perruches et perroquets

Le picage

Le picage

Le picage est un problème courant chez les espèces les plus sensibles, comme les gris du Gabon, les cacatoès, les aras et les éclectus. Il est généralement associé à une mauvaise santé (voire un empoisonnement aux métaux lourds), à des carences alimentaires ou au stress ; dans ce dernier cas, je l’impute à un manque de discipline. Parfois, les jeunes oiseaux, notamment les gris du Gabon, commencent à se piquer avant l’âge d’un an. Les perroquets élevés à la main prennent généralement beaucoup d’assurance à cet âge. S’ils n’ont pas appris à monter sur la main et à retourner dans leur cage quand on le leur demande, ils croient qu’ils ont le contrôle sur le compagnon humain, ce qui est souvent le cas. Cela entraîne des problèmes, notamment le picage. Le picage peut également survenir lorsque l’oiseau ne reçoit pas suffisamment d’attention. Un perroquet aussi intelligent que le gris du Gabon a besoin de beaucoup d’interactions avec les gens et aussi de stimulation. Il a besoin que son propriétaire s’occupe de lui plusieurs heures par jour. Comme il est difficile de déterminer les causes du picage, dans la mesure où les habitudes de l’oiseau n’ont pas été perturbées et qu’il n’y a aucun signe de maladie, Il vaut mieux s’adresser à un vétérinaire spécialisé pour les oiseaux qui connaîtra bien mieux les facteurs à l’origine du picage qu’un vétérinaire généraliste. Des analyses de sang et d’autres examens pourront donner des indices sur la cause véritable du problème. Des propriétaires naïfs peuvent aggraver le picage par inadvertance. S’ils prêtent immédiatement attention à l’oiseau en lui disant “ne fais pas ça !”, ils lui offrent une forme de récompense. Il vaut mieux quitter la pièce sans un mot. Il est très important de lui fournir une occupation, comme des branches de pommier fraîchement coupées à rogner. Il faudra certainement commencer par les lui présenter à distance avant de les rapprocher progressivement s’il n’en a jamais reçu auparavant. Il en va de même avec les cordes et les balançoires ; ces dernières peuvent le divertir pendant des heures. Si l’oiseau se pique depuis longtemps, il peut se révéler impossible de mettre fin à ce comportement. Les follicules des plumes peuvent avoir été détruits, si bien que les plumes ne repousseront pas. Les vétérinaires recommandent souvent l’utilisation d’une collerette en plastique fixée autour du coup pour prévenir le picage. Cela ne traite pas le problème à la racine, et dès que la collerette sera retirée, l’oiseau va recommencer à se piquer. Je crois qu’il ne faut utiliser une collerette que si l’oiseau se fait saigner. Cela permet de gagner du temps pendant qu’un traitement est administré, par exemple des fleurs de Bach aux vertus calmantes. Étudions un cas : Beaucoup de propriétaire sont inquiets quand ils sont confrontés à ce problème. Un gris du Gabon âgé de trois ans, qui se piquait depuis 18 mois, son propriétaire travaillait à domicile, il ne s’agissait donc pas d’un problème de solitude. Le gris s’entendait également très bien avec le berger allemand de la famille. Il avait à sa disposition pour se tenir le bec occupé des jouets. Cependant, il ne jouait jamais avec ses jouets et qu’il avait peur des branches de pommier. Il restait dans sa cage à se piquer, au point de se faire saigner. Peut-être n’avait-il pas reçu ces objets dès son plus jeune âge, mais ce n’étais pas le cas. Lorsqu’il a été évoqué son régime alimentaire, il ne mangeait que des graines. Il a été conseillé de lui offrir des graines uniquement le matin, en complément d’un repas composé de fruits et de légumes. Le propriétaire avant déjà tenté cela, et lui offrait en outre des graines et un œuf brouillé vers 14h. Pendant une semaine, le gris n’a mangé qu’une petite quantité de graines et a refusé totalement de goûter aux granulés, aux fruits ou aux légumes, à l’exception du raisin (ce qui a au moins eu le mérite de lui apporter des vitamines et du calcium en plus). C’est alors que le propriétaire a proposé une solution raisonnable. Le gris était un oiseau très aimé et il ne voulait pas s’en séparer, mais un de ses amis qui possédait également un gris était prêt à le prendre. Il a semblé que c’était le meilleur espoir de vie normale pour ce perroquet. En vivant auprès de l’autre gris, un oiseau normal et heureux, il le verrait manger un régime varié et s’amuser avec ses jouets, et il finirait très certainement par l’imiter.

