les petits mammifères

Domestication de la gerbille et des mériones

Ce groupe de rongeurs peuple les régions arides du monde entier. Comme les hamsters, ils se dissimulent pour échapper au danger et à la chaleur de midi. Mais ils sont plus agiles. Leurs pattes arrière, particulièrement développées, leur permettent de faire de grands bonds. Manipulez-les avec délicatesse afin d’éviter qu’ils ne s’échappent. La gerbille de Mongolie, d’une nature sociable, appréciera de vivre avec un ou deux compagnons, plutôt qu’en solitaire. Introduction La gerbille de Mongolie (Meriones unguiculatus), la plus connue de ce groupe, et la plus agréable des variétés domestiques, a fait de nombreux adeptes depuis les années 1960, date à laquelle les amateurs d’animaux de compagnie ont pu commencer à se la procurer. Une expédition en Mongolie, menée par un scientifique japonais en 1954, permit de recueillir les premiers spécimens ; ceux-ci furent élevés au Japon, avant qu’une partie d’entre eux soit envoyée aux Etats-Unis, puis en Europe. En réalité, dès le milieu du XIXe siècle, le père David, missionnaire parcourant cette région de l’Orient, avait déjà découvert ces rongeurs. gerbilles de mongolie vue d’en haut, la couleur naturelle de la gerbille, appelée agouti, contribue à son camouflage. Les parties inférieures présentent une nuance plus pâle.Les gerbilles de Mongolie sont parfaitement capables de vivre dans les régions désertiques ; la couleur sable de leur pelage et leurs marques noires constituent un camouflage parfait vu d’en haut. Leurs parties inférieures, blanches, permettent de réfléchir la chaleur du sable. Leur queue, également recouverte de fourrure, joue le rôle de stabilisateur lorsqu’elles courent. Grâce à leurs longues pattes arrière, qui contribuent à supporter leur poids, ces rongeurs peuvent s’asseoir pour observer les alentours, puis, sentant le danger, sauter brusquement à la manière d’un kangourou. Ils sont capables de faire des bonds de 45 cm de long pour éviter un prédateur potentiel, avant de disparaître précipitamment dans leur tanière. Les habitudes des mériones sont très semblables à celles des gerbilles, les deux espèces étant parfois synonymes l’une de l’autre, c’est le cas de la mérione de Shaw, également membre du genre des Mériones. Les mériones vivent elles aussi dans les régions désertiques. C’est deux espèces peuplent une zone s’étendant de l’Afrique du Nord à l’Asie en passant par le Moyen-Orient. Toutefois, à l’heure actuelle, seule la gerbille de Mongolie est connue dans de nombreuses variantes de couleur ; peut-être vous faudra-t-il chercher des éleveurs spécialisés pour vous procurer des individus d’une autre espèce. Les gerbilles, des animaux de compagnie Les gerbilles se caractérisent par leur grande sociabilité ; vous devez donc les élever en bande. Pour empêcher toute reproduction intempestive, regroupez-les en fonction de leur sexe. Grâce à leur curiosité naturelle, elles s’apprivoisent facilement et finissent par manger directement dans votre main. En tant qu’animaux de compagnie pour enfants, les gerbilles ont l’avantage, contrairement aux hamsters, de ne pas être des animaux nocturnes. Quoi qu’il en soit, elles n’apprécient pas particulièrement manipulations et caresses à longueur de temps : très actives, elles préfèrent être libres de gambader. Bien que leur agilité rende difficile leur capture dans une pièce, elles risquent moins de s’évaporer dans la nature qu’un hamster, par exemple. Les gerbilles restent généralement en surface et, avec de la patience, vous parviendrez à les attraper. La longévité des gerbilles et des mériones est de trois ans. Lorsqu’elle est debout, la gerbille se sert de sa queue pour se soutenir. Dans cette position, elle ne se contente pas de regarder aux alentours mais renifle également l’air afin de capter les odeurs.

