perruches et perroquets

Loris et loriquets

Loris et loriquets

Bien qu’ils soient capables d’imiter quelques mots d’une voix hésitante, ce n’est pas leur capacité à parler qui fait des loriquets des oiseaux appréciés des amateurs de perroquets. Ces oiseaux à la langue semblable à un pinceau ont d’autres attributs exceptionnels, au nombre desquels leur beauté, leur espièglerie, leur curiosité et leur immense affection envers leur compagnon humain et leurs congénères. Quel bonheur de les regarder se rouler au fond de la cage en jouant, ou chahuter avec un de leur compagnon. Tout les intéresse, et ils adorent explorer. Contrairement aux autres oiseaux, ils utilisent leur langue à cette fin. On peut alors observer les petites papilles semblables à des poils qui en recouvrent l’extrémité. La personnalité varie grandement selon les espèces ; il en existe 53, mais seul un petit nombre est bien connu. Ils sont extrêmement amusants, car ils sont en constante activité, et font preuve d’une grande inventivité dans leurs jeux. Ils ne restent pas perchés toute la journée à ne rien faire. Toutefois, ils présentent de sérieux inconvénients lorsqu’ils sont gardés à la maison. La plupart des espèces sont bruyantes et poussent des cris très perçants. Ils peuvent se montrer extrêmement agressifs envers les autres oiseaux. Ils ont besoin de beaucoup d’exercice ; s’ils restent confinés dans leur cage, ils deviennent obèses et s’ennuient, et crient beaucoup. Leurs fientes liquides giclent partout et ils font voler des petits bouts de fruits qui viennent se coller sur la cage et alentour. Ils causent trop de désordre pour la plupart des foyers. Il n’est pas donné à tout le monde de s’occuper de loriquets. Du fait qu’ils sont très curieux et adorent se glisser dans des espaces étroits, il est nécessaire de combler ces espaces étroits [derrière une cheminée par exemple]. Une vigilance de tous les instants est nécessaire. Un loriquet à nuque verte est mort en tombant dans les toilettes. Parmi les nombreuses sous-espèces de Trichoglossus haemotodus, certaines conviennent parfaitement aux débutants. Aux États-Unis et en Europe, ce sera le loriquet à nuque verte (T.h haematodus) ; en Australie et en Nouvelle-Zélande, il s’agira sans aucun doute du loriquet de Swainson, une espèce indigène et en Afrique du Sud, ce pourra être n’importe laquelle de ces espèces. Il en existe 20 autres, bien qu’elles ne soient pas courantes en captivité. Si elles sont disponibles, elles feront toutes d’excellents compagnons, à condition de se procurer des jeunes oiseaux en élevés à la main. On trouve parfois le petit lori à bandeau rouge (Glossopsitta concinna) comme oiseau de compagnie en Australie et en Nouvelle-Zélande. Le lori à masque rouge (Glossopsitta pusilla) est introuvable en dehors de l’Australie, mais certains Australiens décrivent ces petits oiseaux comme des compagnons enchanteurs. Il existe 11 genres de Loris, mais seuls deux sont élevés comme oiseaux de compagnie. Les loris, que l’on rencontre rarement en dehors des États-Unis, sont les pendants à queue courte des loriquets à queue longue, et sont plus trapus. Ils peuvent se montrer très bruyants, et comme la plupart de ces espèces sont plus grandes que les loriquets, leurs fientes liquides sont abondantes ; ces deux caractéristiques en font des oiseaux difficiles à élever en intérieur. Toutefois, nombre d’entre eux sont élevés à la main aux États-Unis et vendus comme oiseaux de compagnie. Leurs propriétaires finissent trop souvent par s’en débarrasser rapidement, ou leur vie est abrégée par un régime alimentaire inadapté. Néanmoins, entre des mains expertes et responsables, certaines espèces peuvent être des compagnons très affectueux. Le lori noira et le lori à dos jaune (lorius g. gamulus et l.g flowopolliatus) ainsi que le lori tricolore (lorius lory) sont souvent d’excellents imitateurs. Ils possèdent une forte personnalité et sont extrêmement intelligents. Il en est de même avec le lori écarlate (Eos borneo).

