Maladie (A) du chien
le chien

Maladie (A) du chien

Maladie A
Maladie A

Nous abordons maintenant les maladies elles-mêmes. Vous trouverez ci-après, classées par ordre alphabétique, les principales maladies dont les chiens risquent d’être victimes. Pour chacune figure une explication du mal lui-même et de ses causes, puis les symptômes qui le caractérisent et, enfin, les traitements appropriés.

Abcès

un abcès est une poche de pus qui s’accumule dans une cavité. Il peut apparaître à différents endroits. Signalons parmi ceux que vous remarquerez le plus facilement :

les abcès sous la peau

  • Symptômes : ils se développent après la pénétration de germes (coup de griffe de chat, morsure…). Une masse se forme, chaude, douloureuse, rougeâtre. Le chien peut même faire une forte fièvre dans les cas graves.
  • Traitement : faîtes mûrir l’abcès à l’aide de compresses tièdes qui calmeront la douleur. Vous pouvez à ce stade le percer à l’aide d’une lame de rasoir bien désinfectée pour laisser s’écouler le pus. Désinfectez à l’aide d’une solution antiseptique ou de permanganate à 1%. Complétez le traitement local avec une poudre antibiotique et donnez des comprimés d’antibiotique pendant au moins une semaine si le chien est fiévreux.
  • Certains abcès sont froids ou secs : il s’agit d’infections chroniques après une piqûre d’insecte, par exemple. Le pus est devenu sec, granuleux et tassé dans une membrane fibreuse : ces abcès se percent facilement par pression.

Le traitement est identique au précédent.

Les abcès dentaires :

Après une grosse accumulation de tartre dentaire, les dents sont sujettes à des abcès que seul le vétérinaire peut soigner. Un des plus spectaculaires se développe au niveau des racines de la quatrième prémolaire, qui formera une fistule 2 centimètres au-dessous de l’œil avec écoulement de pus. Il faut extraire la dent sous anesthésie.

Les abcès des glandes anales :

Ces abcès sont fréquents si l’on a négligé de faire vider régulièrement ces glandes soit par le toiletteur, soit lors des visites de routine chez le vétérinaire.

  • Symptômes : le chien se frotte l’arrière-train, ce qui doit vous alerter. Douloureux, cet abcès situé tout près de l’anus se brise souvent de lui-même.
  • Traitement : nettoyez bien l’abcès avec de l’eau et un savon désinfectant, appliquez en profondeur une crème antibiotique trois fois par jour, places des compresses d’eau froide pour soulager la douleur. L’ablation chirurgicale des glandes s’impose parfois comme étant le seul traitement efficace.

La mauvaise haleine

Les carnivores n’ont jamais eu l’haleine fraîche. Lorsqu’elle est franchement prononcée, c’est fréquemment la conséquence d’une accumulation de tartre dentaire (mélange d’aliments durcis et de bactéries sur les dents).

Pour prévenir ce phénomène,

Brossez quotidiennement les dents de votre chien (avec une brosse à dent souple et du bicarbonate de soude alimentaire en guise de dentifrice, il existe aussi des barres à mâcher pour remplacer). Lorsque le mal est très avancé, le vétérinaire détartre aux ultra-sons et sous anesthésie. Sinon la gencive devient enflammée (gingivite), la racine pourrit, le chien souffre de rages de dents, les dents se déchaussent et tombent quelques années plus tard.

Le tartre dentaire est un problème de civilisation : nos chiens ont gardé leur denture de carnivores faite pour tuer, déchiqueter et découper des proies à la manière des fauves. Mais pour dévorer les pâtées qu’on leur sert actuellement, ils n’ont que faire de leurs dents de loup. Les biscuits durs, sans être un remède absolu, aident à nettoyer les dents.

Maladie (A) du chien

Acanthosis nigricans

C’est une maladie de la peau qui frappe les teckels, en particulier vers l’âge de six à neuf ans. Elle est due à un déséquilibre hormonal (suite de manque de thyroxine dans le sang)

  • Symptômes : la peau noircit et épaissit au niveau des aisselles et ressemble à celle d’un éléphant
  • Traitement : mélangez aux aliments un supplément d’hormone thyroïdienne.

Agalaxie

Certaines chiennes n’ont pas de lait après l’accouchement. Une injection d’hormones (oxytocine) fera “descendre” le lait. Sinon, mettez les petits en nourrice, ou nourrissez-les avec du lait de chienne en poudre ou liquide ou du lait artificiel.

