Oiseaux

Introduction des canaris et autres becs droits à la domestication

Introduction des canaris et autres becs droits à la domestication

Dépourvus d’instincts destructeurs et peu bruyants, ces petits animaux séduisants et souvent haut en couleur constituent des habitants de volières populaires. Certains membres de ce groupe, notamment les canaris, sot également très prisés en raison de leurs promesses vocales. D’autres, comme les diamants mandarins, se reproduisent volontiers, même en cage ; toutefois, ils ne deviennent pas aussi familiers que certains individus de la famille des perroquets. Les canaris le canari sauvage est moins bigarré que ses congénères domestiques. En dehors de son ile d’origine, on l’élève rarement en tant qu’animal de compagnieTous ces oiseaux ne sont guère exigeants en termes d’alimentation et de logement. Ils se nourrissent surtout de graines, mais d’autres aliments, tels que verdure et petits invertébrés, constituent une part non négligeable du régime de nombreuses espèces, particulièrement pendant la saison des amours. Durant cette période, les serins, l’astrild ondulé, par exemple, deviennent essentiellement insectivores ; leurs petits ne peuvent pas grandir correctement sans l’apport d’aliments vivants, tels que larves de criquets en vente dans le commerce ou pucerons peuplant les parcs et les jardins. Facile à loger En raison de leur petite taille, notamment, canaris et serins ne présentent pas non plus de difficulté en matière de logement. La plupart des serins mesurent entre 10 et 15 cm de longueur et, contrairement aux perroquets, n’endommagent pas leur habitation. Dans une volière de jardin, sous un climat tempéré, il leur faudra des sources de chaleur et de lumière supplémentaires pour les jours froids et sombres de l’hiver. Ces installations alourdissant le budget requis pour leur élevage, calculez les dépenses dès le départ. Autre solution : pendant l’hiver, logez les oiseaux dans une volière d’intérieur, puis au printemps, relâchez-les dans leur installation extérieure. Rares sont les serins réputés pour leurs talents de chanteurs, à l’exception notable des canaris et de leurs proches parents, les serins chanteurs ; en revanche, nombre d’entre eux présentent de magnifiques couleurs, à l’image du diamant de gould. Les serins étant généralement sociables, il n’est pas rare que plusieurs couples d’espèces différentes cohabitent. Toutefois, assurez-vous qu’ils s’entendent bien et veillez à ce que la volière ne soit pas surpeuplée : dans le cas contraire, des combats risqueraient d’éclater, notamment durant la période de reproduction lorsque l’instinct de chasse gardée est exacerbé. Chez la plupart des serins, la longévité avoisine les sept ans, mais certains individus vivent bien plus longtemps, au-delà de vingt ans dans le cas de quelques serins du Mozambique. Comportement durant la reproduction Pendant la période de reproduction, certains serins, particulièrement les tisserins et les veuves dominicaines mâles, subissent un changement d’apparence spectaculaire, arborant alors de magnifiques couleurs. Par ailleurs, leur comportement se met à différer des autres serins. Ainsi, les tisserins mâles édifient des nids ornés en forment un “harem” de trois à quatre femelles. Quant aux veuves dominicaines mâles, elles dansent tandis que les femelles déposent leurs œufs dans le nid des astrilds ondulés (elles ne les couvent pas elles-mêmes). Ce comportement typique des tisserins et des veuves dominicaines peut constituer un défi, même pour les éleveurs les plus expérimentés. En revanche, certaines espèces de serins se reproduisent volontiers ; élevés dans un large éventail de couleurs et de plumages, ces individus sont très prisés pour les expositions. Pour ces mêmes raisons, le moineau du Japon, mieux connu aux États-Unis sous le nom de society finch, et le diamant mandarin figurent parmi les serins de compagnie les plus appréciés.   Sexage Le plumage permet souvent de différencier le mâle de la femelle. Si vous n’y parvenez pas, il vaut mieux acquérir plusieurs individus d’une même espèce afin de garantir la présence d’au moins un couple reproducteur dans le groupe. Le sexage est pour ainsi dire impossible durant la mue et le chant des mâles, trait distinctif en temps ordinaire, ne se fait généralement pas entendre pendant cette phase. Le reste de l’année, à force de patience, vous réussirez à identifier les mâles du groupe. Les serins chanteurs mâles aiment déployer leurs talents vocaux, notamment durant la période de reproduction, mais leurs dons n’égalent pas ceux du canari

