Les poules

Construire ou acheter le bon poulailler

Construire ou acheter le bon poulailler

En gardant en tête les bons repères pour le poulailler, vous pouvez en construire un ou en choisir un dans le commerce. Vous serez assuré du bien-être de vos poules. Récupérer, construire ou acheter ? Vous pouvez récupérer et aménager un cabanon de jardin, une cabane de jeux pour enfants, un coin d’écurie ou tout autre bâtiment vide. Dans les régions de climat doux, un simple abri suffit à protéger les poules de la pluie et du vent, puisqu’elles passent beaucoup de temps dehors. Dans une région aux hivers froids, où les animaux passent beaucoup de temps à l’intérieur, le poulailler doit être isolé, chauffable en cas de grand froid, pour que les crêtes et les barbillons des oiseaux ne gèlent pas.   ♦ Quel que soit le type d’abri et de poulailler que vous choisirez, pensez à la manière de désinfecter. Les poux rouges, par exemple, sont des acariens très coriaces et prolifiques et il faut non seulement laver les locaux à grande eau, mais aussi parfois passer le chalumeau et le décapeur thermique pour en venir à bout. ♦ Les bricoleurs construiront leur poulailler, cela revient moins cher que de l’acheter. Ils trouveront facilement sur Internet différents plans avec les matériaux à acheter et les instructions de montage. ♦ Si vous n’avez pas l’envie, la capacité ou ni le temps de bricoler, vous trouverez dans les grandes enseignes de jardin, bricolage ou animalerie, dans le libre-service agricoles (LISA), sur internet et chez les spécialistes différents modèles de poulaillers en kits ou prémontés, du poulailler classique au poulailler ” de luxe”. La capacité d’accueil va de 2-3 animaux à une dizaine de poules naines ou moyennes. Ils sont généralement en sapin imputrescible avec un toit en shingle ou en bois. Quel que soit l’abri, dans les régions où il gèle en hiver. Il faut prévoir l’alimentation électrique (à faire poser par un électricien, ne vous contentez pas de tirer une ligne, c’est dangereux), pour l’électricité, le chauffage d’appoint au creux de l’hiver, voir le nettoyage à la vapeur sous pression. ♦ Les fenêtres et les trappes d’aération seront munies de grillage fin et solide, bien fixé, et qui ne s’arrache pas Poulailler mobile ou non ? ♦ Les poulaillers mobiles (munis de roues ou de brancards) ne conviennent que si vous n’avez que quelques poules, car l’espace est restreint. Ils sont composés de l’abri et de quelques m2 de parcours sous grillage. Les plus petits, ceux qui ne mesurent qu’1 m de haut et 2-3 m² au sol, s’apparentent plus à des cages qu’à des lieux de vie dignes de ce nom. On doit impérativement laisser les poules en sortir la journée pour aller sur un parcours herbeux. Elles doivent aussi pouvoir y rentrer librement durant la journée, pour se mettre à l’abri. ♦ Les poulaillers mobiles se déplacent régulièrement sur de la nouvelle herbe, propre (non infestée de parasites), dans le jardin ou un pré. Mais ils sont lourds et il faut penser à la manière de les déplacer avant de les installer. Une alternative est de diviser le terrain autour du poulailler fixe en plusieurs espaces et de faire une rotation de l’occupation des sols, pour que l’herbe ait le temps de repousser. Si vous ne prenez pas cette précaution, les poules mangent rapidement toute la végétation et se retrouvent sur une surface nue, piétinée, boueuse. Elles n’ont plus de verdure et d’insectes à picorer et vous devrez leur apporter la totalité de leur nourriture. Installez des trappes d’ouvertures menant à chaque partie. En les ouvrant ou les fermant, vous dirigerez les poules vers les parties que vous voulez voir utilisées.      

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Les autres points importants sur les poules