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Domestication du hamster

Ces petits rongeurs sont appréciés dans le monde entier. Elevés dans toute une gamme de couleurs et de pelages, ils ont conservé les instincts nocturnes de leurs ancêtres et dorment la majeure partie de la journée. Les hamsters sont des animaux insociables de nature, notamment le syrien, ou hamster doré, qui doivent être logés séparément. Mais ils conviennent parfaitement à des enfants car ils se laissent manipuler, bien qu’ils mordent occasionnellement. Les syriens peuvent cohabiter très jeunes.Les hamsters forment un groupe de rongeurs, de petite taille dans l’ensemble, largement répandus sur le vieux continent. Le hamster commun est le plus gros membre du groupe, avec 33 cm de longueur pour un poids de 475 g environ. On trouve de tels individus dans certaines régions d’Europe mais leur nombre a diminué significativement ces dernières années. L’intérêt suscité par le hamster en tant qu’animal de compagnie est assez récent : il remonte à la capture d’un syrien femelle et de ses petits dans un champ à flanc de coteau, près d’Alep, en Syrie, en 1930. A l’époque, les chercheurs espéraient que ces animaux pourraient fournir quelques renseignements concernant une maladie sanguine parasitaire ; mais avant qu’on ait pu les ramener à l’université de Jérusalem, une partie de la petite famille s’était échappée et personne ne put la retrouver. Quoi qu’il en soit, les individus restants se montrèrent très prolifiques et il ne se passa guère de temps avant qu’ils ne débarquent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Là encore, ils se reproduisirent rapidement et les hamsters du zoo de Londres finirent aux mains d’éleveurs. Cet épisode marqua le début de leur popularité croissante en tant qu’animaux de compagnie et le premier clubs de hamster fut fondé au Royaume-Uni en 1945. Cependant, ce n’était pas la première fois que des syriens étaient élevés en Grande-Bretagne. A la fin des années 1880, l’ancien consul britannique en Syrie était rentré avec une colonie d’élevage, qui avait fini par s’éteindre dans les années 1920. première présentation Lors de leur première présentation au public, ils furent décrits comme dorés en raison de la couleur de leur pelage. Aujourd’hui, ce portrait semble moins approprié car une large gamme de couleurs existe désormais. On les connaît davantage sous le nom de syriens, ou hamsters de Syrie, ce qui permet par ailleurs de les distinguer des hamsters russes et chinois. La forme russe, en particulier, est devenu extrêmement populaire ces dernières années, notamment en raison de son caractère sociable. Elle existe à présent avec des couleurs et des pelages divers.   Le hamster russe nain se rencontre dans la partie orientale de la Russie sous deux formes différentes. La première, le hamster nain saphir, se caractérise avant tout par son pelage : avant le début de l’hiver, il perd des pigments de couleur pour devenir blanc. Cette forme est originaire de Sibérie et du nord du Kazakhstan. Quant au hamster nain de campbell, également de la famille des russes, il provient d’une région plus orientale encore, située en chine du Nord. Découvert en 1905 seulement, il se révèle être un proche parent du saphir. On connaît également ces deux formes sous le nom de hamsters de Dzoungarie. Le troisième hamster nain originaire de cette région du monde est le roborowski, qui peuple les régions désertiques de Mongolie. On l’identifie facilement en raison de l’absence de raie noire le long de son dos. Les amateurs d’animaux de compagnie ne peuvent se procurer ces trois formes naines que depuis les années 1980, période à laquelle elles sont devenues disponibles en grandes quantités. Il est plus difficile d’acquérir un hamster chinois, moins répandu. Cet animal se distingue des autres races par la longueur de sa queue, qui mesure 2 cm environ. Originaire du nord de la Chine, il présente une bande noire sur son dos. Son pelage est plus court et plus lisse que celui du hamster russe nain. En moyenne, l’espérance de vie d’un hamster de compagnie oscille entre deux et trois ans.

