perruches et perroquets
L’hygiène de la cage du perroquet
Le nettoyage de la cage de votre perroquet doit être fait de manière rigoureuse et régulière. Plus la maison de votre compagnon est propre, moins les risques d’apparition de parasites sont élevés. Le fond de cage : changé tous les un à trois jours selon les salissures, le fond de cage à favoriser est le papier journal. Les fonds de cage en sable, litière ou gravier peuvent obstruer le système digestif de nos oiseaux s’ils sont ingérés. D’autre part, le papier journal offre une bonne visibilité des fientes. La cage : à faire lorsque l’oiseau est en dehors (et en pensant à retirer les gamelles), le nettoyage complet de la cage doit être accompli au minimum deux fois par semaine. Tous les barreaux, montants, plateaux, portes… doivent être nettoyés et lavés. On prépare sa balayette, son seau d’eau, on y ajoute environ 10% de savon noir (ou de vinaigre blanc), on sort son éponge et on frotte ! Une fois toutes les parties de la cage lavées, on rince plusieurs fois à l’eau claire. Évitez l’eau de javel, ses émanations étant toxiques tant pour votre perroquet que pour vous. Les accessoires : tous les perchoirs et les jouets de votre perroquet doivent également être propres en toute circonstance. Passez-les à l’eau claire, frottez avec du savon noir ou du vinaigre blanc et rincez. La grande désinfection : en cas de maladie ou de parasites, le recours à un désinfectant puissant est nécessaire. Le virkon, en plus d’être biodégradable, est un désinfectant à très large spectre : bactéricide, fongicide, virucide et sporicide. Lisez attentivement la notice de sécurité avant utilisation. Un rinçage à grande eau est nécessaire. L’hygiène de votre maison L’hygiène de la cage de votre perroquet aura beau être la plus irréprochable possible, si son environnement est sale, cela ne servira à rien. Sans pour autant vivre dans une chambre stérile, pensez à passer l’aspirateur régulièrement. La plupart des perroquets apprécient ce moment pour nous sortir tout leur répertoire, chanter, danser et se baigner, alors profitez-en ! Votre propre hygiène les perroquets appréciant les moments de jeux, de câlins et d’apprentissage avec leurs compagnons humains, mais surtout adorant nous découvrir avec leur bec et leur langue, nous nous devons de toujours être propres, tant au niveau de nos vêtements que corporellement.
L’hygiène du perroquet
Le lissage des plumes Il s’agit d’une action que votre perroquet réalise avec grand soin pendant de nombreuses heures tous les jours. Il lisse ses plumes avec son bec de la base à la pointe, et retire les morceaux de kératine (il s’agit d’une capsule dans laquelle les nouvelles plumes se développent) en période de mue. Plus que l’entretien esthétique de la plume, le lissage a un effet réparateur et vivifiant pour les plumes, car le perroquet étale dessus une matière grasse sécrétée par la glande uropygienne, qui se situe en bas du dos, à la base de la queue. Il existe certaines espèces chez lesquelles cette glande est peu ou pas développée, tels que les aras hyacinthe, les amazones et les pionus. Les perroquets ayant les liens sociaux d’amitié ou de couple se lissent mutuellement les plumes, principalement les zones qu’un oiseau seul ne peut pas atteindre (le dessus de la tête par exemple). Attention aux escrocs ! Votre perroquet vient de prendre son bain, il a les plumes bien mouillées. Mais en êtes-vous bien sûr ? Les perroquets ont en effet la faculté d’imperméabiliser leurs plumes et il se pourrait bien que, en levant l’aile de votre compagnon, vous y découvriez un plumage tout sec. Un perroquet qui serre les plumes et qui reste statique durant le bain ne se mouille en réalité pas (ou que très peu). Au contraire, un perroquet qui ouvre les ailes, qui se frotte et qui se dandine sera bel et bien lavé et sa peau hydratée. La douche Dans leurs habitats naturels, les perroquets profitent de la pluie pour dépoussiérer leur plumage et pour hydrater leur peau. Dans nos maisons, nous devons leur offrir de quoi remplacer la pluie au minimum une fois par semaine. Certains perroquets