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Le comportement phobique de mon perroquet

Le comportement phobique de mon perroquet

On parle de cette situation quand un perroquet prend subitement peur de quelque chose — voire de vous ! On affirme généralement que notre oiseau n’a aucune raison d’avoir peur. Quelle que soit la raison de cette phobie, votre attitude envers votre perroquet va probablement changer, même souvent de façon inconsciente. Ce qui va amener qu’il sera très difficile de regagner la confiance de votre compagnon. Peu importe à quel point l’attitude de votre perroquet vous crispe ou vous contrarie, vous devez respirer le calme. Si votre perroquet sent que vous avez peur aussi, ce qui peut se produire s’il commence à mordre, la confiance sera impossible à rétablir, il vous faudra beaucoup de patience et de soins pour la regagner. Beaucoup, vous conseillerons d’adopter une attitude soumise, en évitant le regard de votre compagnon et en vous déplaçant calmement et en silence autour de lui. Vous pouvez, au lieu de le manipuler, passer du temps assis près de lui, à lire ou à regarder la télévision, en ayant une attitude calme et relaxée. Essentielle, la patience, car il ne faut pas s’attendre à un changement rapide de son comportement. Parfois, il peut se passer des semaines avant que la confiance soit rétablie. Et, surtout, il faut que votre oiseau ait la volonté de redonner son amitié. Les raisons peuvent varier, il se peut, par exemple, que votre perroquet prenne peur parce que vous portez un vêtement inhabituel, ou une couleur qu’il n’aime pas. Il ne faut pas confondre cette attitude avec une phobie persistante. Si vous constatez seulement une faute de goût vestimentaire, pensez à ne plus mettre votre chemisier à fleur pour approcher votre compagnon.    

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Les problèmes à l’adolescence de mon perroquet

Nous allons aborder un aspect important de l’éducation d’un perroquet. Il faut lui présenter régulièrement des situations, des objets et des personnes nouvelles.Cela lui sert à prendre confiance. Pourquoi ? Il permet de passer la période très difficile de l’adolescence pendant laquelle ils mordent et refusent de monter sur le doigt. Cette crise apparaît à des âges différents suivant l’espèce de perroquet, mais arrive généralement entre deux et quatre ans. Il est impossible de généraliser en ce qui concerne la durée.Même au sein d’un même foyer, d’une même espèce, ou dans des circonstances similaires, la durée ou la gravité de la crise peuvent varier.Il peut même arriver qu’il n’y en ait pas. Un autre aspect de la maturité sexuelle : certains oiseaux pourront tenter de s’accoupler avec un perchoir, un jouet ou encore la main de son propriétaire.Malgré tous les conseils que j’ai pu entendre, je ne vois rien de mal à cela. C’est un comportement normal. Il est normal si vous privez un perroquet sexuellement mature d’un partenaire de son espèce, surtout les oiseaux élevés à la main qui n’ont jamais pu se socialiser avec des membres de leur propre espèce, de voir un tel comportement pendant une période pouvant durer jusqu’à quelques mois par an.Il ne faut pas considérer ce comportement comme problématique, sauf s’il y a de l’agressivité.    

