Les races de perruches ou perroquets
perroquet et perruche

Les races de perruches ou perroquets

Les races de perruches ou perroquets

Le choix d’un perroquet capable de vivre dans une volière d’appartement en zone urbaine nécessite beaucoup de réflexions préalables de votre part, afin d’éviter que vos voisins ne se plaignent de ses cris. D’une manière générale, les espèces de petite taille sont plus calmes et moins destructrices.

 

La perruche calopsitte

calopsitte

Hormis l’espèce ondulée, la perruche calopsitte constitue l’un des oiseaux les plus prisés et les plus répandus en volière. Pacifique, elle peut cohabiter avec plusieurs serins. Les mâles de la forme grise standard arborent un plumage facial jaune clair, avec une nuance orange au niveau des oreilles. La tête des femelles est grisâtre, avec des marques jaunes sur la partie inférieure des plumes de la queue. Compagnons parfaits, les jeunes sont semblables aux femelles, à l’exception de leurs plumes plus courtes au niveau de la queue et de leur cire rosâtre.

Le lutino jaune citron, d’aspect saisissant, conserve les mêmes marques orangées sur les joues que le gris. Parmi les autres couleurs appréciées figurent la perruche cannelle, au plumage teinté de brun, et celle à tête blanche, immaculée pour les mâles et grisâtre pour les femelles. Les variétés pie sont également répandues.

Si les calopsittes peuvent vivre en colonie, vous obtiendrez de meilleurs résultats avec des couples seuls. Nourrissez-les de graines pour perruches et de graines de tournesol, accompagnées d’un complément nutritionnel adéquat réparti sur de la verdure, des pommes sucrées ou des carottes.

Perroquets

le gris est la couleur habituelle des perruches calopsittes. Ces derniers se reproduisent volontiers en volière et les oisillons peuvent devenir d’excellents compagnons

La perruche splendide

Les besoins de la perruche splendide, aussi connue sous le nom de perroquet à gorge rouge, s’apparentent à ceux de la perruche calopsitte. Les mâles se reconnaissent à leurs plumes rouges au niveau de la poitrine. On élève aussi une variété vert-bleu, qui présente une gorge rose saumon.

l’inséparable

Les inséparables à face rose ne sont pas dénués de charme. Un jeune oisillon se reconnaît aux marques sombres sur la partie supérieure de son bec. Ces oiseaux peuvent se reproduire sans problème dans une volière, mais leur sexage est parfois malaisé. Lorsque la femelle est en mesure de s’accoupler, la distance entre les os pelviens s’agrandit, ce qui permet de la distinguer du mâle. On peut également procéder à une analyse d’ADN. En période de reproduction, les inséparables se remarquent des autres perroquets, recherchant des matériaux de nidification qu’ils transportent dans leur bec. Aujourd’hui, il existe une large gamme de teintes bien établies, parmi lesquelles le lutino est sans doute le plus spectaculaire, avec un plumage jaune plutôt que vert, contrastant avec sa face aux teintes pêche.

Le touï

Ces oiseaux, qui comptent parmi les plus petits membres de la famille des perroquets, font occasionnellement preuve d’un comportement sauvage ; pour cette raison, il convient de les loger uniquement par deux, en couple. Fixez toujours du grillage de part et d’autre de la paroi séparant deux cages afin d’éviter que leurs habitants respectifs ne se mordillent les orteils. Par ailleurs, séparez les oisillons de leurs parents dès qu’ils sont indépendants : les adultes pouvant niche à nouveau, le mâle, en particulier, risque d’attaquer sa progéniture plus âgée. La perruche-moineau céleste est une espèce très répandue. On distingue la femelle du mâle, car elle ne présente pas le même plumage bleu.