Les autres points importants sur les poules

Un poulailler confortable et bien adapté permet de garder les poules en bonne santé et évite bien des problèmes. Il ne s’improvise pas et doit obéir à quelques règles.   ♦ Le sol sur lequel les pieds de l’abri sont posés ne doit pas favoriser les remontées d’humidité. Une très légère pente du sol améliore le drainage. Surélevez le poulailler de 10 cm au minimum pour qu’il reste au sec. ♦ Le poulailler doit être facilement accessible depuis la maison, à proximité d’un robinet, pour donner à boire aux animaux et nettoyer. Ce qui ne convient pas aux poules ♦ Dans l’abri, les poules n’aiment pas rester sur des sols durs, ni sur du grillage, qui blesse les pattes. Il leur faut une litière sèche et épaisse, qui absorbe les fientes et conserve la chaleur. ♦ Les poules supportent mal la chaleur. Une poule commence à respirer par le bec quand la température atteint 30°C. À 38°C, elle halète. Au-dessus, elle respire de plus en plus vite et écarte les ailes du corps. C’est un signe de stress. Au-dessus de 41°C, elle meurt. Il faut donc assurer une bonne ventilation de l’abri en été, fournir des arbustes sous lesquels les poules pourront se mettre à l’ombre en cas de canicule, installer les abreuvoirs à l’ombre et donner de l’eau froide souvent s’il fait chaud. ♦ Les perchoirs doivent être à la même hauteur, pour éviter la compétition entre poules. Comptes 25 cm de perchoir pour chaque poule. ♦ Pour une dizaine de poules, une mangeoire de 50 cm ou une trémie de 12 – 15 l suffisent. Veillez à ce que les mangeoires soient suffisamment grandes pour que toutes aient accès à la nourriture sans bagarre. ♦ Les poules n’aiment pas les courants d’air. La poule conserve sa chaleur en gonflant ses plumes pour emprisonner de l’air autour de son corps. Un courant d’air qui soulève ses plumes lui fait perdre de précieuses calories. Restez quelques instants dans l’abri pour détecter les mouvements d’air froid au niveau des animaux. Prenez toutes les mesures pour isoler le poulailler. ♦ Les poules n’aiment pas le froid vif. S’il fait très froid, les crêtes peuvent geler la nuit (surtout chez les coqs), ce qui est douloureux et réduit la fertilité. Une bonne isolation du poulailler aide à prévenir les gelures. Installez éventuellement un petit chauffage à infrarouges au-dessus du perchoir. Un contrôle thermostatique déclenchera le chauffage en dessous de 2°C et l’éteindra au-dessus de 2°C.. A savoir Les poules supportent mal le stress Un chien inconnu, un rapace dans le ciel, un bruit inhabituel, des enfants qui les poursuivent, une gamelle qui change de place, tout stresse les poules, qui ont très peu de moyens de défense. Assurez-leur un environnement stable, des horaires de nourrissage réguliers. Manipulez-les calmement. Passez au moins 5 minutes par jour avec elles, pas seulement pour les nourrir ou changer l’eau, mais pour les observer. Plus vous passez de temps avec elles, moins elles seront peureuses.    

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Le poulailler

Le poulailler

C’est l’élément de base pour élever des poules. Choisissez-le avec soin ! Une bonne organisation L’organisation du poulailler doit permettre aux animaux de se reposer la nuit en sécurité, d’être à l’abri de la pluie, de l’humidité et du froid, d’y manger et boire, protégés des prédateurs, d’y pondre et d’y couver en toute tranquillité et dans des conditions saines. L’endroit doit donc être spacieux au regard du nombre de poules, bien ventilé (une bonne aération est différente des courants d’air !), posséder des ouvertures pour la lumière, et une porte, des murs, un toit et un plancher efficaces contre les prédateurs. Il doit être relié au parcours herbeux. Un sol en très légère pente, qui draine bien quand il pleut, est idéal pour poser le poulailler. Les ouvertures de ce dernier doivent être au Sud-est, pour que les premiers rayons du soleil réchauffent l’abri en hiver. Protégez le poulailler des vents froids du nord et de l’est par une haie épaisse et plus haute que le poulailler. Du côté ouest, placez un auvent qui fera barrage aux pluies venues de la façade atlantique. L’idéal est de surélever l’abri pour l’isoler de l’humidité du sol. L’abri du poulailler doit rester sec et aéré sans que les animaux subissent de courants d’air. La ventilation est importante : elle assure un bon renouvellement de l’air et évite l’accumulation des odeurs de fientes. La lumière sera assurée par une ou plusieurs petites fenêtres. Des animaux qui ne sortent pas et qui manquent de lumière deviennent léthargiques, inactifs, improductifs et ont du mal à trouver leur nourriture. Il faut afin installer les perchoirs, quelques pondoirs, une mangeoire et un abreuvoir suffisamment grands pour que toutes les poules puissent y avoir accès sans bagarre, et surélevés, pour une meilleure hygiène. Les bonnes dimensions L’espace total comprend la cage et le parcours : plus ce dernier, moins l’abri a besoin d’être grand. Il faut compter une surface minimum d’1.25 m² pour une race lourde et 1 m² pour une race plus petite (abri et parcours), pour des animaux qui ont accès la journée, à un plus grand parcours. Il faut en effet aux poules suffisamment d’espace vital pour ne pas devenir agressives : les poules trop serrées se piquent entre elles jusqu’au sang, ce qui entraîne un phénomène de cannibalisme. Vous trouverez dans certains ouvrages et spécialement dans les livres anciens, des densités beaucoup plus fortes (4 poules/ m2 par exemple), mais elles sont contraires au bien-être des animaux. Le grillage entourant le parcours ou le poulailler doit mesurer au moins 1.30 m de haut minimum et 2 m si vous voulez le couvrir d’un grillage, et les 30 cm supérieurs doivent être inclinés vers l’extérieur, mesures à prendre contre les prédateurs).      

