ancêtre des canidés tels que les loups, les chacals, les lycaons… ; c’était un prédateur court sur pattes.

Il existe ensuite plusieurs théories, toutes plus ou moins probables et controversées. Certains auteurs voient le loup descendre du Tomarctus, qui, suivant sa répartition géographique, se divise en plusieurs variétés qui donneraient chacune plusieurs branches de chiens de types différents. D’autres voient le loup dans une de ces branches, et donc toutes les branches issues directement du Tomartus. On le voit, les théories sont variables et non exhaustives. 

  • le Canis familiaris intermedius serait pour certain originaire du chien des Tourbières, lui-même originaire du grand loup du nord ; pour d’autres, il serait issu des petits loups d’Inde et d’Arabie…. Et il serait à l’origine des chiens de chasse (et, pour certains auteurs, également des chiens de trait)
  • Le Canis familiaris leineri serait l’ancêtre des Lévriers et des Terriers, ou peut-être uniquement des Lévriers. Il serait issu directement du Tomarctus ou par l’intermédiaire des petits loups d’Inde et d’Arabie.
  • Le canis familiaris metris-optimoe aurait pour origine le loup indien et aurait donné naissance aux races bergères
  • Le Canis familiariss inoxtranzewi serait l’ancêtre des Dogues, Bouviers et autres molosses, à moins que ce ne soit des chiens de type Spitz et/ou nordiques, et serait le descendant du grand loup du nord
  • Le Canis familiaris palustris issu également du grand loup du nord puis du chien des Tourbières, aurait donné les Spitz et les Terriers
  • Les chiens de montagnes et les Dogues pourraient descendre, d’après certains auteurs, directement du loup.

Ainsi, au gré des hypothèses, dont certaines parfois particulièrement farfelues, on a longtemps été persuadé que certains chiens descendraient du loup, d’autres du chacal, et quelques autres encore peut-être d’autres canidés proches des deux premiers. Mais actuellement, la plupart des chercheurs s’accordent à penser que toutes les races de chiens auraient pour origine le loup exclusivement, ou son ancêtre. Il est vrai que si l’on observe les loups et les chiens, on peut noter de nombreuses concordances aussi bien sur le plan comportemental que dans la morphologie. Ceci est surtout vrai — ou du moins surtout décisif — en ce qui concerne la forme des dents et la composition des protéines sanguines. Ces dernières sont identiques entre le chien et le loup, alors qu’elles sont manifestement différentes chez le chacal, par exemple.

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