 

Le conure

Originaires de certaines régions d’Amérique centrale et d’Amérique du sud, les conures constituent un groupe de perroquets dont le nom commun dérive de leur ancien genre (connurus). Ils se divisent grossièrement en deux groupes : les aratingas, d’une part, et leurs cousins pyrrhuras, d’autre part, nettement plus calmes et bien moins destructeurs que les premiers. Les pyrrhuras sont également surnommés conures à écailles, en raison des marques sur leur gorge. Le vert est prédominant sur le reste du plumage, avec des taches rouges dur les ailes et parfois sur les parties inférieures. Ces oiseaux tranquilles, même en volière, sont faciles à nourrir : leur nature curieuse les incite à manger toute une variété d’aliments.

On élève communément un certain nombre d’espèces, notamment celle à queue noire, celle à ventre rouge et celle à joues vertes. Le sexage étant impossible à l’œil nu, une analyse de l’ADN est nécessaire. Les couples sont plutôt prolifiques. Assez robustes, ces oiseaux ont besoin d’un nid pour y dormir toute l’année.

L’ara de Hahn

Si cet oiseau ressemble au conure en termes de taille et de couleur, les surfaces de peau nue sur sa tête confirment son appartenance au clan des aras. Sociable, il se montre assez bruyant en dépit de sa petite taille. Bien que leur conversation soit plutôt médiocre, les oisillons sevrés par des éleveurs constituent de bons animaux de compagnie.

La perruche à tête de prune

La perruche à tête de prune est une autre espèce tout indiquée pour une volière de campagne, car ses cris ne risquent guère d’être gênants. On distingue facilement le mâle de sa compagne à la coloration caractéristique de leur tête. Néanmoins, les mâles immatures ressemblant aux femelles adultes, il vaut mieux faire l’acquisition de deux oiseaux au sexe bien identifié plutôt que d’acheter des perruches séparément dans l’espoir de former un couple. Placez le nid dans une partie abritée de la volière : les femelles ne couvrant pas vraiment leurs petits, le risque de voir les oisillons mourir de froid en cas de basses températures est bien réel. Une telle issue serait d’autant plus dramatique que cette espèce ne pond généralement qu’une fois par an.

 

L’amazone

Il existe plus de 30 espèces d’amazones, la plupart à dominante verte. Celle à front blanc, la plus petite espèce, pousse des cris presque aussi stridents que ceux de ses parents de plus grande taille. Ces perroquets, d’une nature très destructrice, peuvent toutefois loger dans une volière munie d’un grillage de 16. Le sexage de cette espèce est aisé : les ailes du mâle sont bordées de plumes rouges.

Les couples se reproduisent habituellement au début de l’été ; pour ce faire, fournissez-leur une boîte solide, qu’ils utiliseront pour dormir le reste de l’année. Il vaut mieux leur proposer une préparation alimentaire équilibrée ; cependant, si vous utilisez un mélange pour perroquet, complétez-le pour moitié de fruits et de légumes, des grenades aux pois en passant par le raisin et les carottes pelées, le tout saupoudré de compléments en vitamines et minéraux.

2 commentaires

  • Brigitte Claude

    Bonjour,
    Hier dans mon jardin à côté des moineaux et tourterelles, il y avait un oiseau que j’ai pris pour une perruche, en train de manger. Légèrement plus gros qu’un moineau, plus rond et plus trapu qu’une perruche. Cet oiseau était de trois couleurs, le rouge pour toute la tête, le jaune la partie avant du Corp et le vert de la 2ème partie jusqu’à la queue qui n’était pas aussi longue que celle de la perruche. Ça fait plusieurs jours qu’il vient manger, car auparavant j’avais entendu un chant qui n’avait rien à voir avec les cris des moineaux, c’était beaucoup plus mélodieux. En fait si je vous écris c’est pour savoir si d’après mon descriptif vous pouvez me dire de quelle race est cet oiseau. J’ai pris une photo, qui n’est pas de très bonne qualité car je l’ai prise au travers de la moustiquaire.
    J’espère que vous pourrez satisfaire ma curiosité et aussi peut être me donner un conseil pour l’attraper avant qu’elle ne se fasse manger par un chat.
    Cordialement
    Brigitte

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