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Domestication du cochon d’inde

Les cochons d’inde appartiennent à l’ordre des rongeurs et font partie de la famille des Cavidés. Originaires de la région des Andes, en Amérique du sud, ils furent sans doute d’abord domestiqués par les Incas, il y a plus de sept cent cinquante ans. Leurs ancêtres sauvages diffèrent nettement des variétés de couleurs actuelles. Leur pelage présente des motifs agouti grisâtre, rappelant celui des lapins sauvages et constituant un bon camouflage. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que les cochons d’Inde ont été introduits pour la première fois en Europe. De nombreuses explications tentent de justifier leur nom original. Il se peut que le mot “Guianas”, la région dont ils sont originaires, ait été altéré en Guinée. Ou peut-être est-ce parce que les premiers bateaux qui les acheminaient sur l’océan Atlantique passaient par la Guinée, sur la côte occidentale de l’Afrique, avant de se diriger vers le nord en direction de l’Europe. Enfin, une explication d’ordre commercial existe : ces petits rongeurs étant devenus rapidement très recherchés en tant qu’animaux de compagnie, il est possible que ce nom reflète leur valeur autrefois élevée en Angleterre, qui pouvait atteindre la somme considérable d’une guinée. En revanche, on comprend aisément qu’ils soient assimilés à des cochons : cette comparaison ne se fonde pas uniquement sur leur aspect plutôt compact mais également sur leurs “grognements”. Leur nom scientifique, “cavia porcellus”, n’est donc guère surprenant. Les cochons d’Inde, parfois appelés cobayes, appartiennent au genre des Cavia, qui se caractérisent par la disposition particulière des muscles des mâchoires et une période de gestation plus longue que chez les autres rongeurs. Si leurs portées sont moins nombreuses, les petits naissent cependant dans un état de développement relativement avancé. Pour les cochons d’inde sauvages, entourés de nombreux prédateurs potentiels, le camouflage est essentiel à leur survie.Les jeunes cochons d’inde sauvages, à leur naissance leur développement est tel qu’ils se déplacent déjà de manière autonome.

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Domestication du lapin

Lapin de garenne s’il existe 25 espèces de lapins sauvages à travers le monde, l’ancêtre commun aux races domestiques actuelles est le lapin de garenne, originaire des régions méditerranéennes. Tout d’abord considéré comme une source de nourriture, il était élevé dans de vastes enclos extérieurs. On ignore avec exactitude la date de son introduction en Europe du nord. Peut-être fut-il apporté par des armées romaines lors d’invasions ? Toutefois, il n’existe aucune preuve de l’établissement d’une population de lapins sauvages à cette époque. A l’origine, les lapins étaient prisés pour leur fourrure et leur chair. Ce n’est qu’à la fin du XIX e siècle que les éleveurs commencèrent à les apprécier en tant qu’animaux de compagnie. Un certain nombre des variétés existantes étaient alors déjà bien établies. Héritage du passé, la classification actuelle des races repose sur leur fourrure d’une part et sur leurs caractéristiques originales d’autre part, le premier de ces deux groupes étant formé des lapins autrefois élevés à des fins alimentaires. Dans les années 1950, la survenue de la myxomatose, maladie virale mortelle, transforma l’attitude du public vis à vis de leur consommation car la vue de ces animaux malades mourant dans la nature constituait un bien pénible spectacle. Résultat direct de ce changement de perception, le lapin est devenu le plus prisé des petits animaux domestiques, grâce à son tempérament doux et à son aspect attrayant. A l’heure actuelle, on compte plus de 200 races, certaines très rares, d’autres en cours de développement. L’une des plus récentes est le lapin tête de lion, relativement petit, doté d’une crinière semblable à celle d’un lion. On déplore l’extinction de certaines autres, telles que l’angevin, la plus grosse race de lapin jamais connue : les individus de ce groupe avaient une envergure de pattes de 1.2m et pouvaient peser jusqu’à 15 kg. La plupart des lapins possèdent un pelage ras à l’exception de l’angora doté de poils longs ; celui-ci élevé depuis des siècles pour sa laine , nécessite des soins spécifiques afin que sa fourrure ne se ternisse pas. Tout lapin ayant un ancêtre angora, tel que le cash-mere lop, fera l’objet d’un brossage quotidien. En revanche, la plupart des autres ne nécessitent guère de soins.