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Perroquet maillé

Perroquet maillé

Les perroquets maillés sont extraordinaires. Lorsqu’ils sont jeunes, ils sont tellement attendrissants qu’ils peuvent conduire à un achat impulsif. Une fois adultes (vers l’âge de trois ans) leur extrême agressivité rend la cohabitation difficile. Absolument tout chez ce perroquet superbe et unique est fait pour intimider. Lorsqu’il se tient tranquille, il ne paraît pas très menaçant, mais son comportement peut changer d’un instant à l’autre. Ce changement brutal et surprenant se produit lorsque l’oiseau redresse sa crête composée de plumes bleues et rouges, entrouvre ses ailes et ébouriffe ses plumes. Cette augmentation de volume s’accompagne de sifflements et de balancements. Chez certaines espèces, l’agressivité n’est que du bluff. Ce n’est pas le cas de ces oiseaux ! Les perroquets maillés élevés à la main n’ont absolument pas peur de l’homme. Ils ne se contentent pas d’attaquer. Ils se cramponnent à une oreille si celle-ci est à proximité, ou à une main. Un homme a terminé à l’hôpital et a dû recevoir des points de suture à la main. Je ne recommande l’élevage à la main, et je ne recommande pas les oiseaux de cette espèce comme animaux de compagnie. Ils peuvent se montrer agressifs envers les autres oiseaux de la maison. Un perroquet maillé de ma connaissance a attaqué un ara ararauna (avec lequel il cohabitait depuis des mois) et lui a transpercé la langue.      

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Gris du gabon

Gris du gabon

Psittacus erithacus   Les gris du Gabon sont si réputés pour leur don d’imitation que les problèmes qu’ils présentent, qui concernent pourtant près de deux gris sur trois, sont ignorés lors du choix de l’espèce. Ces problèmes ne sont pas la faute de l’oiseau lui-même. Cependant, ils découlent de sa nature sensible et de sa grande intelligence, qui nécessitent des soins particuliers en captivité.  Ce n’est pas la version grise d’une amazone, par exemple, mais un penseur très observateur qui réagit à chaque nuance de comportement et à la plus petite modification de son environnement. C’est pour quoi l’incidence du picage est plus élevée que chez les autres espèces : la plupart du temps, il est causé par le stress. Outre leur don d’imitation, plus marqué chez les oiseaux entretenant un lien étroit avec leur propriétaire, les gris sont réputés pour leur comportement calme et dénué de toute agressivité. Leur régime alimentaire doit faire l’objet d’une attention particulière si vous voulez qu’il survive plus de dix ans. Les gris ne conviennent qu’aux personnes pouvant leur consacrer beaucoup de temps afin de les maintenir heureux et en bonne santé. Le gris de Timneh [Psittacus enithacus timneh], une sous-espèce, se reconnaît par sa taille légèrement plus petite et sa queue rouge foncé ou rouge ardoisé (chez les jeunes oiseaux, la queue est principalement gris foncé). Les sous-caudales sont teintées de gris foncé et de rouge, et non d’écarlate comme chez l’espèce nominale. Le bec est caractéristique chez les adultes : marron orangé au centre de la mandibule supérieure, noir partout ailleurs. Chez les jeunes, la mandibule supérieure est principalement marron. Les parties supérieures de l’oiseau sont foncées, comme la région auriculaire ; les plumes de la tête sont bordées de gris. Les gris de Timneh sont moins appréciés [d’où leur prix plus bas], uniquement parce que leur queue n’est pas écarlate. Ils font d’excellents imitateurs et, en fait, font de meilleurs compagnons, car ils semblent moins affectés par les troubles du comportement tels que le picage. Certaines personnes trouvent que les yeux jaunes des gris leur donne un air sournois. Il faut dire que les gris prennent un malin plaisir à pincer après avoir gagné la confiance d’une personne en baissant la tête pour être grattés ! Toutefois, l’intelligence de cette espèce, qui transparaît parfois du fait de sa capacité à répéter des mots et à les utiliser en contexte, est extrêmement divertissante !       