préfèrent une température bien fraîche, d’autres une plus chaude. L’habituer à la douche Se doucher n’est pas inné pour votre compagnon. Dans la nature, ce sont ses parents qui lui apprennent les bonnes habitudes pour entretenir son plumage. Il vous sera donc peut-être difficile d’amener votre oiseau à prendre un bain. Il existe de nombreuses façons de doucher son perroquet : baignoire de cage spécialement conçue pour les oiseaux, bain dans l’évier de la cuisine, pulvérisateur… La méthode choisie devra être celle que votre compagnon apprécie. Si vous arrivez devant lui avec un pulvérisateur et qu’il en a peur, n’insistez pas, vous risquez de le traumatiser. Allez-y à son rythme. Si votre compagnon a confiance en vous, emmenez-le sous la douche avec vous. Il existe à présent des perchoirs à ventouse créés spécialement pour les becs crochus. Veillez toujours à ce que l’endroit où votre compagnon se douche soit propre et sécurisé. Le séchage Après la douche, ne séchez surtout pas votre perroquet avec un sèche-cheveux. Ces derniers assècheraient sa peau jusqu’à éventuellement lui provoquer de graves brûlures et certains appareils contiennent du téflon. Oubliez également les lampes chauffantes (ou lampe infrarouge) prévues pour les reptiles. Les perroquets savent se thermoréguler : ils peuvent évacuer ou emmagasiner de la chaleur. Après la douche, il n’est pas rare de voir un perroquet trembler. Cela ne signifie pas qu’il a froid, mais simplement qu’il régule sa température grâce à son duvet. Votre perroquet n’a donc pas besoin d’être séché, il le fait tout seul. Néanmoins, après une bonne douche, l’occasion est idéale pour habituer votre compagnon à la serviette. Bien utile, si un jour, vous étiez amené à devoir l’emmener chez le vétérinaire et que son auscultation nécessite une contention. Veillez également à ce que la température de la pièce où se trouve la cage de votre perroquet ne soit pas inférieure à la température de la pièce où il a pris son bain.
Les compléments alimentaires pour le perroquet
les compléments alimentaires sont-ils réellement nécessaires à la santé de votre compagnon ? À moins d’un avis vétérinaire aviaire contraire, et si votre oiseau est sain, la réponse est non. Si votre perroquet dispose d’une alimentation quotidienne équilibrée et variée, il assimilera les vitamines et les minéraux nécessaires à sa santé dans les aliments ingérés et ne souffrira d’aucune carence. Demandez toujours l’avis de votre vétérinaire aviaire avant de donner un complément alimentaire à votre perroquet. Vous pourrez cependant offrir un os de seiche à l’occasion à votre compagnon. Non par pour les bienfaits du calcium qu’il apporte, mais simplement pour l’amusement que votre perroquet en tirera. La transition alimentaire Lorsque votre perroquet arrivera chez vous, il n’aura pas forcément un régime alimentaire équilibré. Il vous appartiendra alors de lui faire découvrir de nouvelles saveurs et de l’amener vers des habitudes alimentaires plus saines et adaptées. Lorsqu’un perroquet a été habitué à ne manger que des graines de tournesol ou à ne jamais manger de légumes, il est toutefois bien difficile de lui faire accepter la nouveauté. Mais difficile n’est pas impossible ! Le premier ingrédient de la réussite dans une transition alimentaire est la patience. Il faut avancer au rythme de votre perroquet et ne jamais le priver de nourriture. Durant tout le processus de transition, pesez votre perroquet régulièrement : il ne doit pas (ou peu) perdre du poids. À présent, munissez-vous d’une balance de cuisine et préparez-vous à devoir jeter de nombreux aliments les premiers temps. Mais tous ces efforts ne seront pas vains, et votre perroquet n’en sera que plus heureux. Prudence Ne donnez jamais de compléments à diluer dans la gamelle d’eau de votre compagnon. En plus du goût désagréable que cela donnera à la boisson, ils perdront en efficacité. Pire encore, les compléments dilués dans l’eau sont une invitation à la prolifération de bactéries. En proposant des compléments en vitamines à votre perroquet alors que celui-ci n’en a pas un besoin réel, vous