les petits mammifères

Des aptitudes fascinantes

Les rongeurs forment une famille qui, d’un point de vue évolutif, ont particulièrement bien réussi et ont su coloniser la quasi totalité de la planète. Cette réussite, ils la doivent entre autres à l’interaction de leurs aptitudes physiques, de leurs performances sensorielles élaborées et de leur faculté d’adaptation. Les performances sensorielles Les rats ont diverses manières de communiquer entre eux. ===> La communication olfactive joue le plus grand rôle et l’odorat est aussi leur sens le mieux développé. Les membres d’un groupe se reconnaissent à l’odeur et c’est par des odeurs corporelles que les femelles signalent qu’elles sont prêtes à s’accoupler. Les limites du territoire sont marquées à l’aide des sécrétions odorantes de glandes spécifiques, ainsi qu’avec des crottes et de l’urine. ===> les manifestations vocales ne sont que rarement perçues par l’homme, car elles se situent dans le registre des ultrasons (que nous n’entendons pas), seuls les petits dans leur nid et des animaux qui se battent ou sont très peureux produisent des sons perceptibles. Les rats ont également une bonne ouïe, supérieure à celle de l’homme. Ils peuvent surtout percevoir des fréquences plus hautes, ce qui est important pour la communication ; en outre, leurs oreilles bougent indépendamment l’une de l’autre pour localiser la source du bruit. ===> les poils tactiles qu’ils portent sur le museau, appelés vibrisses, sont reliés à une quantité particulièrement importante de nerfs ; en combinaison avec les autres sens, ils leur permettent de trouver leur chemin, même dans une obscurité totale. D’autres poils tactiles sont répartis sur l’ensemble du corps et reconnaissent les stimuli. ===> La perception visuelle joue chez les rats un rôle limité. Ils sont myopes et évaluent plutôt mal les distances. Pourtant au crépuscule, ils voient mieux que l’homme parce que leurs yeux sont capables de tirer meilleur parti de la lumière restante. Anatomie d’un artiste de la survie Les rats ont un corps trapu, compact, qui ne se remarque pas, presque passe-partout. Et c’est justement ce qui fait de lui un athlète complet doté de beaucoup d’aptitudes différentes. ===> la dentition du rat est typique du rongeur. Les quatre longues incisives (deux en haut et deux en bas, n’arrêtent jamais de pousser et sont séparées des molaires par une lacune, dans laquelle les lèvres peuvent se loger en sécurité lorsque l’animal ronge. Si ces incisives ne sont pas suffisamment usées et deviennent trop longues, cela entraîne des problèmes de santé. Les molaires déchiquettent la nourriture, mais elles ne poussent plus. ===> la longue queue nue, qui est la cause de l’aversion que beaucoup éprouvent envers les rats, leur sert à la fois de balancier et d’appui. ===> Les pattes de ces plantigrades sont proportionnellement grandes et légèrement poilues au talon. Elles leur donnent de la stabilité et, avec les pattes arrière bien musclées, pourvoient à donner la poussée nécessaire pour courir, se maintenir en équilibre et grimper. ===> les pattes avant font penser à des mains humaines et peuvent être utilisées de façon presque aussi polyvalente, par exemple pour grimper, nettoyer et saisir de façon précise. La différence la plus frappante entre nos mains et leurs pattes, c’est qu’elles ont des griffes et non des ongles. Des talents dans tous les domaines Les rats excellent à courir, fouir et nager. Contrairement aux espèces spécialement adaptées à la vie arboricole, ils sont moins bons quand il s’git de sauter, de grimper, de se maintenir en équilibre sur des petites branches fines ou d’avancer en suspension de branche en branche. Mais du point de vue de l’histoire de l’évolution, c’est justement cette absence de spécialisation qui est la clé du succès du rat brun, qui, grâce à ses aptitudes, a pu conquérir beaucoup d’habitats humains. source : rats édition ulmer

lire plus...»

