perruches et perroquets

un logement pour ma perruche ou mon perroquet

Un logement pour ma perruche ou mon perroquet

En raison de leur nature plutôt dévastatrice, les perroquets ont besoin d’un logement bien plus résistant que pour les serins. Quant aux perruches elles cisaillent volontiers le bois avec leur bec ; il est donc particulièrement important que les volières soient dotées d’un grillage fixé à l’intérieur de manière à recouvrir et protéger le cadre en bois. Le fil des mailles doit être suffisamment épais pour résister au bec des perroquets. Un logement extérieur Si vous achetez une volière, vérifiez que son grillage est solidement attaché à la structure en bois au moyen d’agrafes spécifiques, et non ordinaires ; au besoin, renforcez-les avant d’assembler la structure. Le grillage doit être arrimé à un billot, constituant la base, par des fixations appropriées. La base elle-même s’enfoncera au moins à 30 cm de profondeur dans le sol afin de fournir un soutien solide et de bloquer l’accès aux rongeurs. Comme dans les exemples précédents, les panneaux seront maintenus à l’aide de boulons, bien huilés et insérés dans des rondelles : ainsi il sera facile de démonter la volière. L’entrée doit s’effectuer par un sas de sécurité, situé à l’arrière de la volière et menant directement au refuge à oiseaux. Ainsi, vos protégés ne risquent pas de s’échapper à votre arrivée. Quoi qu’il en soit, assurez-vous que la porte du sas s’ouvre vers l’extérieur pour vous faciliter l’accès à l’intérieur. Quant à la porte de la volière et à celle du refuge, elles s’ouvriront vers l’intérieur. En couple Si vos perroquets habitent en couple, comme c’est l’usage, recouvrez le sol d’une épaisse couche de gravier et placez des bacs sous les perchoirs, où s’accumule la majorité des excréments. Positionnez les perchoirs en travers de la volière de telle sorte que les oiseaux disposent d’un vaste espace pour voler, mais veillez à ne pas les fixer trop près des parois ou les oiseaux abîmeront leur queue en faisant demi-tour. Dans une volière abritant des perruches, optez pour un revêtement de sol en béton, que vous arroserez au jet régulièrement et désinfecterez de temps à autre. Le sol doit descendre en pente douce depuis l’abri, l’eau sale et la pluie s’évacuant par un trou percé à l’opposé. Bien que les perroquets se montrent robustes une fois acclimatés, ils ont besoin de protection face aux éléments naturels : sur le toit et les côtés de la volière les plus proches du refuge, fixez un revêtement plastique ondulé ainsi qu’une gouttière pour évacuer l’eau de pluie. Prenez les mêmes précautions pour le refuge lui-même. Une cage d’intérieur   Lors du choix de la cage, n’oubliez pas que l’espace est un facteur extrêmement important. Optez pour une cage aussi grande que possible ; un abri étriqué favorisera la chute des plumes. Remplacez toujours les perchoirs en plastique ou en bois fournis avec la volière par des branches fraîchement coupées ; ainsi, vous éviterez les blessures sur les pattes des oiseaux et les infections en découlant. Habitatsremplacez les perchoirs par des branches.Il est normal que les perroquets domestiques mordillent les perchoirs et vous devez les remplacer dès que nécessaire. N’utilisez que des branchages d’arbres non traités récemment avec des produits chimiques. Si la plupart des arbres fruitiers conviennent, pommier, sureau ou sycomore, sachez que d’autres sont toxiques (if, lilas ou encore cytise).

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les soins pour mon perroquet ou ma perruche