risquez l’effet inverse de celui escompté : la survitaminose, une overdose de vitamines. le grit (ou gravier, ou sable anisé) ne doit jamais être offert à un perroquet. S’il est ingéré, il peut se compacter et rester bloqué dans le jabot, le ventricule ou l’estomac, provoquant la mort de l’oiseau. Apprendre à un perroquet habitué aux graines à manger des extrudés. En admettant qu’à l’heure actuelle votre perroquet mange 20g de graines par jour Jour 1 à 3 de la transition : 20g de graines + 5% (de la diète totale quotidienne en graines) en extrudés Haute Performance (HP), soit 1g. Jour 4 à 7 : 18g de graines + 10% en extrudés HP, soit 2g. Jour 8 à 12 : 14g de graines + 30% en extrudés HP, soit 6g. Jour 13 à 20 : 10g de graines + 50% en extrudés HP, soit 10g. Jour 21 à 30 : 6g de graines + 70% en extrudés HP, soit 14g. Jour 31 à 40 : 4 g de graines + 80% en extrudés HP, soit 16g. Jour 41 à 49 : 2g de graines + 90% en extrudés HP, soit 18g. À partir du jour 50 : suppression des graines dans la diète quotidienne. Attention, certains perroquets mettront plus de temps à accepter les extrudés ; dans ce cas, doublez les jours de transition entre chaque phase. Apprendre à un perroquet habitué aux extrudés Haute Performance à passer à des extrudés lifetime. En admettant qu’à l’heure actuelle votre perroquet mange 20g d’extrudés par jour. Sur le même principe que la transition vue précédemment, modifiez graduellement les proportions d’extrudés Haute Performance pour convertir votre perroquet aux extrudés Lifetime. Apprendre à un perroquet à manger des légumes Difficile de convertir un perroquet habitué à la malbouffe à des aliments sains ! Néanmoins, il faudra lui en proposer tous les jours jusqu’à ce que celui-ci les accepte. Il faudra donc user de diverses stratégies. Voici plusieurs astuces pour inciter votre perroquet à manger des légumes : Lui proposer des fruits naturellement sucrés (grenade, ananas, papaye, banane) pour lui faire découvrir de nouvelles textures et de nouvelles saveurs, et ainsi l’amener aux légumes. Lui proposer les légumes sous différentes formes (rond, carré, en julienne, en purée, en bâtonnet…). lui proposer les légumes cuits, servis tièdes. Lui proposer un légume entier à déchiqueter tel un jouet (dans le jeu, votre compagnon y goûtera forcément). Les bons gestes Les gamelles de nourriture doivent être lavées avant chaque repas. Les extrudés doivent être changés tous les jours. Les légumes ne doivent pas rester à l’air libre plus de 3h pour éviter la formation de bactéries. Conservez la gamelle (24h maximum) au réfrigérateur et sortez-la à l’heure des repas. La gamelle d’eau doit être propre en toute circonstance et l’eau changée au minimum deux fois par jour (eau minérale naturelle de préférence). Les graines germées : le processus de germination doit être appliqué sans la moindre erreur pour éviter les risques de formation de moisissures et bactéries. Consultez un magasin bio et votre vétérinaire aviaire pour plus d’informations. Une friandise maison Pour 30 sucettes et 6 cakes 250 g de farine 90g de granulés harrison’s 1 blanc d’œuf 115 g de pomme 115g de carotte le jus d’un ananas 1 poignée de cranberries Versez 90 g de granulés Harrison’s dans une tasse. Recouvrez-les d’eau jusqu’à ce que toutes les croquettes soient immergées et laissez-les reposer. Dans un grand saladier, versez 250g de farine. Ajoutez-y le blanc d’œuf (vous pouvez ajouter la coquille également) et les cranberries. coupez la carotte et la pomme en dés et incorporez-les dans le saladier. Versez les granulés dans le saladier avec l’eau contenue dans la tasse. Versez le jus de l’ananas à la préparation et mélangez jusqu’à obtenir une pâte élastique. Versez le mélange dans des moules de type cannelés pour les sucettes et dans des moules à cupcake pour les cakes enfournez les sucettes à 180°C (th.6) pour 40 min et les cakes pour 50 min. Sortez les sucettes à mi-cuisson, incorporez les bâtons de sucette et renfournez. Laissez refroidir sous un torchon avant d’offrir la friandise à votre compagnon. Conservation : 24h au réfrigérateur, 3 mois au congélateur.