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Les morsures des perroquets

Les morsures des perroquets

Les personnes qui ont une grande expérience des perroquets ne se font jamais mordre. Elles savent reconnaître les signes avant-coureurs qui indiquent qu’un perroquet va mordre si on pousse plus loin la provocation. Ces signes varient légèrement en fonction des espèces. Chez certaines, comme l’amazone, ils sont très évidents, et le délai suffisamment long entre l’avertissement et le passage à l’acte, si bien que personne ne devrait jamais être mordu. Les yeux lancent des éclaires, la queue est ouverte en éventail et les plumes du cou se hérissent. Chez les gris, les signes sont plus subtils (l’oiseau prend un air concentré, ses pupilles se rétrécissent, ou il ferme légèrement les yeux) mais l’oiseau réagit si rapidement que la plupart des personnes se font mordre. De nombreux perroquets adoptent une posture défensive avec le bec légèrement ouvert, le corps tendu et les ailes légèrement écartées du corps. La plupart des oiseaux préféreraient fuir plutôt que mordre. Cependant, cela leur est impossible s’ils ont les ailes coupées ; ainsi, la taille des ailes peut renforcer l’agressivité, comme le fait de confiner l’oiseau dans une cage trop petite. Les causes les plus courantes Les perroquets mordent généralement pour deux raisons : pour défier votre autorité, et par peur. Le refus d’obéir qui se concrétise par une morsure est courant chez les jeunes oiseaux âgés entre un et trois ans (selon l’espèce). S’ils ont été dressés pour obéir à des ordres de base comme “Monte !” la situation est beaucoup plus facile à gérer. Le fait de retravailler cet exercice et tous ceux qu’ils connaissent renforcera le respect dû au propriétaire en tant que chef de bande. Un perroquet ne mord pas un membre de la bande placé au-dessus de lui dans la hiérarchie. Toutefois, même le plus apprivoisé et le plus gentil des perroquets va vous pincer ou vos mordre si vous pénétrez sur son territoire ou que vous vous comportez de manière inappropriée. Respecter son perroquet Tout comme un perroquet doit comprendre qu’il y a certaines choses que nous n’acceptons pas, nous devons apprendre à respecter les limites qu’il nous impose. Par exemple, il ne faut pas franchir les limites de son territoire, à savoir sa cage. Alors qu’il acceptera que vous tendiez votre main vers lui de manière positive afin qu’il grimpe dessus, ne vous attendez pas à ce qu’il tolère que vous retiriez un jouet alors qu’il se trouve dans la cage. Pour cela, il faut attendre qu’il se trouve ailleurs. Vous ne devriez jamais avoir à mettre votre main dans la cage pour retirer une mangeoire ou un abreuvoir. Si des récipients supplémentaires sont nécessaires en plus de ceux déjà intégrés à la cage, achetez un plateau tournant avec deux ou trois écuelles. Certains perroquets ont un comportement si territorial une fois dans leur cage qu’ils vont vous mordre dès que vous mettrez vos doigts à travers les barreaux pour leur gratter la tête ou pour laisser tomber une friandise dans une mangeoire, il y a peu de chances que vous parveniez à changer leur comportement, alors capitulez ! Il y a beaucoup plus de risques que vous soyez mordu si vous tentez de lui faire faire quelque chose qu’il n’aime pas, comme le rentrer dans sa cage. Il va alors se tourner brusquement pour vous pincer. Il est possible de prévenir ce comportement en plaçant une friandise ou un nouveau jouet dans un coin de la cage, afin de détourner son attention. Une personne nerveuse encourage souvent de manière inconsciente un perroquet à la mordre. Par