Les poules

Questions réponses sur les poules

Questions réponses sur les poules

Ma poule ne pond pas, pourquoi ? ♦ Elle est peut-être trop jeune (moins de 22 semaines) trop vieille (plus de 4 ans) ♦ Il fait peut-être trop froid : en dessous de 7°C, elles pondent moins ♦ Elle n’a peut-être pas son quota d’heures de lumière (la lumière agit sur le fonctionnement ovarien) : avec moins de 14 heures de lumière par jour, elle cesse de pondre. Si vous installez une lampe de 60 watts pour allonger  la durée du jour, la ponte reprendra. À titre indicatif, le 3 septembre, il faut allumer la lampe à 5 h 50. À partir du 15 avril, le jour naturel suffit). ♦ Elle n’a sûrement pas la bonne nourriture : les anciens avaient l’habitude de dire que la poule “pond au bec”. ♦ Elle est peut-être stressée ? Pour une bonne ponte, il faut une grande régularité dans l’alimentation et l’environnement : ne lui imposez pas un changement de local, d’habitudes, ne l’exposez pas aux courants d’air, aux bruits inhabituels, à la soif… ♦ Elle est en train de muer : toute l’énergie passe dans le changement de plumage. La mue puisse sur leurs réserves en protéines et calcium. L’arrêt de la ponte peut durer jusqu’à  1 à 2 mois. ♦ Elle est peut-être malade ? Les poux blancs ou rouges, les vers… entraînent un ralentissement, puis un arrêt de la ponte. ♦ Elle est peut-être en fin de cycle de ponte : une poule ne pond pas tous les jours de l’année. Vous n’aurez donc pas d’œufs tous les jours avec une seule poule et il n’y a pas lieu de s’alarmer si l’une de vos poules est en pause de ponte 2 à 3 fois dans l’année. Combien de temps vit une poule ? Dans un élevage en batterie, la durée de vie des poules est d’un an en moyenne. Dans un élevage familial, si elle est bien soignée, qu’elle échappe aux maladies et aux carences alimentaires, qu’elle vit dans un environnement protégé et si on la garde quand elle ne pond plus, elle peut vivre 10, voire 12 ans… plus que certaines races de chiens !   Combien de temps produit-elle des œufs ? Une bonne poule pondeuse produit environ 20 douzaines d’œufs la 1ʳᵉ année de ponte. La 2ᵉ année, 16 à 18 douzaines, mais ils sont plus gros. Vers la 3 – 4 e année, la ponte se ralentit.  Et, vers l’âge de 6 / 8 ans, elle ne donne plus d’œufs. Les producteurs conservent rarement des poules de plus de 2 ans. Mais, vous pouvez garder les vôtres comme animaux de compagnie.   Est-ce que je peux lui mettre une simple gamelle au sol ? Non, la nourriture serait gâchée et souillée. Une bonne mangeoire doit être : suffisamment solide pour supporter un nettoyage régulier bien stable pour ne pas se renverser facilement d’une hauteur et profondeur adaptées les poules ne doivent pas pouvoir s’y percher elle doit être équipée d’un rebord pour empêcher les oiseaux de répandre la nourriture sur le sol. Pond-elle toute l’année ? Non, en hiver, il y a moins d’œufs, à cause des courts jours. Mais, les poules pondent aussi moins quand la température est inférieure à 7°C.   Quelle est la race la plus résistance ? De l’avis de nombreux spécialistes, la poule Isa Brow, issue de divers croisements, est l’une des plus résistantes en plus d’être une bonne pondeuse. C’est elle que l’on appelle aussi la poule rousse, surtout dans le sud de la France. Viennent ensuite l’Orpington, une race lourde et résistante avec une robe très variée, et la Rode Island, une pondeuse robuste, qui donne de gros œufs, même en hiver. Peut-on l’empêcher de chanter ? C’est barbare. Les sons émis par la poule et le coq font partie de leur vie sociale. Si vous ne voulez pas de bruit, ne prenez pas d’animaux. Vous pouvez enfermer le coq à la tombée de la nuit, dans un poulailler obscur et le sortir après le lever du soleil le lendemain. Un coq chante rarement au creux de la nuit, sauf s’il est dérangé par du bruit ou de la lumière.   Peut-on enterrer des poules mortes ? Comme pour les autres animaux de compagnie, le Code rural définit des règles à respecter. Selon l’article L226-2, vous pouvez enterrer vos poules chez vous à condition que : le terrain vous appartient que l’animal pèse moins de 40 kg (quand il s’agit d’un chien ) ! Pour une poule, la question ne se pose pas) que le site d’inhumation soit situé à plus de 35 m de toute habitation ou point d’eau, et à une profondeur minimale de 35 cm que le corps de l’animal soit recouvert de chaux Est-ce qu’on peut la manger quand elle ne produit plus ? C’est une question d’éthique personnelle. Si elle est devenue un animal de compagnie, la tuer et la manger va être difficile.