L’alimentation du perroquet
L’alimentation de votre perroquet est la garantie de sa bonne santé. Le manque d’informations pousse à croire que quelques graines dans une gamelle sont suffisantes, mais c’est loin d’être le cas. Le régime alimentaire inadéquat du perroquet peut causer de nombreux troubles : plumage terne, carences, obésité, affection du foie, affaiblissement des défenses naturelles… Les extrudés et les granulés Pour offrir le meilleur à votre perroquet, commencez par des extrudés de bonne qualité. Ils sont également appelés « moulée » ; il s’agit d’un concentré des besoins nutritifs journaliers de l’oiseau et ils sont à offrir à volonté, tous les jours. Ils contiennent graines, céréales, vitamines, minéraux et légumes. Les éléments sont cuits à la vapeur, compressés, et forment de petites croquettes uniformes. Attention aux mélanges industriels pour oiseaux exotiques, dans lesquels vous trouverez en grande majorité des graines de tournesol, des fruits secs et des arachides, tous trois très gras et non adaptés à une alimentation principale quotidienne. Le perroquet choisira malheureusement en premier ces aliments gras, car dans son milieu naturel, ses besoins énergétiques sont très différents (vol sur de longues distances, absorption de minéraux naturels tels que l’argile pour éliminer les toxines ingérées, etc). Veillez donc toujours à choisir des aliments contenant un faible apport en matières grasses brutes, et évitez les éléments colorés, qui contiennent des colorants, rarement d’origine naturelle. Optez également pour une marque dont tous les nutriments sont quantifiés. Dans le but de diversifier la gamelle d’extrudés ou de granulés de votre perroquet, il est conseillé d’offrir plusieurs tailles de moulée à son oiseau. Les perroquets adultes sains ou sujets à l’embonpoint (amazone et cacatoès rosalbin par exemple) devraient être nourris aux extrudés ou aux granulés d’entretien, très faibles en matières grasses brutes. Les perroquets malades ou en phase de rémission ainsi que les perroquets en volière extérieure devraient, quant à eux, être nourris aux extrudés. Haute performance, de même que les gris du Gabon, qui ont des besoins différents des autres espèces. À recommander Une marque qui respecte ces critères est la Harrisson’s bird foods. Développée par un vétérinaire aviaire et initialement conçue pour améliorer la reproduction d’espèces en difficulté, elle est garantie sans insecticide ni herbicide, fongicide, colorant, arôme artificiel et agent conservateur. Conseillée par les vétérinaires aviaires du monde entier, cette marque organique est faible en matière grasse, complète, équilibrée et enrichie en vitamines et minéraux. Les légumes et les fruits Deuxième élément essentiel au régime alimentaire de votre perroquet, les légumes ne doivent pas être oubliés, car ils ont un apport en vitamines, minéraux et glucides plus élevé que les fruits. Ces derniers sont plus riches en sucre et ne sont pas nécessaires au quotidien (excepté pour les loris et les éclectus). Les légumes et les fruits doivent être servis frais, lavés et essuyés. Crus ou cuits ? Ces deux modes de consommation sont sains. Néanmoins, lorsqu’ils sont crus, les légumes conservent toutes leurs vitamines, alors que la cuisson en détruit une partie. Les légumes et les fruits à privilégier sont ceux dont le ratio calcium-phosphore est d’environ 2 : 1 (soit deux unités de calcium pour une unité de phosphore), car un apport trop élevé en phosphore nuit à la fonction rénale. Le calcium est nécessaire pour la formation osseuse, mais aussi pour les muscles, les transmissions nerveuses et le système immunitaire. Le phosphore a, quant à lui, un rôle de fixateur conjointement avec le calcium. Les légumes contenant le plus de vitamines et de minéraux sont ceux dont la couleur est foncée (orange et vert particulièrement). Bien que certains