Aggravée

C’est l’inflammation des coussinets. Elle se produit lorsqu’un chien fait soudain trop d’exercice sur un sol dur ou rocailleux alors qu’il en a perdu l’habitude (en période de chasse, principalement).

  • Symptômes : les coussinets sont douloureux et gonflés. Le chien marche comme sur des œufs, les pattes raides.
  • Traitement : baignez les coussinets dans de l’eau tiède additionnée de sulfate de cuivre à 2%, appliquez des onguents anti-inflammatoires (cortisone), et laissez le chien au repos. Donnez-lui de l’aspirine à un chien qui souffre trop, pour le soulager.

Allergies

Les allergies sont une réaction de l’organisme à certaines substances appelées allergènes qu’il ne tolère pas.

  • Symptômes : ils sont variés et apparaissent quelques minutes après le contact avec l’allergène : toux, éternuements, suffoquements dans les allergies respiratoires dues au pollen (rhume des foins), aux poussières, aux aérosols, etc ; vomissements, diarrhée chronique, lorsque le chien ne supporte pas certains aliments ; urticaire, se manifestant par une éruption cutanée, avec gonflement du museau, des oreilles, de la peau à la suite d’une injection de pénicilline ou de vaccin, après une transfusion de sang ou la consommation d’aliments auxquels le chien est sensible ; eczéma, lorsque la peau entre en contact avec de l’herbe, des tissus synthétiques ou à la suite de piqûres de puces etc. Toutes ces formes sont généralement bénignes.

La forme la plus grave demeure le choc dit “anaphylactique” qui survient brutalement : le chien peut mourir d’une telle réaction allergique foudroyante en l’espace de quelques minutes après de violents spasmes et des soubresauts.

  • Traitement : dans la phase aigüe, seuls les antihistaminiques administrés au plus vite par le vétérinaire ont un effet rapide. Conduisez donc immédiatement l’animal chez le vétérinaire et pratiquez la respiration artificielle en route si nécessaire. Dans la forme chronique (eczéma, asthme, etc), les antihistaminiques en pilules ou les corticostéroïdes en injection et à action prolongée (six semaines) enrayeront les symptômes pendant la durée du traitement. La prévention consiste à repérer les substances auxquelles le chien est allergique et à lui éviter tout contact avec elles.

Le remède absolu consiste à faire passer au chien des tests immunologiques pour bien identifier le ou les allergènes en cause (insecte, piqueur, poussières, etc), puis à le désensibiliser grâce à des vaccinations hebdomadaires. On obtient jusqu’à 75% de succès. Mais ce long traitement, qui s’étale sur plusieurs mois, rebute bien des maîtres.

Anémie

Cette maladie du sang correspond à une diminution du nombre de globules rouges ou encore de la quantité d’hémoglobine qui sert aux échanges gazeux au niveau des poumons. Différentes causes sont possibles : parasitoses, carences alimentaires, dommages de la moelle osseuse qui les fabrique.

  • Symptômes : le chien anémique a les muqueuses pâles, il est faible, indolent, et respire rapidement. Lorsqu’il y a destruction massive des globules, les symptômes de jaunisse apparaissent.
  • Traitement : seul votre vétérinaire pourra déterminer la cause de l’anémie sanguine et en déduire le traitement approprié. Vous pouvez aider votre chien en lui donnant des suppléments de sulfate ferreux, vitamine du complexe B (B12), une alimentation plus riche en viande crue ou en foie.

Anurie

C’est l’impossibilité d’uriner due à une obstruction de l’urètre par des calculs (voir calculs urinaires), une infection, des tumeurs, une rupture de la vessie à la suite à d’un accident. Ces situations d’extrême urgence relèvent du vétérinaire seul.

Arthrite

C’est l’inflammation douloureuse ou l’infection des articulations.

  • Symptômes : dans la forme inflammatoire, le chien marche difficilement, ses articulations deviennent difformes ; la forme infectieuse est plus aigüe.
  • Traitement : il faut ralentir le processus de dégénérescence et calmer la douleur avec des anti-inflammatoires et des analgésiques (phénylbutazone, corticostéroïdes, aspirine). Les pilules de sélénium, combinées avec de la vitamine E, freinent le processus dégénératif. La forme infectieuse se traite avec des antibiotiques.

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