Les poissons rouges et autres poissons d'eau froide
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Les poissons rouges et autres poissons d’eau froide

Les poissons rouges et autres poissons d'eau froide
Les poissons rouges et autres poissons d’eau froide

Le poisson rouge

Tous les poissons rouges ne présentent pas la même nuance orangée caractéristique. Certains arborent des zones de pigmentation noire, dont la répartition peut se modifier avec l’âge.
Cette espèce, sous ses nombreuses formes, est celle en captivité la plus répandue au monde, notamment en raison de ses facultés d’adaptation : elle peut vivre aussi bien dans un bassin de jardin que dans un aquarium d’intérieur. Tous les poissons rouges descendent de la carpe vert sombre qui peuple la Chine méridionale. Les premiers spécimens ayant acquis une coloration dorée remontent à l’an 400 environ, date à partir de laquelle la population locale a commencé leur élevage sélectif. Les poissons rouges ont été introduits en Europe dans les années 1600 et il en existe désormais toute une gamme de variétés.

Leur couleur a évolué au fil du temps, mais aussi la forme de leur corps et, dans certains cas, celle de leurs nageoires. Le poisson rouge commun est une espèce orangée brillante, qui atteint souvent 20 cm de long, notamment dans un bassin. Il s’agit d’un individu robuste, à l’image du shubunkin de Londres, qui présente un bleu tacheté caractéristique interrompu de zones noires et dorées. La nageoire caudale de celui-ci est plus angulaire que chez son homologue de Bristol. Autre variété brillante, le poisson comète arbore fréquemment une teinte rouge et blanc ainsi qu’une queue pointue. En raison de son dynamisme, cette espèce, particulièrement les grands individus, se plaira plus dans un bassin que dans un aquarium.

Brillant et tout en longueur, l’individu comète est un poisson rouge originaire des États-Unis, poissons rouges d’agrément

En revanche, pour les poissons rouges dits d’agrément, un aquarium est bien plus adapté, car ces individus ne sont pas particulièrement résistants. Ils se reconnaissent à leur plus grande corpulence. Lors de l’achat, vérifiez absolument qu’ils nagent correctement et non pas de biais dans l’eau, ce qui indiquerait un problème de vessie natatoire. Parmi les espèces d’agrément figure le télescope, reconnaissable à sa couleur noire. Le perlé, avec ses écailles érigées semblables à de minuscules perles, a également gagné en popularité ces dernières années.

Les modifications des nageoires caudales ont donné naissance à toute une variété de formes, telle celle en queue de paon du poisson tête de lion, dépourvu de nageoire dorsale. Cette caractéristique permet de le distinguer de l’oranda, car tous deux présentent des protubérances pareilles à des groseilles sur la tête, les capuchons, qui atteignent leur taille maximale au bout de plusieurs années. Ils existent par ailleurs dans une large gamme de couleurs, notamment bleue et chocolat ; les orandas blancs à capuchon rouge sont très prisés.

un oranda chocolat. Ce poisson rouge possède un capuchon sur la tête ainsi qu’une nageoire dorsale caractéristique 

D’autres poissons d’eau froide très courants, tels que l’orfe doré, conviennent davantage à un bassin extérieur. Ces individus actifs ont besoin d’une eau bien aérée et se plaisent essentiellement en groupe. Des variantes bleue et argentée sont parfois disponibles.

La carpe Koï

 

Cette carpe d’ornement peut atteindre 90 cm de long dans un environnement adapté. Élevée depuis des siècles pour sa chair, elle est originaire de Chine et du Japon, où les premières compétitions de couleur ont eu lieu au XIXe siècle. Aujourd’hui, on ne la mange plus.

Le terme “koï” correspond à l’abréviation de son nom complet, nishikigoi, ou littéralement : “carpe colorée”. Les différentes variétés de koï possèdent des noms Japonnais, certaines présentant une couleur unie, comme lagon doré, tandis que d’autres arborent des motifs, comme le kohaku, rouge orangé et blanc.

Si les carpes koï primées dans des concours peuvent atteindre des sommes très élevées à la vente, nombre d’entre elles affichent des prix bien plus raisonnables. Douées d’une croissance rapide, elles doivent évoluer dans de vastes bassins équipés d’un système de filtration permettant l’évacuation de leurs déchets, d’un volume conséquent, conformément à leur corpulence. Elles se montrent très robustes, à condition de pouvoir hiberner en eaux profondes dans leur bassin, là où tout risque de gel est exclu.

shubunkin de Bristol
un poisson tête de lion rouge et blanc, ainsi nommé pour ses renflements charnus sur la tête

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