L’origine des rats

Les rats sont de vrais artistes de la survie, réussissant à s’adapter aux environnements et aux conditions de vie les plus divers. Ils se sont toujours sentis à l’aise avec l’homme qui leur offre – le plus souvent sans le vouloir et sans le savoir  ! – le gîte et le couvert.   Les ancêtres des rats que nous avons  comme animaux de compagnie ont conquis presque le monde entier en se servant souvent pour cela de moyens de transport humains. Aujourd’hui ils ont même « découvert » que l’avion était une façon rapide et pratique pour voyager !  Un peu de zoologie Les rats appartiennent à l’ordre des mammifères qui réussissent mondialement le mieux : celui des rongeurs (rodentia). Ils font partie du sous-ordre des Myomorphes (myomorpha), de la famille des Muridés (Muridae) et du genre Rattus, qui compte plus de 50 espèces.   A l’état sauvage   Les rats de compagnie ou de laboratoire descendent tous du rat brun ou surmulot (rattus norvegicus) ====> En europe vit encore une deuxième espèce de rat sauvage : le rat des champs (rattus rattus). Celui-ci, appelé dans d’autres langues « rat noir », était jadis largement répandu ; aujourd’hui, dans quelques pays européens, il est déjà sur la liste des espèces animales menacées d’extinction. Il est nettement plus petit, plus svelte et a la queue plus longue que ses parents plus largement répandus. Il préfère la chaleur et des habitats plutôt secs, comme les greniers. Grâce à une chasse intensive et à un mode de construction à l’épreuve des rats, l’espèce est en train de régresser fortement. Son caractère craintif et son mode de vie essentiellement nocturne ne le prédisposent guère à devenir un animal de compagnie. ===> Le rat brun est au contraire un véritable sportif polyvalent ; il possède beaucoup de taletns sans atteindre la perfection dans aucun domaine. Il peut parfaitement creuser, grimper, nager et courir, mais il est surpassé par d’autres espèces dans chacun de ses domaines. En conséquence, il est beaucoup moins spécialisé, donc moins dépendant d’habitats déterminés que d’autres espèces de rongeurs. C’est ce qui le rend très adaptable : il s’habitue très vite à de nouvelles conditions de vie. ===>Dans notre environnement, peu d’endroits offrant quelque chose à manger ne sont pas colonisés par les rats. Mais ils préfèrent les lieux souterrains (caves, égouts ou tanières enterrées), d’où ils peuvent rayonner à la recherche de nourriture. On peut les amener à adapter leur phase principale d’activité, mais ces rongeurs sont avant tout actifs la nuit. A savoir Le rat brun Le rat brun est d’une taille plus imposante que le petit rat noir. Il mesure 18 à 20 cm sans la queue ; celle-ci, puissante, dépourvue de poils, a une longueur d’environ 20 à 25 cm. Le poids de l’adulte est en moyenne de 270 g. Les mâles sont généralement plus lourds et plus grands Le rat, animal de compagnie Il y a à peu près 180 ans, dit-on, qu’on attrape les rats pour en faire des animaux de compagnie ; les plus appréciés étaient les blancs, première mutation de couleur apparue.  Ce sont de ces albinos que descendent sans doute aussi les rats qui sont maintenus par millions dans les laboratoires. A l’heure actuelle, les rats sont de plus en plus appréciés comme animaux de compagnie.   source : rats de Gassner des éditions Ulmer

lire plus...»