Les soins pour mon perroquet ou ma perruche

En raison de leur bec vigoureux, les perroquets sont plus difficiles à manipuler que les serins, bien qu’on puisse généralement les attraper d’une manière similaire. Il vaut mieux porter des gants en cuir fin pour vous protéger des morsures ; dans ce cas, veillez tout particulièrement à ne pas blesser l’oiseau en le serrant trop fort. Vous maintiendrez facilement la tête du volatile entre le pouce et l’index (utilisez la main gauche si vous êtes droitier) afin d’éviter qu’il ne vous morde. Des gants Les gants se révéleront également précieux lors de vos tentatives pour apprivoiser un jeune perroquet, aux griffes particulièrement aiguisées (ils s’useront à mesure que l’oiseau se perchera sur vos mains). La plupart des oiseaux sevrés par des éleveurs se perchent volontiers ainsi ; Il vaut mieux donc les y encourager plutôt que les contenir par la force, ou ils finiront par avoir peur des gants. Dressage Une pièce renfermant des périls potentiels, ne laissez votre perroquet hors de sa cage qu’en votre présence. Si vous pouvez remiser certaines sources de danger ailleurs dans la maison, plantes redoutables, telles que cactus aux épines acérées, baies orangées des cerises d’hiver ou encore poinsettia, les vitres constituent un risque omniprésent. Fixez des voilages ou des stores, qui signaleront la présence d’une barrière. Attention Avant de laisser sortir votre perroquet de ses quartiers, vérifiez toujours que les fenêtres sont bien fermées. Placez une protection adéquate devant les feux éventuels afin de maintenir l’oiseau hors de portée des flammes. Lors de sa première sortie dans la pièce, un jeune perroquet se mettra sans doute à voleter de manière désordonnée, avant de faire un atterrissage forcé en heurtant les bibelots. Les oiseaux aiment se reposer de temps à autre ; pour les aider, réalisez des perchoirs sous la forme de petites estrades réparties dans la pièce, sur lesquelles ils pourront se poser sans difficulté. Ils apprécieront également des jouets, de même qu’une aire de jeux comportant un petit gymnase, si vous disposez de suffisamment de place.   Si vous placez vos doigts à côté du perchoir, votre perroquet ne tardera pas à monter dessus. Pour son apprentissage de la parole, choisissez un mot ou une courte phrase que vous répéterez régulièrement. Les sessions de dressage doivent être de courte durée afin que votre oiseau reste concentré. Pour renforcer leur efficacité, utilisez un enregistrement. Parmi les premières informations à apprendre à l’oiseau figurent votre adresse et votre numéro de téléphone : s’il s’échappe et est capturé, il y a ainsi davantage de chances pour que l’on retrouve votre trace et vous ramène votre protégé. Quant aux oiseaux de volière qui ne parleront jamais, il est nécessaire de les baguer ou de les doter d’une micro-puce, appelée encore transpondeur, de la taille d’un grain de riz. Celle-ci sera insérée par le vétérinaire dans les muscles de la poitrine. La lecture de la puce se fait à l’aide d’un appareil spécifique et permet l’identification de l’oiseau. Une telle précaution se révèle particulièrement utile dans le cas d’un animal volé, puis retrouvé.

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L’alimentation de mon perroquet ou ma perruche

La majorité des grands perroquets se nourrissent généralement d’un mélange de graines, comprenant essentiellement graines de tournesol et cacahuètes, ainsi qu’une quantité moindre d’autres ingrédients (maïs en flocons, potiron et carthame). En comparaison, le régime alimentaire des calopsittes et des perruches ondulées comporte une part plus importante de céréales : millet des oiseaux et autres millets, en graines et en épis, ainsi que gruaux, particulièrement appréciés des pyrrhuras. Les mélanges pour perruches consistent exclusivement en petites graines, notamment millet des oiseaux et autres types de millet ; offrez-les dans un distributeur plutôt que dans une mangeoire ouverte. Néanmoins, tout comme pour les serins, même le meilleur de ces mélanges ne saurait combler les besoins nutritionnels des perroquets. Ceux-ci manquant habituellement de substances vitales telles que vitamine A et calcium, un complément équilibré en vitamines et minéraux s’impose ; joignez-y une ration quotidienne de fruits et de légumes verts frais coupés en cubes. Préparations complètes   Ces dernières années, les fabricants ont mis au point toute une gamme de préparations complètes adaptées aux petits touïs aussi bien qu’aux grands aras. Si leur valeur nutritionnelle est supérieure à celle des graines, il n’est toutefois pas facile d’inciter les oiseaux à les goûter. Les oisillons ayant reçu de leurs éleveurs une alimentation équilibrée sous forme liquide continuent généralement ce régime une fois sevrés ; en revanche, des individus plus âgés nourris de graines de tournesol des années durant seront peu enclins à goûter quelque nouveauté. À cet égard, certaines espèces sont moins aventureuses que d’autres, les cacatoès étant particulièrement peu portés sur les mets inconnus, fruits et légumes frais compris. Les préparations   Les préparations alimentaires équilibrées reviennent plus cher que les graines vendues en vrac, à servir en fonction du poids de l’oiseau. Cependant, cette première solution garantit un moindre gaspillage (à condition que l’oiseau se montre coopératif), alors que, dans le cas des graines, les enveloppes se retrouvent éparpillées dans la cage. Autre économie : vitamines et minéraux y étant déjà contenus dans les proportions requises, vous n’avez pas de dépenses supplémentaires en termes de compléments vitaminés. Conservez les préparations alimentaires au sec, tout comme les graines, et utilisez-les avant leur date de péremption afin que les oiseaux en tirent un bénéfice maximal. Régime alimentaire   Ne modifiez jamais le régime alimentaire de vos oiseaux juste avant ou durant la saison de la reproduction. Le mieux est de mélanger un peu des nouveaux aliments avec leur nourriture, puis d’en augmenter progressivement la quantité à mesure que l’oiseau les accepte, jusqu’à remplacer entièrement ses anciens aliments. Si vous ne lui proposez que les nouveaux mets et le forcez à les manger, vous risquez d’entraîner des troubles digestifs et une mauvaise santé générale. Généralement, on fournit aux grands perroquets des abreuvoirs spécifiques, mais les perruches peuvent boire à partir de récipients tubulaires. Dans les deux cas, l’eau restera propre. Dans une volière extérieure, le matin par temps froid, vérifiez que la glace ne s’est pas formée dans le bec, bloquant alors l’écoulement de l’eau. Veillez à ce que les oiseaux disposent toujours d’eau potable, en particulier s’ils se nourrissent d’aliments secs.

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