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Récapitulatif sur les poules

Récapitulatif sur les poules

Si voir gambader des poules en liberté est un spectacle charmant, il ne faut pas oublier que ce sont des animaux et, qu’en tant que tels, elles méritent attentions et soins réguliers. Un poulailler s’entretient et c’est une surveillance quotidienne, de janvier à décembre. Ayez tout cela bien en tête quand vous déciderez de prendre des poules !   Tous les jours, il vous faudra : Sortir les poules du poulailler au lever du soleil, les rentrer le soir. Laver l’abreuvoir, changer l’eau matin et soir laver la mangeoire, mettre des grains deux fois par jour. Compléter le repas par de la verdure, des pâtées passer au moins 5 à 10 minutes tous les jours avec les poules, pour les observer et voir si elles sont en bonne santé (une maladie détectée dès l’origine se soigne la plupart du temps très vite) nettoyer les planches ou changer les copeaux sous les perchoirs vérifier et ramasser les œufs de préférence midi et soir balayer tout aliment non consommé dans la journée, pour ne pas attirer les rats et veiller à ce que la nourriture des poules soit bien enfermée dans des contenants hermétiques. Une fois par semaine Vider la paille des nichoirs ou pondoirs et la remplacer par de la litière propre laver les mangeoires, abreuvoirs à grande eau et les désinfecter vider toute la litière de l’abri, racler les salissures, laver à grande eau et au savon noir, vérifier qu’il n’y a pas de poux, désinfecter au Saniterpen. Sachez cependant qu’un tiers des amateurs nettoient leur poulailler une fois par semaine et un autre tiers une fois tous les 15 jours… La fréquence dépend aussi du nombre de poules, du temps qu’elles passent dans l’abri et de la grandeur du parcours herbeux. Une fois par mois passer au chalumeau tout l’abri et le poulailler, après un grand nettoyage. Certains badigeonnent aussi de la chaux vive sur les murs et les sols (en se protégeant avec des lunettes et un masque, car le produit est irritant). Changer les caissettes qui servent de pondoirs et les mettre en déchetterie Remonter le tas de compost, de paille et de fientes de poules au carré, le retourner, l’arroser pour qu’il se décompose bien et monte en température, ce qui tue les germes. Inspecter les plumes des poules pour vérifier qu’elles n’ont pas de poux rouges. Occasionnellement Inspecter et éventuellement réparer perchoirs, toit, plafond, portes et fenêtres. Vérifier l’installation électrique.    

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Des traitements doux

Des traitements doux

Ils font partie de l’hygiène du poulailler et peuvent être utilisés en prévention ou en compléments d’un traitement médical, pour le bien-être des animaux.   Pour une litière saine En prévention contre les parasites, incorporez à la litière des poules des feuilles, et fleurs séchées de tanaisie, des feuilles de noyer ou bien de la poudre de pytèthre. Ne mettez que quelques poignées de tanaisie, car elle est nocive à forte dose. Pour prévenir la coccidiose Ajoutez du curcuma, de l’origan frais ou en poudre, de l’ail haché, avec du thym et du romarin dans la pâtée ou dans l’eau. Le vinaigre de cidre crée un milieu acide défavorable aux coccidies (1 cuillerée à soupe dans 2.5 l d’eau de boisson, une fois par mois) Pour une belle mue Faites des pâtées chaudes de pommes de terre, auxquelles vous ajouterez 1 cuillerée à soupe d’huile de foie de morue / 500 g de pâtée, et autant de levure de bière. A donner une à deux fois par mois.   Contre les vers L’ail frais haché est préventif, surtout si on l’associe avec du thym, des feuilles de basilic, des graines de courge, de la menthe poivrée. À donner chaque semaine. L’ail renforce de plus les défenses immunitaires et améliore la circulation sanguine.   L’extrait de pépins de pamplemousse : controversé L’EPP s’utilise chez les humains, en interne ou externe, pour ses propriétés antibactériennes. Des humains à la poule, certains éleveurs ont franchi le pas et donnent de l’EPP à leurs poules. Mais, le produit prête à controverse. Quelques références montrent une efficacité remarquable de l’EPP en in vitro, comme antiseptique, antifongique et bactéricide contre de nombreux micro-organismes, tandis que d’autres mettent en évidence que son effet proviendrait des molécules qu’on y ajoute pour sa conservation et qui sont nocives pour la santé (entre autres triclosan, méthyle parabène, et benzéthonium HCI, des anti-microbiens et agents de conservation de synthèse.) Ce produit est donc utiliser avec circonspection. A savoir Visites chez le vétérinaire Aider voir son vétérinaire est une bonne chose, surtout si vous êtes novice, pour qu’il puisse faire un check-up de la poule, vous indiquer les points à surveiller et vous dire comment la garder en bonne santé. Tout symptôme que vous ne savez pas traiter (œil qui coule, plaies, plumes qui saignent, pattes abîmées…. ) doit vous conduire chez votre vétérinaire si vous voulez conserver votre poule longtemps.      