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un logement pour mon canari

Un logement pour mon canari

S’il existe un vaste éventail de cages pour canaris domestiques et autres serins, en règle générale, il vaut mieux la choisir la plus spacieuse possible. Vous pouvez également acheter l’une de ces attrayantes cages sur roulettes, ou encore une volière d’intérieur à monter soi-même (l’assemblage ne nécessite que quelques vis). Toutefois, pour se reproduire, vos oiseaux ont besoin de se sentir en sécurité ; à cet égard, une cage spécifique en forme de boîte, avec façade spécialement étudiée pour les serins et les canaris, sera parfaite. Vous pouvez aussi intégrer de telles structures dans une pièce réservée aux oiseaux ; disposez-les en étages et prévoyez des pieds pour les soutenir depuis le sol. Elles sont munies de plateaux coulissants, que l’on recouvre d’une couche de sable ou bien de feuilles de papier absorbant lestées de sable pour oiseaux. Construire soi-même Il n’est guère difficile de construire soi-même une volière pour serins : par le biais d’annonces dans des magazines spécialisés, un nombre croissant de fabricants proposent des modèles en kit livrables à votre domicile. Un grillage de 19, avec mailles de 1 cm à 2.5 cm maximum, doit en recouvrir les côtés. Il vous suffit ensuite de fixer les éléments ensemble sur des supports solides. Pour des serins, il vaut mieux choisir un modèle de type chalet, avec grillage en façade uniquement, protégeant mieux du vent et de la pluie qu’une volière ouverte. Par ailleurs, l’emplacement joue un rôle essentiel. Choisissez une zone abritée du jardin, si possible à l’écart des vents dominants. Un lieu proche de la maison, d’où vous pouvez observer facilement les oiseaux, est idéal : si vous envisagez de les y laisser toute l’année, il sera facile et peu onéreux de tirer un câble pour le chauffage et l’électricité. Les travaux de raccordement à la volière doivent être entrepris par des électriciens qualifiés. Pièce réservée aux oiseaux Certains modèles, destinés à s’intégrer dans une pièce spacieuse réservée aux oiseaux, offrent davantage de souplesse. L’espace à disposition permet d’accueillir des cages destinées à la reproduction et de stocker graines et accessoires divers. On peut également choisir une volière d’intérieur. Prévoyez une source de chauffage, sous forme de convecteurs tubulaires avec thermostat. Les radiateurs soufflants reviennent nettement plus cher et risquent d’être obstrués par la poussière. Pour la lumière, installez une minuterie. Ne placez pas les oiseaux sous la lumière artificielle pendant plus de douze heures par jour afin qu’elle n’interfère pas avec le cycle de la mue. À l’intérieur, vous pourrez cultiver tout un assortiment de plantes, créant ainsi un décor tout en offrant aux oiseaux des possibilités de perchoir. Pour ne pas les perturber lors de la reproduction, arrosez la végétation depuis l’extérieur à l’aide d’un tuyau. Autre solution : mettez les plantes dans des bacs posés sur une plaque de béton ou des dalles, bien plus faciles à nettoyer qu’un sol en terre. Pour édifier leur nid, les oiseaux privilégient les végétaux fournissant un couvert dense, tels que conifères et bambous. Les plantes grimpantes permettent de dissimuler les nids artificiels, qui deviennent alors plus intéressants aux yeux des oiseaux. Prévoyez des supports pour soutenir la végétation : le poids croissant des branches, à mesure qu’elles poussent, risque d’abîmer le grillage. Procédez à l’élagage en cas de besoin.

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les soins de mon oiseau de compagnie

Les soins de mon oiseau de compagnie

Les serins ont besoin d’eau fraîche chaque jour et d’une quantité d’aliments conformes à leurs besoins. Les canaris étant parfois très gaspilleurs, il vaut mieux leur servir uniquement leur dose quotidienne plutôt qu’une ration de plusieurs jours en une seule fois, susceptible de finir éparpillée aux quatre coins de la volière ou de la cage. Dans une volière, placez toujours les mangeoires à l’intérieur de l’abri : les graines resteront sèches et ne risquent pas d’attirer les rongeurs extérieurs. Utilisez des récipients assez lourds et, avant de les remplir à nouveau, enlevez à la main les enveloppes des graines retirées par les oiseaux. Placez les aliments périssables dans un autre récipient. Retirez minutieusement les restes éparpillés avant qu’ils ne moisissent, attirant alors guêpes et insectes. Attraper un serin Les serins sont de petits oiseaux très agiles et, s’il est facile de les attraper dans une cage, tel n’est pas le cas dans une volière. Pour vous faciliter la tâche, retirez d’abord les perchoirs et enfermez l’oiseau dans son abri. Si vous utilisez un filet spécial pour la capture, vérifiez que son cadre est bien rembourré, pour minimiser les risques de blessures, et n’essayez d’attraper qu’un seul serin à la fois. L’autre solution consiste à capturer l’oiseau à la main ; si cette manière de procéder est la seule valable dans une cage, elle est peut-être aussi plus pratique et plus sûre dans une volière. Avancez doucement vos doigts au-dessus de l’oiseau, puis entourez-le de vos deux mains afin de le contenir, vous y parviendrez facilement une fois ses ailes enfermées dans vos paumes. En général, les serins ne donnant pas de coup de bec, vous n’avez pas à craindre d’être mordu.