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Quelle race choisir ?

Quelle race choisir ?

Il existe une diversité incroyable de poules, mais certaines races ont plus d’atout que les autres dans un petit jardin, surtout pour les œufs. Il existe des centaines de races de poules dans le monde et rien qu’en France, 43 sont répertoriées. On classe les races en fonction de leur origine : française, méditerranéenne, anglaise, asiatique, américaine. Chaque classe est divisée en races et en variétés. Les individus d’une même race ont la même conformation, obéissant à un ensemble de caractères définissant un idéal de la race, le standard. Et pour la plupart, le standard se décline en version naine et en différentes couleurs. Le choix est donc difficile. Vous pouvez décider de privilégier les races locales, pour participer à la sauvegarde de l’espèce et soutenir un producteur, ou bien de sauver une poule d’élevage, ou vouloir une bonne pondeuse ou une couveuse.  Dans ce dernier cas, la Wyandotte et l’Ardennaise naine sont parmi les meilleures pondeuses alors que la Faverolles et la Nègre Soie ont la réputation d’être de bonnes couveuses. Mais pour un usage familial, la poule rousse ou la poule Marans feront aussi l’affaire.   La poule qui fait l’unanimité L’Orpington a tant de qualités qu’elle a son propre site et club : www.orpington-club.fr. Elle fut à l’origine créée pour son rendement en viande et en œufs, vers 1886, par un certain W.Cook. Arrivée en France dans les années 1890, elle connut un vrai succès A ce jour, sont reconnues 14 variétés en grande race et 11 variétés en naine. La fauve est la plus élevée chez nous. C’est une poule familière, élégante, sociable, rustique, qui pond même en hiver. De belle taille, elle peut peser plus de 3.5 kg, son corps arrondi et son plumage bouffant lui donne encore plus de volume. Elle est calme, une clôture de 1.20 m suffit à la contenir. La poule rousse aux mille qualités La poule rousse est aussi très répandue. Ce n’est pas une race, mais une variété hybride, à l’origine incertaine, souvent utilisée en élevage industriel : elle provient de divers croisements (Rhode Island, Leghorn, Shaver….). On la trouve entre autres sous le nom d’Isa Brown ou Shaver 579. Elle est connue pour être une excellente pondeuse : approximativement 300 œufs par poulette, la première année de ponte. C’est une poule peu farouche et qui peut devenir familière et attachante.   À savoir : La naine…. elle a tout d’une grande ! Les poules naines ou demi-naines ont deux origines. Celles d’origine asiatique (Nègre Soie, Chabo, Bantam de Pékin….) sont naturellement petites et n’ont pas d’équivalent en grande taille. Les autres proviennent de grandes poules qui possédaient des gènes de nanisme non exprimés et que les sélectionneurs ont su exploiter. Ces races existent donc en deux versions, grande taille et naine. C’est le cas entre autres de la Wyandotte, de l’Orpington, la poule d’Alsace, des Ardennes, de Houdan, de Marans, la Faverolles française, la Brahma, la Leghom, la Sussex.    