exemple, si un propriétaire s’apprête à chercher son perroquet et que le perroquet se tend en avant et le mord, ou s’apprête à le mordre, et que son propriétaire retire sa main, le perroquet va comprendre que la morsure (ou le fait de se tendre en avant) lui permet d’obtenir le résultat souhaité. Souvent, il suffit d’approcher l’oiseau de manière plus positive et moins hésitante (mais sans agressivité et en silence). Une personne qui se montre confiante à moins de chances d’être mordue. Un perroquet repère immédiatement une attitude hésitante. Lorsqu’ils apprennent à leur oiseau à monter sur le doigt, certains nouveaux propriétaires croient qu’il les mord, alors qu’en fait, il s’aide simplement de son bec. Le perroquet avance le bec pour se stabiliser ou parce qu’il n’est pas sûr de lui, son propriétaire retire son doigt et le perroquet s’y agrippe fermement avec son bec. Le propriétaire est souvent mordu lorsqu’il tente de récupérer le perroquet alors qu’il est perché sur quelqu’un d’autre, lorsque le perroquet est sur son épaule et que quelqu’un passe à proximité, et lorsque le perroquet est énervé. Toutes ces situations peuvent être évitées. Il n’est pas recommandé de permettre à un perroquet de se percher sur l’épaule de quelqu’un. De nombreux propriétaires ont dû être surpris lorsque le perroquet perché sur leur épaule les a soudainement mordus, sans aucune raison apparente. En réalité, il y a toujours une raison ; le plus souvent, l’oiseau redirige son agressivité : quelqu’un dans la pièce fiat quelque chose qu’il trouve menaçant. Incapable de mordre cette personne, il va mordre la personne la plus proche de lui. Cela signifie qu’il va mordre la joue ou l’oreille, ou, dans le pire des cas, va attaquer l’œil. S’il avait été sur les genoux de cette personne, elle aurait pu voir qu’il avait l’intention de la mordre et la morsure aurait pu être évitée. Comme votre champ de vision est limité, vous n’êtes pas en mesure de deviner les intentions d’un oiseau perché sur votre épaule. Un perroquet ne doit pas être réprimandé lorsqu’il mord dans cette situation. C’est une réaction instinctive, dont le propriétaire est responsable par son ignorance. Après avoir été mordu plusieurs fois, le propriétaire va perdre toute confiance en son perroquet. C’est pourquoi ce problème de morsures doit être réglé rapidement. La meilleure façon de procéder consiste à apprendre à l’oiseau à grimper sur un petit perchoir ou sur un bâton. S’il veut mordre le bâton, cela dissipe une partie de son agressivité ; le bâton doit mesurer la même taille que le perroquet ou un petit peu plus, être de préférence de couleur claire et placé près de la cage une journée avant de l’utiliser. Le dresseur peut faire en sorte que l’expérience soit un succès en félicitant l’oiseau et en utilisant une friandise. Après quelque temps, le bâton peut être utilisé seulement occasionnellement, une fois que l’oiseau est bien habitué. Les morsures dues à la peur sont le fait d’oiseaux phobiques, non apprivoisés ou élevés par les parents. Cela se produit lorsque le propriétaire focalise trop son attention sur un oiseau qui n’est pas prêt. La règle d’or avec ce type d’oiseaux est de les laisser venir à vous. Cela demande beaucoup de temps et de patience qu’en ont la plupart des gens. Dans le même temps, l’oiseau doit recevoir énormément d’attention sous la forme de compagnie humaine, de félicitations et de conservation. Il faut également lui donner beaucoup de friandises. On peut le laisser sortir de sa cage s’il peut y retourner sans qu’il soit nécessaire de l’attraper (et donc de le traumatiser).      