légumes et fruits n’apportent rien de particulièrement enrichissant aux perroquets (tels que le concombre ou la pomme), ne vous privez pas de leur en donner. L’ananas, par exemple, contient 16g de sucre par 100g, mais son rapport calcium-phosphore est très bon (20:11). Une alimentation vairée sera toujours bénéfique pour nos becs crochus. Attention, bien qu’essentiels, les fruits et les légumes offerts en trop grande quantité peuvent provoquer des irritations du système digestif (dû à la fabrication excessive de fientes). Les meilleures légumes Rapport calcium / phosphore pour 100g Calcium (en mg) phosphore (en mg) Épinard 98 52 salade, mâche 90 37 Choux verts 58 18 Chou chinois 40 30 Haricot vert 48 21 Taux de vitamine C pour 100g poivron vert 120 Choux de Bruxelles 62 Pois mange-tout 60 Taux de potassium pour 100g Fenouil 440 Artichaut 380 Rutabaga 326 Poireau 281 Courgette 244 Taux de bêta-carotène en microgramme patate douce 10500 Carotte 8710 Potiron 6940 Pissenlit 5850 Navet 4010 Les meilleurs fruits Calcium (en mg) Phosphore (en mg) bêta carotène (en µg) potassium (en mg) vitamine C (en mg) Figue 38 15 87 200 2 Papaye 22 11 542 193 59 Mangue 12 16 1200 180 37 melon 11 12 1060 329 11 Les légumineuses Les légumineuses, ou légumes secs, présentent un apport conséquent en fibres, vitamine B, magnésium, fer et calcium. Bien que non essentielles compte tenu de leur forte teneur en protéines, elles sont très complètes et pauvres en matières grasses. Elles pourront donc être ajoutées au régime du perroquet, raisonnablement, et particulièrement en période de reproduction. Les légumineuses les plus courantes sont les fèves, les lentilles, le soja et les pois chiches. Attention, les arachides (cacahuètes) font également partie de la famille des légumineuses, mais elles ne devraient jamais être offertes aux perroquets. Malgré leur apport bénéfique en fibres alimentaires, elles ont un niveau trop élevé en calories et en lipides. Nos compagnons ne parcourant pas de longues distances de vol dans nos maisons, les risques de surpoids et d’affections du foie (stéatose hépatique, dite « maladie du foie gras » principalement) sont très importants. Les graines et les noix À l’instar des arachides, les graines et les noix (appelées oléagineuses) sont des produits très riches en matières grasses et pauvres en eau. Elles sont donc à donner avec parcimonie à votre perroquet, car elles dépassent ses besoins énergétiques et prédisposent à l’embonpoint. Les meilleurs oléagineux sont les amandes, les graines de sésame et les graines de courge : l’amande pour son apport en fibres, la graine de sésame pour son apport en calcium et la graine de courge pour son faible taux en calories et en lipides. Quelles que soient les graines et les noix que vous souhaitez offrir à votre oiseau, veillez toujours à ce qu’elles soient sans sel ajouté, fraîches et sans moisissure. Valeur nutritive pour 100g Calories (en kcal) Protéines (en g) Lipides (en g) Eau (en g) Fibres (en g) Calcium (en mg) Graine de sésame 644 17.7 56.4 4.24 7.9 962 Amande 634 25.4 53.4 4.19 12.6 248 Noix du Brésil 705 14.1 68.2 2.8 8.1 150 Noisette 638 16.4 63 4.84 8.2 135 Graine de tournesol 642 20.2 52.7 1 6.4 94.3 Noix de macadamia 734 7.91 72.9 3.1 8.6 85 Noix de pécan 739 9.3 73.8 2.9 9.52 69.7 Cerneau de noix 698 14.7 63.8 3.13 5.7 67.8 Graine de courge 570 29.9 49 2.1 6.5 52 Pignon de pin 695 13.7 65.4 2.78 10 6.2 Les aliments toxiques Contrairement à ce que l’on peut encore souvent lire aujourd’hui, le persil n’est pas un aliment toxique pour les perroquets. Bien au contraire, il s’agit d’une excellente source de vitamine A. Cette idée reçue est née d’une étude menée sur des autruches qui, après ingurgitation de persil et une exposition au soleil, ont déclenché une photosensibilisation de la peau. Nos perroquets vivant principalement à l’intérieur et ne pouvant