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Des poules en ville

Des poules en ville

C’est possible, mais les contraintes sont un peu plus importantes !   De l’herbe avant tout Élever des poules en ville, c’est faire venir la campagne dans la cité ! C’est aussi l’assurance d’avoir quelques œufs frais par semaine. Mais les contraintes restent les mêmes qu’à la campagne : il est indispensable d’offrir à vos poules un parcours herbeux, car gratter, picorer à terre, manger de l’herbe et de la verdure sont des activités indispensables à leur santé. Les faire vivre sur un sol dur, dans quelques mètres carrés, ou les élever sur un balcon, s’apparente à de la maltraitance puisque les besoins ataviques des animaux ne sont plus pris en compte. Il vous faut 40 – 50 m² d’herbe, ou plus, pour accueillir 2 poules.   Des races adaptées à un voisinage proche Bien sûr, évitez les coqs, qui chantent aux aurores. Privilégiez les races calmes, qui grattent peu, comme les naines (pékin, brahma perdrix, sabelpoot) si vous les laissez en liberté, préférez les races peu intéressées par le vol : brahma, nègre soie, orpington, bantam de pékin, cou nu du forez, wyandotte. Le poulailler mobile Les petits poulaillers mobiles posés sur l’herbe doivent être déplacés tous les jours. Cela permet aux poules de disposer quotidiennement d’herbe fraîche, mais réduit aussi la pression des parasites et des pathogènes. Ils comportent des enclos attenants, parfaits en appoint, mais beaucoup trop petits pour les poules au quotidien. Vous devrez donc lâcher vos poules tous les jours dans le jardin pour qu’elles se dégourdissent les pattes. Il vous faudra aussi changer la litière régulièrement, et la recycler en installant un composteur. Sols maçonnés, pratiques, mais litière indispensable Le sol en dur de l’abri protège des prédateurs et se nettoie bien. Certains préfèrent le ciment, d’autres ont opté pour du bois recouvert de lino amovible. Mais ne laissez jamais les poules directement sur le sol. Il leur faut 15 cm de litière de paille, paillettes de lin ou de chanvre, sciure ou copeaux, pour absorber les fientes et isoler du froid. L’ennemi : l’humidité Les poules se promènent volontiers sous la pluie, mais n’aiment pas l’humidité stagnante, qui favorise les maladies et réduit la ponte. Il faut qu’elles puissent se mettre bien au sec dans le poulailler. Les races avec des plumes aux tarses ou avec un plumage fin et bouffant craignent plus l’humidité : conservez-les le plus possible au sec.  Surélevez votre poulailler et faites la chasse aux fuites d’eau (abreuvoir automatique, fuite du toit, infiltrations…). Comblez les flaques, dans lesquelles les poules marchent et boivent, au risque de tomber malades.   Le manque de lumière il faut 14 heures de lumière par jour pour avoir un cycle de ponte en hiver, pour que les poules continuent à pondre, il faut un éclairage d’appoint automatique, le matin et le soir, de préférence progressif, pour ne pas stresser les poules quand il s’allume et s’éteint.      

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La réglementation parfois contraignante

La réglementation parfois contraignante

Malgré les bénéfices apportés par les poules, il y a quelques contraintes, notamment réglementaires. Autant savoir de quel côté est le droit, pour éviter tout souci ! Une législation précise : Il n’y a pas de réglementation particulière à observer si l’on a quelques poules. En revanche, au-delà de 50 poules de plus de 30 jours, votre élevage est assimilé à une exploitation agricole et doit être déclaré en mairie. Des cas particuliers : Certaines municipalités limitent ou interdisent les animaux de basse-cour : contactez le service urbanisme de votre mairie. le règlement de certains lotissements interdit la possession d’animaux de basse-cour. Le poulailler et la loi : Si la surface de votre poulailler dépasse 20 m² sur 2 m de haut, il faut un permis de construire. Aucune distance entre le poulailler et la clôture n’est imposée pour les élevages de moins de 10 animaux. Au-delà, vous devrez les installer à plus de 25 m des habitations et à 50 m de celles-ci s’ils sont plus de 50. Les nuisances : Vos voisins peuvent ne pas apprécier le coquètement des poules et surtout le chant du coq à l’aube. Si le trouble de voisinage devient anormal (par son intensité, sa répétition et sa durée), vous êtes responsable de nuisance (article 1385 du code civil). Le code de la santé publique, avec l’article R1334-31, le confirme : vous devez veiller à ce que vos animaux ne portent pas atteinte à la tranquillité ou à la santé de vos voisins. À défaut d’une solution amiable, c’est le juge d’instance qui règle le litige. Si le poulailler n’est pas nettoyé tous les jours, les odeurs se propagent, et il attire les mouches, ce qui peut constituer là aussi un trouble de voisinage. Le tas de fumier doit être à plus de 35 m d’une habitation, d’un point d’eau, d’une baignade ou d’une voie publique. Consultez le règlement sanitaire départemental. Enfin, les grains dispersés à terre finissent toujours par attirer les rats. Les volailles qui s’échappent chez le voisin ne cessent pas d’appartenir à leur maître (article L211-4 du code rural). Si elles ont causé des dégâts, vous en êtes responsable et devrez réparer (articles 1382 et 1384 du code civil).     A savoir : La grippe aviaire : En cas d’épidémie, les maires des départements concernés doivent recenser les élevages amateurs et s’assurer que les animaux sont confiné (grillage ou filet sur l’enclos, pour que les oiseaux sauvages ne viennent pas se poser). Il y a obligation d’une visite du vétérinaire si l’on ne peut confiner les oiseaux. En cas d’épidémie, les rassemblements d’oiseaux dans les foires sont suspendus.    

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