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Eclectus

Eclectus

Les couleurs vibrantes et le plumage exceptionnel, semblable à un pelage, qui recouvre la tête et les parties inférieures des éclectus attirent l’œil des amateurs d’oiseaux. Cette espèce présente le dimorphisme sexuel le plus spectaculaire de tous les psittacidés : le mâle est vert vif et la femelle rouge et bleue, ou violette (ou entièrement rouge). Un mâle et une femelle côte à côte offrent un des spectacles les plus saisissants que des oiseaux puissent offrir, même, on les aperçoit rarement ensemble. Les éclectus appartiennent à un large groupe de perroquets, dont les mâles possèdent des becs rouges ou orange, et les femelles des becs noirs ou d’une teinte neutre. La perruche de Müller [Tamygnathus sumatranus] et les perruches du genre Psittacula, comme la perruche à collier, font également partie de ce groupe. Les femelles sont dominantes et seule la perruche à collier est courante en captivité. Ces oiseaux entretiennent très peu, voire pas du tout, de relations de couple. Il est probable que dans la nature, la femelle change de partenaire à chaque saison de reproduction. Les mâles doivent commencer par surmonter leur peur de la femelle.  Ils s’enhardissent à mesure que la saison de reproduction approche. Le bec du mâle joue un rôle important dans la parade amoureuse. Un mâle éclectus, par exemple, fait la cour à la femelle en tapant vigoureusement son bec contre le sien, et chez les perruches du genre Psittacula, les mouvements de tête et le nourrissage jouent également un rôle important. Le bec rouge du mâle agité devant la tête de la femelle agit certainement comme une sorte de stimulant. Le comportement affectueux sont rares et les oiseaux se lissent peu les plumes entre eux. Comme évoqué plus haut, les femelles éclectus sont dominantes et elles sont assez lunatiques. Élevées à la main, elles peuvent faire de bons oiseaux de compagnie jusqu’à ce qu’elles atteignent leur maturité sexuelle, vers l’âge de trois ans. Après, leur comportement risque de devenir imprévisible. Ce n’est pas dans la nature d’une femelle à l’état sauvage de tisser des liens étroits avec un mâle. En captivité, elle ne nouera donc généralement pas de liens forts avec l’être humain. Une personne désirant un compagnon affectueux choisira donc un mâle ou une autre espèce. Les mâles sont plus gentils et aimants et peuvent faire de merveilleux compagnons. Toutefois, ce sont des oiseaux sensibles et les mâles comme les femelles ont tendance à se piquer s’ils sont stressés. Ils peuvent être de bons imitateurs, mais également se montrer très bruyants.

