L’origine des lapins nains
Les lapins nains comptent parmi nos animaux domestiques favoris, tout particulièrement chez les enfants. Rien d’étonnant à cela : leurs grands yeux, leur petit nez, leurs oreilles et leur entrain en font des animaux très attachants.
La domestication des lapins nains a été relativement tardive. On trouve aujourd’hui une grande diversité d’espèces, tant sur le plan de la taille, du pelage, des couleurs que sur la forme du corps ou des oreilles.
Origine
À l’origine, le lapin de garenne, ou lapin européen, peuplait la péninsule ibérique et plus particulièrement les régions côtières. À partir du Moyen-Age, l’espèce a progressivement conquis l’Europe de manière naturelle. Pendant l’Antiquité, les Romains allaient chercher les lapins sauvages en Espagne pour les ramener en Italie. Ils y étaient élevés et se reproduisaient dans des “leporaria”, des parcs murés.
À l’époque, les jeunes lapereaux étaient particulièrement appréciés des gourmets, car ils constituaient un mets très fin. En France, au Moyen-Âge, les lapins étaient élevés dans de grands enclos nommés “garennes” où ils vivaient en semi-liberté. Aujourd’hui, en raison de l’intervention de l’homme, les lapins ont conquis une grande partie du globe.
Mode de vie
Les lapins sauvages forment des groupes appelés colonies. Ils vivent souvent dans un même endroit et, si la nature du sol le permet, creusent des terriers qui forment un système ramifié. Chaque animal dispose de son propre terrier. La vie au sein du groupe respecte une hiérarchie stricte et les relations entre les individus sont régies par un comportement social complexe, ce qui ne les empêche pas d’user de leurs griffes et de leurs dents lors des rares combats.
Caractéristiques
Le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus), variante sauvage de notre lapin domestique, appartient à l’ordre des lagomorphes, qui regroupe notamment les lapins et les lièvres, et dont le signe distinctif réside dans la présence de deux paires d’incisives sur la mâchoire supérieure (l’une derrière l’autre). L’ordre compte plus de 50 espèces sauvages, qui se répartissent entre les petits pikas (les “lièvres siffleurs” aux petites oreilles rondes) et les léporidés (famille du lièvre européen et du lapin de garenne). Les représentants de cette famille se sont développés dans presque toutes les régions du globe.
L’Arctique, l’Australie et la Nouvelle-Zélande restent les seules contrées que le lapin n’a pas colonisées naturellement. En Australie, les lapins ont été lâchés dans la nature et, du fait de l’absence de prédateurs naturels, sont devenus une véritable calamité, avec des conséquences désastreuses pour l’écosystème.
À savoir
Ce ne sont pas des rongeurs
Cette dénomination abusive est probablement due au fait que les dents des lapins poussent en permanence. Toutefois, d’un point de vue zoologique, ce ne sont pas des rongeurs.