ingérer des kilos de persil avant d’être exposés au soleil, il n’y a aucun risque à leur en donner. L’avocat est en revanche un aliment toxique voir mortel pour un perroquet. Son ingestion peut provoquer des œdèmes des poumons et/ou de la gorge, déclenchés par la persine, une toxine présente dans l’avocat. La rhubarbe est également considérée comme nocive. Riche en acide oxalique, elle pourrait provoquer de violentes irritations intestinales. Liste non exhaustive des aliments nocifs à très toxiques Aliments nocifs Aliments très toxiques Agrumes Alcool Oignon Avocat Aliments salés Cacao Aliments sucrés Café Boisson gazeuse Champignons crus ciboulette Chocolat rhubarbe Noyaux de fruits Plant et feuille de tomate Pommes de terre crue Pépins de pomme et de poires Thé Lactose Viande crue
La volière extérieure
La volière extérieure offre un environnement exceptionnel à votre compagnon. Grâce à son installation, il pourra profiter de l’air frais, des rayons du soleil et d’une grande aire de jeu où il pourra voler et se défouler. Vous trouverez des volières extérieures prêtes à monter chez différents marchands. Si vous vous lancez dans la fabrication de celle-ci, quelques règles seront alors à respecter. Le choix des matériaux La structure : les becs crochus étant friands de bois, une structure en aluminium est conseillée. Le grillage : le contenu de la galvanisation étant toxique pour les perroquets, il faut privilégier un grillage en inox, qui est hélas très onéreux. De nos jours, certaines galvanisations offrent des garanties de vie très longue. Si vous disposez d’un espace important, vous pourrez installer de nombreux perchoirs, ce qui évitera à votre perroquet de se déplacer sur le grillage. Dans tous les cas, vous devez rester très vigilant quant à l’état du grillage. L’emplacement Le soleil : c’est un excellent allié des perroquets, car ses UV leur permettent de synthétiser la vitamine D3. Il peut toutefois rapidement devenir leur pire ennemi, parce qu’une exposition prolongée peut leur être fatale. Ainsi, les perroquets aux joues nues (ara chloroptère) peuvent-ils attraper des coups de soleil. Veillez toujours à ce que votre oiseau puisse avoir des coins d’ombre dans la volière, ainsi que des points d’accès à l’eau pour éviter les coups de chaleur. La pollution : les perroquets sont sensibles à l’air ambiant. Lors du choix pour l’emplacement de votre volière, veillez à ce que les pollutions urbaines n’impactent pas la santé de votre perroquet. Les courants d’air : ils sont potentiellement incommodants pour un perroquet ; veillez à placer votre volière extérieure dans un champ à l’abri des vents trop violents et des possibles écarts de température. La sécurité Le sol : un sol carrelé ou bétonné sera la meilleure solution afin d’éviter l’intrusion de nuisibles. Si vous désirez planter votre cage dans la terre, pensez à ajouter un grillage au sol. La maille et l’épaisseur du grillage : veillez à adapter la maille du grillage à la taille de la tête de votre oiseau. Celui-ci ne doit pas pouvoir y passer plus de la moitié du bec pour éviter tout risque de rester coincé. D’autre part, plus le bec de votre perroquet est grand, plus l’épaisseur du grillage devra être importante. Le sas de sécurité : afin de sécuriser les déplacements entre la volière et l’extérieur, prévoyez un sas de sécurité. La décoration Les plantes et le bois : choisissez toujours des plantes non toxiques pour vos oiseaux. Dans le but de créer un effet naturel dans votre volière, vous pourrez y inclure des perchoirs en bois naturel (noisetier ou noyer par exemple) que vous aurez préalablement lavés, brossés et séchés. les fontaines ou les cascades : si vous souhaitez inclure un point d’eau dans votre volière, faites attention à ce que celui-ci ne soit pas trop profond et à ce que votre oiseau n’ait pas accès à l’eau, potentiellement infectée.