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Les conures

Les conures

Aratinga et pyrrhura Il existe deux genres (groupes) de conures très répandus chez les éleveurs : Aratinga et Pyrrhura. Généralement verts, la plupart de ces oiseaux ont un plumage qui vaut le détour, et la personnalité qui va avec. Les Aratinga, plus grandes, sont souvent de sacrés personnages, plus proches du perroquet que de la perruche, mais elles présentent un inconvénient majeur : leur voix puissante et criarde. Certaines, comme la conure soleil, sont si colorées qu’elles font fréquemment l’objet d’un achat impulsif, et les acheteurs potentiels ignorent les avertissements concernant leurs capacités vocales – écoutez d’abord le cri d’un oiseau adulte avant d’acheter. Si vous souhaitez un oiseau de compagnie, prenez uniquement un individu jeune et élevé à la main. Conure soleil   Aratinga solstitialis La conure soleil possède un superbe plumage dans les tons jaune, orange vif et vert. Elle est absolument superbe à tous les points de vue. Voici ce qu’a écrit un éleveur bien connu au Royaume-Uni, Jim Hayward, à propos de ses oiseaux de volière : “La beauté des conures soleil atteint son apogée lorsque le disque solaire commence à s’effacer derrière l’horizon. Alors qu’elles baignent dans la lumière orangée, elles prennent un éclat flamboyant”. L’intensité des couleurs varie selon les individus, mais la plupart n’ont pas besoin de l’aide du soleil couchant ! Les conures soleil changent souvent de foyer, car leurs cris puissants sont intolérables à l’intérieur. Conure Jandaya   Aratinga jandaya La conure jandaya et la conure à tête d’or (Aratinga auricapilla) sont étroitement apparentées. Elles possèdent bien plus de vert sur le plumage, mais crient tout aussi fort. Les trois espèces mesurent environ 30 cm et pèsent près de 120 g. Un autre groupe d’Aratinga est vert avec des taches écarlates sur la tête et sur les épaules. Ces Aratinga sont plus grandes, avec une personnalité qui s’approche plus de celle des grands perroquets. Adoptées jeunes, elles peuvent rencontrer des problèmes d’identification. Ce sont des compagnons exceptionnellement affectueux et intelligents, joueurs et curieux. Seuls problème : supporterez-vous le bruit ? La conure mitrée   Aratinga mitrata C’est la conure la plus répandue, car elle est encore importée d’Argentine. Notez que certains vendeurs peu scrupuleux lui coupent souvent la queue et la font passer pour une amazone auprès d’acheteurs mal informés. Le front et les lores de l’adulte sont écarlates, les joues et la région auriculaire sont écarlates, les joues et la région auriculaire présentent des taches rouges. L’oiseau jeune possède un front rouge foncé, et quelques plumes rouges éparses sur la tête, et ne doit pas être confondu avec la conure de Wagler. La conure de wagler   A. w. wagleri La conure de wagler est plus grande que la conure mitrée et possède plus de rouge sur les épaules. Son front, la partie supérieure de ses lores et l’avant de la calotte sont rouges. Le front des jeunes oiseaux est d’un rouge plus terme. La conure à tête rouge   Aratinga erythrogenys La conure à tête rouge est devenue rare dans la nature du fait des captures intensives en Équateur et au Pérou ( même si les oiseaux capturés sont de très mauvais animaux de compagnie ou de volière). Les adultes sont entièrement rouges du front jusqu’à l’arrière de la calotte. Les lores et les joues sont également rouges. Les jeunes possèdent une étroite bande marron sur le front. Il existe plusieurs petites espèces de conure Araginga que l’on rencontre rarement en captivité en Europe : la conure couronnée (Aratinga aurea) et la conure à front rouge (également appelée conure à front orange ou conure de Petz). La conure couronnée possède un bec noir et ses yeux sont cerclés d’orange. La mandibule inférieure supérieure de la conure à front rouge est couleur ivoire tandis que la mandibule inférieure est noire. La couleur dominante de ces deux espèces est le vert, elles mesurent environ 25 cm et pèsent quelque 75 g. Ce sont des oiseaux assez actifs. Très proche des Aratinga, la conure nanday (Nendayus nanday) se distingue par sa tête principalement noire. Malgré leurs cris puissants, insupportables lorsque ces oiseaux sont détenus en colonie, les conures nanday élevées à la main sont des oiseaux de compagnie très appréciés à la fois pour leur beauté et pour leur bon caractère. Une des plus grandes et des plus belles conures est la conure de Patagonie (cyanoliseus p. patagonus). Très grande, elle ressemble beaucoup aux aras avec son front droit. Elle a un caractère très doux et les oiseaux élevés à la main sont très gentils. Malheureusement, elle crie vraiment fort, ce qui n’est pas toujours facile à supporter, même si ce cri donne une ambiance très exotique dans la maison ! La conure veuve (Mylopsitta monachus), également appelée perruche-souris ou perruche-moine, est très proche des autres conures. Les oiseaux élevés à la main comptent parmi les plus appréciés aux Etats-Unis et certains sont d’excellents imitateurs. Une fois encore, leurs cris puissants constituent leur principal défaut. Cependant, ils posent moins de problème chez les oiseaux élevés à la main qui reçoivent beaucoup d’attention. Dans la nature, ces oiseaux sont très sociables et nichent toujours en colonie dans de grands nids qu’ils fabriquent parfois avec des végétaux [ c’est assez rare chez les perruches ou les perroquets qui nichent plutôt dans les troncs d’arbres]. En tant qu’oiseau de compagnie, elle doit être très entourée et ne jamais rester seule plus de quelques heures par jour.