La santé des petits mammifères

Une fois établis dans leurs quartiers, les petits animaux se montrent généralement robustes. Dans l’ensemble, les problèmes de santé graves résultent d’un changement de régime alimentaire débouchant sur des troubles digestifs. Il n’existe pas toujours de traitement direct car ces animaux réagissent mal face à certains antibiotiques. Pour maximiser les chances de rétablissement, demandez rapidement l’avis d’un vétérinaire. Dans leur refuge, les petits mammifères se révèlent résistants et nécessitent peu de soins réguliers. Coupez leurs griffes lorsqu’elles sont devenues trop longues, ou assurez-vous l’aide de votre vétérinaire. Cette tâche est relativement aisée à condition de disposer d’une paire de ciseaux adaptée. Que faire ? Mieux vaut privilégier les ciseaux dits à guillotine, avec lame glissante, qui permettent de contrôler la quantité d’ongle à couper (la griffe se place dans l’anneau de la lame). Demandez à quelqu’un de maintenir l’animal afin que vous puissiez vous concentrer sur la coupe. Les griffes trop longues finissent par se recourber dans les coussinets, gênant alors fortement l’animal. Si les cochons d’inde sont particulièrement sujets à ce problème, les lapins peuvent également en souffrir. Procédez à la coupe sous un éclairage suffisant afin de pouvoir localiser la veine de la griffe, qui apparaît sous la forme d’une ligne rose courant depuis la base. Pour éviter tout saignement, ne coupez la griffe que là où la veine n’est plus visible. Chez les individus à griffes noires, la fin de la veine ne se voit pas toujours ; soyez alors particulièrement vigilant. En cas de saignement, si vous avez coupé une trop grande longueur de griffe ou à la suite d’une blessure, pressez quelques instants sur l’extrémité afin de stopper l’écoulement. Vous pouvez aussi utiliser un crayon hémostatique (pour coupures lors du rasage), en vente en pharmacie. La malocclusion, due à la longueur excessive des incisives qui empêchent la fermeture correcte des mâchoires, constitue un problème plus difficile à résoudre. Mieux vaut se fier à votre vétérinaire. Sans doute faudra-t-il tailler les dents toutes les huit semaines afin que l’animal puisse continuer à se nourrir normalement. problèmes nutritionnels Les problèmes nutritionnels sont rares chez les petits animaux, notamment depuis que des aliments spécifiques sont en vente un peu partout. Néanmoins, des cas de carence en vitamine C apparaissent parfois chez les cochons d’inde qui, contrairement aux autres, ne synthétisent pas cette substance vitale pour l’organisme. leur régime alimentaire devra donc en comporter. Si vous faites cohabiter lapins et cochons d’inde et leur offrez des granulés pour lapins, vous ne tarderez guère à assister à la survenue d’une affection du nom de scorbut. Des squames et une peau desséchée saignant facilement en constituent les symptômes les plus courants. Un supplément en vitamine C ainsi que l’utilisation régulière d’aliments pour cochon d’inde contenant cette vitamine devraient permettre une guérison rapide. Chez le hamster, l’amenuisement du pelage indique plus un âge avancé qu’une carence nutritionnelle et aucun remède n’existe. Autre affection répandue, à laquelle il est difficile de remédier chez le cochon d’inde âgé : la distension et le gonflement du rectum, provoqués par l’accumulation de matières fécales. Ce problème résulte d’un manque de tonus musculaire. Pour soulager temporairement l’animal, augmentez la part des fibres dans son régime alimentaire. Quoi qu’il en soit, vous devrez vider manuellement le rectum, en le massant doucement avec un peu d’huile d’olive pour évacuer le bouchon. Vous pouvez faire ce soin chez vous ou demander l’aide de votre vétérinaire.

lire plus...»

