Les soins du Boxer à la maison comme à la clinique

Comment administrer un comprimé

Pour administrer un comprimé à un chien très gourmand, on peut simplement le placer dans sa gamelle, en vérifiant qu’il aura été avalé, ou le cacher au milieu d’une bouchée de viande ou de fromage que vous donnerez au chien en récompense après un exercice d’obéissance. L’animal l’avalera sûrement sans méfiance. Si le chien est particulièrement récalcitrant, le seul moyen est de lui ouvrir la gueule et d’y pousser le comprimé (le plus loin possible) puis de fermer la bouche et de lui boucher le nez. Il sera obligé de l’avaler pour ne pas étouffer. Lorsque le chien sort la langue, cela signifie qu’il a dégluti.

Comment administrer un médicament liquide

Les médicaments liquides peuvent être mélangés à l’eau de boisson uniquement s’ils sont sans saveur. Sinon, injectez-les avec une seringue dont vous aurez enlevé l’aiguille et qui servira à “verser” lentement le liquide entre les plis des lèvres du chien. Ne versez jamais les gouttes dans la gueule : car elles risqueraient de finir dans la trachée, étouffant le chien.

Les gouttes dans l’oreille

Pour soigner une oreille, il faut la replier vers l’arrière et faire entrer les gouttes en profondeur. Immédiatement après, baissez l’oreille et gardez-la fermée pendant quelques secondes, en massant la base du pavillon. Si l’on ne bloque pas immédiatement l’oreille, le chien secouera sa tête avec tellement de violence que le médicament se répandra tout autour de lui.

Les gouttes dans les yeux

On peut soigner les yeux avec des collyres ou des crèmes. Pour administrer le collyre, abaissez légèrement la paupière supérieure et instillez le liquide sur la cornée.

Pour administrer une crème, abaissez la paupière inférieure et déposez le médicament sur la conjonctive.

Comment effectuer une injection sous-cutanée

Pour effectuer une injection sous-cutanée, il suffit de soulever un bout de peau du cou ou du dos, d’insérer l’aiguille dans une direction quasiment perpendiculaire à la peau et de donner un petit coup net (la peau du chien est beaucoup plus dure que celle des êtres humains). Si le coup est donné trop énergiquement, il est possible que l’aiguille traverse la peau de part en part. Ne vous affolez pas ! Le chien ne se sera sûrement aperçu de rien ! Tirez légèrement l’aiguille en arrière puis procédez à l’injection. Il faut pousser le piston assez lentement (certains produits provoquent des sensations de brûlures si on les injecte trop rapidement) mais pas trop lentement non plus, pour ne pas provoquer de réaction d’impatience de la part du chien.

Attention : si le piston ne se déplace pas facilement, cela signifie que la position de l’aiguille n’est pas correcte (elle est arrivée au niveau intradermique et n’est plus au niveau sous-cutané). Dans ce cas, il suffit de déplacer légèrement l’aiguille d’avant en arrière, jusqu’à ce que le piston se déplace simplement, puis de procéder à l’injection.

Comment effectuer une injection intramusculaire

Les injections intramusculaires peuvent être effectuées alors que le chien est debout ou allongé. La première fois, il est préférable de demander des explications claires au vétérinaire, qui vous indiquera quelle est la partie anatomique idéale pour l’inoculation : ensuite, vous pourrez agir tout seul. Si votre chien est calme, il ne sera pas nécessaire de le retenir. En revanche, s’il est moins docile, il faudra qu’une deuxième personne tienne sa tête. Cette opération ne présente pas de difficultés particulières ; il faut simplement veiller à faire sortir complètement l’air de la seringue. Il faut également s’assurer que le chien ne fera pas de mouvements brusques, car l’aiguille risquerait de se briser à l’intérieur du muscle.

Comment administrer un suppositoire

Il est assez rare que l’on administre un suppositoire à un chien, mais c’est possible. Pour éviter que le suppositoire ne soit éjecté après que vous l’ayez fait pénétrer, tenez la queue fortement appuyée contre l’anus pendant trente secondes. Rassurez-vous, même le petit bout de queue du boxer suffira amplement à cet effet.

La propreté des oreilles

Il faut surveiller tous les jours l’état des oreilles entières, tous les deux jours pour les oreilles coupées, et les nettoyer au besoin. préférez le morceau coton ou coton-tige, que peut léser l’oreille interne.

Le brossage

Le boxer n’a pas besoin d’un toilettage particulier. Il suffit de le brosser une fois par jour pour que sa robe reste propre et brillante. Pour les chiens à poils courts, le meilleur outil est une brosse-gant en caoutchouc.

Le nettoyage des dents

Vous pouvez nettoyer les dents avec une brosse normale. Pour éviter la formation de tartre, il est conseillé de donner au chien des os en peau ou en autre matériau très dur. Si le tartre s’est déjà installé, il faudra demander au vétérinaire d’intervenir.

La propreté des yeux

Il est également nécessaire de contrôler l’état des yeux tous les jours et de les nettoyer en cas de nécessité, en utilisant un morceau de coton humide ou une gaze.

Le bain

Il ne faut pas laver un Boxer trop souvent : la fréquence idéale est une fois tous les trois ou quatre mois. Bien entendu, si le chien s’est beaucoup sali, il n’est pas indispensable d’attendre ce délai : en cas de nécessité, on peut même procéder à plusieurs bains consécutifs. L’important est de se souvenir que le shampoing détruit les substances naturelles protectrices du poil qui ont besoin d’au moins cinq ou six jours pour se reconstituer : après un bain, un chien sera plus exposé aux risques, en cas de froid, de pluie ou d’humidité.

Il ne faut jamais laver un chien d’exposition la veille de la manifestation : le poil du Boxer doit être dur, or le lavage l’assouplit. Si le chien est sale, il faut le laver au moins une semaine avant, ce qui laisse alors au poil le temps de reprendre sa consistance et sa structure naturelles. Pour le lavage, on peut utiliser un shampoing neutre ou un shampoing spécial pour chiens à poil court. Il ne faut jamais utiliser de baume.