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Les cris des perroquets

Les cris des perroquets

Le gris compte parmi les grands perroquets les moins bruyants, mais de nombreuses espèces peuvent faire de votre vie un enfer avec leurs cris. Au lieu de hurler sur votre perroquet (ce qu’aucun propriétaire sympathique ne fait), posez-vous la question suivante : “pourquoi est-il si bruyant ? ” Je fais allusion ici aux cris persistants, pas aux manifestations de joie par lesquelles la plupart des perroquets saluent l’aube et parfois le crépuscule. C’est un comportement naturel chez de nombreuses espèces. Pour certaines personnes, les nuisances sonores des aras et des cacatoès seront intolérables, c’est pourquoi il est important d’écouter les cris d’une espèce avant d’acheter un oiseau, en visitant une animalerie, un zoo, un parc ornithologique ou un élevage. Les perroquets ne crient pas sans raison. Souvent, ils ont simplement besoin de se rassurer en vérifiant que vous êtes bien dans les parages. Sans un compagnon de leur propre espèce, ils vont considérer leur propriétaire comme leur partenaire. Les perroquets crient pour garder le contact entre eux. Ils continuent de crier jusqu’à ce qu’ils obtiennent une réponse. N’ignorez pas votre oiseau lorsqu’il est bruyant. Vous n’avez pas besoin d’aller le voir. Appelez-le ou parlez-lui à chaque fois que vous passez à proximité de sa cage. Des cris ininterrompus signifient que vous ne lui prêtez pas suffisamment attention. Les perroquets élevés à la main sont extrêmement demandeurs et ont besoin qu’on leur accorde une certaine attention chaque jour. Un perroquet qui passe plusieurs heures seul par jour sera forcément bruyant quand son maître rentrera, car il réclamera naturellement sa compagnie. Occuper son oiseau La plupart des perroquets sont bruyants simplement parce qu’ils s’ennuient. Ils ont un esprit et un bec très actifs et les deux doivent être tenus occupés. Il n’est pas très facile de fournir un stock suffisant de bois et de cordes à rogner, alors misez sur des éléments résistants. Une noix de coco vidée de son lait et attachée à une chaîne suspendue à l’intérieur de la cage est un jouet parfait. Autre exemple, de petits blocs de bois percés en leur centre et enfilés sur une chaîne. Ces deux jouets sont bon marché et simples à fabriquer. Ils occupent l’oiseau pendant des heures et leur permettent de se faire le bec. Des chutes de bois de pin et autres bois utilisés dans la maison conviennent également. Les petites boîtes en carton, les cloches, les échelles de corde ou enfilées à travers les barreaux constituent aussi des jouets bon marché qui occuperont votre oiseau. De petites longueurs de corde, de 15 cm maximum, peuvent être nouées aux barreaux de la cage. L’oiseau peut défaire les torons et les mordiller ; des longueurs plus importantes peut être dangereuses. Un morceau de chamois noué à la cage est excellent pour mordiller et se nettoyer le bec. Il doit être lavé régulièrement. Un environnement qui change pendant la journée permet de remédier à l’ennui. Par exemple, votre perroquet peut passer une partie de la journée dans une pièce différente, sur un perchoir ou dans une autre cage, loin de sa cage principale, éventuellement près d’une grande fenêtre (mais à l’abri du soleil d’où il peut observer les oiseaux dans le jardin). Chanceux sont les perroquets qui ont accès à une volière extérieure pendant une partie de la journée, quand le temps le permet. Un environnement trop stimulant, comme une famille avec des enfants qui hurlent et des adultes qui se disputent, va encourager certains perroquets, comme les amazones, à ajouter à la cacophonie ambiante. (Notez que des oiseaux plus sensibles, comme les gris et les éclectus, peuvent être stressés dans un tel environnement). La télévision et la musique à plein volume encouragent également les perroquets à se montrer bruyants. Est-il nécessaire