La reproduction de mon rat ou de ma souris

L’accouplement et la gestation Ces deux activités se déroulent sans difficulté. Les mâles présentent un écart génito-anal bien caractéristique, plus long que chez la femelle, ainsi qu’un sac scrotal bien visible. Généralement, les femelles sont plus petites. Pour encourager l’appariement, placez-le couple en terrain neutre et laissez-le ainsi deux semaines au maximum. Isolez ensuite la femelle en vue de la préparation pour la naissance. La gestation dure environ vingt-trois jours chez les rats et un peu moins longtemps chez la souris. Les rats ont des portées légèrement plus importantes, avec dis petits ou davantage. Séparez ces derniers de leur mère au bout de cinq ou six semaines. Les jeunes souris sont sevrées à 3 semaines et atteignent souvent leur maturité à 3 mois. Les rats nouveau-nés     A leur naissance, les jeunes rats sont démunis et aveugles. Ne les dérangez pas car la mère risque de les abandonner. Les marques sombres sont les prémices du futur pelage noir. Les jeunes rats se caractérisent notamment par la rapidité de leur développement. Les petits dorment les uns contre les autres pour se tenir chaud. A 3 semaines, les jeunes rats bougent et explorent leur environnement. Toutefois, il leur faudra deux semaines supplémentaires pour être tout à fait sevrés et capables d’emménager dans un nouvel abri. Les souriceaux Si le cycle de reproduction des souris est plus rapide que celui des rats, il reste néanmoins analogue. la croissance des petits ne requiert aucun aliment spécifique.   Naissance chez les rats Les rats, outre leur polyvalence et leur faculté d’adaptation, ont développé une autre stratégie pour survivre : leur incroyable fécondité. La Responsabilité Une belle troupe de jeunes rats vous promet beaucoup de plaisir, mais si vous ne trouvez pas preneur pour les petits, votre joie peut vite tourner à l’aigre. Celui qui souhaite multiplier ses rats doit savoir au préalable ce qu’il fera des petits. Il vaut mieux compter avec des portées importantes, plutôt que de se retrouver avec un excédent d’animaux. On m’a offert un jour une rate d’environ 11 mois, dont j’ai pensé (étant donné son âge) qu’elle aurait une petite portée. Mais à ma grande surprise, elle a mis bas 18 petits et les a tous élevés sans le moindre problème ! Déjà, avec une portée moyenne de 6 à 10 petits, il peut être difficile de trouver à les placer tous dans de bonnes conditions. On n’a pas envie qu’ils finissent comme nourriture pour serpents ! Si vous ne voulez pas de naissances, il reste deux possibilités : la castration, que seuls quelques vétérinaires pratiquent. Renseignez vous auprès de votre vétérinaire habituel.la stricte séparation des sexes. C’est la méthode la plus simple et la plus sûre pour éviter les naissances non désirées. Les conditions préalables Si vous êtes assuré de trouver dans votre cercle d’amis et de connaissances assez de preneurs et que vous avez envie d’élever des petits, vous devez encore observer quelques règles : Chez les parents (et si vous les connaissez, naturellement aussi les ascendants) doivent être en bonne santé, tout à fait domestiqués et de préférence paisibles et détendus. Il arrive que des rats nerveux tuent leur portée.les femelles atteignent leur maturité sexuelle avant d’avoir leur taille définitive et il vaut mieux qu’elles ne soient pas couvertes avant d’avoir 5 mois, ni après 12 mois, car il pourrait y avoir des problèmes à la mise bas. Un élevage planifié répond à des conditions particulières. Cela exige plus de place et plus de temps : plus de cages signifie plus d’entretien.N’oubliez jamais que le but essentiel lors de toute “multiplication” doit toujours être la santé des animaux. La reproduction Si on réunit des rats mâles et femelles, on a normalement