Narval
Monodon monoceros
Les narvals sont les seuls cétacés à arborer une longue défense, présente surtout chez les mâles. En réalité, il s’agit d’une incisive prolongée qui pousse au travers du maxillaire gauche de l’animal. Elle pousse en spirale dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et est associée à la Légende médiévale de l’unicorne.
Jusqu’alors, les scientifiques croyaient que cette dent était purement défensive et liée aux disputes de dominance lors de la reproduction. Néanmoins, de récentes recherches ont révélé la présence de millions de terminaisons nerveuses à sa surface. Elles permettraient au narval de détecter les variations de pression et de température de l’eau, ainsi que sa salinité. Cette découverte implique que le frottement caractéristique des défenses entre mâles serait plutôt un moyen d’échanger des sensations ou des informations qu’une simple joute. Les défenses dépassent parfois les 2.50 m et sont très flexibles puisqu’elles peuvent se courber de 30 cm dans n’importe quelle direction sans se briser. Lorsqu’une défense est abîmée, une excroissance viendra réparer les dommages.
Super bancs
Animaux sociables, les narvals vivent en petits groupes pouvant se réunir avec d’autres pour former de véritables bancs de plusieurs centaines de cétacés. Les narvals communiquent avec des claquements, des gazouillis et autres vocalises. Les bancs migrent chaque année : ils passent l’hiver autour du pack arctique et l’été plus près des terres, dans les baies ou des fjords profonds. Ils se nourrissent de poissons, notamment flétans et cabillauds, agrémentés de calamars.
Les narvals plongent très profond, certains descendent jusqu’à 1800 m
Longueur | 3,7 à 5 m |
Poids | 0,7 à 1,8 tonnes |
Disparition | Quasi menacée |
Alimentation | Poissons, calamars |
Habitation | plage, mer, banquise |
Origine | Océan Arctique, Atlantique Nord |