d’ajouter que le fait de crier à un perroquet de se taire va seulement l’encourager à crier encore plus fort ? Pourquoi les perroquets sont-ils bruyants Manque d’attention Manque d’objets pour tenir le bec occupé Environnement statique, ennuyeux L’oiseau est laissé seul plusieurs heures par jour La faim (chez un jeune oiseau) Un environnement trop stimulant (bruits forts fréquents ou continus) Modifier le cri Si les cris posent toujours un problème, tentez de faire évoluer le cri de l’oiseau. Par exemple, les amazones et les gris aiment siffler. Si vous leur sifflez un air, ils vont généralement s’arrêter de crier et se mettre à siffler également. La plupart des amazones adorent chanter, si vous chantez, elles se joindront à vous. Les cacatoès blancs ont un excellent sens du rythme. Si vous frappez dans vos mains et commencez à vous balancer en rythme, ils vont se mettre sur le qui-vive, arrêter de crier et commencer à se balancer avec vous. Les grands aras sont moins faciles à divertir — mais ne leur donnez pas de friandises pour qu’ils arrêtent de crier, ou ils apprendront bientôt que les cris sont synonymes de récompense. Les oiseaux qui n’aiment pas être vaporisés arrêteront généralement de crier à la vue du brumisateur. Au bout de quelques semaines passées avec votre nouveau compagnon, vous vous demanderez certainement pourquoi il est devenu plus bruyant, surtout s’il est adulte. En réalité, il est simplement redevenu normal. En effet, un perroquet plus âgé qui arrive dans un nouvel environnement perd temporairement confiance et se montre donc plus calme. Que faire si votre perroquet réclame encore davantage d’attention par ses cris ? Il est probable que cela arrive avec un cacatoès blanc. Imaginons que vous l’ayez sorti une heure. Dès que vous le remettez dans sa cage, il ne cesse de crier et devient très agité. Le mieux est de quitter la pièce dès qu’il commence à crier et de ne pas y retourner avant qu’il se soit arrêté. C’est le seul moyen de lui faire comprendre que ses cris ont l’effet inverse de celui désiré. Si vous cédez, vous renforcez ce comportement. Si votre perroquet se comporte de cette façon, placez une friandise ou un morceau de pomme fraîche dans la cage pour le divertir en attendant votre retour. Toutefois, lorsque vous entrez dans la pièce et qu’il est calme, qu’il joue ou qu’il se repose, félicitez-le et caressez-lui la tête, s’il aime cela. Il apprendra à associer ce plaisir avec son bon comportement. Si vous êtes à la maison toute la journée avec votre perroquet, mais qu’il crie beaucoup le soir, peut-être parce que vous consacrez maintenant une partie de votre attention à votre partenaire, une solution peut être de fabriquer une couverture sombre pour sa cage et de le couvrir tôt. Cette solution n’est envisageable que si l’oiseau reçoit suffisamment d’attention pendant la journée. En revanche, cela ne fonctionnera certainement pas si l’oiseau reste dans la même pièce que vous. Prendre l’habitude de couvrir un perroquet parce qu’il est trop bruyant n’est pas la solution. Cherchez à découvrir la cause du problème et à le corriger — pour ne pas exclure l’oiseau de votre vie.  Vous devez  savoir faire la différence entre les cris visant à réclamer l’attention et les cris (ou dans le cas des gris, les grognements) causés par la peur. Un oiseau effrayé adopte un ton différent, plus insistant, lorsqu’il a peur. Ces cris peuvent survenir lorsque quelqu’un pénètre dans la pièce avec un gros sac noir sur l’épaule, lorsqu’un objet inconnu est placé près de la cage ou accroché au mur, ou, dans le cas d’une conure, lorsqu’une nouvelle balançoire est suspendue dans la cage. Toutes ces situations peuvent être prévenues en réfléchissant un peu. Lorsque des inconnus entrent dans la maison, ne les autorisez pas à apporter des grands sacs ou paquets dans la pièce où se trouve votre oiseau, et ne leur permettez jamais d’approcher la cage