très vite des accouplements. Après un contrôle génital, le mâle pousse la femelle devant lui avec son nez. Lorsque la rate est prête, elle reste immobile devant le mâle, le dos effacé et la tête dressée et accepte la copulation, qui ne dure que quelques secondes. La copulation se répétera au cours des heures suivantes. Pendant la gestation (20 à 24 jours), les femelles ont besoin d’un peu plus de nourriture et de protéines. Quelques jours avant la mise bas, la rate commence à agrandir et à rembourrer le nid. Elle devient plus calme et peut-être aussi plus revêche. Evitez désormais tout stress aux animaux. Comme les rates peuvent être de nouveau couvertes juste avant la mise bas ou tout de suite après, il est bon de séparer le mâle de la femelle au plus tard quelques jours avant. Et comme beaucoup de rates sans petits volent les jeunes d’autres femelles et que certaines mères dans un groupe se laissent détourner du soin de leurs petits, il vaut mieux isoler la future mère. Petits rats deviendront grands La mise bas a lieu le plus souvent la nuit ou le matin. La mère se met immédiatement à lécher les nouveau-nés. C’est seulement après la naissance du dernier de la portée qu’ils pourront téter pour la première fois. les voir grandir est un vrai bonheur. Les premiers jours, il vaut mieux laisser la mère absolument tranquille. On peut jeter un coup d’œil dans le nid, mais seulement quand la mère est sortie, et sans toucher quoi que ce soit, car l’odeur pourrait la déranger. En cas de stress important les premiers jours, il peut arriver que les femelles tuent leurs petits et les dévorent. Ce comportement naturel nous fait horreur, mais apporte aux animaux vivants à l’état sauvage des nutriments essentiels et les remet rapidement en état pour une prochaine portée dans de meilleures conditions. Beaucoup de rates mordent leur soigneur habituel quand elles ont des petits ou quand elles les déplacent sans cesse dans d’autres nids ; il peut arriver alors que les petits soient blessés ou même en meurent. Pendant la période d’allaitement, la rate a besoin de beaucoup de protéines et doit recevoir une ration bien nutritive. Ils sont complètement nus, sourds et aveugles : ce sont des nidicoles typiques. Le “bar à lait” maternel est leur unique repère. Le premier duvet commence à pousser quelques jours après la naissance. Les petits, encore aveugles, commencent à environ une semaine leurs premières escapades dans le nid, sans aucun sens de l’orientation. Au bout de 14 jours, ils ouvrent les yeux et commencent à explorer activement leur environnement. Lors de leurs excursions Les petits font connaissance avec la nourriture de leur mère. Ils commencent à absorber, en plus du lait maternel de la nourriture solide. Au bout de 6 semaines environ, on peut les sevrer. Selon l’importance de la portée, les rats atteignent leur maturité sexuelle entre 4 et 8 semaines et il vaut mieux alors séparer les mâles de leurs soeurs et de leur mère. A seulement 6 semaines, certains jeunes mâles s’accouplent avec leur mère, avec succès ! Bien qu’il s’agisse là de cas exceptionnels, mieux vaut ne pas courir de risque. Laissez par contre les femelles le plus longtemps possible avec leur mère, qui leur apprend beaucoup. La mère La mère, quand les petits sont encore jeunes, limite leurs escapades. Lorsqu’ils se trouvent trop loin du nid, elle les y ramène en les portant dans sa gueule. Cela provoque chez eux une rigidité cataleptique. Faites en sorte que la cage soit à l’épreuve des évasions. A cet âge, les bébés sont tout à fait capables de passer de force entre les barreaux très serrés. Dès qu’ils explorent leur environnement, il faut aussi qu’ils fassent connaissance avec vous, leur soigneur. Posez par exemple votre main dans leur nid pendant une sortie de leur mère.