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L'alimentation de mon oiseau de compagnie

L’alimentation de mon oiseau de compagnie

En matière de régime alimentaire, les serins se divisent en deux catégories. Les véritables serins, canaris et serins du Mozambique, par exemple, se nourrissent d’un mélange de céréales et de graines oléagineuses, tandis que les autres, comme l’astrild et le diamant mandarin, ont besoin d’une alimentation basée avant tout sur les céréales. Vous trouverez des mélanges adéquats en animalerie ou pourrez les commander auprès de fournisseurs spécialisés, répertoriés au dos de publications consacrées aux oiseaux. Il vaut mieux acheter les graines en paquets ou en sacs plutôt que celles vendues au poids : conservées dans des baquets, ces dernières sont exposées aux poussières et aux saletés, causes de maladies. Un mélange pour canaris comporte essentiellement de l’alpiste, (brun et ovale) ainsi que des graines de colza rouge (rondes, rougeâtres et foncées). Parmi les autres ingrédients figurent parfois des graines de chanvre, d’une teinte brun foncé, elles sont beaucoup plus grosses que les autres, ainsi que du Niger, long, fin et noir. Un mélange typique pour pinson comporte de l’alpiste ainsi que toute une gamme d’autres céréales dérivées, dont les couleurs vont du jaune-blanc pâle au rouge. Proposez séparément branches de millet et épis, qui constituent une nourriture précieuse pour la croissance. Durant cette période, les autres graines utiles sont notamment la cardère (imbibez-la au préalable d’eau) et les graines de pavot, appréciées pour le sevrage, à répandre directement sur une préparation à base d’œuf.   Graines détrempées Faire tremper les graines dans l’eau avant de les offrir aux oiseaux permet de déclencher toute une série de transformations, particulièrement de stimuler le processus de germination et d’améliorer leurs valeurs nutritionnelles. Pour obtenir une telle préparation, rincez sous l’eau courante la quantité souhaitée de graines dans un tamis, puis immergez-la dans un récipient d’eau chaude. Laissez ainsi les graines une nuit durant, puis rincez-les parfaitement et proposez-les aux serins dans une mangeoire tubulaire spécifique. Ces graines moisissant rapidement, jetez les restes à la fin de la journée. Compléments alimentaires Les graines pour oiseaux présentent une carence en nombreux ingrédients essentiels. Pour compenser ce manque, il est nécessaire de compléter le régime alimentaire de vos protégés. Certains mélanges comportent des graines décortiquées enrobées de vitamines et de minéraux, les enveloppes étant déjà retirées, vous éviterez le gaspillage. D’autres contiennent des granulés ; néanmoins, comme les oiseaux les dédaignent souvent pour ne manger que leurs graines habituelles, il est parfois difficile de contrôler leur régime alimentaire. Vous pouvez opter pour des vitamines et des minéraux en poudre, qui adhéreront à la verdure humide, ou pour tout produit similaire soluble dans l’eau. L’apport d’aliments natures frais, mouron, pissenlit et semences pour gazon, compensera également les carences. Composant principal des coquilles d’œuf, le calcium est un minéral essentiel, notamment pour la femelle durant la saison de la reproduction. Pour les oiseaux, picorer un os de seiche (source précieuse de calcium) contribue à la bonne santé du bec. Au début, pour leur faciliter la tâche, retirez une mince pellicule de la surface de l’os. Du grit complétera les besoins en minéraux des oiseaux tout en facilitant le processus de digestion. Celui à base de coquille d’huîtres se dissout plus facilement que le grit minéralisé dans l’acide du gésier, qui lui-même permet la digestion des graines. Fixez les os de seiche dans la volière à l’aide d’une pince et offrez le grit dans un petit récipient ; remplissez-le régulièrement.

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