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Jouez la prévention

Jouez la prévention

Manipulez souvent vos animaux dès leur plus jeune âge pour qu’ils ne soient pas stressés quand vous les inspectez.   Avant tout, regarder Observez-les pour avoir en tête les caractéristiques d’une bonne santé. Le moindre changement de comportement, d’habitude ou d’apparence indique un problème.   Les signes qui doivent alerter Le bruit : les poules saines émettent des sons mélodieux. Des poules malades émettent des bruits inhabituels, éternuent, s’étranglent, émettent des sifflements, surtout la nuit. Les odeurs : si l’odeur du poulailler change, c’est mauvais singe Les fientes : elles sont normalement brunâtres ou grisâtres, recouvertes en partie terminale par des déchets blancs. Les fientes d’une poule malade peuvent être vertes, jaunes, sanguinolentes ou liquides. L’apparence : une poule en bonne santé a des yeux vifs, un plumage brillant, bien plein (sauf lors de la mue annuelle, quand elle renouvelle naturellement son plumage). Sa crête est rouge, ferme, les écailles de ses pattes lisses et sa marche souple. Le comportement : une poule en pleine santé est alerte, sa tête et sa queue portées bien hautes. Une poule malade manque de tonus, baisse la tête, se voûte, fait gonfler ses plumes pour avoir plus chaud. Ses yeux deviennent ternes et s’enfoncent ou bien se gonflent. Il peut y avoir des larmes collantes au coin des yeux. Ses narines peuvent couler ou se boucher. Elle peut se gratter. Elle peut boire ou manger plus ou moins que de coutume, ou pondre moins d’œufs. Un adulte perd du poids, un jeune s’arrête de croître. Problèmes de basse-cour Le picage : les poules piquent leurs congénères et abîment leurs plumes qui se tachent de sang. C’est une forme de cannibalisme dû à des carences et qu’une bonne conduite du poulailler évite les bagarres : la société des poules est hiérarchisée et les bagarres sont l’expression de l’établissement de cette hiérarchie. Les poussins commencent à établir leur rang social à 3 semaines. Après quelques semaines, la plupart des bagarres cessent, la hiérarchie étant établie. Si un nouvel animal est introduit, les bagarres reprennent jusqu’à ce que le nouvel arrivant ait trouvé son rang. Si vous introduisez la nouvelle poule, présentez-lui les autres poules une à une, à part des autres, celles de rang inférieur en premier (les plus jeunes ou les plus vieilles). Une fois que la nouvelle a rencontré toutes les poules une à une, mettez-la avec le cheptel. Si vous introduisez plusieurs nouvelles poules, mettez durant quelques jours un grillage entre les anciennes et les nouvelles poules. Quand vous ôterez la séparation, laissez à chaque groupe son propre abreuvoir et sa propre mangeoire. Si chaque groupe comprend un coq adulte, attendez-vous à des combats, même à travers le grillage.