L’espace du perroquet
La taille de la cage Vous rêvez d’une maison spacieuse, sûre, avec piscine, jardin et salle de sport, et bien aménagée ? Votre perroquet aussi ! On ne choisit pas le perroquet en fonction de la cage que l’on vient d’acheter, mais, au contraire, on achète à l’espèce que l’on convoite la cage adéquate. Il n’existe pas de taille de cage maximale ; plus elle en sera grande, plus votre oiseau s’y sentira bien. Et plus votre perroquet se sentira bien, plus il sera en confiance. Lors du choix de votre cage, veillez à prendre certaines dispositions : vérifiez l’espacement des barreaux : votre perroquet ne doit pas pouvoir y passer plus de la moitié de son bec. La porte d’ouverture doit être assez grande pour que votre oiseau puisse sortir et entrer dans sa cage sans se contorsionner. L’épaisseur des barreaux doit être adaptée à votre perroquet (5 mm minimum pour un grand ara ou un grand cacatoès). Une grille séparant le fond de cage est nécessaire Préférez les barreaux horizontaux Assurez-vous avant l’achat de la cage que vous avez un endroit sûr pour la placer : il faut que la cage de votre oiseau soit placée dans une pièce de vie, mais calme à la nuit tombée, avec au moins un mur situé derrière, loin des émanations potentiellement toxiques de la cuisine, sans vue sur une fenêtre menant à l’extérieur. Tailles de cages minimales* 60x60x150 cm : conure, caïque, youyou du Sénégal, meyer, quaker, pionus 80x80x160 cm : gris du Gabon, amazone à front bleu, jaune, rouge, grand Alexandre, éclectus , ara sévère, cacatoès rosalbin 100x100x180 cm : ara bleu et jaune, ara chloroptère, cacatoès des Moluques *Tailles indicatives concernant un perroquet sorti de sa cage plusieurs heures par jour. L’aménagement de la cage Dans son espace personnel, votre perroquet ne doit pas manquer d’occupation. Il a besoin de se divertir. Les perroquets qui s’ennuient dans leur cage peuvent développer des problèmes psychologiques qui les conduisent parfois jusqu’à la mutilation. Les jouets Plus vous offrirez de variété de jouets à votre oiseau, plus il sera stimulé (jouets en bois, en cuir, en acrylique, en noix de coco…). Les perroquets sont des animaux dotés d’une grande intelligence, dont ils sont souvent victimes parce qu’ils sont rapidement lassés. Il faudra régulièrement réorganiser la cage de votre compagnon en changeant les jouets de place, en les renouvelants également, si ceux-ci ne sont pas déjà détruits. En proposant différents jouets à votre perroquet, vous lui laissez le choix de son occupation. S’il refuse un jouet qui a été installé dans sa cage, déplacez-le sur une aire de jeu. Il deviendra un tout nouveau jouet et votre compagnon lui trouvera de nouveaux attraits ! Les perchoirs On préférera les perchoirs en bois naturel, en coton ou en argile. Les cordes perchoirs en coton sont un accessoire indispensable dans les cages de nos amis à plumes. Douces pour les pattes, elles leur servent de balançoire ou de parcours, mais soyez toujours vigilant quant à l’état de la corde. Votre oiseau aura besoin au minimum d’un perchoir par gamelle, d’un perchoir par jouet et d’un perchoir pour dormir. Les perroquets étant des proies dans la nature, le perchoir de nuit choisi par votre compagnon sera idéalement situé en hauteur dans la cage. Les aires de jeux En adoptant un perroquet, vous acceptez de partager votre espace de vie avec un animal « quelque peu » envahissant. En dehors de sa cage, il devra apprendre à jouer sans vous. Pour cela, il faut lui offrir un environnement stimulant et amusant dans vos pièces à vivre. Il existe de nombreuses aires de jeux disponibles chez les marchands, sur pieds, sur roulettes ou suspendues. Vous pouvez également vous lancer dans la réalisation de celles-ci. Nul besoin d’être un as du bricolage pour monter une aire de jeux. Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un artiste, vous pourrez également vous rabattre sur les éléments non prévus initialement pour les perroquets, mais qui offrent toutes les qualités requises pour être de bonnes aires de jeux : les arbres à chat, du chêne-liège, les racines de mangrove prévues pour les aquariums, etc. Veillez simplement à ce que tous les éléments soient totalement sûrs pour vos oiseaux.