lire plus...»

La reproduction de mon lapin

Les lapins sont réputés, à juste titre, pour être des reproducteurs prolifiques ; ne les laissez pas se perpétuer sans avoir préalablement réfléchi au sort de leur progéniture. Le sexe s’identifie aisément dès que l’animal est pubère, c’est-à-dire au bout de cinq mois environ, lorsque les testicules du mâle sont descendus dans le scrotum. Avant cet âge, la distance entre les orifices anal et génital est plus longue chez le mâle que chez sa compagne. La fertilité de la femelle est notamment due au fait que son ovulation n’est pas soumise à un cycle régulier de reproduction. Phénomène inhabituel pour un mammifère, l’ovulation de la lapine est provoquée et le stimulus de l’accouplement pousse les ovaires à libérer leurs œufs. Il en résulte une très forte probabilité de fécondation. Les mâles se battant parfois violemment, il est déconseillé de les laisser ensemble. Les femelles vivent davantage en harmonie dans un environnement spacieux, mais les combats déclenchés par la jalousie d’une femelle à l’encontre de ses compagnes ne sont pas rares. L’accouplement et la gestation Chez les grandes races, la maturité intervient parfois plus tard que chez les petites. Les lapins géants ne l’atteignent qu’au bout de neuf mois, soit une période deux fois plus longue que pour les hollandais, les nains ou les rex. La femelle est prête pour l’accouplement lorsque la peau entourant ses parties génitales, initialement rose, prend une coloration d’un rouge profond. A ce stade, elle peut être mise en présence d’un mâle et généralement l’accouplement ne tarde guère. Pour plus de certitude, mieux vaut laisser le couple ensemble deux jours, après quoi la femelle pourra réintégrer ses quartiers. Faire le nid Lorsqu’elle sait qu’elle est gravide, le moment de la naissance approchant, elle se met à réaliser un nid. les deux premières semaines, elle ne paraît pas grossir ; la prise de poids n’intervient que vers la fin de sa grossesse, sa mobilité ne s’en trouve pas excessivement gênée durant les premières phases. La femelle appréciera une caisse légère en bois pourvue de foin propre, dans laquelle elle pourra donner naissance à sa progéniture. Peu de temps avant, elle arrache des poils de son pelage afin de réaliser le nid destiné à sa portée. Chez les lapins, la gestation dure environ trente et un jours. Si une portée peut compter jusqu’à douze petits, elle ne dépasse généralement pas six à neuf nouveau-nés, ou lapereaux. A la naissance, ceux-ci sont dépourvus de poils et leur peau rose présente souvent des marques sombres semblables à des taches. leurs oreilles sont de petite taille par rapport à leur corps. La croissance   Leur croissance est rapide et le pelage apparaît au bout de quatre jours. Un peu plus d’une semaine après la naissance, les yeux s’ouvrent. Ne faites surtout pas intrusion dans le nid : votre odeur risque d’inciter la femelle à abandonner ses petits ou à les attaquer. Des appels répétés émis par les lapereaux en vue d’attirer votre attention peuvent signaler une alimentation insuffisante : il arrive que la femelle souffre d’une inflammation des glandes mammaires, ou mastite, qui nécessite un traitement vétérinaire en urgence. Sevrer soi-même des lapereaux Si vous êtes contraint de nourrir vous-mêmes une portée de jeunes lapereaux, donnez-leur du lait de chèvre chaud, substitut naturel le plus proche du lait de lapins. Pour vous aider, utilisez un compte-gouttes ou une petite seringue que vous désinfecterez après usage. Toutefois, sachez que par le biais de son lait la femelle transmet aux lapereaux des agents immunitaires : si les petits en sont dépourvus, ils sont susceptibles de souffrir d’infections mineures. Habituellement, le sevrage s’achève au bout de neuf semaines.

lire plus...»

La reproduction de mon hamster

L’accouplement et la gestation L’appariement des syriens doit se faire avec moult précaution afin d’éviter les combats et les blessures en découlant. Une femelle mature se reconnaît facilement au profil de son arrière-train, arrondi et non aplati ; par ailleurs, elle est plus grande que son compagnon. Ne placez jamais un mâle chez une femelle : celle-ci attaquera presque inévitablement ce partenaire potentiel. En revanche, les risques d’agression diminuent si l’on introduit la femelle dans les quartiers du mâle car, dans la nature, c’est elle qui part à la recherche d’un conjoint. Autre solution : regroupez-les en terrain neutre, dans une boîte dotée d’une cloison amovible. Si la femelle est réceptive à son partenaire, l’accouplement se produit habituellement en l’espace d’une heure, après quoi vous devrez à nouveau les séparer. Généralement, on devine qu’une femelle est prête à s’accoupler en caressant son arrière-train : si elle reste immobile, la queue levée, cela signifie qu’elle est dans de bonnes dispositions. Les femelles ayant leurs chaleurs toutes les quatre semaines environ, vous n’aurez pas à attendre longtemps. Leur période de gestation est l’une des plus courtes, tous mammifères confondus. Seize jours après l’accouplement, la femelle du syrien donne naissance à une portée de cinq à sept petits sans défense. La période habituelle de gestation chez les hamsters russes et chinois dure dix-neuf jours. Evitez de déranger le nid : la mère risquerait de développer des instincts cannibales. Les jeunes grandissent rapidement et commencent à sortir au bout de deux semaines. Quinze jours plus tard, ils sont autonomes et doivent alors être logés dans des abris séparés.  

lire plus...»
%d blogueurs aiment cette page :