et de la toucher. Les nouveaux éléments permanents de la cage doivent être approchés progressivement. C’est au cours de la première année que la plupart des nouveaux propriétaires vont en apprendre le plus sur leur oiseau. Regardez et écoutez. Vous découvrirez probablement qu’il vous donne un indice avant de commencer à crier, un certain son que vous serez capable de reconnaître. Si vous allez le voir à ce moment-là, en le félicitant, en lui grattant la tête ou en lui offrant quelque chose pour lui occuper le bec, il ne pensera plus à crier. Ce n’est qu’un début. Certaines personnes peuvent mettre des années à comprendre toutes les particularités de leur perroquet. La plupart n’y parviennent jamais, car leur esprit n’est pas réceptif au fait que le perroquet tente de communiquer avec son compagnon humain. Je ne veux pas dire qu’il cherche à communiquer par des mots. L’humain doit toujours de montrer observateur et ne jamais sous-estimer l’intelligence et les capacités de son oiseau. Ce n’est que de cette manière qu’une relation enrichissante pourra être construite. Le sevrage forcé Ce qui est perçu comme un trouble du comportement par certains propriétaires de perroquets n’en est souvent pas du tout un. Le problème vient de l’homme qui ne connaît pas suffisamment le comportement du perroquet et/ou sa psychologie. Par exemple, un propriétaire d’un ara hybride de sept mois qui criait beaucoup a écrit : ” j’ai tenté de l’ignorer, en couvrant la cage. Rien à faire. Que puis-je faire d’autre ? Il est apprivoisé et parle beaucoup, mais il n’arrête pas de crier pour réclamer de l’attention. Je deviens fou”.  Mes pensées sont allées tout droit vers ce jeune ara, une créature extrêmement sociable et affectueuse, coupée de ses congénères et ayant un besoin impératif d’une relation étroite et d’énormément d’attention. Les jeunes aras sont très exigeants et font savoir leur présence très bruyamment s’ils se sentent malheureux. Un jeune ara ou tout autre perroquet élevé à la main s’attend à recevoir beaucoup d’attention de la part de l’homme. Si un ara est gardé comme animal de compagnie, il doit vivre dans un foyer dont les membres sont présents la plus grande partie de la journée et dans lequel il peut bénéficier d’une stimulation et d’une attention de presque tous les instants. Très peu de personnes remplissent ces critères, c’est pourquoi les aras vivent bien mieux dans une volière extérieure avec un congénère. À sept mois, un ara est un véritable bébé. S’il vivait dans la nature, il volerait en compagnie de ses parents pendant près d’un an. Un jeune ara captif laissé seul plusieurs heures par jour se sent abandonné. Quand son propriétaire rentre, il crie pour recevoir de l’attention. Par ailleurs, la plupart des aras sont sevrés de force bien trop tôt, vers l’âge de 16 semaines. Cela leur laisse un sentiment d’angoisse et, dans de nombreux cas, ils ont faim en permanence. Les grands aras sont sevrés vers l’âge de cinq ou six mois. Ensuite, ils doivent se nourrir d’aliments mous en grande quantité, plus qu’un ara adulte, pendant plusieurs mois. Tenter de les sevrer avec des graines ou des granulés à un très jeune âge est dangereux pour leur santé et leur moral. Le fait de les nourrir à la cuillère tous les soirs (voir plus souvent) permettra de déterminer à quel point ils ont faim. Un perroquet sevré récemment devra se voir proposer différentes sortes d’aliments mous, comme des pâtes cuites chaudes, des légumes, des épis de maïs cuits, du riz et des haricots. Passez le plus de temps possible avec votre perroquet. Asseyez-vous en lui parlant doucement et caressez-lui la tête, pendant que vous regardez la télévision par exemple. Si vous ne pouvez pas passer au minimum deux heures par jour avec lui, et qu’il est laissé seul dans la maison plus de cinq heures par jour, vous devrez envisager de le confier à quelqu’un qui aura plus de temps à lui consacrer.    