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Les maladies des poules

Les maladies des poules

Elles ne sont pas forcément graves, mais affaiblissent forcément les animaux. Repérez-les dès leur apparition et prenez les bonnes mesures. Les gales La gale des pattes est due à un acarien qui pond ses œufs dans l’épiderme. Les larves se nourrissent de la kératine. Les écailles blanchissent et se décollent. Il peut y avoir une perte d’ongle, de doigt et saignements. On badigeonne de l’huile de cade sur les pattes 3 fois par semaine (après lavage au savon noir). L’huile asphyxie les acariens et a une action cicatrisante.   La gale de peau (ou gale déplumante) On observe des dépôts blanchâtres sur la peau de la tête. La poule se pique et ses plumes tombent. Utilisez un antiparasitaire (demandez à votre vétérinaire, car avec certains produits, les œufs ne sont temporairement plus consommables).   La coccidiose Elle est causée par des micro-organismes, logés dans l’intestin de l’animal. Des poules bien soignées développent une immunité naturelle. En cas d’infestation forte, la poule est amorphe, en boule, et les fientes sont molles et sanguinolentes. C’est une maladie très contagieuse et il faut réagir vite. Les coccidiostatiques (produits qui bloquent la prolifération des coccidies sans les tuer), doivent être administrés à toutes les poules. Les poules vaccinées sont immunisées à vie et porteurs d’une forme de coccidie non dangereuse qui bloque les vrais pathogènes. Il ne faut pas donner d’anticoccidiens à des animaux vaccinés, car l’on détruirait les coccidies protectrices. Les coccidies se développent dans des conditions d’humidité : supprimez les flaques et veillez à ce que la litière reste sèche.   Les vers La poule attrape ténias ou vers ronds en picorant au sol. On observe un manque de tonus, un amaigrissement, des pontes moins abondantes, des fientes liquides, avec parfois des vers visibles. Vermifugez préventivement les poules, anciennes et nouvelles, sortez-les sur des parcours “propres”, souvent tondus pour que le soleil détruise les parasites, donnez de la litière propre en permanence.   L’anémie Il s’agit d’une carence en fer, due fréquemment à un prélèvement de sang par les poux rouges. Il faut à la fois éliminer les poux (traitements du poulailler sur plusieurs semaines à l’insecticide et au chalumeau, au décapeur thermique ou à la vapeur sous pression, de nuit de préférence), et traiter les poules avec un antiparasitaire. Certains utilisent aussi la terre de diatomée, en poudrage dans les plumes et sous les pondoirs, ou un produit spécial, le Biprotec, mélange de bicarbonate de sodium et de dioxyde de silicium. Donnez aux poules des aliments riches en fer : boudin, foie, viande rouge, en mélange avec des choux cuits. A savoir L’hygiène des mains Lavez et séchez soigneusement vos mains avant et après avoir visité vos poules. Et changez de vêtements et de chaussures quand vous passez d’une poule malade et/ ou en quarantaine ou reste du cheptel.    

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Les prédateurs

Les prédateurs

Le renard Les poules ne sont pas, et de loin, le menu principal du renard. Il ne s’y attaque qu’en cas de force majeure : portée à élever, hiver qui se prolonge, raréfaction de sa nourriture. C’est plutôt un fantastique mangeur de rats et de souris : on a dénombré 48 campagnols dans l’estomac d’un seul individu ! Les rats Ils arrivent attirés par les grains, consomment des œufs et peuvent finir par tuer des couvées ou de petites volailles. On ne soupçonne pas forcément leur présence. Observez si vous voyez de la terre remuée, dans les recoins ou au bas des murs, ou des galeries dans le sol. Il n’y aura pas de souris, car les poules les mangent ! Les autres carnivores Les chiens errants sont pires que les renards : plus gros, plus puissants, moins effarouchés par l’homme, ils détruisent des clôtures qui résistent au renard. La fouine, la belette (en zone rurale) et la martre (en campagne boisée) sont des mustélidés. Elles s’attaquent aux poules, mais consomment aussi des centaines de rats et de souris. Le jour, l’autour des palombes peut emporter des poussins ou des poules naines corbeaux et pies pillent surtout les œufs, mais n’hésitent pas à enlever des oisillons égarés. Les hérissons sont des prédateurs méconnus de nos poulaillers. Quand leur nourriture se raréfie, ils peuvent s’attaquer aux jeunes volailles endormies. Les facteurs aggravants Un poulailler mal entretenu, des mangeoires trop pleines et du grain qui reste à terre, une surveillance épisodique, des sacs d’alimentation posés à même le sol… tout cela encourage les rongeurs. Un sol et un plafond non étanches sont également une incitation à pénétrer dans le poulailler. A savoir De sages précautions Ne laissez pas traîner de grains Enfermez toutes les nuits les poules dans un abri impénétrable. (toit et plancher compris) et construisez un poulailler anti-intrusion Si le plancher de l’abri est en bois, tapissez-le avec un grillage solide et fin en veillant bien à la jonction avec le bas des murs la hauteur du grillage doit atteindre au minimum 2 m et la maille du grillage ne doit pas dépasser 1 cm de large afin d’emp^cher les petits mustélidés d’y pénétrer Inclinez la patrie supérieur du grillage vers l’extérieur à 30° Placez au pied de la clôture, côté extérieur, une rangée de dalles de 40 cm de largeur afin que le renard ne puisse creuser un tunnel d’accès ( il n’a heureusement pas le réflexe de creuser un peu avant ces dalles) autre astuce : certains branchent la radio, à volume bas, sur une station où la voix est dominante (France culture par exemple)…. les renards, animaux méfiants, ne s’aventurent pas dans les parages !    

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