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un logement pour mon chinchilla

Les chinchillas ont besoin d’un refuge spacieux et les animaleries proposent désormais des cages spécifiques. Vous pouvez également convertir des caisses pour chat en logement approprié. Par ailleurs, n’oubliez pas que les chinchillas apprécient les perchoirs. La conception de la cage Pour un couple de chinchillas, une cage de 50 cm environ sur un mètre de hauteur convient tout à fait. Le maillage de grillage ne doit pas excéder 5 x 2.5 cm pour un animal adulte ; divisez ces mesures par deux pour un jeune animal. Si vous réalisez vous-même la cage, utilisez de préférence du grillage de 16 au minimum, capable de résister aux dents aiguisées. Pour cette même raison, fixez la structure en bois à l’extérieur de la cage. base métallique Une base métallique surmontée d’un enclos constitue une solution bien plus durable qu’un bac en plastique, que votre animal risque d’endommager. Veillez à couper les bouts de fil métallique qui dépassent et risquent de blesser le chinchilla. Pour l’escalade et le grignotage, disposez des branches épaisses ; ne les prélevez pas sur des arbres récemment traités ou potentiellement nocifs ( if, cytise ou pin). sycomore et manzanita sont tout indiqués : leur bois est droit et résistera aux dents des chinchillas. Autre solution : des branches de pommier, robustes et faciles à trouver. Attachez solidement les branchages : s’ils tombent, ils peuvent blesser gravement, ou même tuer, les occupants de la cage. De grosses agrafes fixées sur le grillage depuis l’extérieur les maintiendront en place ; vérifiez régulièrement qu’elles restent hors de portée du chinchilla à mesure qu’il ronge le bois. Pour le repos de l’animal, il est judicieux de prévoir une petite boite de 50 cm de long sur 25 cm de large et de haut, placée à même le sol. Fixez également en hauteur une plate-forme grillagée, dessinée aux siestes du chinchilla ; pour éviter toute blessure au niveau des pattes et des pieds, l’écartement des mailles du grillage n’excédera pas 1 cm.

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un logement pour mon rat ou ma souris

Vous ne rencontrerez aucun problème avec des souris et des rats domestiques, à condition que votre logement soit spacieux et sûr et que vous leur offriez un régime alimentaire adapté à leurs besoins. L’hébergement La gamme des modes d’hébergement s’est fortement accrue au cours des dernières années. Vous trouverez des cages spécifiques fournissant beaucoup d’espace pour l’escalade et empêchant toute fuite, une considération extrêmement importante lorsqu’on abrite chez soi de tels rongeurs, qui, une fois libres, se capturent difficilement. Pour plus de sécurité encore, ajoutez un petit cadenas sur la porte. Si vous n’aimez pas les cages grillagées, qui agissent parfois comme de véritables aimants sur les chats, un récipient en acrylique avec toit aéré constitue une bonne alternative. Léger, il est facile à déplacer ; quoi qu’il en soit, comme pour n’importe quel abri destiné à des animaux de compagnie, ne le placez pas sur un meuble devant une fenêtre : par temps chaud, rats et souris risquent de souffrir de contrainte thermique, le verre amplifiant les rayons du soleil. Par ailleurs, la forte lumière du jour bouleversera le rythme de sommeil de ces animaux nocturnes. Choisissez un emplacement à l’abri des courants d’air, car, en dépit de leurs ascendants sauvages, ces animaux domestiques sont sujets aux rhumes. Plateau amovible La plupart des cages pour rats possèdent un plateau amovible en métal qui collecte les excréments. S’il est judicieux de le tapisser de copeaux, n’utilisez pas ceux-ci pour tapisser l’abri où dorment les rats, car ils ont tendances à s’enfouir dans leur litière et les copeaux produisent une poussière nuisible. Rats et souris étant des créatures timides, il est essentiel de leur fournir une épaisse couche de litière dans un coin de l’abri, afin qu’ils puissent s’y réfugier et se pelotonner pour dormir. Une boite en bois renforcera leur sentiment de sécurité. De la litière composée de papiers constitue une meilleure solution que le foin : ces rongeurs sont sujets aux maladies respiratoires déclenchées par la poussière et les moisissures.

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