maladies bactériennes des petits mammifères
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maladies bactériennes des petits mammifères

maladies bactériennes des petits mammifères
maladies bactériennes des petits mammifères

Il n’est guère difficile de reconnaître un petit animal malade : généralement moins actif qu’à son habitude, il perd l’appétit, s’asseyant le dos courbé et les poils hérissés, ce qui lui donne un aspect ébouriffé. Toutefois, même avec de tels indices, il peut être difficile d’en diagnostiquer la cause exacte, car de nombreuses infections présentent des symptômes assez semblables.

En raison de leur petite taille, les rongeurs se refroidissent rapidement et une détérioration de leur santé ne se fait guère attendre. En premier lieu, il est essentiel de leur fournir de la chaleur supplémentaire tout en laissant une zone plus fraîche dans la cage, où l’animal se réfugiera lorsqu’il sera réchauffé. À cet égard, une lampe chauffante peut être précieuse.

Un petit mammifère malade requiert des soins vétérinaires en urgence. Malheureusement, la gamme des médicaments disponibles est plus restreinte que pour les autres animaux domestiques, car il tolère mal de nombreux antibiotiques : certains, ayant un effet désastreux sur les bactéries indispensables à la digestion, se révèlent mortels. Ne lui administrez jamais des remèdes prescrits pour d’autres animaux.

Les plus exposés aux maladies bactériennes sont sans doute les jeunes rongeurs sevrés depuis peu, notamment dans le cas d’un brusque changement de régime alimentaire : des bactéries nocives envahissent alors leur système digestif, interférant avec la décomposition des aliments. Un déménagement peut également générer un stress considérable.

La maladie de tyzzer

Chez la plupart des petits mammifères, en l’absence de traitement, une infestation par des parasites peut entraîner une maladie généralisée.
La maladie de tyzzer frappe essentiellement les souris, les rats et les gerbilles encore jeunes. Causée par la bactérie bacillus piliformis, elle se manifeste typiquement par de la diarrhée. Une épidémie entraînera la mort soudaine d’un grand nombre de petits. Quant aux jeunes hamsters, ils souffrent parfois d’une iléite proliférative, là encore souvent liée à une infection bactérienne : en raison de diarrhée, le pelage situé sous la queue semble mouillé, tandis qu’à l’intérieur, la partie de l’intestin appelée iléum souffre d’une grave inflammation. Là encore, le traitement est difficile, mais peut être efficace, notamment s’il débute avant que le hamster ne souffre d’une déshydratation avancée.

Certaines maladies sont plus localisées. Les rats et les souris sont particulièrement vulnérables aux infections des voies respiratoires supérieures, qui suscitent écoulement nasal et respiratoire bruyante. La poussière dégagée par une litière inadéquate peut provoquer une réaction allergique et déclencher de tels symptômes. L’administration rapide d’un traitement est vitale afin que l’infection ne se propage pas plus bas dans le système respiratoire, entraînant une pneumonie. Les lapins souffrent parfois d’une telle affection, alors appelée rhinite.

Les maladies se propagent rapidement parmi les cochons d’inde d’une même cage. Tel est particulièrement le cas des affections cutanées (acariose ou teigne).

Pneumonie

Les cochons d’inde sont particulièrement exposés à la pneumonie, provoquée par toute une gamme de bactéries différentes. Cet état découle souvent d’un défaut de ventilation de leur refuge ou d’un environnement humide et les symptômes sont rares, voire inexistants. Dans le cas d’un décès, seule une autopsie permet d’en identifier la cause. Difficultés de respiration et perte d’appétit en constituent les symptômes les plus fiables. Si un traitement antibiotique peut éventuellement agir, sachez que la pneumonie constitue une pathologie grave chez les petits animaux.

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