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Les cacatoès

Les cacatoès

Les cacatoès élevés à la main sont si affectueux et attendrissants que certaines personnes non expérimentées les achètent sur un coup de tête sans se rendre compte de l’engagement que cela implique, ni du style de vie qu’un tel engagement nécessite. Les éleveurs de cacatoès blanc aggravent les difficultés en vendant les jeunes à l’âge de 14 à 16 semaines, et trompent l’acheteur potentiel en lui faisant croire que l’oiseau est sevré, alors que ce ne pourrait être vrai qu’avec un cacatoès à œil nu [cacatua sangunea], une espèce qui prend son indépendance à un plus jeune âge. La plupart des éleveurs forcent les jeunes cacatoès blancs à manger seuls avant qu’ils ne soient physiquement et émotionnellement prêts. Pire encore, certains les vendent en donnant l’instruction de leur donner des aliments durs comme des graines ou des granulés. Les cacatoès ont besoin d’aliments mous et dans la plupart des cas, leurs propriétaires doivent les nourrir à la cuillère jusqu’à ce qu’ils aient atteint l’âge de 20 semaines. Les nouveaux propriétaires de cacatoès reconnaissent rarement les signes de la faim, mais reçoivent fréquemment le conseil de ne pas nourrir à la main leur jeune oiseau. Au contraire, vous devez nourrir n’importe quel jeune cacatoès à la cuillère jusqu’à ce que cela ne l’intéresse plus du tout. Les cacatoès élevés par les parents et mis au contact de l’homme dès leur plus jeune âge, ou élevés à la main avec un minimum de contact humain, feront de meilleurs compagnons, car ils seront moins dépendants de leurs maîtres. De nombreux cacatoès ont un problème d’identité et ont un besoin maladif de la compagnie de l’homme : ils sont psychologiquement inadaptés et incapables de mener une vie normale. Les cacatoès blancs présentent un autre caractéristique qui rend la cohabitation difficile. Ils possèdent un duvet poudreux qui pousse continuellement et dégage une poudre blanche qui protège et nettoie les plumes. Les cacatoès blancs émettent plus de poudre que les autres perroquets ; un nuage de poussière blanche s’échappe lorsqu’ils ébouriffent leurs plumes. Cette poudre peut nuire à la santé des personnes asthmatiques et allergiques. Il est très important d’asperger un cacatoès blanc trois ou quatre fois par semaine, voire de lui donner une douche pour empêcher l’accumulation de poudre. Le sevrage forcé a de profondes conséquences psychologiques sur les cacatoès blancs. Ils deviennent extrêmement anxieux et collants. Ils se piquent et jettent leurs graines. Ils sont incapables de manger suffisamment d’aliments durs pour se rassasier et sont peu enclins à se nourrir eux-mêmes. Les jeunes cacatoès affamés vont quémander à manger et crier pour attirer l’attention. Ils n’accepteront de manger seuls les aliments que vous placerez devant eux qu’une fois que vous les aurez nourris à la cuillère. Le grand cacatoès à huppe jaune [cacatua galerita], que l’on trouve en Australie, est à mon avis l’un des oiseaux les plus intelligents, mais il a besoin d’un propriétaire qui comprenne ses besoins psychologiques et lui fournisse un nombre infini d’accessoires, notamment pour ronger, afin de le tenir occupé. C’est un oiseau grand et puissant qui a besoin de beaucoup d’espace. La plupart des oiseaux en captivité sont tenus dans des volières ou des cages bien trop petites pour eux.  Ils adorent se promener sur le sol, creuser et jouer. Il est important de leur fournir un environnement stimulant qui leur permette de s’adonner à ces activités. En tant qu’espèces vivant en bandes, ils ont absolument besoin de compagnons de leur espèce.    

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