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La bonne influence des personnes sensibles

La bonne influence des personnes sensibles

L’un des facteurs qui influence le mieux un perroquet durant les premières années de sa vie est la compagnie de personnes douces et sensibles qui ne montrent à leur perroquet rien d’autre que de l’amour et du respect. S’il y a des enfants dans la famille, un adulte n’aura pas forcément conscience du fait que le perroquet est taquiné ou tourmenté. Je ne suis pas sûre qu’il soit très sage d’acquérir un perroquet qui aura la compagnie de très jeunes enfants. Ils ont des gestes trop brusques, et leurs actes sont imprévisibles et irréfléchis. Dans le cas d’un oiseau sensible comme le gris du Gabon, subir une telle épreuve à un si jeune âge peut le rendre très nerveux. Bien évidemment, il faut prendre tous ces facteurs en considération avant d’acheter l’oiseau. Si le propriétaire n’a pas conscience des besoins de l’oiseau au point de l’avoir acheté sans réfléchir, il y a peu de chances qu’il comprenne pourquoi le jeune perroquet n’est pas à la hauteur de ses espérances. Dans tous les cas, les attentes sont souvent irréalistes en ce qui concerne le comportement de l’oiseau et sa capacité à parler. Ces deux aspects nécessitent du temps et de la patience. Si le propriétaire ne comprend pas cela, il ne pourra qu’être déçu. Si la relation avec votre jeune perroquet ne progresse pas comme vous le voulez, ne blâmez pas votre oiseau ! Il est vraisemblable que ce soit votre faute. Il est vrai que certains oiseaux ne sont pas mentalement aptes à faire de bons compagnons. Le fait qu’un oiseau ait été élevé à la main ne le garantit pas non plus. Tout dépend du tempérament de l’individu, de l’espèce et, dans une certaine mesure, de son sexe. Le tempérament n’est pas un facteur prévisible. Les jeunes issus d’une même nichée peuvent avoir des caractères très différents. Toutefois, certaines espèces stressent moins facilement, sont moins sensibles et sont donc moins enclines à se piquer. Le caïque à tête noire, par exemple, appartient à cette catégorie, et sa première année se déroulera en principe sans encombres. En revanche, ce n’est pas le cas du gris du Gabon. “Pourquoi mon gris du Gabon se pique-t-il ?” Voilà une question que les propriétaires de jeunes gris posent trop souvent, dès que leur oiseau atteint l’âge de six mois. Il est généralement très difficile d’y répondre, car le propriétaire ne vous dit jamais ce que vous avez besoin de savoir, et n’admet pas non plus qu’il ne passe pas suffisamment de temps avec son oiseau ? Il vous parle de son régime alimentaire, de sa cage et de ses jouets. Cependant, il ne s’intéresse pas à sa psychologie — et c’est généralement là que se trouve la réponse. Tous les jeunes perroquets ont besoin qu’on les guide — et les gris plus que les autres. La discipline, au sens le moins strict du terme, est extrêmement importante ! Elle s’obtient par l’enseignement d’ordres simples, comme monter sur la main. Gâter un jeune perroquet et le laisser faire tout ce qu’il veut sous prétexte qu’il est “mignon” n’est pas intelligent. C’est même totalement idiot, notamment avec une espèce aussi intelligente et manipulatrice que le gris du Gabon. Si vous le laissez tout diriger, comme le font certains propriétaires indulgents, vous créez un problème qui ne sera pas facile à corriger. Un perroquet qui est autorisé à faire tout ce qu’il veut dans la maison finit par croire que c’est lui le chef. S’il n’a pas reçu les enseignements fondamentaux dès son plus jeune âge (par exemple “Monte !”, il sera bientôt totalement hors de contrôle). Il mènera la vie dure aux membres du foyer, et leur attitude envers lui finira par changer. De même, sans une main pour le guider, l’oiseau va souffrir psychologiquement, et va finir par se piquer. La plupart des perroquets sont des oiseaux extrêmement sociables, ils font partie d’une bande dans laquelle les adultes guident les jeunes et leur enseignent la vie. Imaginez un enfant humain livré à lui-même, sans personne pour le discipliner et le guider, et qui grandit sans règles ; il connaîtra bientôt toutes sortes de problèmes. Il en va de même avec les perroquets. Si vous ne vous montrez pas ferme et que vous n’établissez pas de règles, votre oiseau ne vous montrera aucun respect.    

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